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25 septembre 2013

Rythmes scolaires (rentrée 2013)


http://www.neoprofs.org/t68581-canard-enchaine-la-reforme-peillon-tout-le-monde-etait-pour-tout-le-monde-est-contre




cf. http://www.neoprofs.org/t64992p80-reforme-des-rythmes-a-paris-nos-enfants-se-sont-retrouves-dehors

Rythmes scolaires : à Paris, "les enfants sont fatigués, désorientés" (VousNousIls)

25.09.2013
 Les pre­mières remon­tées de la réforme des rythmes sco­laires à Paris sont plu­tôt néga­tives. Tour d'horizon.

"Chaos", "désor­ga­ni­sa­tion", "catas­trophe" : Le Point, Le Figaro et Libération titrent de façon éloquente sur la réforme des rythmes sco­laires à Paris.
"La catas­trophe annon­cée a mal­heu­reu­se­ment lieu" juge Jérôme Lambert, secré­taire dépar­te­men­tal du SNUipp75 cité par Le Figaro.
Il dénonce "l'alternance de jours irré­gu­liers", les enfants finis­sant plus tôt, à 15h, deux jours dans la semaine, pour com­pen­ser leur venue le mer­credi matin, et se sen­tant com­plè­te­ment débous­so­lés par cette nou­velle "aryth­mie sco­laire". Conséquence : les enfants sont "fati­gués, déso­rien­tés et inquiets dès qu'on évoque la sor­tie des classes".
Libération cite de son côté Marielle de Sarnez, vice-présidente du Modem, qui dans un com­mu­ni­qué, déplore "la grande désor­ga­ni­sa­tion" qui règne à Paris. Elle dénonce le fait que les "ate­liers" pro­po­sés aux enfants "ne répondent à aucun plan sérieux", "leur contenu étant trop sou­vent impro­visé". Elle observe par ailleurs que les ensei­gnants se sentent "déso­rien­tés", et que glo­ba­le­ment, "toute cette impro­vi­sa­tion" fatigue per­son­nels, enfants et familles.

"Pas deux jours consé­cu­tifs semblables"

Le Point de son côté, donne la parole à un direc­teur d'école mater­nelle pari­sienne, qui estime que "pour les enfants, c'est le chaos total". En effet, "ils n'ont pas deux jours consé­cu­tifs sem­blables" : "le lundi, l'école se ter­mine à 16 h 30, le mardi à 15 heures, le mer­credi à 11 h 30..." De plus, "cer­tains sortent à 15 heures, d'autres à 16 h 30, voire à 17 h 30... Et le bal­let se pour­suit jusqu'à 18 h 15 !"
Les enfants sont égale­ment per­dus au niveau péda­go­gique, car "un ani­ma­teur n'a ni la même auto­rité ni la même approche qu'un ensei­gnant, et les pistes sont brouillées pour eux". Enfin, le direc­teur met en cause "la qua­lité des ate­liers pro­po­sés", qui " n'y est pas du tout".
Pour le direc­teur, glo­ba­le­ment, "l'école a été com­plè­te­ment désor­ga­ni­sée par cette réforme".
Le ministre de l'Education natio­nale contre­carre ces cri­tiques en répon­dant que cette réforme est faite "uni­que­ment dans l'intérêt des enfants". "On voit que pour les adultes, c'est plus dif­fi­cile" ajoute-t-il.

