1) Les instruments modernes : stylographe et crayon à bille, par André Casteilla
2) Naissance d'une écriture cursive moderne, par André Casteilla
3) L'école devant le problème de l'écriture, par André Casteilla
4) Définition de l'écriture cursive, par André Casteilla
5) Etude québécoise : le double apprentissage du script puis de l'écriture cursive est contre-productif.
6) Etude québécoise : Apprendre la cursive ne nuit pas à la lecture
6) Etude québécoise : Apprendre la cursive ne nuit pas à la lecture
7) Évolution de l'écriture de l'enfant à l'adulte. Étude
expérimentale par VINH
BANG.
1) LES INSTRUMENTS MODERNES :
STYLOGRAPHE ET CRAYON A BILLE[1]
L'emploi du
papier, de l'encre et de la plume d'oie conditionnèrent l'écriture des temps
modernes.
Le calame, roseau taillé trempé dans
l'encre, se prêtait admirablement au tracé de l'onciale, puis de la gothique,
aux lignes épaisses s'affinant quand l'instrument changeait de sens.
La plume d'oie
taillée en carré, à la façon du calame, donna une écriture plus réduite, plus
élégante et plus rapide : l'écriture bâtarde
née de la gothique, légèrement inclinée à droite, et plus cursive qu'elle.
L'habitude vint
ensuite de tailler la plume en deux becs égaux, ce qui permit une écriture plus
élégante encore dont les fins déliés contrastaient avec les pleins désormais
symétriques : l'écriture anglaise
naquit au milieu du XVIIIe siècle ; elle acquit toute sa splendeur
avec l'invention de la plume d'acier. La plume sergent-major, chère aux calligraphes,
favorise l'alternance des pleins et des déliés au tracé parfait.
Au milieu du XIXe
siècle, l'écriture enseignée au Couvent des Oiseaux devint à la mode. Il était
de bon ton d'avoir une belle main et de filer des boucles aux courbes
harmonieuses : c'était la preuve d'une bonne éducation.
N'était-il pas
tout naturel de vouloir enseigner dans les écoles du peuple ce que la
bourgeoisie produisait de meilleur ? Ce fut fait et les programmes de 1923
vinrent codifier une longue habitude : l'enseignement de l'écriture anglaise
devint obligatoire.
Depuis 1923 de
nombreux changements se sont produits ; notre âge est devenu celui de la
vitesse ; la bicyclette s'est popularisée qui permet d'aller plus vite qu'à
pied ; maintenant règne l'auto, plus rapide encore. Il faut aller vite, plus
vite, toujours plus vite.
Il y a
cinquante ans, les entreprises demandaient des employés « aux écritures » pour
la correspondance, la tenue des registres... De nos jours, elles emploient des
dactylographes qui tapent tout le jour sur le clavier de leur machine à écrire.
Mais l'écriture
n'en est pas pour cela abandonnée : avec l'allongement des études, la population
scolaire augmente, le savoir se répand, et avec lui le besoin de communiquer
avec ses semblables. Les
déplacements étant rendus très faciles par le train et l'auto, il est
nécessaire de donner aux siens de ses nouvelles : la lettre est le moyen le plus
économique et le plus commode. Pas de démarche à faire, pas d'attente comme
pour le téléphone, et le correspondant est atteint sûrement même dans
l'endroit le plus reculé. Il faut pouvoir écrire n'importe où, au moment
nécessaire, ou lorsqu'on en a envie, sans préparatifs et sans cérémonie : c'est
ce que permet le stylographe.
Plus pratique
encore, le stylo à bille est venu détrôner le stylographe. D'excellente qualité, écrivant sur de
très nombreux supports, il possède l'avantage incomparable d'être très bon
marché. Aussi a-t-il rapidement pénétré partout. Dans les foyers on ne trouve
plus l'encrier dans lequel se desséchait une encre croupissante et décolorée :
le crayon à bille l'a remplacé.
Le bon marché n'est pas la seule raison
de l'immense succès remporté par le crayon ; avec lui on emporte la
possibilité de tracer plusieurs milliers de mètres d'écriture ; l'encre de
son réservoir met très longtemps à se dessécher ; elle ne se décolore pas
; elle ne se répand plu inopinément sur les nappes, les vêtements ou le papier.
Enfin il a aussi supprimé la plume que l’on retrouvait toute rouillée si l'on
n'avait pas l’occasion de s'en servir souvent. La bille est bien plus commode :
elle roule sans effort et elle n’éclabousse pas en pâtés inattendus la page
d'écriture ; avec elle personne n'est plus maladroit.
Tout le monde a
maintenant son crayon à bille, on le trouve partout sauf à l'école.
