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MANIFESTATIONS ETUDIANTES
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MAI 68
Les prémisses
Faut-il "Liquider l'héritage de mai 68" ?
8 janvier - Inauguration de la piscine du campus de Nanterre par François Missoffe, ministre de la jeunesse et des sports. Il est pris à parti par des étudiants.
26 janvier -Violents incidents à Caen entre les grévistes de la SAVIEM et les forces de l'ordre. Bagarre à Nanterre.
7 février - Heurts violents à l'occasion d'une contre-manifestation organisée par les Comités Vietnam.
24 février - Déclaration politique et sociale commune PCF - FGDS
20 mars - Attaque du siège parisien de l'American Express.
22 mars - Incidents à Nanterre. Occupation de la tour administrative. Création par les anarchistes du Mouvement du 22 mars.
28 mars - Suspension des cours à Nanterre jusqu'au 1er avril.
25 avril - Le député communiste Pierre Juquin est expulsé du campus de Nanterre par les gauchistes prochinois.
28 avril - Un commando prochinois dévaste une exposition de soutien au Sud-Vietnam.
1er mai - Défilé CGT, PC, PSU (République - Bastille). Naissance de La cause du peuple.
2 mai - Début du voyage de Georges Pompidou en Iran et en Afghanistan. Incidents à Nanterre où les cours sont suspendus. À la Sorbonne, Occident met le feu au bureau de la Fédération générale des étudiants en lettres, la FGEL. Les pompiers accourent sur les lieux dans les minutes qui suivent et maîtrisent le feu. Sur le mur on découvre un cercle barré d’une croix celtique, l’insigne d’Occident.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Occident_(mouvement_politique)
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les débuts du mouvement
3 mai - Meeting dans la cour de la Sorbonne. Editorial de Georges Marchais dans l'Humanité qui y fustige "l'anarchiste allemand Cohn-Bendit" et raille les "révolutionnaires [... ] fils de grands bourgeois [... ] qui rapidement mettront en veilleuse leur flamme révolutionnaire pour aller diriger l'entreprise de papa et y exploiter les travailleurs". Le soulèvement des étudiants de Nanterre gagne le quartier Latin à Paris. En accord avec plusieurs organisations d’extrême gauche (la JCR d’Alain Krivine, la FER de Stephane Berg), le Mouvement d’action universitaire, l’UNEF et le Mouvement du 22 mars s’associent au meeting dans la cour de la Sorbonne pour protester à la fois contre l’incendie des locaux de la FGEL, la veille, par le groupe d’extrême droite « Occident » et contre la comparution de Daniel Cohn-Bendit et de ses camarades devant le conseil de discipline de l’Université le 6 mai : « Protester contre la fermeture de Nanterre et la comparution de huit étudiants devant une commission de discipline, le lundi suivant. » Environ 200 étudiants, placés sous le commandement de Xavier Langlade, le chef du « SO » (service d’ordre) de la JCR, sont présents.
:Deux cents militants d’extrême droite du mouvement Occident, armés de matraques, menacent de pénétrer dans la Sorbonne. À leur tête, on reconnaît Alain Madelin et à ses côtés le jeune Alain Robert. Le groupe arrive de la faculté de droit de la rue d’Assas. Ce dernier a battu le rappel des troupes qui passées par l’Observatoire arpentent maintenant le boulevard Saint-Michel et se dirigent vers la Sorbonne aux cris de « Communistes assassins », « Occident vaincra », « Tuons tous les communistes » et « Occident au pouvoir ». Dans la cour de la Sorbonne, une estafette essoufflée apporte la nouvelle : Occident se rassemble près de l’Observatoire et marche en rangs serrés vers la Sorbonne. Prochinois de l’UJCml et trotskistes de la JCR sortent les casques de leurs sacs de plastique, on arrache des pieds de chaise, on ramasse des pierres dans un couloir en travaux. Un petit état de siège bruyant et fébrile s’empare de la Sorbonne, où la plupart des étudiants sont en cours ou bien passent sereinement l’agrégation dans l’amphithéâtre tout proche.
Evacuation par la police requise par le Recteur Roche. Après quelques mots échangés avec le commissaire de police, les étudiants acceptent de sortir sans se défendre si la police les laisse filer. Les forces de l'ordre ne tiennent pas leur parole. Des gendarmes casqués et bâtons en mains font évacuer la Sorbonne. La routine policière veut que l’on contrôle l’identité des « perturbateurs » désignés par le recteur. Ils sont trop nombreux pour qu’on puisse le faire sur place. Quelques 400 étudiants sont donc embarqués dans les cars qui attendent à l’extérieur. On compte trois mille personnes aux abords de la Sorbonne. Les incidents sérieux commencent à 17 h 15 place de la Sorbonne, lors du départ du second convoi. La place de la Sorbonne est dégagée à l’aide de grenades lacrymogènes. Des manifestants se regroupent boulevard Saint-Michel et harcèlent les forces de l’ordre. Des cris s'élèvent, « Libérez nos camarades », « La Sorbonne aux étudiants », « Halte à la répression » et même « CRS SS » ; bientôt repris en chœur. La foule grandit, les cars de CRS ont du mal à se frayer un passage. Le préfet Grimaud est là en personne.
Manifestation au Quartier latin, incidents, près de six cents interpellations. Boulevard Saint-Michel, devant le lycée Saint-Louis, un premier pavé fuse. Il fracasse la vitre d'un car de CRS et fend le crâne du brigadier Christian Brunet qui s'écroule. La réponse est immédiate. Les policiers chargent, repoussent les manifestants en matraquant tout sur leur passage. Les rangs des contestataires grossissent. Tout le monde goûte à la répression, les manifestants, les passants, les étudiants, les clients des cafés, commerçants, touristes, riverains, ceux qui veulent s'interposer... Les policiers s’efforcent de repousser les manifestants sans cesse plus nombreux vers la place Saint-Michel et la Seine. Les arrestations se multiplient. Elles ont nécessité l'usage de grenades lacrymogènes. Pour la première fois, des jeunes occupent le pavé parisien et retrouvent les réflexes des communards. Une explosion de violence qui stupéfie les policiers. # 18h30 : Le quartier Latin est en état de siège. Les manifestants se comptent par milliers. C’est une mini-guerilla urbaine qui commence. Henri Dacier, qui allait au cinéma aux Trois Luxembourg, rue Monsieur-le-Prince, est matraqué au sol devant son amie. Ils se joignent tous deux aux émeutiers. Au coin de la rue de l’École de médecine, Claude Frèche, arrête sa 404 et demande ce qui se passe à un agent. Pour toute réponse, il reçoit deux coups de matraque et rejoint les manifestants. Un camionneur descend de son véhicule boulevard Saint-Michel et fait tournoyer la grande manivelle qu’il tient à la main. Les policiers reculent.
à 20h05 : Les premières barricades sont édifiées, à l’aide de grilles d’arbres et de panneaux publicitaires notamment. un peu plus tard, le quartier Latin est un champ de bataille où s’affrontent des militants de gauche organisés en petits groupes et des gardes mobiles souvent débordés. Dans les petites rues autour du « Boul’-Mich », Nicole Le Guennec et quelques autres militants pro-chinois renversent les voitures en stationnement. Au carrefour Saint-Michel-Saint-Germain, Henri Vacquin, ancien de l’Union des étudiants communistes, voit un groupe de jeunes secouer un car de police comme un prunier. « Vous êtes fous !- Ta gueule, vieux con, t’es plus dans le coup ». Un peu plus loin, au croisement du boulevard Saint-Germain et de la rue Saint-Jacques, ce sont les loulous du Roméo-Club, rendez-vous de la banlieue adolescente, qui mènent la danse avec une rigueur toute prolétarienne. Juché sur une auto, un militant de la FER crie : « C’est une folie, camarades ! Repliez-vous ! Ne suivez pas les provocateurs ! », sans résultat. Après cinq heures d’affrontements, le quartier retrouve son calme. Bilan : 83 policiers blessés, et 574 arrestations, dont 179 mineurs, 45 femmes, 58 étrangers. Les Renseignements généraux ont soigneusement conservé jusqu'à aujourd'hui les 574 fiches des interpelés du 3 mai. Avec le recul, leur lecture est savoureuse, car on y retrouve, encore presque anonymes, des hommes qui depuis ont fait leur chemin, dont de futurs ministres de gauche... comme de droite. Bien sûr, les leaders sont embarqués : Alain Krivine, dirigeant trotskiste de la Jeunesse communiste révolutionnaire, Jacques Sauvageot, nº 1 de l'UNEF, l'incontournable Daniel Cohn-Bendit et Henri Weber (aujourd'hui sénateur PS) ; mais on trouve aussi Brice Lalonde (fiché comme président de la Fédération des groupes d'études de lettres) et José Rossi, futur ministre UDF d'Édouard Balladur, présenté comme « membre du bureau exécutif de l'Association nationale des jeunes du Centre démocrate » et le fils de l’écrivain gaulliste de gauche David Rousset, que de Gaulle avait reçu une semaine plus tôt en lui disant : « Il faut condamner le capitalisme, la société capitaliste. Il faut la condamner expressément. Il faut condamner le communisme totalitaire. Il faut trouver une voie nouvelle, la participation ». Quelques futurs journalistes ou écrivains font partie du lot : Guy Hocquenghem, Bernard Guetta (actuel directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, « déjà interpellé en 1964 lors d'affrontements contre des partisans de Tixier-Vignancour ») ou Hervé Chabalier (patron de l'agence Capa). Mai 68 a commencé.
4 mai - Condamnation de personnes appréhendées la veille. Appel à la grève illimitée de L'UNEF et du SNEsup. Suspension des cours à la Sorbonne. 5 mai - Condamnation de quatre manifestants du 3 mai à la prison ferme. Vers 17h00, 3000 CRS sont installés aux environs de la Sorbonne. 6 mai - Comparution de Daniel Cohn-Bendit et d'étudiants nanterrois devant la commission disciplinaire. Manifestations de soutien, Les pavés commencent à voler sur le boulevard Saint Germain. Premières barricades et violents affrontements avec la police pendant toute la nuit, 422 arrestations, 31 poursuites. 600 blessés 7 mai - Manifestation de Denfert-Rochereau à l'Etoile.5H00 de manifestation sans incident. 8 mai - Discours d'Alain Peyrefitte à l'Assemblée nationale. Il plaide pour la reprise des cours. La sorbonne est toujours entourée de policiers, il n'y aura pas d'affrontements. | ![]() |
déclaration du Recteur Jean Roche et manifestation à la Sorbonne: voir archives de l'INA
10 mai
Réouverture de la faculté de Nanterre, les étudiants ne cherchent pas à occuper la faculté. La Sorbonne est toujours bloquée par une rangée de cars de policiers et un double cordon casqué et armé de boucliers. A 18H30, 30000 manifestants sur la Place Denfert-Rochereau aux cris de "Libérez nos camarades" des lycéens ont rejoint les étudiants.
images muettes du 8 au 10 mai: archives INAUn mot d'ordre est lancé, il faut occuper le terrain dans le Quartier latin occupé par la Police qui ne cesse d'y patrouiller. Les manifestants convergent donc vers le Quartier Latin alors que des négociations se sont engagées. 21h15 première barricade rue le Goff 2h15 le recteur après son entretien avec Joxe, déclare, nous avons essayé d'éviter le recours à la force mais nous avons échoué. Intervention de la police qui charge les barricades en feu,Nuit d'émeutes dans le Quartier latin: 60 barricades!!. .4 heures de combat. plus de 460 arrestations. images en couleur le lendemain ![]() | |||
11 mai - La CGT, la CFDT et la FEN appellent à la grève générale pour le 13 mai. Les étudiants de leur côté formulent 3 exigences avant de reprendre les négociations: - amnistie de tous les étudiants condamnés, arrêt des poursuites judiciaires, administratives et universitaires - réouverture de toutes les facultés. - disparition des forces de police des universités et des quartiers universitaires.