Rythmes scolaires : des parents racontent leurs enfants "fatigués" et "déboussolés"

Le Monde.fr | • Mis à jour le

http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/10/01/rythmes-scolaires-des-parents-racontent-leurs-enfants-fatigues-et-deboussoles_3487423_1473688.html

"Parents d'élèves, quel premier bilan faites-vous de la réforme des rythmes scolaires ?" Près de 80 internautes du Monde.fr ont répondu à l'appel à témoignages lancé vendredi 27 septembre. Habitant une des 4 000 communes passées à la semaine de quatre jours et demi dès cette année, ils racontent en très grande majorité la "fatigue" des enfants et la "désorganisation" de l'emploi du temps. Quelques-uns, plus rares, se félicitent au contraire d'une réforme qui "répartit mieux les heures de cours sur la semaine".
  • "La maîtresse doit sans cesse rappeler comment va se dérouler la journée", par Loys, 38 ans, professeur de lettres, Paris
"Enfants perdus, surtout pour les plus jeunes, dans des rythmes, des lieux et des référents adultes différents chaque jour... Autant dire une absence de rythme ! La maîtresse doit sans cesse rappeler aux plus inquiets, avec une frise chronologique, comment va se dérouler la journée. Enfants fatigués par un temps effectif de présence allongé à l'école, une absence de pause dans la semaine et aussi par le même horaire conservé – contre toute logique – le lundi et le jeudi. Enfants parfois déçus par des activités le plus souvent non choisies et généralement fatigantes et bruyantes (parce que dans des groupes nombreux depuis que les taux d'encadrement ont été relevés) et qu'il faut parfois enchaîner avec l'étude."
  • "Plus de deux heures de garderie à rester assis au milieu de la cour", par Elsa, 36 ans, urbaniste, Lamentin
"Un bilan plutôt négatif. (...) Pour ma part, en école maternelle, rien n'a été mis en place. Résultat : plus de deux heures de garderie en sous-effectif à rester assis au milieu de la cour en attendant que les parents arrivent, des siestes tronquées, des cours raccourcis, une logistique compliquée pour les parents le mercredi, un lien avec le professeur rendu inexistant vu que le temps scolaire s'achève à 15h15. Aucune information n'a été mise en place pour les parents."
  • "Les enfants sont déboussolés et fatigués", par Elisa, 44 ans, enseignante, Antony (Hauts-de-Seine)
"Enseignante à Paris, j'ai une classe de CE1. Tous les matins, une vingtaine de minutes sont prises sur les apprentissages pour faire le point : qui reste à la cantine, aux ateliers, à l'étude, aux ateliers bleus ? Les enfants n'y comprennent rien et sont déboussolés et fatigués. Le mercredi matin, on nous a imposé un créneau piscine en plein milieu de la matinée, donc les enfants ne travaillent que 30 minutes le mercredi matin : où sont les apprentissages fondamentaux ? Les animateurs font ce qu'ils peuvent mais ils ne sont pas formés, les déplacements dans la rue sont dangereux, les surveillances aléatoires... J'ai assisté à un atelier d'échecs CP/CE où l'animateur parlait de diagonale et de stratégie, les enfants n'y comprenaient rien. Bref, c'est du n'importe quoi."
  • "Je cherche encore l'intérêt de tout ce remue-ménage", par Marion, 38ans, professeur de français, Beaumont-La-Ronce (Indre-et-Loire)
"Deux de nos trois enfants sont concernés par ce changement et l'un comme l'autre sont épuisés, vraiment physiquement marqués par le fait de se lever tôt cinq jours sur sept. D'ailleurs, ce n'est pas précisément ce réveil qui les épuise, c'est ce qu'il implique : ne plus avoir le mercredi pour souffler, être obligés de pratiquer les activités sportives dont nous ne voulons pas les priver les soirs en semaine, avoir moins de temps pour jouer, buller, se reposer. Dans la classe de mon fils, en CM1, l'institutrice a instauré des jeux de société la dernière heure du vendredi tellement les enfants sont intenables, fatigués et énervés. Quant aux activités proposées par la commune, elles laissent songeurs... Réaliser une perruque, pratiquer la mosaïque sur coquille d'œufs, etc. Le matériel est parfois insuffisant, les intervenants pas toujours qualifiés, l'intérêt des enfants souvent assez limité. Bref, je cherche encore l'intérêt de tout ce remue-ménage vain et exaspérant."
