Des imams dans l'école juive visée par Merah (12.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/07/2017 à 16h46 | Publié le 12/07/2017 à
16h42
Des imams français et étrangers se sont recueillis mercredi
dans l'école juive Ohr Thora à Toulouse, où trois enfants et un enseignant ont
été assassinés en mars 2012 par Mohamed Merah, une étape de la "marche des
musulmans contre le terrorisme" qu'ils ont entamée samedi à Paris.
» Lire aussi - Toulouse rend hommage à ses victimes du
terrorisme
Cette marche, lancée à l'initiative de l'imam Hassen
Chalghoumi, ancien imam de Drancy (banlieue de Paris) est soutenue par
l'intellectuel Marek Halter. Elle s'achèvera par une rencontre vendredi à 14H00
à l'Élysée. Les imams ont en revanche indiqué avoir annulé leur visite prévue à
Nice pour des raisons de sécurité.
Français, allemand et tunisien notamment, la trentaines
d'imams ont rencontré des représentants de la communauté juive de Toulouse
ainsi que le directeur de l'établissement, Jacob Monsonégo, dont Myriam, la
fille, a été exécutée par le jihadiste.
Dans la cour de l'école, les imams ont prié devant une
sculpture commémorative et déployé une banderole où l'on pouvait lire
"Marche des musulmans contre le terrorisme" en arabe, allemand,
français et anglais.
"Nous sommes ici en tant qu'imams, en tant que
musulmans, afin de communiquer notre sympathie, notre solidarité. Nous disons
que ce qui a été fait en notre nom ou au nom de notre religion n'est pas le
véritable visage de notre religion", a déclaré en allemand Mohamed Taha
Sabri, imam à Berlin. "Je crois beaucoup à ces gestes symboliques : un
homme donne la main à un autre homme et sa relation change", a déclaré
Marek Halter.
"Chaque endroit où on est il y a toutes les
communautés : juive, musulmane, athée, ça c'est le symbole. L'image la plus
importante qu'on a donnée, c'est le rassemblement, qu'on est ensemble", a
ajouté M. Chalghoumi.
Connu pour ses prises de position contre l'islam intégriste
et ses rapports d'amitié avec la communauté juive, qui lui valent critiques et
menaces, M. Chalghoumi est rejeté par des responsables musulmans.
À Berlin, la mosquée où l'«imame» est tête nue
Par Nicolas Barotte Mis à jour le 22/06/2017 à 21:45 Publié le 22/06/2017 à 19:57
Chantre d'un islam tolérant, l'avocate d'origine turque
Seyran Ates, qui vit sous protection policière,
a mis dix ans pour imposer cette salle de prière, condamnée par les
fondamentalistes et la Turquie.
Les conservateurs musulmans se sont déchaînés contre Seyran
Ates. Au troisième étage du bâtiment attenant au temple protestant Saint
Johannis, l'avocate de 54 ans d'origine turque, connue pour son combat en
faveur des droits des femmes, a inauguré vendredi dernier la première mosquée
libérale de Berlin, où femmes et hommes prient ensemble, où les homosexuels
sont accueillis ainsi que toutes les tendances de l'islam, et où la prière est
dirigée par une femme tête nue. «Seul le port de la burqa n'est pas le
bienvenu», dit la militante. Cette mosquée n'est pas une première dans le
monde, où l'on compte déjà quelques femmes «imames», comme
l'Américano-Malaisienne Ani Zonneveld qui a lancé le premier appel à la prière.
Mais le combat de Seyran Ates ...
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