Retour de Georges Pompidou d'Afghanistan qui annonce la réouverture de la Sorbonne pour le lundi 13 mai et déclare que la cour d'appel pourra statuer sur la libération des étudiants condamnés.
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![]() | 13 mai Les Cars de Police quittent les alentours de la Sorbonne- La Cour d'appel met en liberté provisoire les condamnés du 5 mai. La Sorbonne est réouverte et aussitôt occupée. La sorbonne devient un forum permanent où les étudiants enchainent les AG. Une sorte de révolution permanente s'organise avec un volet culturel à l'Odéon. Plusieurs centaines de milliers de personnes participeront à la manifestation. bilan de la semaine du 6 au 13 mai: plus de 180 voitures retournées.367 blessés dont 20 blessés graves. voir archives de l'INA bilan semaine 6 au 13 mai 1968: Manifestation syndicale de la gare de l'Est à Denfert-Rochereau. Les étudiants continuent jusqu'au Champs-de-Mars. Durant les affrontements du Quartier Latin de Paris, un manifestant est tué d'un coup de couteau. La population, face à la répression policière, a tendance à prendre fait et cause pour les étudiants, malgré les barricades et les destructions de dizaines de voitures et du mobilier urbain. images muettes du 10 au 13 mai: archives INA |
La révolte des étudiants émission Zoom ORTF - 14/05/1968 - 01h38m33s
15 mai - Occupation de l'Odéon et de l'usine Renault à Cléon.
16 mai - Le mouvement de grève s'étend dans les entreprises.
17 mai - Rencontre Mitterand - Waldeck-Rochet. Grève à l'ORTF.
Grève Générale
18 mai - Retour du Général de Gaulle. Grève générale, la paralysie économique gagne l'ensemble du pays.
19 Mai images de grève : archives INA
le mouvement de grève générale s'étend à l'ensemble des secteurs économiques publics et privés. C'est ce jour-là que Pompidou répète la fameuse phrase du Général de Gaulle: "La réforme oui la Chienlit non!"
20 Mai le mot d'ordre de grève générale est de plus en plus suivi. 21 Mai images de grève: archives INA transports en commun, raffineries de pétrole, Banque de France , éboueurs continue, grands magasins, théâtres. 22 mai - La motion de censure déposée par la gauche est rejetée, elle ne recueille que 233 voix. Daniel Cohn-Bendit est interdit de séjour. Création du Comité national de défense de la République (CDR). Les syndicats se déclarent prêts à négocier avec le gouvernement. Attaque du local national conjoint des CDR et du Service d'action civique rue de Solférino par des manifestants. LES GREVES GENERALISEES : LA FRANCE PARALYSEE: 20000 grévistes Les occupations d'usine : les ouvriers entrent en scène 24 mai - Nouvelle nuit des barricades. Le Général de Gaulle annonce un référendum sur la participation (entreprises, universités) pour le mois de juin. La Bourse est incendiée. Un commissaire de police est tué à Lyon par un camion lancé par les manifestants. Allocution de DeGaulle Montage de manifestations avec slogans | ![]() |
informations du 25 mai sur le site de l'INA: http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=dossier&id=6
26 mai - Le Général de Gaulle donne son accord à Jacques Foccart pour l'organisation d'une grande manifestation pour le vendredi 31 mai (elle aura finalement lieu le 30).
27 mai - Accord sur le protocole de Grenelle entre les syndicats, le patronat et le gouvernement (augmentation du SMIG et des salaires, réduction des horaires, abaissement de l'âge de la retraite, augmentation de l'allocation minimum vieillesse, allocations familiales ...). déclaration de Pompidou sur les retraites
annonce officielle et détail des mesures adoptées lors des accords de Grenelle . déclaration du secrétaire général de la CGT: Georges SEGUY,
Meeting de Charléty organisé par l'UNEF, le PSU et la CFDT.
28 mai - Conférence de presse de François Mitterrand qui annonce sa candidature à la présidence de la République en cas de vacance du pouvoir.
29 mai - Le conseil des ministres est ajourné. Le Général de Gaulle quitte l'Elysée à 11 h 15 et n'arrive à Colombey-les-deux-Eglises, via Baden-Baden où il a rencontré le Général Massu, qu'à 18h30. Pierre Mendès France se déclare prêt à former un "gouvernement de gestion".
30 mai - A 16h30 le Général de Gaulle annonce à la radio, la dissolution de l'Assemblée nationale: "Dans les circonstances actuelles, je ne me retirerai pas... Je dissous aujourd'hui l'Assemblée Nationale". Une manifestation de soutien au chef de l'Etat réunit un million de personnes.
31 mai - Remaniement ministériel. Manifestations de soutien au Général de Gaulle en province. Problèmes d'approvisionnement d'essence
1 Juin Manifestation de l'UNEF à Paris place du 18 juin 1940 entre 18000 et 25000 manifestants, incendie à la Sorbonne. Incidents à l'université de Strasbourg, 3 blessés dont 1 grave suite à une altercation entre étudiants grévistes et pro gaulistes.
5 juin: la France est toujours paralysée par la grève générale. Les ordures s'amoncellent, les clients font la queue devant les banques; aéroport gares, stations de métro vide; piquets grève devant les usines.images muettes : archives de l'INA.
7 juin: réouverture de la Bourse après 18 jours d'arrêt.
PIERRE POUJADE à sa sortie de Matignon: "J'ai fait part au premier ministre des craintes et doléances des travailleurs en général et des commerçants et artisans en particulier... Suite aux troubles, nous serons les premiers à payer l'addition...".
Le terme « poujadisme » (du nom de Pierre Poujade) est utilisé en 2007 de manière indistincte pour qualifier négativement certains types de populisme, de corporatisme et de démagogie qui n'ont pas forcément de rapport avec le mouvement initié par Pierre Poujade lui-même. On emploie ce terme pour qualifier une attitude démagogique en faveur des petits commerçants vis-à-vis des gros (d'abord nationaux puis multinationaux) ou encore pour parler d'anti-parlementarisme, de corporatisme, voire de façon plus franche d'extrême droite. Il incarne la défiance d'une partie de l'électorat français, fatiguée de l'instabilité et de l'impuissance de la quatrième république. Le mouvement affirme dépasser le clivage droite-gauche, thématique que le Parti populaire français de Jacques Doriot, seul mouvement d'importance ouvertement pronazi en France et inventeur du slogan "ni droite, ni gauche", revendiquait quelques années plus tôt. Il reprend ainsi à son compte une partie du fond commun de la « vraie » droite française. En ce sens, le poujadisme désigne un populisme réactif et réactionnaire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Poujadisme |
12 juin des affrontements entre ouvriers et policiers aux usines Renault de Flins
29 Juin allocution télévisée de De Gaulle à la veille du second tour du scrutin des élections legislatives
Juillet des manifestations à Avigon pendant le festival.
Mai 68 Apostrophes A2 - 22/04/1977 - 01h13m28s Maurice Grimaud (préfet de police en 68) , Daniel COHN BENDIT, Michel de SAINT PIERRE , François CHATELET, philosophe et auteur de "Chronique des idées perdues" analyse la logique de mai 68.
Ils avaient 20 ans en mai 68: Apostrophes A2 - 23/05/1986 - 01h14m43s Pascal BRUCKNER, Guy HOCQUENGHEM, Bernard TAPIE, Laurent DISPOT
Le SAC est officiellement créé le 4 janvier 1960, date de son enregistrement à la préfecture de Paris. Il recrute parmi les militants gaullistes mais aussi dans le milieu. Parmi ses fondateurs, on trouve Charles Pasqua mais aussi son ami Étienne Leandri, ancien collaborateur notoire (il a porté l'uniforme de la Gestapo) reconverti dans le trafic de drogue et protégé par la CIA pour ses activités anti-communistes. En 1965, le SAC est soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement du chef de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka. Par ailleurs, Jaqueline Hémard et Ali Bourequat, relayé par le réseau Voltaire, ont accusé le SAC de s'être financé par des trafics de stupéfiants au Maroc. En mai 1968, les membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassent des manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG, rue de Solférino. Ils préparent la contre-manifestation en faveur de De Gaulle. Face à tous ces problèmes, Foccart rappelle Pierre Debizet à la tête du SAC pendant les événements de mai 1968. Il décide de remplacer la carte de membre qui ressemble trop à une carte de police et exige de chaque membre un extrait de casier judiciaire. Charles Pasqua est exclu du SAC sur ordre de Jacques Foccart au début de 1969 pour avoir tenté d'en prendre le contrôle à la faveur des événements de mai 1968. Contrairement à la légende, Pasqua était généralement mal vu du SAC Dans les années 1970, Patrice Chairoff publie dans Libération un plan du SAC prévoyant l’internement de gauchistes dans des stades. Ce document est attribué au marseillais Gérard Kappé, un lieutenant de Charles Pasqua qui hurle au faux. ses membres auront des ennuis avec la justice pour : « coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire, chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules, utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs. » (François Audigier, Histoire du SAC, p. 462). Pierre Debizet, responsable du SAC, arrive à Marseille en mai 1981 car il s'inquiète des rivalités entre les membres locaux de son organisation. Jacques Massié, le responsable local du SAC et policier est accusé de détournement de fonds et de proximité avec la gauche par les autres membres de l'organisation. Quelque temps plus tard, Massié et toute sa famille furent assassinés. Rapidement, les meurtriers furent arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Pierre Debizet est inquiété par la justice mais sans suite pénale. Une commission d'enquête parlementaire (uniquement composée de membres de la majorité de gauche, la droite ayant refusé d'y siéger) est constituée mais ne décide pas de demander la dissolution du SAC. Cette question est abordée par le parlement et obtenue en 1982. L'UNI a été créée après les événements de mai 1968 par l'aile droite de l'UJP et de l'Action étudiante gaulliste contre le communisme. La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège du Service d'Action Civique dans le bureau de Pierre Debizet, patron du SAC. Le SAC a créé l'UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le milieu universitaire. Le MIL a été créé par Pierre Debizet après l'élection présidentielle de 1981 mais avant la dissolution du Service d'action civique, ce n'est donc pas une résurgence directe du SAC mais une structure créée en marge de l'UNI, afin de permettre à ses anciens entrés dans la vie professionnelle d'avoir une structure d'accueil qui soit plus proche des milieux universitaires que le SAC.Robert Pandraud appartient au MIL. occident, fondé en 1964, était un mouvement politique français classé à l'extrême droite. Dissous en 1968, il fut remplacé par le GUD (Groupe union défense): on retrouve parmi ses membres: Patrick Devedjian (futur maire d'Antony, député des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP) Gérard Longuet (futur ministre de l'Industrie et ancien président du Conseil régional de Lorraine) Alain Madelin (futur ministre, député UDF, président de Démocratie libérale, puis député UMP) Jacques Bompard (ancien maire FN et actuel maire MPF d'Orange) ; Dominique Chaboche (futur secrétaire général du FN) ; Claude Goasguen (futur député de Paris et l'un des porte-parole de la campagne 2007 de NicolasSarkozy) ; On retrouvera Pasqua , Pandraud le GUD et le MIL en 86 face aux étudiants. On retrouvera l'UNI et le GUD en 86, en 2006 en 2007 opposé aux mouvement étudiants http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_d'action_civique. Droit de réponse TF1 - 17/04/1982 - 01h16m32s Gilbert LECAVELIER, Charlie KAYSER, Michel VOITURET, tous anciens membres du SAC (Service d'action civique) ont participé comme hommes de main, a différents échelons, aux événements de mai 68 souvent en liaison avec les forces de l'ordre-pour lecavelier, c'est mai 68 qui a réconcilié le mouvement gaulliste avec la droite -MICHEL DABEZIES, gaulliste, ancien colonel de parachutistes, universitaire parle de pseudo-gaullisme du SAC -Madeleine REBERIOUX et Henri JONAS font un lien entre les attaques de commando actuelles, en particulier contre les librairies, et l'impunité dont jouissent leurs auteurs. Alain SCHNAPP, sociologue, Gérard LONGUET, député UDF et ancien militant du mouvement occident, et Gérard DABEZIES discutent de la droite et des droites en France-pour DABEZIES le RPR a tendance a se radicaliser et il craint que la droite devienne dangereuse-il est soutenu par Georges SOUCHON qui fait une analyse rigoureuse du GRECE et de nouvelle école qui, pour lui, tirent en droite ligne leurs origines de l'idéologie nazie-pour J.M. THEOLLEYRE, auteur de "les nouveaux nazis", il ne faudrait pas sous-estimer la marginalité et le faible nombre de ces nazillons-BT de néo-nazis français. |
Faut-il "Liquider l'héritage de mai 68" ?