  • "Avant, le mercredi était comme une respiration pour les enfants dans la semaine, maintenant, c'est du stress", par Pierre
"Je suis papa d'un petit garçon de 8 ans scolarisé en CE2. Depuis quelques jours, nous constatons une grosse fatigue chez notre enfant, notamment le soir et au moment du lever. Par ailleurs le mercredi après-midi est désormais très "speed" : vite rentrer à la maison après la classe, vite manger, vite faire les devoirs, vite partir au tennis. Avant, le mercredi était comme une respiration pour les enfants dans la semaine, maintenant, c'est du stress. En tant que parent, je suis très en colère contre cette réforme."
  • Une réforme complètement inadaptée aux maternelles", par Léa, 40 ans, Paris
"Comment donner leurs premiers repères à des bouts de chou de 3 ans quand l'école ne finit pas deux jours de suite à la même heure? Quand les animateurs vacataires changent tous les jours et n'ont pas eu de formation spécifique à leur âge ? Que répondre à mon enfant quand il me demande avec qui il va aller à 15 heures et pour quoi faire ? A ce jour dans mon école, la situation n'est pas encore stabilisée pour que je puisse répondre à ces questions. Je trouve ça aberrant. En attendant, je culpabilise comme une malade de laisser ma fille jusqu'à 17h30 avec deux heures et demie de grande collectivité extrêmement fatigantes. Je n'ai pas les moyens d'engager une babysitter. Je suis très désemparée à vrai dire..."
  • "Nous sommes des cobayes", par Connie, Paris
"La réforme s'avère désastreuse et chaotique. (...) Elle  pose d'énormes problèmes de sécurité et d'organisation : pas assez d'ateliers pour tous les enfants dont certains sont laissés dans la cour, garderie pour les maternelles, manque d'encadrement avec des récréations dans lesquelles se multiplient les incidents : deux surveillants pour 70 enfants dans la cour, mardi à 15 heures en maternelle, et un accident grave (points de suture), bagarre des CM2 au sujet des places en ateliers, CP sortis par erreur à 15 heures et laissés sans parents, cartables oubliés, cacophonie pour les récupérer à 16h30, etc. Il n'y a pas d'atelier en maternelle (...) et les ateliers sont très inégaux et insuffisants en primaire en dépit d'un directeur plein de bonne volonté. Nous, parents, sommes perdus, sans interlocuteur, ni information, avec des emplois du temps qui varient et trois équipes différentes qui encadrent les enfants sur une journée. Le temps scolaire est le seul sécurisé, exigeant et homogène ! Nous sommes des cobayes et j'espère que notre triste exemple permettra au moins d'éviter cette catastrophe aux autres écoliers de France."
  • "Mon petit garçon n'est plus que l'ombre de lui-même", par François, Ille-et-Vilaine
"Papa d'un petit garçon de 4 ans en grande section de maternelle scolarisé dans une école publique, je constate que mon fils n'est plus le même depuis la rentrée. Auparavant dynamique, désireux de raconter sa journée en rentrant à la maison, il n'est aujourd'hui plus que l'ombre de lui-même. Il est pourtant couché tous les jours à 20 heures, réveillé à 7h15. L'accueil des enfants le matin qui commençait par une phase "salle d'éveil" avec les petits copains le matin a été remplacé par un démarrage immédiat des cours. On leur a supprimé la sieste d'après-repas, à 4 ans ! Des enfants qui ne dormaient plus éprouvent le besoin de renouer avec la sieste depuis. Au point que devant la grande fatigue générale des enfants l'école l'a réinstaurée pour 1h30 deux fois par semaine, à la grande désobéissance générale... "
  • "Pour 35 minutes d'activités, c'est un dispositif trop lourd et trop cher", par Yves
