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23 juin 2017

Les réformateurs de l'Islam

Passer d'un islam jihadiste ou en tout cas suprématiste et fermé sur lui-même, (incapable de supprimer les versets de haine, intolérant, esclavagiste ou misogyne du Coran, alors que le modèle du calife Uthman qui brûla au 9e siècle tous les corans pour n'en garder qu'un, celui que nous avons sous les yeux aujourd'hui et que les musulmans considèrent comme parfait et incréé, pourrait être considéré comme un précédent favorable à une refonte des textes) à un islam pacifique, tolérant à l'égard des autres confessions et respectueux des femmes, est-ce possible ?


Des imams dans l'école juive visée par Merah (12.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/07/2017 à 16h46 | Publié le 12/07/2017 à 16h42

Des imams français et étrangers se sont recueillis mercredi dans l'école juive Ohr Thora à Toulouse, où trois enfants et un enseignant ont été assassinés en mars 2012 par Mohamed Merah, une étape de la "marche des musulmans contre le terrorisme" qu'ils ont entamée samedi à Paris.
» Lire aussi - Toulouse rend hommage à ses victimes du terrorisme

Cette marche, lancée à l'initiative de l'imam Hassen Chalghoumi, ancien imam de Drancy (banlieue de Paris) est soutenue par l'intellectuel Marek Halter. Elle s'achèvera par une rencontre vendredi à 14H00 à l'Élysée. Les imams ont en revanche indiqué avoir annulé leur visite prévue à Nice pour des raisons de sécurité.

Français, allemand et tunisien notamment, la trentaines d'imams ont rencontré des représentants de la communauté juive de Toulouse ainsi que le directeur de l'établissement, Jacob Monsonégo, dont Myriam, la fille, a été exécutée par le jihadiste.

Dans la cour de l'école, les imams ont prié devant une sculpture commémorative et déployé une banderole où l'on pouvait lire "Marche des musulmans contre le terrorisme" en arabe, allemand, français et anglais.

"Nous sommes ici en tant qu'imams, en tant que musulmans, afin de communiquer notre sympathie, notre solidarité. Nous disons que ce qui a été fait en notre nom ou au nom de notre religion n'est pas le véritable visage de notre religion", a déclaré en allemand Mohamed Taha Sabri, imam à Berlin. "Je crois beaucoup à ces gestes symboliques : un homme donne la main à un autre homme et sa relation change", a déclaré Marek Halter.

"Chaque endroit où on est il y a toutes les communautés : juive, musulmane, athée, ça c'est le symbole. L'image la plus importante qu'on a donnée, c'est le rassemblement, qu'on est ensemble", a ajouté M. Chalghoumi.


Connu pour ses prises de position contre l'islam intégriste et ses rapports d'amitié avec la communauté juive, qui lui valent critiques et menaces, M. Chalghoumi est rejeté par des responsables musulmans.

À Berlin, la mosquée où l'«imame» est tête nue

 Par Nicolas Barotte Mis à jour le 22/06/2017 à 21:45 Publié le 22/06/2017 à 19:57

Chantre d'un islam tolérant, l'avocate d'origine turque Seyran Ates, qui vit sous protection policière,  a mis dix ans pour imposer cette salle de prière, condamnée par les fondamentalistes et la Turquie.

Les conservateurs musulmans se sont déchaînés contre Seyran Ates. Au troisième étage du bâtiment attenant au temple protestant Saint Johannis, l'avocate de 54 ans d'origine turque, connue pour son combat en faveur des droits des femmes, a inauguré vendredi dernier la première mosquée libérale de Berlin, où femmes et hommes prient ensemble, où les homosexuels sont accueillis ainsi que toutes les tendances de l'islam, et où la prière est dirigée par une femme tête nue. «Seul le port de la burqa n'est pas le bienvenu», dit la militante. Cette mosquée n'est pas une première dans le monde, où l'on compte déjà quelques femmes «imames», comme l'Américano-Malaisienne Ani Zonneveld qui a lancé le premier appel à la prière. Mais le combat de Seyran Ates ...

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