Conseils pratiques écriture
1- Brigitte Guigui : Deux fondamentaux, l'écriture et le dessin, de la maternelle au CM
2- Le procédé Lamartinière (ardoise)
3-GRAPHISMES PREPARANT A L'ECRITURE, par André Casteilla
3- Leçon d'écriture au CP (6 à 7 ans), par André Casteilla
4- Leçon d'écriture au CE1-CE2 (7-9 ans) par André Casteilla
5-Leçon d'écriture au CM1-CM2 (9-11 ans) par André Casteilla
6- Ecriture cursive : Pédagogie par André Casteilla
2) NAISSANCE D'UNE ECRITURE CURSIVE MODERNE
L'emploi des
instruments modernes ne pouvait pas ne pas modifier le tracé de l'écriture.
Dans sa forme
tout d'abord : les lettres tracées avec un stylographe ne présentent pas le
même aspect que celles que l'on trace avec une plume d'acier.
La plume d'acier est souple. Dans le mouvement
inscripteur quand la plume va de bas en haut les deux becs se resserrent et
l'on trace un délié ; quand la plume va de haut en bas, la
main exerce sur la plume une pression, les becs s'écartent et tracent un plein. Ce plein sera moins nourri si la
réserve d'encre de la plume est moins grande.
La plume du stylographe est plus dure. Les pointes ne sont
pas effilées mais renforcées par deux petites boules d'irridium ; un débit
d'encre uniforme est assuré régulièrement par le réservoir. Même si l'on fait
sa main légère de bas en haut et que l'on appuie sur la plume de haut en bas
les déliés et les pleins n'ont pas la même allure que lorsqu'ils sont tracés
avec la plume d'acier.
Cependant, un fait nouveau se présente : on n'a pas besoin d'appuyer sur la plume en la laissant courir sur
le papier, on trace des lettres aux lignes uniformes, caractéristiques de
l'écriture au stylo. A l'écriture par pression,
on a substitué l'écriture par traction,
plus souple et plus rapide.
Il en est de
même si l'on emploie un crayon à bille : la pression à exercer est très légère, aussi légère
que si l'on emploie un stylographe.
Si nous avons
tendance à appuyer quand nous nous servons d'un crayon à bille, cela provient
de l'habitude : nous avons appris l'écriture anglaise, écriture par pression ;
nous continuons à appuyer bien que nous n'en ayons pas besoin.
De même la trace
d'encre laissée par la bille roulant sur le papier est uniforme ; il sera vain
de vouloir donner à l'écriture à bille les caractéristiques de l'écriture
anglaise : il ne viendrait pas à l'esprit de tracer de l'écriture ronde avec
une plume à becs égaux.
L'emploi des instruments à réserve d’encre permet de tracer un trait
ininterrompu de plusieurs milliers de mètres de longueur. Cette possibilité a
contribué, elle aussi, à modifier l'aspect de l'écriture moderne.
Faites
l'expérience suivante : demandez enfant de sept à huit ans de tracer le mot « écriture »
à la plume, avec porte-plume et encrier. Il lèvera la plume de six à dix fois
en écrivant le mot.
Vous-même notez
ce mot rapidement au stylographe ou au crayon à bille comme vous en avez
l'habitude sur votre carnet de rendez-vous : vous l'écrivez d'un trait,
sans lever la plume ou le crayon. Après avoir terminé le mot vous placez
l'accent, le point sur le i, la barre du t.
Parce que
l'écolier forme des caractères d'écriture anglaise, avec pleins et déliés, il est obligé, pour bien écrire, de
lever la plume après chaque plein ; parce qu'il écrit avec une plume d'acier
formant un tout petit réservoir d'encre, parce qu'il n'ose pas charger sa plume
d'encre de peur de faire des taches, il
est obligé d'aller souvent cueillir de l'encre dans l'encrier. Qu'il lève
la plume une fois de plus ou une fois de moins, cela n'a pas d'importance, car
de tout façon il est obligé de la lever.
Parce que vous
écrivez avec un stylographe ou un crayon à bille muni d’une réserve d’encre
vous pouvez écrire un mot tout entier sans lever la plume ; parce que vous êtes
un homme moderne qui voulez aller vite, vous écrivez sans lever la plume : vous
vous êtes forgé une écriture cursive personnelle,
composante entre celle que vous avez apprise à l'école, et celle que vous
voulez obtenir pour aller plus vite.
Mais votre écriture cursive n'est pas rationnelle, car les automatismes
acquis lorsque vous étiez très jeune sont demeurés. Ainsi, vous levez la plume
sans nécessité après une lettre comportant un accent si elle se trouve dans le
début ou au milieu d'un mot, rarement à la fin ; cela est vrai également pour
les points sur les i et les barres
des t ; cela est vrai si vous avez à
écrire un mot dans lequel se trouvent des lettres qui se tracent habituellement
en plusieurs fois : a, d, g, q, x et pour lesquelles vous n'avez pas appris à
faire une boucle de liaison[2].
