3 décembre 2018

La super-classe mondiale contre les peuples (Michel Geoffroy, 2018)


4e de couverture : En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés. Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l'URSS
 le pouvoir économique et financier s'affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des Etats. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force.

Ce double mouvement s'incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la superclasse mondiale.

Une classe dont l'épicentre se trouve aux Etats-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe.

Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite.

Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d'un utopique gouvernement mondial, c'est-à-dire la mise en servitude de toute l'humanité et la marchandisation du monde.

Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s'exposer elle-même directement.

Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions :

   Que recouvre l'expression superclasse mondiale ?

   Que veut-elle ?

   Comment agit-elle ?

   Va-t-elle échouer dans son projet de domination ?

   Quelle alternative lui opposer ?

Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps.

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com de pp sur La super-classe mondiale contre les peuples (Michel Geoffroy, 2018) : 
Pour développer son analyse, l'auteur a composé son livre en quatre parties.
Première partie, qui sont-ils ?
Deuxième partie, que veulent-ils ?
Troisième partie, quelles sont leurs méthodes ?
Quatrième partie, comment leur résister ?
Ce livre, convainquant à plus d'un point de vue, est constitué de nombreuses réflexions pertinentes et extrêmement lucides. Les pages les plus extraordinaires sont celles consacrées à l'industrie du cinéma, de la télévision et d'internet, outils préférés des oligarques pour le formatage des consciences et des pensées, la soumission des peuples, l'adhésion des individus à la doxa libérale/libertaire.
L'objectif des oligarques ? Constituer un gouvernement mondial. C'est pourquoi ils s'acharnent à détruire les états-nations, à déconstruire les identités nationales, avec l'aide de l'Islam, instrumentalisé. Nous ne sommes plus en démocratie. La raison ? Ce sont les puissants et riches oligarques qui dictent la loi aux chefs d'état, avec le concours de Bruxelles. La liberté et le libre arbitre ne sont plus que de vieux souvenirs, des leurres pour gogos peu instruits. La dictature pointe son nez. Nous croyons êtres libres. En réalité nous sommes constamment manipulés ! Consommer, travailler, ne pas réfléchir, ne pas se poser de questions, voila le credo venu d'en haut, de l'oligarchie. En somme, rester dans le troupeau de moutons que constitue l'humanité, ne pas s'en écarter sous peine d'être isolé, ne pas se battre contre l'extinction lente de la liberté d'expression, continuer comme un robot sans broncher sur sa servitude. Et cela pour l'enrichissement de quelques privilégiés.
Orwell est souvent cité, et même le film de John Carpenter, They Live.
La phrase terrible, page 326, " Dissoudre l'homme en quelque sorte " résume à elle seule toute la portée du livre.
L'humanité est soumise à l'argent roi, à la dictature du profit ! Le fer de lance de la super-classe mondiale, c'est le multiculturalisme. Pourtant, comme l'explique l'auteur, plus il y a de gens différents dans un espace, plus chaque communauté aura tendance à faire valoir ses droits. Et plus la cocotte minute du communautarisme risque d'exploser !
Le constat que dresse l'auteur est terrifiant et singulièrement sinistre.
Hélas, l'impact du livre est certes réel, mais légèrement diminué à mon sens du fait qu'une fois de plus un auteur se sente obligé d'attaquer les homosexuels qui, à en croire Michel Geoffroy, participent à la déliquescence de la civilisation européenne.
A la page 363, Michel Goeffroy affirme que, je cite, la promotion des droits des homosexuels et des politiques féministes sont percues comme une agression contre l'identité et la culture.
Page 402, il cite la manif pour tous contre la dénaturation du mariage et les atteintes portées à la famille.
Vraiment ?
Léonard de Vinci avec la Joconde, Michel-Ange avec la chapelle Sixtine, Caravage avec ses peintures au clair obscur, Oscar Wilde avec son roman " le portrait de Dorian Gray ", Harvey Milk avec son engagement politique, Joseph Hansen avec son privé homosexuel, Jean Cocteau avec La belle et la bête, Maurice Ravel avec son boléro, Paul Verlaine avec ses poèmes, et tant d'autres n'ont-ils pas contribué au prestige de la culture occidentale ?
Est ce que toutes ces personnalités que je viens de citer n'ont-ellles pas contribué à la grandeur de la culture et à l'identité de l'Europe et de l'Occident ?
Je pose la question à l'auteur : croit-il que les enfants des familles homoparentales soient moins heureux que les autres ? Au contraire, ils sont souvent victimes de la bêtise et l'intolérance parce que traités d'enfants de pedes !
Au final, un livre fort et sortant de l'ordinaire, qui inquiète autant qu'il fait réfléchir.
Dommage que les homosexuels soient une fois de plus pris pour cible.