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Manifestations étudiantes et lycéennes en France contre le projet Devaquet. Le gouvernement est bien décidé à libéraliser le système. L’enseignement supérieur ne fait pas exception. Le programme électoral de la plate-forme « UDF-RPR Pour gouverner ensemble » prévoyait de donner davantage d’autonomie aux établissements d’enseignement supérieur. Ce mouvement est l’une des plus grandes réussites du mouvement étudiant en France, après celui de mai 1968, tant par son ampleur que par sa victoire finale.
le Premier ministre a fixé la ligne à suivre dans son discours de politique générale : « Dans l'enseignement supérieur, le principe d'autonomie doit être définitivement concrétisé tant à l'entrée - au moment de la sélection des étudiants - qu'à la sortie - au moment de la délivrance des diplômes. L'autonomie doit aller de pair avec un allègement des structures universitaires[…] Cette rénovation de l'Université suppose l'engagement sans réticences de tous les enseignants et chercheurs de l'enseignement supérieur ; elle passe par une abrogation rapide de la loi sur l'enseignement supérieur de 1984 [dite loi Savary] »
Pour donner du corps à cet objectif, un groupe de travail nommé Géruf (probablement l’acronyme de Groupe d’Etude et de Réflexion sur l’Université Française) fait des propositions sur l’avenir de l’université. Le Géruf est une initiative de l’UNI. Mais la proposition est jugée trop radicale par le gouvernement. Jacques Chirac demande donc à son ministre délégué chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur, Alain Devaquet, d'élaborer un nouveau projet.
Le 11 juillet, la proposition de loi d’Alain Devaquet est adoptée en Conseil des ministres. Elle est alors transmise au Parlement qui doit l’étudier à l’automne. Cette proposition prévoit logiquement de donner une large autonomie aux universités.
D’abord, du point de vue financier : les universités auraient la possibilité de fixer librement leurs frais d’inscription, à l’intérieur d’une fourchette nationale.
Deuxièmement, concernant les étudiants, la loi laisserait des possibilités de sélection afin, selon M. Devaquet, d’adapter les flux d’étudiants aux besoins du marché du travail, aux capacités d’accueil des établissements et aux capacités des postulants. Mais il s’empresse d’ajouter que tous les bacheliers devraient être admis quelque part.
Troisièmement, les universités seraient libre de choisir leur méthode pour former leurs étudiants ainsi que les diplômes qu'elles veulent délivrer. Toutefois, le ministre assure qu’il maintiendra une accréditation minimale des diplômes par ses services.
En outre, cette loi prévoit de renforcer le pouvoir des enseignants-chercheurs dans les organes dirigeant l’université : un seuil de 40 % minimum de cette catégorie de personnel est fixé.
Ce projet est celui du ministre, qui en accepte « totalement la responsabilité ». Il affirme avoir évité un projet plus libéral, voulu par les « ultras » de la majorité notamment le député Jean Foyer et le conseiller du Premier ministre pour l’éducation et la recherche, le recteur Yves Durand.
par la suite, Jospin en 92, bayrou en 96, Allègre en 99, le gouvernement raffarin en 2003, Valérie Pécresse en 2007 tenteront de faire passer toujours les mêmes idées: autonomie des universités, du cadre national des diplômes, des frais d'inscriptions et de la professionnalisation des cursus universitaires.
l'un des leaders de ce mouvement David Assouline reprend quelques un des points importants de la Loi devaquet dans Apostrophes:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=manifestations+1986&num_notice=1&total_notices=7
informations du 24 novembre : soir 3: les seuls étudiants interviewés sont ceux de la corpo de droit à Lyon anti grévistes:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=themes&code=C0524211860&num_notice=4&total_notices=25
21 novembre: les étudiants se mobilisent, en AG les militants syndicaux et politiques se font siffler!! reportage à Villetaneuse. 25 novembre : Le mouvement commence. Le gouvernement et son premier ministre Jacques Chirac répondent par une forte répression policière. De graves affrontements ont lieu, faisant des dizaines de blessés, dont plusieurs gravement atteints, Le corps des voltigeurs (duos de policiers montées sur moto) fait parler de lui à cause de sa violence démesurée, imaginez un coup de matraque amplifié par la vitesse et le poids d'une moto. |
26 novembre, le Groupe union défense (GUD symbole: cercle barré d'une croix celtique comme le mouvement occident en Mai 68 ) n’hésite pas à envoyer des militants attaquer une assemblée générale de grévistes à Jussieu. La trentaine de militants d’extrême droite se retire rapidement, mais marque les esprits. Le 27, nouvelle attaque des agitateurs nationalistes d'Assas (comme par hasard on retrouve Pierre debizet, professeur à ASSAS et nommé en 1986 à la tête du MIL: vous savez le mouvement qui regroupe les anciens du SAC). Cette fois-ci lors du passage d’une manifestation. Mais l’opération est plus sérieuse. Les militants sont armés de barres de fer et protégés par des casques de moto. Après quelques affrontements en marge de la manifestation, la bagarre se déplace rue Barra. Elle oppose le GUD à une poignée d’étudiants souvent liés à l’ultra gauche et bien décidés à en découdre. On se charge à tour de rôle, on se lance des cocktails Molotov, on casse des voitures, bref une bagarre de rue d’une grande violence. La police, contrairement à ses habitudes en cet automne 1986, tarde à intervenir. Il faut plus d’une heure avant qu’elle se décide à séparer les adversaires. Ces affrontements marquent le paroxysme de la violence d’extrême droite qui décline rapidement par la suite. Pourquoi la police n'intervient pas? Qui a créé le corps des voltigeurs? Pasqua un des fondateurs du SAC et ministre de l'intérieur et Pandraud (membre du MIL ) secrétaire d'état de Charles Pasqua et le premier ministre Chirac est également soupçonné d'avoir été un temps à la tête du SAC. Le corps des voltigueurs sera finalement dissous suite à la bavure sur Malik Oussekine les déclarations de Pasqua et Pandraud à l'issue de ce drame faisant définitivement basculer l'opinion publique du côté des étudiants. on résume: le SAC créé l'UNI bras politique dans les universités en 68 et le MIL hors de l'université en 81 dont le président en 86 est à ASSAS et comme par hasard à ASSAS on retrouve en 86 un bras armé d'étudiants , le GUD, le SAC avait aussi une branche "bras armé" au temps où il existait encore. Structure classique, un bras politique et un bras armé. occident, SAC, MIL, UNI, GUD on a bien affaire à une seule et même famille, et cette famille se trouve idéalement placée au sein du pouvoir et à la tête des forces de l'ordre de la république. plus sur le GUD: http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article117 http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article268 http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_union_d%C3%A9fense | |
27 Novembre Manifestation prévue devant l'assemblée nationale cet après midi. Interview de lycéens sur projet de loi DEVAQUET. Le Slogan qui fait fureur: " DEVAQUET, si tu savais , ta reforme, ta réforme! DEVAQUET, si tu savais ta reforme où on s'la met... Au C...! ". Préparatifs de la manif 2 décembre Affrontements entre grévistes et non grévistes à la Sorbonne. On médiatise la polémique habituelle, entre ceux qui luttent vraiment et ceux qui se disent hostiles au projet Devaquet mais veulent reprendre les cours. Ils réservent tout leur potentiel d'hostilité aux grévistes plutôt que d'exprimer leur colère dans la lutte. "Il faut respecter le travail des autres" dit une non gréviste. Question de priorité... |
4 décembre Une montée massive est organisée à Paris, lycéens et étudiants convergent, louant des cars, montant sans payer dans les trains. Plus d'un million d'étudiants sont présents ce jour là. De petits groupes, provoquent les manifestants, armés de battes de base ball, de tessons de bouteilles, de poings américains, la tension est palpable dans le cortège, parfois ils font mine de donner l'assaut provoquant des mouvements de foule importants au sein du cortège organisé par régions. Le tout converge aux invalides, lorsque les premiers arrivent les derniers ne sont pas encore partis!!! Vers 20h00, L'échec des négociations est annoncé avant dispersion et met le feu aux poudres."Nous avons reaffirmé ce qu'affirment 1 million de personnes à Paris et des dizaines de milliers dans les autres villes : retrait total du projet de loi DEVAQUET. Mais René MONORY a affirmé qu'il est hors de question de retirer ce projet... Les centaines de milliers d'étudiants qui manifestaient n'ont rien obtenu de plus que ce qu'avait annoncé Jacques CHIRAC dimanche dernier". Conference de Presse de René MONORY et début des tensions en direct aux Invalides Vers 20h30, ceux qui ne partent pas, ou qui n’en n’ont pas le temps, font face à la police qui multiplie les charges et les tirs tendus de bombes lacrymogènes. Vers 22H00 les CRS reçoivent l'ordre de faire évacuer la palce des Invalides. Les étudiants se replient sur le quartier latin. Bilan: plusieurs dizaines de blessés de part et d'autre, une quarantaine côté manifestants, dont deux manifestant grièvement atteint, l'un d'eux perd un oeil, l'autre une main. 150 interpellations, 93 manifestants placés en garde à vue. 120 blessés chez les forces de l'ordre dont 20 seront hospitalisés. images des manifestants jetant des projectiles sur les CRS, des forces de police lançant des grenades lacrymogènes, des ambulances du SAMU et des secouristes soignant des blessés aussi bien parmi les manifestants que les CRS. Le Journal de la 2 le lendemain | cortège journée du 4 décembre 20h15 invalides |