Parfois vous liez ces lettres, parfois vous levez la plume. Un homme, autre que
vous, ne coupera pas les mots aux mêmes endroits. Mais certains individus
n'arrivent pas à obtenir cette écriture cursive personnelle : n'ayant pas
souvent l'occasion d'écrire, ils gardent toute leur vie leur écriture d'enfant.
3) L'ECOLE
DEVANT LE PROBLÈME DE L'ECRITURE
Il semblerait que ce soit le rôle de l'école de permettre à chacun
d'acquérir les bases indispensables qui lui seront utiles dans la vie. En ce qui
concerne l'écriture, nous pouvons fixer comme buts à atteindre : la lisibilité
et la rapidité.
La prolongation de la scolarité a modifié le problème de l'écriture.
Quand les études primaires se terminaient à 12 ans, seul un petit nombre
d'élèves continuaient leurs études. Le problème de la rapidité et de la qualité
de l'écrit se posait pour ce petit nombre. Dès la classe de 6e, l'enseignement
est complètement modifié par rapport à l'école primaire. A tort ou à raison
d'ailleurs, mais là n'est pas notre propos. L'élève se trouve devant
l'obligation de prendre rapidement des notes, d'écrire rapidement sous la
dictée du professeur, de faire rapidement ses devoirs s'il veut ne pas être un
esclave du programme. Il est obligé de s'adapter à un rythme très différent de
celui de l'école primaire, un rythme dont la rapidité augmente avec les années.
Le problème qui
se posait à une minorité il y a vingt ans, se pose maintenant à la multitude
des jeunes qui poursuivent tous,
obligatoirement, leurs études jusqu'à 16 ans et bientôt jusqu'à 18.
L'utilisation
d'un instrument à réserve d'encre stylographe ou crayon à bille n'est pas
seulement pratique : il permet aussi d'écrire plus vite, répondant ainsi aux
besoins psychologiques de notre temps.
Une petite enquête de R. Piscart[3],
pédagogue belge, portant sur 139 élèves des deux sexes âgés de 13 à 18 ans,
montre que l'utilisation du stylo entraîne une augmentation moyenne de 17
lettres par minute (avec le stylo 140 lettres par minute ; avec la plume 123.
Différence : 14 %).
Nous pouvons
donc ainsi résumer la situation actuelle :
1° Des écoliers, de plus en plus nombreux, apprennent à écrire à l'école
avec un porte-plume à plume d'acier. Quand ils seront grands, ils écriront avec
un stylographe ou un crayon à bille, comme tout le monde.
2° La prolongation de la scolarité jusqu'à 16 ans (et bientôt jusqu'à
18) maintient sur les bancs de l'école des centaines de milliers d'élèves qui
ont besoin d'écrire vite car ils ont un très grand nombre de connaissances à
emmagasiner, de nombreux devoirs à faire, de nombreuses notes à prendre.
3° L'utilisation
de nouveaux instruments pour l'écriture est venue modifier les conditions du
tracé des lettres.
Cette situation offre, toutes proportions gardées, une grande analogie
avec le problème des routes : la France il y a cent ans avait le meilleur
réseau routier d'Europe et sans doute du monde. De nos jours, il n'est plus
adapté aux véhicules très rapides que sont les automobiles.
Par ailleurs,
quelle est la position officielle devant cette situation.
1° Les
instructions officielles de 1923 commandent d'enseigner l'écriture anglaise.
2° L'enseignement de l'écriture se termine à 9 ans. Après le cours
élémentaire deuxième année, il n'y a pas de leçons d'écriture inscrites au programme.
Les instructions
datent de plus de quarante ans : à cette époque, le crayon à bille n'existait
pas, le stylographe était un luxe.
L'écriture
anglaise qu'ils demandent d'enseigner n'est pas une écriture cursive : l'on est
obligé de lever la plume après chaque plein. C'est l’écriture de « grand papa »
: vieille de deux siècles, elle était à la mode il y a cent ans, quand on
prenait tout son temps pour mouler de belles lettres. Enfin, il n'est pas
possible de tracer de l'écriture anglaise avec un stylographe ou un crayon à
bille.
Les programmes
de 1938 ont autorisé l’enseignement de l'écriture script.
Vinh
Bang, chargé de cours à l’Institut des sciences de l’Education de Genève,
dans son livre Evolution de l’écriture de
l’enfant à l’adulte, regrette que l’on n’ait pas, avant de rendre l’écriture
script obligatoire dans le canton de Genève, procédé à des tests de rapidité.
Ses conclusions –tirées d’expérience - sont formelles : l'écriture liée
est plus rapide que l'écriture script, surtout dans le cycle primaire et dans
les premières années du cycle secondaire.
