Presentation : What Is the Best Way to Teach Reading?
Why Johnny Still Can’t Read ? Presentation by Sam Blumenfeld (New American)
http://chec.org/blog/?p=722 (Christian Home Educators Of Colorado)
Info (educaplace) : The Role of Phonics
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Los Angeles Times
'Why Johnny Can't Read' Author Flesch Dies
Rudolf Flesch, a lifelong proponent of lucid expression who maintained 30 years ago that "Johnny" couldn't read because he didn't know phonics, […] Dr. Flesch, author of dozens of books complaining of a semi-literate America -- the best known of which remains "Why Johnny Can't Read"--was 75 when he died Sunday […].----------------------------------------------------------------------------------------------------------
En français / in french :
Voir le livre de Colette OUZILOU :
Colette Ouzilou : Références données ici.
Voir le dossier de Lire-ecrire :
Citation :
« Apprendre à lire, c’est comme apprendre à conduire une voiture. Vous prenez des leçons pour qu’on vous explique le fonctionnement d’une voiture et les règles du code de la route. Après quelques semaines, vous avez appris à conduire, à vous arrêter, à tourner et vous garer. Vous avez aussi appris à vous arrêter aux feux rouges et à reconnaître les panneaux de signalisation. Quand vous êtes prêts, vous faites un tour en voiture et si cela se passe bien, vous pouvez conduire. Les méthodes de lecture alphabétique (Phonics-first) procèdent de la même façon. L’enfant apprend le fonctionnement de la lecture, et quand il l’a assimilé, il peut lire.
Les méthodes de lecture d’inspiration globale = idéovisuelle (Look and Say) procèdent différemment. On demande à l’enfant de lire avant d’avoir appris comment fonctionne la lecture, sans rien savoir du son des lettres. C’est comme apprendre à conduire en montant dans une voiture sans rien connaître de son fonctionnement, en espérant que vous trouverez comment elle marche en cours de route »
Rudolf Flesch, Pourquoi Johnny ne peut-il toujours pas lire ?, 1981
Sur lire-ecrire.org :
De jeunes européens qui ne savent pas lire. Et nous ?
La Commission Européenne a publié en juillet son rapport annuel sur les systèmes d'enseignement de l'Union. Le rapport confirme des progrès lents et continus, sauf en lecture, où la situation a empiré. Les chiffres fournis sont relatifs aux jeunes de 15 ans mal lisant.
Pour l'Europe, le taux d'échec a augmenté de 21 % de 2000 à 24 % en 2007. La France, elle, est passée de 15 % d'échec en 2000 à près de 22 % en 2006.
Ces chiffres appellent, selon nous, les réflexions suivantes.
• La question n'est pas uniquement européenne, mais elle affecte l'ensemble du monde occidental. La vague doctrinale – socialisation des enfants, constructivisme – est partie des USA avant 1940, et a été soutenue ensuite par l'UNESCO. La Russie soviétique est restée à l'écart, et a conservé les objectifs de transmission du savoir.
• Les comparaisons entre pays, et notamment le fait que la France soit plus performante que la moyenne, sont peu significatives, en raison d'une part des degrés différents de complexité de la langue et donc de la difficulté d'apprentissage de la lecture, d'autre part des différences énormes dans les moyens et les budgets. La comparaison avec la Roumanie (50 % d'échecs) est sans intérêt pour nous.
• Le fait marquant, c'est la vitesse à laquelle se dégrade la situation en France, qui passe de 15 % en 2000 à près de 22 % en 2006, soit presque 50 % de plus ! Notons que ces 22 % sont bien du même ordre de grandeur que le nombre officiel de 150.000 à 200.000 adolescents quittant chaque année le collège sans diplôme et sans savoir, après plus de 10 ans de scolarité.
Devant cette augmentation massive des échecs, les tenants du statu quo ne manqueraient pas d'invoquer les facteurs sociaux, les élèves "qui ne sont plus les mêmes" et autres raisons exonérant l'Education Nationale de ses responsabilités. Pour nous, l'explication est plus simple. Nous sommes en présence d'une manifestation éclatante de la débâcle de l'école.
Les jeunes qui avaient 15 ans en 2000 sont nés en 1985. Ils ont appris, ou auraient dû apprendre à lire, à l'école primaire autour de 1991, à un moment où la Loi Jospin de 1989 n'avait pas encore produit ses effets (cette loi d'orientation a fait du constructivisme la doctrine officielle de l'Education Nationale et a créé les IUFM).
Les jeunes qui avaient 15 ans en 2006, eux, apprenaient à lire autour de 1997, à une époque où cette loi commençait à produire pleinement ses effets néfastes.
Pour l'Europe, le taux d'échec a augmenté de 21 % de 2000 à 24 % en 2007. La France, elle, est passée de 15 % d'échec en 2000 à près de 22 % en 2006.
Ces chiffres appellent, selon nous, les réflexions suivantes.
• La question n'est pas uniquement européenne, mais elle affecte l'ensemble du monde occidental. La vague doctrinale – socialisation des enfants, constructivisme – est partie des USA avant 1940, et a été soutenue ensuite par l'UNESCO. La Russie soviétique est restée à l'écart, et a conservé les objectifs de transmission du savoir.
• Les comparaisons entre pays, et notamment le fait que la France soit plus performante que la moyenne, sont peu significatives, en raison d'une part des degrés différents de complexité de la langue et donc de la difficulté d'apprentissage de la lecture, d'autre part des différences énormes dans les moyens et les budgets. La comparaison avec la Roumanie (50 % d'échecs) est sans intérêt pour nous.
• Le fait marquant, c'est la vitesse à laquelle se dégrade la situation en France, qui passe de 15 % en 2000 à près de 22 % en 2006, soit presque 50 % de plus ! Notons que ces 22 % sont bien du même ordre de grandeur que le nombre officiel de 150.000 à 200.000 adolescents quittant chaque année le collège sans diplôme et sans savoir, après plus de 10 ans de scolarité.
Devant cette augmentation massive des échecs, les tenants du statu quo ne manqueraient pas d'invoquer les facteurs sociaux, les élèves "qui ne sont plus les mêmes" et autres raisons exonérant l'Education Nationale de ses responsabilités. Pour nous, l'explication est plus simple. Nous sommes en présence d'une manifestation éclatante de la débâcle de l'école.
Les jeunes qui avaient 15 ans en 2000 sont nés en 1985. Ils ont appris, ou auraient dû apprendre à lire, à l'école primaire autour de 1991, à un moment où la Loi Jospin de 1989 n'avait pas encore produit ses effets (cette loi d'orientation a fait du constructivisme la doctrine officielle de l'Education Nationale et a créé les IUFM).
Les jeunes qui avaient 15 ans en 2006, eux, apprenaient à lire autour de 1997, à une époque où cette loi commençait à produire pleinement ses effets néfastes.
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