"Le jeune homme qui a perdu la main en relançant la grenade s’appelle Patrick Berthet si mes souvenir sont bons...pour ma part j’ai eu une fracture maxilaire supérieure, une fracture du nez et une fracture du crane. J’ai donc subi une opération en neuro-chirurgie délicate... ci dessous un texte que j’ai écrit le 4 decembre 2006, 20 ans après les faits, lors d’une insomnie. Au réveil les larmes coulaient de rage sur mon visage, cette rage tranquille que le peuple retient en lui jusqu’au jour ou tout explose. Alors la répression s’abbat sur la réponse du peuple à l’injustice qu’il endure. Les blessés et les morts s’enchainent sur le fil de l’histoire sans changer la détermination de celui ci qui sans cesse revient à la charge. Pensons un instant à tous ces fantomes de la Commune de Paris à Oaxaca et nous trouverons en nous la raison de la lutte de libération contre ce système répressif néolibéral capitaliste. Que la force soit avec nous, le peuple des opprimés face au monstre dévastateur des profiteurs. Voici maintenant 20 ans, j’ai reçu une grenade en tir tendu (tir tendu interdit par la loi) qui a faillit me coûter la vie, et cela pour avoir manifesté pacifiquement contre le projet de loi Devaquet. En fait, malgré plusieurs fractures et une forte dépression qui interrompirent brutalement mes études j’estime avoir eu de la chance. Mon voisin d’hôpital François Rigal a lui perdu un oeil dans les mêmes conditions, l’impact a frappé un cm plus bas... Mais nous ne serions sans doute pas là si la grenade nous avait touché juste au dessus des sinus ou bien au cœur... oui nous avons eu la chance de survivre à cette tentative d’assassinat qui pourtant nous a visé en pleine figure ! Malik Oussekine, lui n’a pas eu cette chance et les auteurs du meurtre ont pu tous deux finir leurs jours tranquilles. La répression se renforce à mesure que la résistance s’organise, elle fait système et pour cette raison les victimes de 86, comme celles de Novembre 2005 et celles issues de la lutte contre le CPE sont les victimes d’un système qui réprime et poursuit en justice pour sa survie." Jérôme voir commentaire 15 ici: http://www.davduf.net/article.php3?id_article=17 |
Les CRS évacuent la Sorbonne occupée pacifiquement par les étudiants et continuent à réprimer les étudiants dans le quartier latin.
Aux alentours de minuit, dans le quartier Latin, Des voltigeurs remarquent Malik Oussekine et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise Paul Bayzelon,celui ci déclare: « Je rentrais chez moi ; au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d’un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte. Deux policiers s’engouffrent dans le hall, ils se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. ». Peu après, le Samu arrive sur place, apporte les premiers soins à Malik Oussekine et le transporte à l’hôpital Cochin, où il décède, il avait 22 ans. Le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et son secrétaire d'État, Robert Pandraud ne condamnent pas cette bavure policière. Alain Devaquet démissionne suite à cette bavure, et Jacques Chirac retire le projet.
le journal de la 2 le lendemain du drame on y voit les voltigeurs à l'oeuvre:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=6&total_notices=23
"Malik Oussekine tremble, le souffle coupé, un flic derrière lui, la matraque en menace. La porte codée de l’immeuble est entrouverte, le hall d’entrée se fait cage et les trois fauves-voltigeurs ne répondent plus de rien. Malik Oussekine non plus. Ils frappent, il gémit ; ils cognent, il pleure. Ailleurs, plus loin, je sprinte. Des gros bras d’extrême droite, venus de la faculté d’Assas, nous somment de lâcher nos bâtons. Splouc, bruit sourd. J’avais donc un bâton, d’où venait-il ? Le sang, les cris, les vitrines brisées, les bruits de pas, les « par ici ! », « là ! », « fais gaffe ! », « arrêtez ! merde ! », une fille en pleurs, à genoux - je me souviens de son visage : ordinairement sublime - les radios-reporters, les autonomes casqués, uniques dans leur volonté dérisoire (eux ne courent pas devant les flics, ils les affrontent, cognent, tombent, idéalistes, va !), tout s’emmêle, ça s’accélère. Vertiges, c’est donc ça la guerre ? Un film interactif ? Un reality show ?"
http://www.davduf.net/article.php3?id_article=17
témoignage du propriétaire du logement de Malik
extrait de l'émission TAXI FR3 - 12/12/1986:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=1&total_notices=23
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=4&total_notices=23
"Les deux auteurs du matraquage mortel, le brigadier Jean Schmitt, cinquante-trois ans à l’époque, et le gardien Christophe Garcia, vingt-six ans, ont comparu trois ans plus tard devant la cour d’assises de Paris pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils furent condamnés le 28 janvier 1990 respectivement à cinq ans et deux ans de prison avec sursis. Leur administration n’a pris aucune sanction notable : l’un a vu sa retraite avancée, l’autre a changé de poste"
http://www.humanite.fr/1996-12-06_Articles_-Il-y-a-dix-ans-Malik-Oussekine-etait-matraque-a-mort.
une nouvelle gestion des manifestations pour éviter les bavures
6 décembre
Le recul annoncé par René Monory ne suffit pas à calmer les étudiants et lycéens qui continuent le mouvement jusqu'au retrait du projet. De nombreuses manifestations ont lieu en province. Une manifestation est organisée depuis la Sorbonne jusqu'à l'hopital Cauchin où Malik Oussekine est décédé dans la nuit des suites de ses blessures.
Midi 2 sur le site de l'INA
8/9 décembre
coordination nationale étudiants lycéens, demande d'une commission d'enquête sur al mort de Malik Oussekine , appels à la grève générale.
"Nous maintenons notre appel à la population pour lagrève et maintenons notre manifestation de mercredi 10 décembre".
Chirac annonce le retrait du projet et Devaquet démissione
compte rendu de la coordination et déclaration de la FEN et de la CFDT
10 Décembre
Manifestations en hommage à Malik Oussekine, environ 200 000 personnes dans 30 villes de Province selon l'AFP : reportage TV.
Passe d'armes à l'assemblée nationale entre Pierre Mauroy ancien premier ministre et Charles Pasqua, ministre de l'intérieur. Alors qu'il est interpellé sur la bavure policiière, Pasqua ressort la fameuse formule de Giscard lors du débat d'entre 2 tours de la campagne présidentielle de 1974: "vous n'avez pas le monopole du coeur"
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Les Autres mouvements étudiants après 1989
Jospin en 92, bayrou en 96, Allègre en 99, le gouvernement raffarin en 2003, Valérie Pécresse en 2007 tenteront de faire passer toujours les mêmes idées que Devaquet en 1986: autonomie des universités, du cadre national des diplômes, des frais d'inscriptions et de la professionnalisation des cursus universitaires.
1989/1992: Jospin réforme l'enseignement supérieur : rénovation des 1ers cycles, création de postes, autonomie des universités et plan U3M (Université du IIIe millénaire) reposant sur un partenariat État/collectivités locales en vue d'une carte universitaire nationale décentralisée et contractualisée, création des IUP.
26/01/1995 circulaire Fillon : à titre exceptionnel et par dérogation, les titulaires d'un DUT peuvent être admis à s'inscrire en 2e année d'IUT, après avis favorable motivé du directeur de l'IUT. le 10 février la circulaire est retirée à la suite de nombreuses manifestations.
1997: arrêtés des 9-4, 30-4 et 23-5-1997 réforme Bayrou: Les étudiants peuvent, dans le cadre du semestre universitaire, effectuer un stage conventionné en entreprise (unité d'expérience professionnelle) cohérent avec la formation suivie. création de la licence professionnelle.
2000: Claude Allègre : projet d'autonomie des universités, système LMD :licence-mastère-doctorat, organisation des diplômes français actuels autour des niveaux bac + 3 (licence), bac + 5 (mastère) et bac + 8 (doctorat). Manifestations Anti Allègre, Allègre est démissioné par le premier ministre Lionel Jospin mais le système LMD passe quand même. les projets collège lycée passent aussi sous la houlette de Jack Lang le successeur d'Allègre
2003 Réforme Ferry (Luc, 1-1-1951) : Le 9 Mai avant-projet de loi : autonomie des universités renforcée, harmonisation européenne des diplômes , système LMD déjà appliqué dans une vingtaine d'universités. le 2 juin suite aux mouvements de grève contre la décentralisation (profs) et les retraites (fonctionnnaires), report du dépôt devant le Conseil d'État à septembre 2004 pour diviser le front, prof, étudiants, fonctionnaires.
novembre 2004 manif étudiantes : refus de l'autonomie des universités, défense du caractère national des diplômes, opposition à l'idée de toute sélection (autre que le bac) à l'entrée en faculté.
2005 Manifs lycéennes contre la loi Fillon.
Le déclencheur semble être le 6 janvier 2005, quand des policiers et gendarmes effectuent des fouilles dans 1 200 collèges et lycées dits « difficiles ».
20 janvier
Des lycéens commencent à manifester sur Paris contre le projet de loi, en même temps que la manifestation des professeurs.
5 mars
une coordination nationale est organisée dont les votes élargissent les revendications : en plus du retrait du plan Fillon, sont demandées, entre autres, la gratuité des trousseaux professionnels, la restitution de 90 000 postes dans l'éducation, etc.
8 mars
200 000 lycéens auraient défilé, 165 000 selon la police.À Paris, des manifestants sont agressés et détroussés (habits de marque, argent, portables etc.), voire « lynchés ». Les agresseurs (surnommés « casseurs » dans les médias) sont au départ peu nombreux, mais finissent par être entre 700 et 1 000 dont 300 très actifs selon la police. Avec un effectif de 200 policiers en civil et 2 000 en tenue mobilisés, elle procède à 32 arrestations. La coordination lycéenne qui suit accuse la police de passivité. De plus, des lycéens affirment que la police les a empêché de fuir la manifestation, afin de « casser » le mouvement.
