- Selon ses détracteurs, elle contraindrait les élèves à se contenter pendant des mois d’une activité purement mécanique et mémorielle, ânonnant les syllabes, déchiffrant péniblement des phrases simples et sans liens, puisque la méthode implique qu’on ne propose à leur lecture que des mots dont les syllabes ont été préalablement étudiées.
- Cette entrée aride dans le lire, qui reporte « l’enseignement de la compréhension » après l’acquisition du code, ne laisserait aucune place au désir et au plaisir dans l’apprentissage, serait de nature à décourager un grand nombre d’élèves et à ne jamais leur permettre d’accéder au sens, ni même de réaliser que « lire, c’est comprendre ».
- Elle serait qui plus est peu démocratique puisque l’école, en mettant l’accent sur le déchiffrage, déléguerait aux familles tout ce qui touche à la compréhension et à l’acculturation (développement du vocabulaire, familiarisation avec les textes et les livres). »
Texte complet : Jean-Pierre Terrail, La syllabique est-elle réactionnaire ?
Voir aussi les références contenues dans Vraie dyslexie et fausse dyslexie (Ouzilou, Sommer, Nuyts, Wettstein-Badour, etc.)
Spinoza1670
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