"L'école s'arrête à 15h45. Il y a ensuite le choix entre l'étude, le soutien, les activités périscolaires et la maison de la jeunesse et de la culture qui 'offre' des activités jusqu'à 16h30 où les enfants sont libérés. C'est le bazar. Les intervenants sont trop nombreux, on sent une frénésie chez l'enfant qu'on récupère à 16h30. L'autorité n'est pas la même. Les dames responsables des activités périscolaire ne sont pas formées et l'instituteur me dit qu'il a senti un changement dans les relations élève-adulte. Pour 35 minutes d'activités, c'est un dispositif trop lourd et trop cher."
  • "Les enfants se retrouvent dans la cour à jouer à la baballe ou aux cartes", par Denis, 40 ans, ingénieur, Paris
"A Paris, des éducateurs mal formés ou pas formés du tout proposent des activités avec des titres flatteurs. Au final, les enfants se retrouvent dans la cour à jouer à la baballe ou aux cartes. Il n'y a aucune ouverture culturelle et aucune activité sportive (la ville n' a pas les moyens financiers et aucun terrain disponible). Au final, quand je retrouve mon fils à 16h30, il a perdu son temps, mon fils s'ennuie pendant les activités proposées par la mairie. Si je pouvais, j'irais chercher mon fils à 15 heures pour l'emmener à la piscine pour nager ou dans un parc pour courir. Ensuite nous profiterions du reste du temps pour lire ou découvrir. Au lieu de cela, mon fils perd son temps à l'école dans les activités de la mairie. Un comble !"
PERCEPTION POSITIVE
  • "La réforme répartit mieux les heures de cours sur la semaine", par Laurent
"Notre fille de 8 ans est scolarisée à Paris. Nous avons la chance (c'est aussi un choix de carrière) de pouvoir nous en occuper à la sortie à 16h30, et elle a déjà des activités extérieures. Mais nous sommes contents de la réforme qui répartit mieux les heures de cours sur la semaine, et lui permet aussi de connaître de l'école autre chose que la classe, le préau et l'étude (qu'elle avait expérimentée à quelques occasions). Le résultat, nous semble-t-il, est positif : un sommeil plus régulier, en tout cas pendant la semaine, moins de stress pour elle au niveau des leçons (mieux réparties) et la découverte d'activités nouvelles dans le cadre des ateliers : chorale, théâtre, etc. Ses ami-e-s ont l'air d'apprécier aussi. Il est vrai que la capitale a les moyens d'aménager ces ateliers gratuits... D'un autre côté, la maîtresse – qui ne s'est pas prononcée en début d'année sur l'impact de la réforme, disant qu'elle allait en juger plus tard – a précisé que le budget des "classes découverte" de la mairie se trouvait diminué de moitié par le financement des ateliers municipaux. C'est là un effet négatif de la réforme, même si elle nous satisfait largement au total."
  • "Des soirées plus détendues et plus calmes", par Gwenaël, 37 ans, chercheur, Betton (Ille-et-Vilaine)
"Au final nous trouvons cette réforme positive. Nos enfants rentrent deux jours par semaine plus tôt, ce qui fait des soirées plus détendues et plus calmes. Ils sont aussi satisfaits des activités qui leur sont proposées (pour l'instant tam-tam pour l'un, lutte pour l'autre). Même si nos enfants font d'autres activités périscolaires, nous avons constaté que ce système permet de démocratiser les activités et que certains enfants qui n'en avaient jusqu'à présent pas la possibilité y ont maintenant accès (même s'ils ne peuvent pas choisir une activité particulière). Les enseignants nous ont indiqué apprécier d'avoir cinq matinées avec les enfants car cela favorise les apprentissages des enfants qui ont des difficultés."
  • "C'est plutôt mieux mais ce n'est pas une révolution", par Dominique, 43 ans, cadre de la fonction publique, Paris
"Cela fait trois semaines que notre fils en CM1 expérimente ces nouveaux rythmes. Il ne nous semble pas plus fatigué et surtout il est plus détendu à 16h30 quand il sort de l'école les mardis et vendredis. Il semble plus détendu que l'année dernière. Ce n'est pas une révolution. C'est plutôt mieux mais il n'y a pas de quoi en faire un fromage. Et il y a encore à faire (programmes lourds, notations trop sélectives et répartition des vacances déséquilibrées sur l'année)."