7 avril
Les blocages connaissent leur point culminant le 7 avril par une « journée nationale de blocage » appelée par la coordination, avec 480 lycées bloqués sur 2600. Les occupations de lycées sont suivies de quelques autres occupations plus spectaculaires. Jusqu'à 700 lycées ont été bloqués à un moment ou à un autre.
Des barrages de CRS et de gardes mobiles avec utilisation de gaz lacrymogènes se multiplient sur le parcours des manifestations lycéennes qui sortent du parcours prévu, comme à l'île de la Réunion, à Paris ou à Toulouse. À Lille, lors d'une manifestation, un lycéen est assommé, ce qui fait courir la rumeur qu'il y a un mort. Plusieurs centaines de lycéens sont arrêtés au cours des différentes actions lycéennes, la plupart relâchés au bout de quelques heures. Des avocats de lycéens qualifient ces arrestations de « rafles ». Des lycéens se plaignent d'avoir été humiliés par des déshabillages, insultés, ou frappés (y compris après l'arrestation). | ![]() |
Le volet sur le baccalauréat avait été rapidement retiré alors que le mouvement était encore en phase ascendante. Le reste du texte fut adopté le 23 avril 2005. Le mouvement connait ses derniers soubresauts à Toulouse.
12 mai Le dernier appel à manifester contre la loi Fillon qui suit concerne la grève de l'Éducation nationale.
31 mai devant les caméras la gendarmerie mobile évacue brutalement des lycéens et des avocats de l’enceinte du Palais de Justice.
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2006 (février , mars, avril) Manifs étudiants contre l'autonomie des universités et le CPE.
Les coordinations d'étudiants et de lycéens et les syndicats, comme l'ensemble des partis de gauche, exigeaient, de la part du gouvernement Dominique de Villepin, non seulement le retrait du CPE (Contrat Première Embauche) mais aussi l'abrogation de l'intégralité de la « loi sur l'égalité des chances » dont il faisait partie, et également celle du CNE (contrat nouvelles embauches) similaire au CPE. D’autres revendications ont également été défendues, sans succès (augmentation du nombre de postes aux CAPES, etc). Au sein des étudiants, le mouvement anti-CPE à été très suivi et a vu une mobilisation exceptionnelle, ainsi que des manifestations de grande ampleur. Le gouvernement a d'abord divisé le front étudiant en repoussant la réforme de l'autonomie des universités. Puis le gouvernement a annoncé le retrait du CPE finissant de diviser le front à l'approche des examens.
Contrairement à ce que son nom indique, un salarié aurait pu être sous le régime de ce contrat, sans qu'il s'agisse pour autant de son premier emploi. À l'instar du CNE (contrat nouvelle embauche), ce contrat était assorti d'une « période de consolidation » de deux ans durant laquelle l'employeur pouvait rompre le contrat de travail sans en donner le motif, succédant à une période d'essai équivalente à celle du CDI. Comme pour le CNE, il est à préciser que si le salarié romp le contrat durant la « période de consolidation », il est considéré comme démissionnaire et n'a pas droit au chômage. Ce texte a suscité une vive opposition parmi un nombre important d'étudiants et de lycéens, suivi par les syndicats de salariés, puis par les partis politiques de gauche, estimant que le contrat aurait facilité les licenciements abusifs et la précarité. Des divisions étaient également apparues parmi les organisations de droite et le patronat. Il faut signaler ici, que le Le 14 novembre 2007, les deux principales particularités de ce contrat (licenciement sans motif communiqué préalablement et période de consolidation de deux ans) ont été déclarées contraire au droit international par l'Organisation internationale du travail. Ce contrat (CNE) devrait probalablement disparaitre, les tribunaux le requalifiant souvent en CDI de droit commun.
Des violences ont eu lieu envers les manifestants et les forces de police par des jeunes venus des « banlieues » qui agressaient aussi bien les manifestants que les fonctionnaires de police, car ces jeunes semblent insensibles aux revendications exprimés par d'autres jeunes qu'ils considèrent majoritairement blancs et aisés.
Il faut dire que le mouvement anti-CPE faisait suivait de peu les violences urbaines et les émeutes auxquelles la France avait fait face quelques mois auparavant à la suite du décès de deux adolescents de Clichy-sous-Bois, Zyed Benna ,(17 ans) et Bouna Traoré (15 ans), morts par électrocution dans l'enceinte d'un poste source électrique alors qu'ils étaient poursuivis par la police Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises
7 février
Prermières manifestations, lycéens, étudiants et salariés manifestent contre la « loi sur l'égalité des chances » .
13 février
2400 étudiants (sur 20 000 inscrits) de l'université Rennes II réunis en Assemblée générale lancent un appel à la mobilisation générale de la jeunesse en France.
16 février
Des actions et manifestations contre la loi pour l'égalité des chances ont lieu dans une trentaine de villes universitaires.
25 février La coordination nationale étudiante se tient à Toulouse, elle élabore une plate-forme revendicative plus large que le retrait de la loi sur l'égalité des chances, concernant plusieurs domaines : l’emploi (emploi stable pour tous et toutes, retrait des contrats précaires) ; l’enseignement (réengagement financier de l’État dans le service public universitaire, retrait de la loi Fillon, reconnaissance des diplômes universitaires, retrait du « pacte pour la recherche ») ; l’arrêt du traitement répressif des mouvements sociaux, l'amnistie des lycéens ayant participé au mouvement contre la loi Fillon, des personnes poursuivies suite aux émeutes urbaines en novembre 2005. La presse a été vivement critiquée lors de ce mouvement, ainsi que la Police qui fut accusée de laisser faire les nombreux auteurs de violences à l'égard des lycéens. Je me rappelle d'une lycéenne sur le forum de l'UNL qui déclarait que les policiers avaient bloqué les rues adjacentes et empêchaient les jeunes manifestants de fuir face aux agresseurs. |
Une assemblée générale a été organisée par les anti-CPE à la Sorbonne, mais le recteur décide de fermer le bâtiment immédiatement. Les cours sont donc de facto annulés, élèves et professeur n'ayant plus l'accès aux locaux. Cette mesure précipitée est alors très mal communiquées aux personnes présentes dans l'enceinte de la Sorbonne, et certaines mettront plusieurs heures avant de découvrir la situation.Ils sont bloqués à l'intérieur, ils décident d'y rester!
7 mars
La Sorbonne est donc fermée: des CRS bloquent l'entrée de la faculté.
160 cortèges en France rassemblent entre 396 000 (selon les Renseignements Généraux) et un million de manifestants (selon les organisateurs).
38 universités sont en grève : Aix-Marseille I, Artois, Brest, Chambéry, Dijon, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, La Rochelle, Le Havre, Le Mans, Lille I, Lille II, Lille III, Limoges, Lorient, Metz, Montpellier II, Montpellier III, Nancy, Nantes, Orléans, Pau, Poitiers, Rennes II, Rouen, Toulouse II, Toulouse III, Tours, Paris I, Paris III, Paris IV, Paris V, Paris VI, Paris VII, Paris VIII, Paris X, Paris XIII, Evry.
8 mars
Plusieurs centaines d'individus, réunis en assemblée générale, votent la grève et le blocage de la Sorbonne. Entre 100 et 150 personnes passent la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mars dans l'amphithéâtre Descartes à la Sorbonne (Paris I et IV). Le rectorat de l'université poste des cars de CRS devant son entrée dans le but d'interdire l'entrée à d'autres contestataires. Le principe était d'occuper jusqu'à une réouverture du site.: http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141110.mpg.
10 Mars
manif à la sorbone: "RESISTANCE". Ce jour là des étudiants arriveront à pénétrer dans la Sorbonne pour rejoindre ceux qui l'occupent déjà depuis 2 jours, et ce malgré la présence des CRS.
:http://blog.mendes-france.com/2006/03/10/videopodcast-de-la-manifestation-a-la-sorbonne-paris/
11 Mars
A 4 heures du matin, les occupants de la Sorbonne sont évacués par la force policière. Les CRS ont reçu l'autorisation du recteur d'y intervenir depuis 22h30 la veille mais ont attendu que la foule massée à l'extérieur se disperse. Des dégradations ont été causées par les forces de l'ordre lors de l'évacuation des bâtiments occupés (portes cassées à coups de haches par les CRS). Les étudiants évacués érigent des barricades sur le boulevard Saint-Michel et remontent le boulevard du Luxembourg. barricades: http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141107.mpg et http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141108.mpg La vitrine d'un Mc Donald's vole en éclat dès son ouverture. Les CRS encerclent les manifestants. 27 d'entre eux seront arrêtés pour un contrôle d'identité avant d'être relâchés dans la journée. Le quartier a été bouclé pendant plusieurs semaines ; ce bouclage est pourtant passé inaperçu. http://www.taad.info/video/sorbonne/sorbonne-fr.html |
entre 247 500 (RG) et 500 000 (organisateurs) manifestants anti-CPE sortent dans la rue. Sur les 84 universités, 21 universités (25 %) bloquées et 37 perturbées selon le ministère ; 66 universités en grève selon l’UNEF.
18 mars
répression policière à la Sorbonne: http://www.dailymotion.com/search/sorbonne/video/83060 A l'appel d'une large intersyndicale de salariés et d'étudiants (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Unsa, Union syndicale Solidaires, Confédération étudiante, Unef, UNL, Fidl), des manifestations ont réuni entre 500 000 (RG) et 1 500 000 (organisateurs) personnes à travers 160 villes en France. | ![]() |
entre 1 200 000 (RG) et 3 000 000 de personnes (organisateurs) descendent dans les rues pour manifester contre le CPE Des incidents sont survenus, notamment à Paris où 135 personnes sont interpellées par des CRS et des policiers en civil présents autour du cortège. De plus en plus de lycées et d'universités sont en grève, voire quelques collèges en Île-de-France. Ci contre un automobiliste tente de forcer le passage. C'est le résultat de la culture des otages pratiquée par les médias depuis des années, l'automobiliste est pris en "otage", il ne peut pas "circuler librement", il force donc le passage en avançant sur les manifestants (pas contents du coup !!) | ![]() |
Le Conseil constitutionnel exprime son choix au gouvernement : il refuse de censurer la loi sur l'égalité des chances et affirme que le Contrat Première Embauche n’enfreint pas les valeurs constitutionnelles (les 7 conseillers nommés par la droite votent pour cette position, les 2 conseillers nommés par la gauche votant contre).
