Les lignes suivantes sont extraites de "La lecture selon les programmes de 2002 : comment n’apprend-on plus à l’école élémentaire."
"Les méthodes semi-globales sont les méthodes qui répondent aux exigences des programmes 2002 [8] : d’une part, travailler simultanément sur l’identification des mots et sur la compréhension ; d’autre part, enseigner les deux manières d’identifier les mots (voies directe et indirecte).
"Les méthodes semi-globales sont les méthodes qui répondent aux exigences des programmes 2002 [8] : d’une part, travailler simultanément sur l’identification des mots et sur la compréhension ; d’autre part, enseigner les deux manières d’identifier les mots (voies directe et indirecte).
Elles procèdent ainsi à ce que l’on appelle un " départ global " [9] puis introduisent progressivement l’étude des sons et des syllabes (introduction qui peut être immédiate ou différée jusqu’à plusieurs mois).
Or, même en prenant le cas favorable de l’étude
immédiate des sons et des lettres, ces méthodes sont fatalement
occultistes. D’abord, bien sûr, parce qu’elles comportent une part de
pur global, en s’appuyant sur des mots non déchiffrés (parce que non
déchiffrables en début d’année) : les fameuses étiquettes de mots. Mais
elles sont également occultistes dans leur traitement de la combinatoire
elle-même.
En effet, les élèves pratiquent ces premières combinaisons à l'intérieur de mots globaux, c’est-à-dire dont la majorité des lettres sont inconnues. Par exemple, les élèves seront amenés à placer, à l’écrit, les syllabes " ma ", " me ", " mi ", " mo ", " mu " dans des mots dont toutes les autres lettres (et souvent des graphies complexes) sont forcément inconnues en début d'année : …gicien - ...rage - …sique.
Certes, ce type d’exercice a un intérêt pour la conscience phonologique à l’oral. A l’écrit, en revanche, une telle démarche encourage l’inattention systématique au reste du mot, qui effectivement impossible à lire. Dans ma-gicien, seule la première syllabe est lue ; la suite du mot est un hiéroglyphe indéchiffrable. La méthode " semi-syllabique ", qui est un travail certes syllabique mais parcellaire, installe donc l’habitude vite invétérée de la lecture partielle, lacunaire, et de la divination de la fin du mot.
En écriture, on récolte ce que l’on a semé : l’oubli de lettres ou de syllabes voire de mots entiers ou le non respect de l’ordre des lettres sont devenus de grands classiques des élèves d’aujourd’hui. « Classique » au sens de fréquent, de modèle (insolite) et de ce qui est du ressort (cassé) de la « classe ».
En dépit du travail sur la syllabe, même précoce, les réflexes occultistes sont ainsi largement entretenus toute l’année."
Lire tout l'article :
Pour prolonger :
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- 2001 : A propos de la 'méthode globale' : un extrait de Dyslexie: une vraie-fausse épidémie
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- 2007 : A propos du rapport de l’INSERM « Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie » * *
Un bricoleur sans mode l'emploi n'est pas plus mal loti, ORTHOmagazine - n° 71 - juillet/août 2007.
Dyslexie: l'Inserm voit juste, tout en tremblant de penser faux, ORTHOmagazine - n° 72 - septembre/octobre 2007.
Dyslexie: l'Inserm voit juste, tout en tremblant de penser faux, ORTHOmagazine - n° 72 - septembre/octobre 2007.
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- Septembre 2010 : Nouvelles édition de Dyslexie: une vraie-fausse épidémie
Extraits : Avant-propos et dernier chapitre : Toute vérité est bonne à dire
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- Aout 2011 : Colette Ouzilou, J'apprends à lire et à écrire, Méthode simple et rapide, Edition Belize* *
Destiné au CP, peut être utilisé dès l'âge de cinq ans, aussi bien par l'école que par les parents.
En exclusivité :
Avant-propos et Guide pédagogique
Avant-propos et Guide pédagogique
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