Com de C A sur La super-classe mondiale contre les peuples (Michel Geoffroy, 2018)
30 octobre 2018

Les pères fondateurs de la Super-Classe (SC) sont les Illuminés du 18e siècle, les premiers francs-maçons. Ils ont un projet qui est un messianisme révolutionnaire millénariste, à savoir un paradis sur Terre. Pour se faire, il faut promouvoir le libéralisme, l'esprit libertaire, l'égalitarisme et le cosmopolitisme. Ils prônent un gouvernement mondial pour diriger une humanité métissée, globalisée, sans identité ni souveraineté. La SC se définit en 4 cercles : l'élite économique et financière, les médias et la culture, les ONG et enfin les élites politiques. Le haut de la pyramide attire ses agents par cooptation ou en les achetant. Nombre de politiciens font partie de l'oligarchie en adhérant à son idéologie (Macron, Merkel, ..) et deviennent des "marionnettes-utiles".

La SC utilise les médias et le cinéma pour s'attaquer à tout ce qui réfrène le "désir", comme les institutions, les traditions, les religions, la morale et la culture qui sont là pour discipliner les instincts humains. Car L'Homme ne doit plus être défini par son âme (vérité, justice, beauté), mais par ses désirs (avidité, pouvoir, luxure). Il est formaté pour devenir un consommateur invétéré et docile. La SC combat le populisme en le diabolisant. "La novlangue du politiquement correct sert de filtre idéologique destiné à changer l'apparence de la réalité".

Le peuple est divisé en 3 :
- l'idéalisé : les immigrés
- le toléré : les autochtones "progressistes", mondialistes
- le diabolisé : les autochtones anti-mondialistes

Michel Geoffroy sait aussi se montrer sarcastique en se moquant de Jacques Attali dans son Essai où "il vante un monde bisounours multiculturel et métissé, où les individus réunis en gentilles tribus et en réseaux connectés bâtiraient une sympathique démocratie planétaire". En fait c'est un leurre pour attirer les européens dans le projet de destruction de leur continent au profit des USA ou d'un sombre projet messianique.

L'auteur n'est pas tombé de la dernière pluie et il n'est pas dupe du traquenard que l'oligarchie nous tend. Ce dont on peut s'inquiéter c'est pourquoi y a-t-il autant de gens intelligents qui tombent dans le piège ? Car cela nous mène tout droit dans le mur, selon Michel Geoffroy. Le dispositif de l'oligarchie est très structuré avec de nombreux clubs de réflexion ou Think Tanks (Davos, Bilderberg, CFR, Skull & Bones,..) où la "bonne parole" du sommet de la pyramide est transmise à tous les membres qui ont juré fidélité et loyauté. Et cela nous donne cette situation abracadabrante où les gouvernements suivent les ordres d'une oligarchie autoproclamée et illégitime..

Pour Michel Geoffroy, cette situation ne va pas durer et il prédit un retournement de situation prochain avec une prise de conscience des peuples européens et une reprise de contrôle du souverain qui saura protéger ses intérêts et son destin en sauvant sa race, sa culture et sa religion. En d'autres termes, "le progressisme mondialiste ne passera pas !"

Ce livre est indispensable et incontournable pour ne pas se faire enfumer par la pensée dominante.

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Mondialisation et totalitarisme : les deux termes semblent antinomiques, le totalitarisme étant resté dans nos mémoires comme une hypertrophie du nationalisme. La mondialisation devrait donc apparaître comme une libération, la garantie de ne plus retomber dans les travers du passé. Or, nous n'avons jamais autant subi un tel conditionnement de nos idées et de nos actes, un tel rejet de tout ce qui n'entre pas dans les vues du politiquement correct comme du réalisme économique. 

Sous nos yeux se met en place un système insidieux, souriant, en réalité phagocytaire. Délocalisations, destruction des emplois, concurrence déloyale, concentration des entreprises, laxisme en matière d'immigration, complaisance avec le communautarisme, le but est clair : asservir Nations et Etats, araser les particularismes, saper la démocratie, abaisser le niveau culturel, uniformiser les modes et les goûts pour parvenir à une gouvernance mondiale sans précédent. 

Parallèlement à la transformation des peuples occidentaux en consommateurs passifs et assistés, gavés de fêtes et de jeux, est mis en place une exploitation forcenée du tiers-monde, de ses richesses et de ses travailleurs. Cette main-d'oeuvre servile est le ressort de l'enrichissement accru des puissants, ceux qui se nourrissent de la misère des pauvres, la privation du nécessaire des uns, ajoutant à l'abondance des autres. 

Un totalitarisme d'un nouveau genre qui, depuis des décennies, tisse sa toile : au totalitarisme politique a succédé le totalitarisme économique et financier, à la violence d'Etat le conditionnement par le marketing, les images et les nouvelles technologies. 

Dans cet essai argumenté, Olivier Piacentini décortique l'avènement des nouvelles puissances financières, qui, ayant supplanté le pouvoir des Etats, déroulent un programme de domination planétaire qui prétend changer le cours de la vie humaine, voire transformer l'humain. Une perspective glaçante que voilà cinquante ans avaient pressentie Aldous Huxley et Georges Orwell.

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