![]() http://infoblog.samizdat.net/2006/03/30/cpe-repression-feroce-a-rouen/ |
![]() | repression policière et judiciaire ( des peines jusqu'à 10 mois fermes ont été prononcées): http://repression-printemps.samizdat.net/IMG/pdf/RapportAssistancejuridiqueCPEmai2006.pdf collectif anti répression: http://repression2006.blogspot.com/ http://www.dailymotion.com/relevance/search/manifestation/video/x1o3t3_manifestation-anti-cpe-crs_events |
Cyril Ferez, 39 ans, adhérent de SUD PTT (Orange) hospitalisé dans le coma à l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Alexandre Tsitouridis,photographe « Je l’ai vu assis devant les CRS, pacifique, raconte Alexandre Tsitouridis. Je ne sais pas ce qui lui passait par la tête. J’ai eu l’impression qu’il allait se relever. Les CRS sont autour de lui. Je ne le vois plus. L’image d’après, il est par terre. » Bruno Stevens, photographe lui aussi, est à dix mètres. « Devant l’arrivée des CRS, les gens s’éloignaient en éventail. Lui a été attrapé. Il était plus lent. Il a pris un coup direct à la tête. Il s’est effondré comme une masse. Ils ont continué à le frapper alors qu’il était au sol. Mais vraiment fort ! Je me suis approché pour dire aux policiers : "Mais vous ne voyez pas qu’il est inconscient !" » Pascal Charles, Collectif Anti-Répression : « J’ai vu un CRS sortir du peloton, l’attraper et le mettre dans le cercle. Les CRS se faisaient caillasser en même temps qu’ils tapaient. J’ai eu l’impression qu’ils le piétinaient. Lorsqu’ils se sont éloignés, j’ai cru qu’ils laissaient un sac derrière eux. » (...)« A un moment, on a cru qu’il était mort. Il avait un hématome sous l’oeil droit. Sa tête avait pris le volume d’un ballon de rugby. »(...)« Je n’ai pas vu le point de départ, mais il n’avait rien en main et il n’était pas masqué. » http://justicepourcyril.zeblog.com/ http://www.dailymotion.com/relevance/search/Cyril+Ferez/video/x1v4v_cyril-ferez-temoignage_events http://www.liberation.fr/page.php ?Article=368679 | ![]() |
28 mars Entre 1 200 000 (RG) et 3 000 000 de personnes (organisateurs) descendent dans les rues pour manifester contre le CPE. http://www.dailymotion.com/video/x21wm_crs-en-souffrance28-marsanticpe_events 31 Mars Allocution radio-télévisée du président Chirac: promulguant la loi pour l'égalité des chances qui comprend entre autre le CPE mais demandant une nouvelle loi pour modifier les clauses qui « posent problème » (période d'essai de deux ans, non-obligation de motiver la rupture du contrat) ![]()
3000 à 5000 jeunes se sont spontanément réunis en colère. Leurs pas les ont portés devant l'Assemblée Nationale. Tout un symbole qui puise des racines profondes dans la passé.
4 avrilLa mobilisation ne faiblit pas. Ce sont entre 2,5 et 3 millions de personnes qui manifestent partout en France. ![]() | ![]() |
Les négociations entre les parlementaires UMP et les syndicats de travailleurs, de lycéens et d'étudiants débutent pour une modification éventuelle de la loi, conformément aux souhaits du Président de la République. Les syndicats demandent que le CPE soit abrogé avant le 15 avril 2006. Les députés socialistes ont déposé une proposition de loi allant également dans ce sens. Un millier de jeunes ont pris à partie les forces de l'ordre place d'Italie, à la fin de la manifestation parisienne contre le CPE. A 23h00, 383 personnes avaient été interpellées par les policiers, a indiqué la préfecture de police. Des soins ont en outre été prodigués à 34 blessés légers. | ![]() |
Les étudiants, sceptiques après l'annonce du retrait du CPE, ont décidé, de reconduire le blocage d'universités dans plusieurs villes de France. Selon le ministère de l'éducation, 32 universités étaient perturbées ce lundi, dont cinq bloquées, sur un total de 62 universités en activité (22 autres étant en vacances cette semaine).
réouverture de la Sorbonne, immédiatement réoccupée, les occupants sont délogé le soir même
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3dyei_cpe_news
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3cefn_nique-le-cpe_shortfilms
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3ehdn_le-petit-casseur-en-mousse_politics
http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141138.mpg
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3bacm_manifestation-contre-le-cpe-angers
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NOVEMBRE 2007:
loi Pécresse sur l'autonomie des universités dîte LRU (Libertés et Responsabilités des Universités)
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
Lundi 4 novembre, entre 100 et 200 personnes ont occupé pendant quelques heures le site de Tolbiac de l'université Paris I avant de le quitter en fin de journée, alors que celui-ci est fermé administrativement.du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
5 novembre :
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http://mirailenlutte.info/
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6 novembre
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«L’objectif est très clair : casser la grève, tuer le mouvement dans l’œuf, en empêchant l’organisation des assemblées générales et donc l’information des étudiants», s’agace Marie. Un vigile privé de la fac, veste et cravate, sort et lance aux étudiants venus tenter leur chance : «Il n’y a pas cours. Aucune entrée.» Les étudiants grévistes demandent leur retrait. Des étudiants reçus en délégation par le président de l’université ont affirmé que ce dernier les a menacés de «poursuites judiciaires» Libération 6 novembre 2007
![]() http://ag.de.caen.free.fr/ ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() |
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
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7 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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![]() http://www.ag-lille1.info/ ![]() ![]() ![]() http://greve-perpignan.blogspot.com/ |
![]() http://mouvement.etudiant.nantais.over-blog.fr/ évacuée par la police peu après 21H00. "Environ 200 étudiants avaient l'intention de continuer le blocus durant la nuit et de dormir sur place mais, à la demande du président de l'université, quelque 80 agents des forces de l'ordre ont procédé à l'évacuation des étudiants", a indiqué à l'AFP Michel Vilbois, directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique. L'évacuation s'est faite "sans bousculade et sans violence", a précisé M. Vilbois. |
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![]() La police a évacué mercredi soir, après 22HOO, les locaux de Paris I situés rue de Tolbiac, dans le XIIIe arrondissement. Les étudiants, qui occupaient les lieux sont sortis "dans le calme, sans discuter. La préfecture de police, qui agissait sur réquisition du président de Paris I, a confirmé à l'AFP "l'évacuation de 75 personnes, sans incident et sans interpellation". |
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Des PDG à l’université, et la liberté… de crever Le 17 juillet dernier, Valérie Pécresse présentait le Projet de loi relatif aux libertés et aux responsabilités des universités , qui poursuit la professionnalisation des cursus et la sélection "dans la droite ligne des préconisations du rapport Hetzel, toute la difficulté étant la mise en œuvre concrète de l’orientation active et de la pré-inscription dans une université" , en restructurant en profondeur, "l’autonomie complète des universités, notamment budgétaire, étant prévue d’ici cinq ans" . Le texte, voté en urgence fin juillet et adopté définitivement le 1er août, asservit plus encore l’université à la logique capitaliste. La loi Pécresse sur les universités est l’aboutissement d’un long travail de manipulation médiatique autour de l’utilité et la finalité de l’école. Selon le simulacre rituel de démocratie maintenant bien connu, une commission "université emploi" mise en place par De Villepin comme réponse au mouvement contre la Loi d’Egalité des Chances (dont le CPE faisait partie) a d’abord accouché d’un "consensus" autour de la "nécessaire" professionnalisation de tous les cursus pour permettre une meilleure "insertion" des jeunes sur le marché du travail. Cela a débouché sur un rapport, le rapport Hetzel ... puis une loi, la loi Pécresse, qui en organise la concrétisation, en inscrivant l’orientation et l’insertion professionnelle au rang des missions du service public d’enseignement supérieur pour habiller l’idée d’orientation sélective. La sélection à l’entrée de l’université est un des objectifs à court terme, mais le gouvernement ne peut pas risquer de mettre immédiatement le feu aux poudres. La loi Pécresse prévoit tout de même une deuxième condition obligatoire pour être admis à l’université : en plus du bac, il faudra se soumettre à une procédure de préinscription, dont l’objectif affiché est de dissuader les étudiants d’entrer dans les filières jugées "non rentables" par les entreprises. Au nom de l’orientation, la sélection des étudiants est donc rendue possible. Et le Parlement a aggravé le projet gouvernemental sur l’orientation/sélection. Dans l’article 8 où il est écrit sur la préinscription : "Tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix, sous réserve d’avoir, au préalable, sollicité une préinscription lui permettant de bénéficier du dispositif d’information et d’orientation dudit établissement", il est rajouté : "qui doit être établie en concertation avec les lycées, dès la classe de seconde". Autonomisation/atomisation L’autre grand moyen de la soumission de l’enseignement supérieur à la logique capitaliste, c’est "l’autonomie". L’autonomie est un projet porté depuis longtemps par les gouvernements successifs, initié véritablement par la loi Savary du 26 janvier 1984, et dont le dernier avatar fut le projet de loi Fillon. Au plan financier, il s’agit bien de convertir les universités en entreprises, avec un budget dans lequel la part de l’État deviendrait congrue voire nulle, et le financement privé majoritaire, avec la possibilité de vendre ou de mettre en location les terrains, locaux, matériels, labos... construits avec l’argent des contribuables depuis des années : les universités jouiront de "la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers" qu’elles occupent. On voit là que les universités sont amenées à se transformer en véritables entreprises capitalistes. Par ailleurs, le désengagement de l’État sert l’asservissement des universités à la logique capitaliste : en organisant la pénurie financière, l’État permettra au patronat de définir les priorités de formation et de recherche via la création par les Conseils d’Administration (CA) de fondations, qui pourront s’ouvrir au mécénat par des fonds privés. C’est la porte ouverte à une pure et simple privatisation des enseignements.Là aussi, le Parlement a aggravé le projet de loi. L’article initial permettant aux universités de créer des fondations limitait beaucoup plus l’autonomie de celles-ci. Il s’agissait de fondations non dotées de personnalité morale, leur financement (leurs opérations de recette par exemple) était encadré lors de leur création). Il s’agit maintenant de pouvoir créer des fondations bien plus autonomes puisqu’elles ont une personnalité morale, leur financement n’est pas fixé au moment de leur constitution, mais elles peuvent à tout moment recevoir des fonds privés par le biais de legs, donation et mécénat. La loi Pécresse instaure le "budget global" incluant les salaires. Il est défini dans le contrat quadriennal, sous réserve des crédits inscrits en loi de finances et assorti d’un plafond d’emplois… L’individualisation des rémunérations est instituée à la discrétion du président d’université, dont le rôle dans l’attribution des primes est souligné. Des primes d’intéressement non statutaires pourront être créées par les CA. Au-delà de la responsabilité globale du budget, la loi permettra aux universités d’assumer l’embauche et le licenciement du personnel, ce qui fera du CA un véritable gestionnaire en ressources humaines. |
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
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![]() ![]() film de la manif de Toulouse ![]() |
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Débats sur le fond: «Claude Lévi-Strauss aurait-il écrit Tristes Tropiques s’il avait été financé par une agence de voyage ?», interroge François au micro. Le «cœur de la loi Pécresse», l’arrivée de «capitaux privés à l’université», le «désengagement de l’Etat dans la recherche et l’enseignement supérieur», la «sélection par l’argent» ont fait l’essentiel des trois heures de débats. «Je vous invite à venir le soir avec vos oreillers et votre réveille-matin», lance ainsi un campeur de la nuit. Du Mirail, il faut faire selon lui une «fac collective, propriété des étudiants et non pas des investisseurs». Il a suffi, là-dessus, que le personnel Iatos de l’université vienne déclarer sa «convergence» avec leur lutte pour que les étudiants votent tout de suite pour un rapprochement avec les cheminots, les gaziers, les électriciens et les fonctionnaires qui manifesteront les 14 et 20 novembre.http://www.liberation.fr/actualite/societe/290266.FR.php
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Blocage et occupation à partir de 14h jusqu'à lundi 13h.
