En ligne le 13 mai 2011 sur MEZETULLE
L’école, sacrifiée au nom de la rigueur économique sans rencontrer de résistance, est en réalité détruite par les Européens parce qu’ils ne l’aiment plus : ils ne s’aiment plus eux-mêmes. Jean-Michel Muglioni rappelle ici que l’Europe se définit par l’école et non par sa géographie, ses mœurs ou ses « valeurs ». Quelques Grecs ont les premiers formulé l’idée d’école, c’est-à-dire d’un lien humain fondé sur la volonté et la raison, mais non sur l’appartenance culturelle : la mondialisation est le refus de cette exigence, elle sépare les hommes.
Sommaire de l'article :
- Munich 1938
- L’abandon de l’école
- L’école libre
- Deux façons d’apprendre : instruction et imitation
- L’école seule vraie société
- Le dialogue repose sur la connaissance de la vérité
- Le sens non ethnologique de la vie sociale
- L’Europe trahie
- Politique et liberté
- La vérité de l’Europe
- Apprendre le français pour échapper à la société
- La société au service de l’école
- Post scriptum : à mes amis tunisiens
Ces quelques réflexions n’apprendront rien de nouveau. Après d’autres, j’ai déjà formulé ces idées sur Mezetulle. Mais les circonstances font qu’il faut se répéter. Les pires décisions en effet n’ont jamais été prises par ignorance : tout le monde savait à Munich. L’Europe est aujourd’hui encore munichoise. Il faut donc écrire ce que tout le monde doit savoir de telle sorte qu’il ne puisse pas être dit demain qu’on n’était pas prévenu.
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