L'écriture script ne permet pas à l'entrée du cycle secondaire, un
rythme aussi rapide que l'écriture liée. Les grands écarts de rendement
quantitatifs observés au degré secondaire chez les collégiens (secondaires
proprement dits) démontrent la nécessité de préconiser le passage progressif de
la script à une forme d'écriture liée dès l'école primaire afin d'éviter tout
handicap qui pourrait résulter d'un rythme d'écriture trop lent pour suivre
l'enseignement secondaire.
Ainsi les formes d'écriture anglaise et
script, obligatoire et facultative, recommandées par les programmes français ne
correspondent plus aux nécessités modernes.
Comment ne s'en est-on pas aperçu plus tôt ?
Il existe cependant un problème de l'écriture : déjà les instructions
ministérielles de 1938 en parlaient en ces termes :
« Tous les soins devront être donnés à l'écriture cursive.
Des protestations très vives s'élèvent de tous côtés contre la
négligence et le peu de soin apportés à l'écriture courante
par les enfants qui quittent nos écoles. Il convient de réagir très
vigoureusement et d'obtenir de tous une
écriture lisible, nette et soignée. » (Souligné dans le texte.) »
Depuis cette
date, le problème de l'écriture existe toujours ; il s'est même aggravé. Mais
si les examinateurs du baccalauréat par exemple se plaignent de la mauvaise
présentation et de l'écriture des copies des candidats, le lycée et même
l'école primaire ne sont pas en mesure de porter remède à cet état de choses.
Le décret
Billières en 1956 a supprimé l'écriture au programme du Cours moyen[4].
Il n'y a pas de leçons d'écriture au premier cycle, de la classe de 6e
à la classe de 3e, si ce n'est l'écriture technique normalisée
(ressemblant au script) et qui est une écriture dessinée, et non une écriture
cursive.
Il n'existe de vraies leçons d'écriture qu'au cours élémentaire 1e
et 2e années, données aux élèves de 7 à 9 ans. A cet âge le problème
de l'écriture cursive ne se pose pas. Le maître du Cours élémentaire exige des
lettres bien formées, du soin et de la propreté. Il a raison et ne peut
prétendre demander autre chose dans cette classe. Comme son rôle est avant tout
de satisfaire aux exigences de son programme,
il ne peut, dans son enseignement, prévoir les besoins futurs de l'enfant, dont
les instructions ministérielles ne tiennent aucun compte.
Au cours moyen,
aux classes du 1er cycle, il n'y a pas de leçons d'écriture.
L'instituteur, le professeur, même s'ils veillent au soin apporté par l'enfant
à la transcription de ses devoirs, ne peuvent que donner quelques conseils
succincts, insuffisants pour redresser les mauvaises écritures ou la lenteur
excessive.
« Applique-toi, tu écris trop mal ! Augmente les boucles de tes l !
Dépêche-toi, tu vas trop lentement » Toutes ces admonestations ne remplacent
pas une méthode et de vraies leçons.
L'élève, livré à lui-même, fait ce qu'il peut. Pourtant un rapport de la
Fédération du corps enseignant secondaire genevois (1948), cité par Vinh Bang
dans son livre, est formel :
« ...Ce qu'il faut à tout prix éviter, c'est qu'un grand
nombre d'élèves abandonnent le système qui leur a été enseigné,
pour s'en fabriquer un autre à leur fantaisie :
Le résultat de ce processus de rupture est presque
toujours désastreux. »
Ainsi l'école n'apporte pas la solution au problème de l'écriture.
Nous sommes pourtant en mesure de pouvoir définir les besoins de
l'individu et par conséquent le rôle de l'école en cette matière.
1° Le rythme de la vie moderne
exige une écriture de plus en plus rapide ;
2° L'existence d'instruments modernes
d'écriture munis d'une réserve d'encre favorise la rapidité du tracé ;
3° L'individu doit être capable au moyen de
ces instruments de tracer une écriture
rapide mais cependant nette et lisible.
COMPTE TENU DES
BESOINS FUTURS DES ÉLÈVES, LE ROLE DE L'ÉCOLE DOIT ÊTRE D'ENSEIGNER UNE MÉTHODE
D'ÉCRITURE RAPIDE, DONC CURSIVE, AU MOYEN DES INSTRUMENTS MODERNES,
STYLOGRAPHES ET CRAYONS A BILLE.
Notons que ces conclusions rejoignent le texte de la recommandation du
Bureau international d'Education concernant l'écriture et dont nous donnons
ci-dessous un extrait :
« 1.