Rythmes scolaires : quand l'Allemagne vante le modèle français

Le Monde.fr | | Par
Des élèves devant un collège allemand, à Berlin.





 

 

 

 

Des cours le matin, du sport l'après-midi ? Dès l'annonce, mardi 25 mai, de l'élargissement de l'expérimentation sur les rythmes scolaires menée dans un lycée de Meaux (Seine-et-Marne), le système allemand a été cité en modèle. Il n'a pourtant pas grand chose à voir.

Dans le système annoncé par le ministre de l'éducation, Luc Chatel, les collèges et lycées concernés proposeront uniquement du sport, qui sera réalisé dans le cadre scolaire. Outre-Rhin, les cours sont certes concentrés le matin. Mais les élèves sont libérés en début d'après-midi et peuvent ensuite s'occuper librement. En faisant aussi bien du sport que des jeux vidéos.

Rapprocher cette expérimentation du "modèle allemand" est d'autant plus difficile que ce dernier a subi de sérieux coups de canif ces dernières années. Les mauvais résultats du pays dans la première étude comparative des systèmes éducatifs menée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en 2000, ont été un choc pour l'Allemagne. Selon les compétences évaluées, les élèves allemands se classaient à la 20e ou 21e place sur les 31 pays étudiés par l'OCDE.

Face à ces résultats, l'Allemagne a décidé de remanier en profondeur son système éducatif. Le morcellement du système (l'éducation est de la compétence des Länder) ou la différenciation très tôt entre enseignement général ou professionnel, qui se fait dès la sortie de l'école primaire, ont été remis en cause. Le rythme scolaire est aussi évoqué. Les cours concentrés sur la demi-journée accroîtraient les inégalités entre enfants d'origine modeste et ceux dont les parents ont les moyens de financer des activités pédagogiques supplémentaires l'après-midi.

DES RÉSULTATS LIMITÉS
Mais c'est un autre argument qui a conduit à promouvoir l'école toute la journée : le faible taux de natalité allemand. Les féministes vantent depuis longtemps le système éducatif français qui permet aux femmes de cumuler emploi et éducation des enfants. Outre-Rhin, les mères doivent souvent s'occuper des enfants l'après-midi. Conjugués à l'absence d'un système d'école maternelle pour tous, ces rythmes allégés décourageraient les femmes de faire des enfants.

En 2003, le gouvernement allemand a donc décidé de mettre en place un programme de quatre milliards d'euros pour développer les établissements qui fonctionnent toute la journée. L'effort à réaliser est considérable : la plupart des écoles allemandes ne disposent même pas d'une cantine ! En sept ans, le programme a soutenu 7 200 établissements à travers le pays. Avec des résultats limités. Entre 2002 et 2006, la part d'élèves qui fréquentent une école toute la journée est passée de 9,8 à 17,6 %. Les résistances restent fortes dans un pays où le modèle de la mère qui se consacre à l'éducation de ses enfants a la vie dure. D'ailleurs, la plupart des écoles qui ont mis en place des programmes sur l'ensemble de la journée laissent la liberté aux élèves de participer ou non aux activités de l'après-midi.

Il n'est donc pas certain que cette mesure ait eu un quelconque effet sur l'efficacité du système éducatif allemand. "Le développement des écoles à journée complète n'a été qu'une des mesures prises pour faire remonter l'Allemagne dans les classements", rappelle toutefois Eric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE. Selon lui, "d'autres mesures, comme l'assouplissement de la différenciation des cursus dès l'âge de onze ans ou l'apprentissage de langues étrangères très tôt ont eu beaucoup plus d'impact".

Pour en savoir plus :
- Les publications concernant les études PISA 2000, 2003 et 2006 sur le site de l'OCDE.

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