Blocage en fac de Droit. Dans la nuit 3 personnes cagoulées sont venues avec un pistolet factice et ont été interpellées par la police.
opération péage gratuit pendnt 1 heure.
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http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071109&key2=071109160138.ml2ycnfv.xml
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Rouen (psycho-socio et lettres),
Aix-Marseille I (lettres et sciences humaines),
Toulouse II-le Mirail
Rennes II,
Tours (lettres et sciences humaines),
Caen,
Nantes (Lettres et sciences humaines),
Perpignan,
Lille I,
Lille III,
Pau,
Lyon II
Paris X-Nanterre.
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Comme le mouvement prend de l'ampleur, le membres de l'UNI, les jeunes du courant droite libre (un courant ultra libéral de l'UMP) , les jeunes de l'UMP viennent dans les AG pour manipuler les étudiants mal informés et peu politisés avec leur discours habituel très en phase avec la presse qui trouve d'ailleurs un certain écho et même un relais chez des jeunes opposés à la la loi pécresse. Cet ensemble hétéroclyte se nomme "anti bloqueurs" voici en gros leur discours, ils sont bien enphase: L'UNI: "Nous allons continuer de rassembler les étudiants anti-blocage. Nous avons mis en place une cellule d'aide juridique pour leur permettre de lancer des recours administratifs, contre les universités qui ne font pas évacuer les contestataires. Certains présidents d'université ne prennent pas de mesures sérieuses pour imposer l'ordre public." Olivier Vial, délégué général de l'UNI par Julie Coste (le vendredi 9 novembre 2007). Le gouvernement: Valérie Pécresse a jugé vendredi 9 novembre sur France Inter que "la solution, c'était que les étudiants, qui sont ultra-majoritaires et qui veulent aller en cours, aillent dans les assemblées générales" pour voter contre le blocage. Les présidents d'université: certains décident des fermetures administratives pour empêcher les étudiants de se réunir et freiner la mobilisation, d'autres font évacuer en appelant les forces de l'ordre. Ils reprennent en général le discours des médias, du gouvernement et des antibloqueurs. l'anti bloqueur de base: " On est contre la loi pécresse mais on est opposés au blocage, on a le droit d'étudier librement, de circuler librement dans la fac qui est un lieu public, de venir librement à la BU pour consulter des ouvrages, de travailler, d'assister aux cours, on ne vous empêche pas de faire grève et de manifester, mais laissez nous étudier". ( fournit un « Otages » parfait pour el journaliste qui passe par là ) La presse: qui fait la part belle aux "otages" , donne souvent davantage la parole à ceux qui sont opposés à la grève qu'à ceux qui la font et emploie le langage habituel depuis une dizaine d'année pour toutes les grèves « Grogne » : Un des symptômes les plus graves du « malaise », un signe de l'animalité privée de mots des « grognons ». Les grèves et les manifestations se traduisent par « un mouvement de grogne ». « Otages » : Synonyme d' « usagers ». Terme particulièrement approprié pour attribuer les désagréments qu'ils subissent non à l'intransigeance du gouvernement, mais à l'obstination des grévistes. « Victimes » des grèves, les « otages » sont d'excellents « clients » pour les micro-trottoirs : tout reportage doit les présenter comme excédés ou résignés et, occasionnellement, solidaires. petit lexique regroupant toute la langue de bois officielle des médias en temps de grève Au fait : à qui appartient la presse? voir aussi: la preuve de la propagande médiatique au sujet des conflits sociaux | . |
Gros Plan sur l'UNI:
L'UNI (Union Nationale Interuniversitaire) membre d'European Democrat Students. Ce mouvement développe depuis 1968 une stratégie anti-gauche sans ambiguïté.
L'UNI a été créée après les événements de mai 1968 par l'aile droite de l'UJP et de l'Action étudiante gaulliste contre le communisme. La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège du Service d'Action Civique dans le bureau de Pierre Debizet, patron du SAC.
Le SAC a créé l'UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le milieu universitaire. L'organisation de Debizet a aidé jusqu'en 1976 le syndicat étudiant dans toutes ses démarches d'autant plus que beaucoup de militants avaient leurs cartes dans les deux organisations. Après 1976, la double appartenance existe, mais les organisations ont une direction distincte.
Dès sa création, l'UNI annonce la couleur, il s'agit de « lutter contre la subversion marxiste particulièrement dans l’université, la justice, la famille, l’armée ». D'ailleurs, l'UNI se veut avant tout un mouvement de lutte anti-marxiste. Il s'agit de contrer « cette chienlit ou antifrance, les mouvements de libérations féminins, les fronts homosexuels, les écologistes politisés, les alternatifs, les autonomes, les promoteurs d’immigrés, les anarchistes, en bref, toute cette avant-garde de chaudepisseux et de vérolés sans laquelle il n’est pas de véritable armée révolutionnaire ». L'UNI dit alors refuser « les clivages partisans de la Droite pour défendre directement à la base la Nation et l’Identité Française »
L'UNI est plus spécialement liée aux réseaux gaullistes de Jacques Foccart et, dans une moindre mesure, de Robert Pandraud et de Charles Pasqua (vous savez les voltigeurs qui ont assassiné malik oussekine en 86 lors du mouvement contre l'autonomie des universités)...
Pour son combat anticommuniste, l'UNI a touché, entre avril 1984 et avril 1985, une somme de 575 000 dollars du National Endowment for Democracy (NED), une fondation créée par Ronald Reagan et subventionnée par le gouvernement fédéral des États-Unis.
histoire: en 86 l'UNI était proche du GUD (clairement extrême droite) qui cassait du manifestant a coups de barres de fer on disait que l'UNI était la branche politique d'extrême droite et le GUD le bras armé.
L'UNI a été représentée par certains responsables lors des colloques de Nice du Club de l'Horloge en 1987 en compagnie d'intervenants du think tank du Parti républicain Heritage fondation. Le Club de l'Horloge est une association française fondée en 1974 par Yvan Blot (RPR), Jean-Yves Le Gallou (UDF) et Henry de Lesquen (MPF), et regroupant des cadres, des hauts fonctionnaires, des intellectuels, des hommes politiques et des universitaires français de droite et d'extrême droite, qui prônent une « union de la droite, en faisant entrer le Front national dans une alliance de gouvernement. Alain Madelin(qu'on trouvait déjà au sein d'Occident en 68)était l'un des plus assidus aux colloques et séminaires jusqu'en 1984. En 2006, on compte parmi les adhérents du Club de l'Horloge des membres de l'UMP, de l'UDF, du Front national et des indépendants. Le Club est à l'origine de la théorisation de la « préférence nationale », dans un ouvrage collectif publié aux éditions Albin Michel en février 1985, quand ses principaux dirigeants et adhérents étaient encore membres du RPR (Bruno Mégret, Yvan Blot, Jean-Claude Bardet, Henry de Lesquen) de l'UDF (Jean-Yves Le Gallou) ou du CNI (Yvon Briant). Les principaux dirigeants fondateurs ont adhéré au Front national dans les années 1980. Mais le Club compte également des adhérents ou des sympathisants qui sont membres du Mouvement pour la France.En 2006, on compte parmi les adhérents du Club de l'Horloge des membres de l'UMP, de l'UDF, du Front national et des indépendants.
justement en 2006, L'UNI est à l'échelon national le seul syndicat étudiant de droite. L'UNI est de plus en plus critiquée par certains de ses anciens membres et membres actuels. Selon eux l'UNI se vend au plus offrant, laissant les convictions de côté. Certains soulignent, par exemple le fait qu'elle s'était opposée au PACS et aux mesures de discrimination positive et qu'elle soutient maintenant Nicolas Sarkozy favorable à ces mesures.
L'UNI est aujourd'hui un mouvement associé à l'UMP, après l'avoir été au RPR de Jacques Chirac. Pour unir la droite, à l'université et dans les lycées, il est important de s'unir autour de candidats également : l'UNI décide donc, à chaque élection présidentielle, de soutenir un candidat de droite qui peut le mieux présenter les valeurs de la France et des Français comme en 2002 avec le collectif « Les Etudiants avec Chirac » et dernièrement en 2007 « Les Etudiants avec Sarkozy "
L'UNI se positionne entre autres : * contre le communautarisme * pour la réforme LMD * pour la professionnalisation des études, le développement des filières professionnalisantes, le rapprochement de l’université et de l’entreprise * contre les conventions Zone d'Éducation Prioritaire (ZEP) * pour la sélection par le mérite * pour la continuité du service public en période de grève Pour ce qui est de ses positionnements, l'UNI s'est dite favorable au projet de traité constitutionnel européen en 2005, s'était prononcé contre le PACS. L'UNI propose la mise en concurrence des restaurants universitaire gérés par le CROUS . L'UNI est donc opposée au monopole du secteur public des restaurants universitaire et par ce moyen elle a pour objectif, selon ses opposants, de substituer la restauration privée à la restauration publique. L'UNI a organisé dans plusieurs villes des rencontres Universités-Entreprises pour lier plus fortement les universités et les entreprises.
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Dimanche 11 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
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du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
12 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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20 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse le Mirail, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre
Au moins une dizaine d’universités pourraient mettre en place des piquets de grève dans les jours qui viennent : Paris VII, Rennes I, Brest, Toulouse Arsenal, Toulouse Rangueil, Montpellier III, Grenoble, Nancy II, Metz, Amiens, Arras
![]() L'AFP ne dit pas non plus qu'une AG a tout de même eu lieu (environ 1500 étudiants) avec une force présence des militants UMP. Ces derniers ont eu comme consigne de venir en force sur Nanterre pour voter contre le blocage. Le blocage est finalement reconduit par 900 voix contre 500 |
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![]() | ![]() ![]() http://www.dailymotion.com/relevance/search/manifestation/video/x3gwzo_carte-judiciaire-manifestation-a-po_news |
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du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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13 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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Mars 2008
28 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), La Sorbonne, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Rennes I, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux III, Amiens, Angers, Besançon
![]() http://www.rue89.com/2007/11/13/nanterre-coups-de-matraque-sous-les-applaudissements Il y a eu plusieurs blessés, ce qui a donné lieu à des hospitalisations, comme celle de Sinan, un étudiant aveugle, tabassé et aspergé de gaz lacrymogène, ou encore celle de Mylène sauvagement molestée et finalement blessée au dos avec plusieurs contusions. http://agen-nanterre.over-blog.com/ un étudiant témoigne de la non violence des étudiants matraqués, un professeur révolté témoigne: http://www.dailymotion.com/video/x3hcio_etudiants-vs-crs_events |
fachos (bras droit bien tendus poing fermé ou main ouverte) applaudissant les coups de matraque des CRS.