Considérant l'importance des techniques de base comme instruments de culture et
d'instruction et comme éléments
essentiels de l'éducation fondamentale ;
2. Que l'écriture n'est pas seulement une technique
d'enseignement, mais un moyen d'expression et un art dont le style personnel doit conserver un
maximum d'harmonie et d'élégance ;
3. Que d'autre part le rythme de la vie moderne exige une
écriture de plus en plus rapide ;
4. Que les progrès de la psychologie appliquée à l'éducation et de
la pédagogie expérimentale permettent de concevoir des méthodes toujours mieux adaptées
aux possibilités de l'enfant ;
5. Que le but à atteindre est de donner à chaque enfant l'écriture
la meilleure qu'il est capable de tracer à une vitesse suffisante. »...
4) DEFINITION DE L'ECRITURE
CURSIVE
Qu'est-ce qu'une écriture cursive ? C'est une écriture dont chaque
lettre se trace en une seule fois et
dont toutes les lettres sont liées les unes aux autres à l'intérieur d'un même
mot.
Une écriture
cursive répondant pleinement à
son but doit permettre d'écrire un mot tout entier d’une seule fois, sans
lever la plume, la seule limite imposée
à la longueur du tracé étant celle de la course de la main.
Conseils pratiques écriture
1- Brigitte Guigui : Deux fondamentaux, l'écriture et le dessin, de la maternelle au CM
2- Le procédé Lamartinière (ardoise)
3-GRAPHISMES PREPARANT A L'ECRITURE, par André Casteilla
3- Leçon d'écriture au CP (6 à 7 ans), par André Casteilla
4- Leçon d'écriture au CE1-CE2 (7-9 ans) par André Casteilla
5-Leçon d'écriture au CM1-CM2 (9-11 ans) par André Casteilla
6- Ecriture cursive : Pédagogie par André Casteilla
5) Etude québécoise : le double apprentissage du script puis de l'écriture cursive est contre-productif.
Selon une étude québécoise, le double apprentissage du script
puis de l'écriture cursive est contre-productif.
Le Soleil, Erick Labbé
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil (Québec) Règle générale,
les petits Québécois apprennent d'abord à écrire en script avant d'apprendre à
lier leurs lettres un ou deux ans plus tard. Or les élèves qui apprennent à
écrire en lettres attachées dès la première année du primaire améliorent
davantage leur orthographe et leur syntaxe, conclut une des premières études
québécoises réalisées sur le sujet. De quoi remettre en question le «double
apprentissage», jugé contre-productif.
Ces conclusions sont tirées d'une recherche réalisée auprès de 718 élèves de
deuxième année, menée par les professeures Marie-France Morin, de l'Université
de Sherbrooke, Natalie Lavoie, de l'Université du Québec à Rimouski, et
Isabelle Montesinos Gelet, de l'Université de Montréal.
L'étude a d'abord permis de confirmer le lien entre le geste d'écriture et
les performances en orthographe, puisque les élèves qui ont de l'aisance à
écrire sont généralement meilleurs en orthographe. «Ceux qui maîtrisent le
geste d'écriture peuvent mettre plus d'attention et d'énergie dans l'orthographe,
tandis que les enfants qui n'ont pas automatisé le geste d'écriture ont des
capacités rédactionnelles et orthographiques limitées», explique Mme Morin, qui
est titulaire de la Chaire de recherche sur l'apprentissage de la lecture et de
l'écriture chez le jeune enfant. D'où l'importance de s'intéresser à
l'apprentissage de l'écriture, qui peut avoir un effet sur la maîtrise du
français, ajoute Mme Morin.
Pour réaliser cette étude, l'équipe de Mme Morin a formé trois groupes
d'élèves. Il y a d'abord ceux qui ont appris à écrire en script (lettres
détachées) en première année et qui apprennent ensuite l'écriture cursive
(lettres attachées) en deuxième année, cette pratique étant la plus répandue
dans les écoles du Québec. Les élèves du deuxième groupe ont appris à écrire
seulement en script alors que ceux du troisième groupe maîtrisent seulement
l'écriture cursive.
En analysant les textes des élèves à différents moments pendant l'année
scolaire, les chercheurs ont conclu que les élèves qui réussissent le mieux en
orthographe sont ceux qui ont appris à écrire seulement en lettres attachées. À
l'inverse, ceux qui ont appris à la fois le script et l'écriture cursive
progressent le moins rapidement.
Sur le plan de la syntaxe, seuls les élèves qui écrivent en liant leurs
lettres ont démontré une progression dans leurs apprentissages en cours
d'année. «Ça m'a étonnée, lance Mme Morin. En deuxième année, les enfants
devraient progresser, du moins un peu, sur cette compétence de la langue
écrite.»
En matière d'habiletés graphomotrices (vitesse et qualité d'écriture), les
chercheurs n'ont toutefois pas observé de grandes différences. Dans les trois
groupes, les enfants s'améliorent et écrivent des textes plus longs.
