Extrait :
Le
mot d’ordre de la nouvelle façon d’enseigner, parfaitement illustré par les "flashes"
dont
parlait Claude Allègre,
tient en ceci : il n’est plus utile d’avoir compris, il suffit d’avoir "entendu
parler". On se contente de délivrer une culture
très superficielle. Plus rien n’est approfondi, ni a fortiori maîtrisé. Cela
contredit au passage un principe qu’énonçait le même Claude Allègre,
quand il était dans l’opposition et avant qu’il soit ministre. La télévision
nous offre suffisamment d’informations disparates et l’enseignement doit
délivrer un savoir structurant, disait-il : il faut apprendre par cœur des
récitations et faire des exercices de mathématiques. Face à une telle
démission, il est étonnant que les associations de professeurs n’aient pas tiré
la sonnette d’alarme. Avec cette nouvelle définition de l’enseignement, on n’a
plus besoin de maîtres.
Les conséquences sur le supérieur de
la dénaturation en amont
Plus de base solide : la mode de
la superficialité
Une incapacité d’articulation logique
Une infirmité en calcul
L’absence d’image mentale
La mode des calculatrices
La politique de l’autruche
Les mathématiques et l’université
dans la dénaturation
Une place privilégiée de grand Satan
Le revirement de l’Inspection générale
L’égalitarisme
La négation des humanités
Un scientisme militant et autocentré
La supercherie de l’interdisciplinarité
Un isolement plus grand des
mathématiques
La participation directe des
mathématiques universitaires
L’hypocrisie sur le niveau
L’absence de cohérence
L’absence de solidité des acquis
La négation de la place des
mathématiques
La négation de la nature des
mathématiques
Conclusion
Jean-Pierre Ferrier - L’enseignement des sciences et la
dénaturation des programmes
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