http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/enseignants-stagiaires-grenoble-greve-1223807.html
Les enseignants stagiaires de l'ESPE (anciennement IUFM) de Grenoble sont en grève depuis ce mardi 28 mars pour protester contre leurs conditions de formation. Ce 29 mars ils sont rassemblés devant le rectorat afin de transmettre officiellement une lettre de revendication.
Infantilisation des étudiants, dogmatisme de certains enseignants, cours jugés inutiles, surcharge de travail scolaire, logique manageriale et financière d'une institution désorganisée, les motifs de mécontentement des futurs enseignants sont multiples, et à deux semaines des écrits du concours, on est passé de la grogne à la grève.
Après une première journée où les grévistes sont restés au sein de l'établissement, une soixantaine d'entre-eux se sont rendus devant le rectorat ce mercredi pour transmettre le courrier suivant :
1. Revendications dont nous demandons l’application à brève échéance :
- La suppression de la fiche individuelle d’émargement
- Une prise en considération de notre statut de fonctionnaires responsables et adultes
- La suppression des menaces à la titularisation
- Pas de cours pendant les « vacances » (interruptions pédagogiques)
- Un allègement ou plus de souplesse concernant l’écrit réflexif et les divers travaux à rendre
2. Revendications à mettre en place e n vue de l’année prochaine :
- Une formation adaptée et de qualité
- La réadaptation ou la suppression des UE qui ne nous apportent rien
- Davantage de clarté en ce qui concerne les emplois du temps, les instances existantes et les
différents supports de travail
- Une meilleure répartition du temps de travail, notamment pas de cours pendant les vacances
- La réduction voire la suppression des évaluations
- Donner aux stagiaires et aux étudiant.e.s un réel poids décisionnel (en donnant, par exemple, au
conseil d’école un vrai pouvoir décisionnel et en permettant aux stagiaires de renégocier avec le
formateur.trice.s le contenu des formations)
60 heures par semaine
"Les étudiants sont épuisés. Entre le poste à mi-temps en établissement, les cours à l'Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education et tous les écrits qu'ils nous réclament, on doit faire 60 heures par semaine. Et en plus, avec la fiche individuelle d'assiduité mise en place depuis janvier, on nous menace de supprimer nos bourses si on ne pointe pas !" explique un représentant syndical des étudiants.Après une première journée où les grévistes sont restés au sein de l'établissement, une soixantaine d'entre-eux se sont rendus devant le rectorat ce mercredi pour transmettre le courrier suivant :
1. Revendications dont nous demandons l’application à brève échéance :
- La suppression de la fiche individuelle d’émargement
- Une prise en considération de notre statut de fonctionnaires responsables et adultes
- La suppression des menaces à la titularisation
- Pas de cours pendant les « vacances » (interruptions pédagogiques)
- Un allègement ou plus de souplesse concernant l’écrit réflexif et les divers travaux à rendre
2. Revendications à mettre en place e n vue de l’année prochaine :
- Une formation adaptée et de qualité
- La réadaptation ou la suppression des UE qui ne nous apportent rien
- Davantage de clarté en ce qui concerne les emplois du temps, les instances existantes et les
différents supports de travail
- Une meilleure répartition du temps de travail, notamment pas de cours pendant les vacances
- La réduction voire la suppression des évaluations
- Donner aux stagiaires et aux étudiant.e.s un réel poids décisionnel (en donnant, par exemple, au
conseil d’école un vrai pouvoir décisionnel et en permettant aux stagiaires de renégocier avec le
formateur.trice.s le contenu des formations)
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