Selon le programme de français du ministère de l'Éducation, l'apprentissage
du script et de l'écriture cursive doit se faire entre la première et la
quatrième année du primaire. Or à la lumière de ces résultats, les chercheurs
concluent qu'il faut plutôt choisir entre script et cursive. «Quand l'enfant
change d'écriture en deuxième année, ce n'est pas optimal. On ne peut pas dire
qu'après une année scolaire, l'enfant maîtrise le geste d'écriture, et en
deuxième année, il passe à un autre type d'écriture. Ça fait en sorte que son
attention est constamment portée sur cette facette de l'écriture qui n'est
finalement pas importante. On veut que l'enfant pense davantage à
l'orthographe, à la syntaxe, aux idées à transmettre. On ne veut pas qu'il
passe ses années scolaires à apprendre comment il doit former ses lettres»,
explique Mme Morin.
L'influence du contexte
Même si les élèves qui ont appris à écrire seulement en lettres attachées
sont nettement meilleurs en orthographe et en syntaxe, Marie-France Morin
hésite toutefois à recommander l'apprentissage de l'écriture cursive en
première année, dans toutes les écoles du Québec.
«On peut dire que l'écriture cursive a un petit plus. Mais parfois, le
contexte change d'une école à l'autre, le bagage de certains enseignants peut
être différent», dit-elle, refusant de condamner l'apprentissage uniquement en
script.
Mais peu importe la manière d'apprendre à écrire, l'important reste de
pratiquer le plus souvent possible, souligne la professeure. «Les enfants
auraient avantage à écrire plus en classe au début du primaire. Généralement,
ils passent plus de temps à lire et à écrire des mots plutôt qu'à l'écriture de
textes continus. Mais c'est en écrivant qu'on devient un bon scripteur»,
rappelle-t-elle.
Il a été impossible hier d'obtenir les commentaires du ministère de l'Éducation
à ce sujet.
6) Etude québécoise : Apprendre la cursive ne nuit pas à la lecture
Les deux chercheurs ont analysé les compétences en lecture et en écriture de 86 enfants, répartis dans quatre classes de deuxième année, en les soumettant à deux exercices. La moitié des élèves ont appris à écrire en script; l'autre moitié, en cursive. «Il n'y a aucune différence significative dans les résultats entre les deux groupes. Les enfants font facilement le transfert entre les deux», indique Mme Morin, ce qui fait tomber le principal argument de ceux qui s'opposent à l'apprentissage en lettres attachées dès la première année du primaire.
Cette dernière rappelle qu'il n'y a que quatre lettres - z, r, s et b - qui sont vraiment différentes en écriture cursive.
source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201012/09/01-4350949-apprendre-la-cursive-ne-nuit-pas-a-la-lecture.php
6) Etude québécoise : Apprendre la cursive ne nuit pas à la lecture
Daphnée Dion-Viens Le Soleil |
(Québec) Un élève qui apprend à
écrire seulement en lettres attachées aura-t-il de la difficulté à lire,
puisque les premiers mots qu'il apprendra à déchiffrer sont en script?
Selon
une autre étude réalisée par Marie-France Morin, de l'Université de
Sherbrooke, et Florence Bara, de l'Institut universitaire de formation
des maîtres, l'apprentissage de l'écriture cursive en première année ne
nuit pas à la lecture.Les deux chercheurs ont analysé les compétences en lecture et en écriture de 86 enfants, répartis dans quatre classes de deuxième année, en les soumettant à deux exercices. La moitié des élèves ont appris à écrire en script; l'autre moitié, en cursive. «Il n'y a aucune différence significative dans les résultats entre les deux groupes. Les enfants font facilement le transfert entre les deux», indique Mme Morin, ce qui fait tomber le principal argument de ceux qui s'opposent à l'apprentissage en lettres attachées dès la première année du primaire.
Cette dernière rappelle qu'il n'y a que quatre lettres - z, r, s et b - qui sont vraiment différentes en écriture cursive.
source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201012/09/01-4350949-apprendre-la-cursive-ne-nuit-pas-a-la-lecture.php
7)VINH
BANG. - Évolution de l'écriture de l'enfant à l'adulte.
Étude
expérimentale.
— In-80 de 231 pages,
Neuchâtel et Paris, Delachaux & Niestlé, 1959.
L'ouvrage de Vinh
Bang rend compte d'une vaste étude comparant les avantages et inconvénients
de l'écriture script et de l'écriture
cursive. A l'origine se trouvent des préoccupations pédagogiques, dont le
présent ouvrage garde explicitement l'empreinte. Il y a eu chez les pédagogues
une vogue de la script, écriture lettre par lettre débarrassée au maximum de
toutes les « complications inutiles » de la
cursive. Cette vogue s'est inscrite dans les instructions officielles quant
à l'enseignement de l'écriture dans de nombreux pays, depuis 1925-1930. En Suisse, pays où Vinh Bang a réalisé son étude, on
trouve actuellement des cantons où l'enseignement de l'écriture se fait
obligatoirement avec la script, d'autres où seule la cursive est autorisée ;
parfois la script, après avoir été préconisée pendant une décade ou deux, a été
abandonnée du fait d'inconvénients inattendus... et du reflux de la mode.
