À chaque période électorale il est souvent fait référence à de Gaulle, à sa grandeur, à sa clairvoyance, à ses décisions et cela quel que soit le parti auquel on appartient, qu’il soit de droite ou d’extrême droite, de gauche ou d’extrême gauche et, bien entendu, du centre (gauche ou droit car le central n’existe pas !).
Ce qu’il y a de particulièrement intéressant, dans ces références à de Gaulle, c’est justement la comparaison que l’on pourrait établir entre lui et Emmanuel Macron ! Vous écarquillez les yeux, étonnés, et pourtant pourriez-vous en toute honnêteté répondre à cette question : Macron est-il un homme de gauche ou de droite ? Et de Gaulle était-il un homme de gauche ou de droite ?
En ce qui concerne Emmanuel Macron, votre réponse est immédiate : c’est un homme de gauche qui fait une politique de droite. Il s’agit là d’une constatation qui paraît évidente et ni la gauche ni la droite ne pourrait dire le contraire !
Mais de Gaulle était-il également un homme de gauche qui faisait une politique de droite, ou le contraire ?
Alors gauche/droite ou droite/gauche ? Peu nous chaut en réalité, mais puisqu’il est fait référence à de Gaulle, que pensait-il justement sur l’immigration, sujet prioritaire qui oppose ouvertement la gauche et la droite… et les centres ?
Quelques citations du général nous éclairent sur ce sujet et elles devraient inspirer la gauche, si elle estime, avec juste raison, que de Gaulle était un homme de gauche, allié des communistes, comme cela a été prouvé lors de la libération de la France et sa prise du pouvoir en 1945 et, plus tard, fin mai 1968, avec l’appui de l’URSS contre la CGT et le PC qui avaient récupéré le mouvement estudiantin et souhaitaient renverser le pouvoir en formant un « comité révolutionnaire ».
Ce que de Gaulle pensait de l’immigration :
Déjà en 1945, le 12 juin, il s’exprimait on ne peut plus clairement : « Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux États-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.) »
Ce que de Gaulle pensait de l’intégration :
« Ceux qui préconisent l’intégration sont des jean-foutre. C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une minorité sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même, avant tout, un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne raconte pas d’histoires : les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés, avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »
S’adressant au général Allard : « Mais enfin Allard, vous n’imaginez tout de même pas qu’un jour, un Arabe, un musulman, puisse être l’égal d’un Français ! Voyons, c’est impensable. »
Le 05 mars 1959 : « Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
Le 20 octobre 1959 : « On a prétendu faire des nègres de bons Français. C’est beau l’égalité, mais ce n’est pas à notre portée. Vouloir que toutes les populations d’outre-mer jouissent des mêmes droits sociaux que les métropolitains, d’un niveau de vie égal, ça voudrait dire que le nôtre serait abaissé de moitié. Qui y est prêt ? Alors puisque nous ne pouvons pas leur offrir l’égalité, il vaut mieux leur donner la liberté ! Bye bye, vous nous coûtez trop cher.
On peut intégrer des individus, des familles, des petits groupes, et encore, dans une certaine mesure seulement, et ça prend des générations. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros.
Nous ne pouvons pas tenir à bout de bras cette population prolifique comme des lapins, et ces territoires énormes. »
« L’intégration, c’est une entourloupe. Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l’Élysée ? Il ne faut pas que notre patrie devienne la colonie de ses colonies. »
« Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un État. Avez-vous une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés. Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes. Ils ne peuvent rien faire seuls. »
Les Arabes, pour détruire les ponts, ça va. Mais pour les construire ? Ils n’ont jamais rien construit, jamais un pont, jamais un port, jamais une usine, jamais un chemin de fer. Cela n’est jamais arrivé. Il y a peu de chances pour que cela arrive maintenant. »
« Les Arabes ne nous aiment pas, nous n’en voulons pas. »
« Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s’en servir. »
Dit par son père et rapporté par Philippe de Gaulle : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »
Ce que de Gaulle pensait de la France :
27 juin 1959 : « Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France. Ce rôle, dans mon esprit se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu’il est, c’est presque banal de le dire, s’il n’était pas d’abord un pays catholique. »
Je suis d’autant plus à l‘aise pour citer de Gaulle, dans ce contexte électoral que, comme chacun le sait, je suis loin d’être un partisan du Général, mais, sur l’immigration et l’intégration, force m’est de constater que sa parole devrait être mieux écoutée et, surtout, entendue car ce n’est certes pas lui qui faciliterait l’invasion dont nous sommes les victimes depuis une décennie, ni le « Grand Remplacement » qui se dessine si l’on n’y met pas un terme rapidement.
Manuel Gomez
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