Pourquoi et comment j'enseigne le b.a.-ba, Ramsay, 2005, pp. 117-127.
1) Tracé de la lettre
2) Les tracés fondamentaux
3) Se repérer dans le cahier
4) L'écriture des lettres
On révise les lettres et les
syllabes déjà étudiées, puis on écrit la lettre du jour, pour laquelle on s'est
entraîné sur l'ardoise. Pour chaque lettre, et particulièrement pour la
nouvelle, je montre le tracé en détail, en précisant la façon de l'écrire par
rapport aux lignes du cahier. Il faut aussi détailler les accrochages entre les
lettres. Certains sont délicats : le b et le r, les syllabes qui commencent par v. Pour les lettres
les plus difficiles (par exemple le l),
mieux vaut d'abord revoir les tracés fondamentaux avant de faire tracer la
lettre en entier.
Comme les enfants n'utilisent pas
toute l'année les mêmes cahiers, il faut remontrer le tracé des lettres à
chaque changement de cahier.
Avant la fin de l'apprentissage de
la lecture, toutes les lettres sont vues. Les graphèmes complexes s'écrivent en
effet avec des lettres déjà étudiées.
Toute l'année, on révise les
lettres, ainsi que les tracés fondamentaux. Je surveille principalement que les
enfants fassent les tracés dans le bon sens : les ronds tournent en partant
vers la gauche, les cannes et les accents descendent. S'ils ne respectent pas
le sens des tracés, plus tard, ils écriront mal et ne parviendront jamais à
être rapides. Il faut corriger les défauts le plus tôt possible, parce que les
mauvaises habitudes sont très difficiles à perdre. Je surveille aussi de très
près la façon dont les élèves tiennent leur stylo, parce que la bonne position
des doigts et de la main détermine la qualité de l'écriture.
Quand on révise les lettres, on
les regroupe par ressemblance des tracés : toutes les lettres à rond, toutes
les lettres à boucle, toutes les lettres à canne, toutes les lettres à canne à
l'envers... Les révisions sont l'occasion de découvrir des difficultés passées
inaperçues.
J'ai eu un problème une fois avec
une élève qui, pour attacher deux lettres, par exemple un l avec un e,
repartait du haut du crochet qui termine le L, redescendait jusqu'à la ligne,
puis remontait pour faire le e. Entre
deux lettres, on trouvait à chaque fois une petite pointe. J'ai dû lui
expliquer que le crochet qui termine une lettre, c'est la barre oblique qui
commence la suivante.
Quelques lettres méritent que l'on
y insiste : le f, à cause de la
boucle qui remonte par-devant et pas par-derrière ; le h, parce que les enfants ont
tendance à faire descendre la barre en dessous de la grosse ligne ; le s, que les enfants oublient de refermer,
le z qui est la seule lettre qui
contient une barre oblique descendant vers la gauche et dont la boucle remonte
un peu avant de descendre ; le x à cause du deuxième enroulé.
L'écriture au CP par Rachel Boutonnet
Pourquoi et comment j'enseigne le b.a.-ba, Ramsay, 2005, pp. 117-127.
1) Tracé de la lettre
2) Les tracés fondamentaux
3) Se repérer dans le cahier
4) L'écriture des lettres
Le tracé du d, du m, du p et du l
Le d. On
commence sur la grosse ligne. On fait le petit trait qui monte — la barre
oblique —, et on s'arrête avant la première petite ligne. On lève la main, on
se décale un peu à droite, on trace le rond, entre la ligne violette et la
ligne verte, en tournant vers la gauche et on vient le fermer sur le point de
départ. On lève la main, on se met sur la deuxième petite ligne et on dessine
une canne à l'envers contre le rond.
Au début
de l'année, quand les élèves sont sur des cahiers qui ne comportent que des
grosses lignes et une seule petite ligne au-dessus, on tire un trait au crayon
pour leur indiquer le point de départ de la canne du d, et on fait même
des petits points rouges tout au long de la ligne, pour que les élèves sachent
où commencer la barre oblique, le rond et la canne.
Le m. On
commence entre la grosse ligne et la petite ligne, et on trace une première
canne. On lève la main, et on place son stylo sur le côté de la première canne,
à l'endroit où termine le petit pont et commence le petit bâton. Et on trace la
deuxième canne. On procède de même pour la troisième, qui est un canard.
Le p. On
part sur la grosse ligne et on monte en pente jusqu'à la première petite ligne.
On descend tout droit jusqu'à la deuxième petite ligne du dessous — dans les
premiers cahiers, le p descend jusqu'à la petite ligne qui se situe à un
carreau de distance sous la grosse ligne. On lève la main, et on vient
accrocher le canard à la grande barre du p.
Le l. Le l, ainsi que toutes les lettres à
grandes boucles montantes (le h, le k, le f), est une des plus difficiles, aux dires de M. Hébert, à cause de
la grande barre qui doit descendre toute droite et qui est difficile à enchaîner
avec le début de la boucle.
On part
de la grosse ligne, on monte en courbe jusqu’à la troisième petite ligne –
jusqu’à la petite ligne du haut du carreau, dans les premiers cahiers -, on
trace un petit pont vers la droite, on descend tout droit, et on termine par
une canne à l’envers.
L'écriture au CP par Rachel Boutonnet
Pourquoi et comment j'enseigne le b.a.-ba, Ramsay, 2005, pp. 117-127.
1) Tracé de la lettre
2) Les tracés fondamentaux
3) Se repérer dans le cahier
4) L'écriture des lettres
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