Vinh
Bang souligne avec force que de telles aventures pédagogiques, qui engagent
l'avenir de centaines de milliers d'enfants, ne peuvent être entreprises à la
légère ; en l'occurrence, que de sérieuses études de pédagogie expérimentale
sont nécessaires, et que, bien conduites, elles devraient permettre de trancher
la question. Il en apporte la preuve.
L'étude porte sur environ 7 000
écritures d'enfants et adolescents, recueillies pour l'essentiel à Genève
(script) et à Lausanne (liée), en deux temps, sur deux ou trois années
scolaires. La diversité des systèmes d'enseignement et des types d'établissements
a sensiblement compliqué la tâche de Vinh
Bang, qui s'est efforcé au maximum de constituer, âge par âge et sexe par
sexe, des échantillons comparables pour les deux types d'écritures.
Il s'agit d'échantillons de copie
d'une phrase unique (empruntée à R. Piscart), en collectif et dans des
conditions standardisées. Les sujets écrivent
cette phrase plusieurs fois si nécessaire, pendant deux minutes :
1) à leur vitesse ordinaire ;
2) le plus vite possible.
L'écriture est examinée sous deux angles distincts
:
—
celui de la
vitesse d'exécution ;
—
celui de la
qualité, définie par la lisibilité.
Vinh
Bang discute en effet à maintes reprises du problème quantité-qualité, ou
vitesse-lisibilité. Il insiste beaucoup sur cette idée que, si une écriture
doit rester lisible, il ne faut pas sous-estimer l'importance de la vitesse,
comme tendent à le faire très généralement les pédagogues, pour des raisons
très compréhensibles. L'écriture manuscrite est sans doute moyen de
communication, et doit donc être lisible : mais ce n'est plus le seul depuis le
développement de la machine à écrire, du téléphone, du dictaphone, etc. De
plus, l'écriture
est très souvent un support de la pensée individuelle (prise de notes,
rédaction pour soi). L'enseignement prépare d'ordinaire très mal à
cette seconde utilisation.
Résultats relatifs à la vitesse. —
De façon très générale, l'écriture liée apparalt
nettement plus rapide que l'écriture script : les différences sont
statistiquement très significatives à presque tous les âges entre 6-7 et 17-18
ans. Si elles semblent s'atténuer à la fin des études secondaires, c'est en
grande partie et tout simplement parce que les adolescents pour qui il devient
nécessaire d'écrire vite abandonnent plus ou moins complètement le système
script qui leur avait été enseigné et lient au moins quelques lettres. Vinh
Bang souligne que cette transformation est laissée au hasard de
l'initiative individuelle et qu'elle s'opère souvent suivant des modalités
fâcheuses, peu économiques. Puisqu'elle est indispensable, et inévitable, il
vaudrait beaucoup mieux la guider et la contrôler par une pédagogie appropriée.
La plus grande rapidité de
l'écriture liée s'observe aussi bien sous la consigne de vitesse maxima que sous la consigne de vitesse
normale.
Résultats
relatifs à la qualité. — Après avoir passé en revue les travaux consacrés antérieurement à la
création de barèmes ou échelles de notation qualitative de l'écriture, Vinh
Bang expose la méthode suivie. Huit
juges ont examiné les écritures, et par une procédure de tris successifs ont
sélectionné un certain nombre de documents représentatifs, à chaque niveau
d'âge de cinq niveaux de qualité, ordonnés du très mauvais au très bon. Ceci
est fait compte tenu de la vitesse ; c'est-à-dire que, à un niveau d'âge donné,
cinq échantillons sont extraits des écritures rapides ; cinq des écritures à
vitesse moyenne, et cinq des écritures lentes. Ceci est fait séparément et
identiquement pour les échantillons de script d'une part, pour les échantillons
d'écriture liée d'autre part. On obtient en définitive 360 échantillons (12
niveaux d'âge x 2 types d'écriture x 3 niveaux de vitesse x 5 degrés de
qualité) présentés en un fascicule.
Utilisation pour le diagnostic
individuel de ces résultats. — Les résultats
relatifs à la vitesse sont présentés sous forme d'étalonnages, permettant
d'apprécier la vitesse d'écriture d'un enfant donné, soumis à l'épreuve
standard, soit en âge, soit en centiles au sein de son groupe d'âge, compte
tenu de son sexe et de son niveau scolaire.
Les échelles qualitatives sont présentées suivant
un classement systématique : pour déterminer la qualité d'une écriture donnée,
il faut d'abord se reporter à la série de planches établies pour l'âge du sujet
; puis choisir celles qui concernent l'écriture utilisée (script ou liée), et plus
précisément la page où se trouvent les échantillons produits au même niveau de
vitesse : cette page donne cinq reproductions d'écritures, classées par qualité
décroissante. On détermine, par comparaison globale, le niveau de qualité de
l'écriture examinée par assimilation à l'une de ces cinq reproductions. C'est
évidemment là le point faible de la méthode : les variations de style sont si
nombreuses, surtout après dix ans, qu'il n'est certainement pas toujours
commode de se prononcer.
Propositions pédagogiques. — De son étude, Vinh
Bang conclut que la script rend l'apprentissage de l'écriture plus facile,
et reste préférable pendant les trois ou quatre premières années. Mais son
inconvénient essentiel, la lenteur, apparaît de plus en plus grave à mesure que
les conditions d'emploi de l'écriture exigent de plus en plus la rapidité. Il
propose donc, de façon très détaillée, une méthode pédagogique destinée à
normaliser le passage de la script à la liée, par l'utilisation d'un alphabet
progressivement modifié.
C'est là un travail important, par le nombre
des écritures utilisées, par le contrôle soigneux de leur échantillonnage, par
la qualité des élaborations numériques ; mais c'est, de plus, un travail
pratiquement utile, à un double titre : parce qu'il fournit des normes pour l'appréciation
de résultats individuels et parce qu'il apporte une réponse claire au vieux
problème : faut-il enseigner la script ou la cursive ? Il faut enseigner
d'abord la script, puis, méthodiquement, le passage à la cursive. Sans doute
tous les enseignants ne seront-ils pas d'accord avec ces conclusions. Ils
reprocheront, sans doute, à l'auteur d'avoir complètement passé sous silence
le problème de la lecture, pourtant lié dans les faits à celui de l'écriture, —
la script présente de sérieux inconvénients pour la lecture : confusions de
lettres, non-distinction des mots, etc. mais tel qu'il est, ils auront le plus
grand intérêt à lire ce livre, fait d'ailleurs, très explicitement, pour les
convaincre.
R. P.
source :
III. Psychologie de
l'enfant, L'année psychologique, 1962, vol. 62, n° 1, pp. 320-329.
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_1_7264
Consulté le 19 octobre 2011
Consulté le 19 octobre 2011
[1] Signalons à nos lecteurs l'excellent livre de Marcel
COLOMBAIN : « L'aventure multiple des outils de l'écriture ».
[2] Boucle de liaison qui n’est pas nécessaire mais qui semblait l’être à André
Casteilla pour pouvoir écrire ces lettres en une fois. Pour le a, le d, le g et
le q, la nécessité de la boucle de liaison se justifie en effet si l’on veut
garder la forme ronde. Par exemple, le a sera égal à un rond + une canne. Mais
on peut très bien concevoir la forme du a comme un c + une canne : en ce
cas, l’on n’a pas besoin de lever le stylo ni besoin d’une boucle de liaison.
[4] Arrêté du 23 novembre 1956
B.O.E.N. n° 42 du 29 novembre 1956
(Cabinet du Ministre, Affaires générales)
(Cabinet du Ministre, Affaires générales)
Article premierLes horaires des cours élémentaire, moyen et supérieur des Écoles primaires élémentaires sont modifiés conformément aux dispositions du tableau annexé au présent arrêté.Article 2Ces horaires sont applicables immédiatement.Article 3Le Directeur général de l'Enseignement du Premier Degré est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République française.
Signé : R. Billères
|
HORAIRES DES ÉCOLES
PRIMAIRES ÉLÉMENTAIRES
|
||
Discipline
|
Cours élémentaire
|
Cours moyen et supérieur
|
Morale
|
1 h
|
1 h
|
Lecture et Langue française
|
10 h ½
|
9 h
|
Écriture
|
1 h
|
0 h
|
Histoire et Géographie
|
1 h
|
1 h ½
|
Calcul
|
3 h ½
|
5 h
|
Exercices d'observation
|
1 h
|
1 h ½
|
Dessin ou travail manuel
|
1 h
|
1 h
|
Chant
|
1 h
|
1 h
|
Devoirs
|
5 h
|
5 h
|
Plein air et éducation
physique (1)
|
2 h ½
|
2 h ½
|
Récréations
|
2 h ½
|
2 h ½
|
Total
|
30 h
|
30 h
|
(1) Les
séances d'Éducation Physique seront placées immédiatement avant ou après une récréation,
afin de ne pas être trop écourtées par les changements de tenue.
|
Cet aménagement des horaires a pour but de ménager de supprimer les devoirs à la
maison (Circulaire du
29 décembre 1956. Abrogée par la circulaire n° 94-226
du 6 septembre 1994.) : voir extrait suivant :
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