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![]() | ![]() Suite à cette occupation, trois étudiants ont été placés en garde-à-vue pour avoir pris sur un chantier du matériel (dans l’objectif de barricader le bâtiment occupé). http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=5658 |
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du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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![]() Vers 2 h du matin, un vent de panique se met à souffler sur la fac. Un escadron de gendarmerie mobile, une compagnie de CRS et la section d'intervention du commissariat de Rennes investissent le parking de l'université. Une trentaine de fourgons au total et 180 hommes. Un cordon de CRS contourne d'abord le bâtiment avant de pénétrer dans les lieux occupés sans se heurter à la moindre résistance. Les chaînes et les barricades ne tiennent pas longtemps. En quelques minutes, les forces de l'ordre sont à l'intérieur. Les étudiants sont réunis au milieu du hall dans le calme. Pas un coup de matraque n'est donné. ils sont sortis sans opposer de résistance abandonnant sur place, fauteuils, canapés, sacs de couchage, matelas, réserves alimentaires. Le président de l'université, aidé du personnel, a nettoyé les locaux , cassé les chaines et cadenas bloquant les autres portes, déplacé le mobilier accumulé devant les portes « pour préparer la rentrée de 08H00 ».c’est la première fois que des forces de l’ordre interviennent dans cette université créée il y a quarante ans.Le président, présent au moment de l’évacuation a déclaré qu’il avait «pris le parti de la démocratie» se référant à un vote à bulletin secret des étudiants qui, lundi, s’étaient prononcé à 63% contre le blocage de l’université. Il faut rappeler que ce vote avait été organisé parce que la décision de blocage prise en AG avec 2000 étudiants sur 18000 ce qui représentait 11% de participation était jugée illégitime et antidémocratique, une minorité imposant son point de vue à 18000 étudiants. Le vote à bulletins secrets organisé alors avait vu seulement 3290 étudiants sur 18000 participer, cela représente 18,2% de participation, et là tout à coup, c'est devenu légitime et démocratique!!! |
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http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/Les-usagers-en-colere-du-pain-beni-pour-le-20h-de-TF1
"A force de voir ses concitoyens en colère sur le petit écran, on finit par l’être soi-même –surtout quand il y a de vraies raisons de l’être. (Je l’avoue, je suis plutôt hostile à cette grève et plutôt favorable à la réforme des régimes spéciaux et je ne saurais dire ce qui vient de la propagande et ce qui relève d’un examen rationnel de la situation). En sommes, nous participons tous à un grand exercice d’autosuggestion collective"
http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/Lusager-revient-Et-il-nest-pas-content2
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![]() | ![]() http://www.dailymotion.com/video/x3lp36_ppda-et-tribunaux-1411_politics |
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
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du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène. l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter: Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001). La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies: Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes: les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes. Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire. Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens… http://www.liberation.fr/rebonds/291234.FR.php | . |
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15 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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La mobilisation est entrain de gonfler, je stoppe donc la descritption détailée.
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![]() (22h48) : La Sorbonne a été évacuée à l’instant par les Gardes Mobiles. Aucune interpellation à déplorer. Jeudi soir, la police a évacué sans incidents 50 étudiants qui occupaient l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, puis, 80 autres qui bloquaient le deuxième étage de l'université au coeur du Quartier latin, a précisé la préfecture de police. |
![]() Voir le film sur http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=12&article=3449 |
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Le SNESUP appelle ses sections syndicales à réunir des assemblées générales de personnels pour prendre des décisions d’actions, de grèves, dans l’unité des personnels (enseignants, chercheurs, BIATOS) et des étudiants à partir du 16 novembre. Le SNESUP appelle à amplifier la mobilisation en cours contre la LRU, contre le projet de budget 2008, pour la défense du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Il s’oppose à toute intrusion policière sur les campus qui vise à défaire par la force les décisions prises en AG. Il invite les syndiqués et les collègues à veiller au respect des personnes et à s’opposer à toute provocation. Il intervient pour que les universités soient ouvertes pour permettre les débats, AG et coordinations.
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![]() | ![]() http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/preparationdu20.pdf les 3 premières pages sur le panneau syndical la dernière dans chaque casier et http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/preparationdu20suite.pdf les 4 pages sur le panneau syndical |
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![]() | ![]() Une étudiante témoigne : "J’ai assisté partiellement à une nouvelle AG le lundi 19 à 14h à la Sorbonne...j’ai entendu ce jeune homme-là qui avait écrit un article intitulé SOS sur bellacio, -. ..on se dit qui cela peut-il être?, un agitateur etc ? - dire que c’était lui qui avait été frappé, menotté, et qui avait évidemment porté plainte. Alors je tiens à témoigner que de nous tous aux AG, il est l’un des plus pacifistes, dans sa façon de s’exprimer, d’être... je n’en suis pas encore revenue parce que c’est au-delà de grave, mais... les mots me manquent. Il fallait vraiment que j’aille là-bas pour entendre que c’était à lui que c’était arrivé, s’il a besoin d’une pétition qu’il la fasse circuler par exemple sur internet, nous la signerons, ..." |
![]() | ![]() Ecoutez le récit de l'évacuation de l'université Montpellier 3 avec Yann Terrou. http://www.europe1.fr/informations/articles/764160/universite--un-week-end-pour-decider-de-la-suite-du-mouvement.html |
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![]() ![]() | ![]() Ces annonces ne sont pas survenues dans un climat apaisé. De 300 à 400 personnes, avocats, personnel judiciaire et élus, ont manifesté devant l'Ecole nationale du Trésor Public de Lyon, où la garde des Sceaux présentait son projet. Les avocats corses qui voulaient manifester devant le palais de justice de Bastia ont été interdits d'accès. Rassemblés en robe devant les grilles de la juridiction, les quelque 60 avocats, rejoints par des personnels du palais munis de banderoles CGT, étaient cantonnés sur un trottoir, encerclés au pied des marches du palais par un nombre à peu près équivalent de gendarmes. Le bâtonnier du barreau de Bastia, Me Jean-paul Trani, a vigoureusement protesté devant cette entrave à la liberté de circulation de ses confrères et indiqué qu'il allait rencontrer en fin d'après-midi des membres du cabinet de la ministre. |
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![]() comme à chaque conflit social sur les retraites ou sur tout autre sujet concernant les odieux privilégiés, fonctionnaires ou agents d'entreprises publiques, ce hoax célèbre sur la SNCF reprend du service: En 2007 la SNCF prend le problème en charge et démonte le mensonge point par point: http://www.entreprise-sncf.com/communiq/hoax2.htm nouvelle adresse: difficile à trouver : http://www.sncf.com/hoax/hoax4.html |
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Week End 17/18 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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Liste des universités mobilisées: http://www.eurowiki.com/lru/index.php?title=Universit%C3%A9s_mobilis%C3%A9es
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Clermont Ferrand http://agec.militant.fr/
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Paris: -Tolbiac:
http://mobilisation-tolbiac.2007.over-blog.fr/
Paris-IV (Sorbonne) :
www.paris4philo.org
Paris-IV (Clignancourt) :
http://philosophie.sorbonne.free.fr/ | |||
Perpignan:
http://greve-perpignan.blogspot.com/ |
Toulouse: - Paul Sabatierhttp://upsenlutte.toulousecampus.info/wiki
Le Mirail : http://mirailenlutte.info/ | |||
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
19 Novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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![]() http://www.contrepoint.info/?p=1105 |
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![]() Si vous êtes un gréviste déprimé par le travail de sape des médias, allez lire ce témoignage choppé sur RUE89 il devrait vous faire du bien. |
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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http://www.dailymotion.com/tag/manifestation/video/x3jl2x_manif-du-20-nov_news
La cible principale des manifestants restait Sarkozy : "200% pour toi, rien pour nous" 'allusion à l'augmentation de salaire que s'est octroyé Sarkozy en même temps que le triplement du budget de l'Elysée. "Sarko, 200% d'augmentation - Revenu minimum vieillesse, 1,1%" ou encore "Charité bien ordonnée commence par les nantis". les baisses d'impots pour les plus favorisés (été 2007) : 14 milliards d'euro.
voir augmentation de salaire du président de la république: avec dans les rôles principaux, TF1, France 2, France 3, l'AFP, l'assemblée nationale et l'Elysée: http://arretsurimages.net/post/2007/11/09/Salaire-de-Sarkozy
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La perte du pouvoir d’achat des enseignants : - 20 % entre 1960 et 2004: voir L’étude de Robert Gary-Bobo, professeur à l’université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) et à l’Ecole d’économie de Paris, Touria Jaaidane, professeur à l’université Lille-I, et Btissam Bouzidi.
on peut aussi aller voir ici: http://membres.lycos.fr/grvegard/systemeeducatif/bienpayes.htm
Evolution de la dépense intérieure d'éducation par rapport au PIB: source http://media.education.gouv.fr/file/17/5/6175.pdf. Pour 2006 le chiffre est de 6,8% du PIB (à titre de comparaison, en 2006 les USA dépensent 7,5% du PIB pour leur éducation et la Suède 6,7% issu de : http://media.education.gouv.fr/file/61/7/3617.pdf à noter que ce document donne une DIE de 6,3% du PIB pour la France soit moins que le précédent document). On voit que depuis 1998 on perd 0,1% du PIB par an. Que ce soit le gouvernement jospin, raffarin, villepin ou Fillon la tendance est la même. La tendance est la même pour la part du budget de l'état dans le PIB, une baisse régulière de 96 à 2005 puis accélérée depuis 2005. En contre partie les baisses d'impots pour les plus favorisés se sont accélérées, le dernier paquet fiscal (été 2007) se monte à 14 milliards d'euro. Pour comparer le non remplacement d'un fonctionnaire sur 3 pour 2008 rapporte seulement 700 millions d'euros d'économie par an à l'état.
Quoi de mieux qu'un tableur pour parler chiffres? : http://big.chez-alice.fr/pythacli/recent09/Quoi_de_mieux_qu-un_tableur_pour_parler_chiffres.pdf
Pour l'éducation ce sont 11200 suppressions de poste pour 2008 ( 9 800 dans le public et 1 400 dans l'enseignement privé ) et 70000 pour les 5 ans à venir. Depuis 2003, plus de 20 000 postes d’enseignants ont déjà été supprimés. En fait les réductions de dépenses d'éducation sont toujours liées à des suppressions de postes.
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Entre 2004 et 2005 la France passe d’un taux de pauvreté de 11.7 % en 2004 à 12.1 % ...En 2005 22 % d’entre elles n’ont pas de couverture santé. Les individus non couverts sont deux fois plus nombreux à ne pas avoir consulté de médecin au cours des douze derniers mois. (INSEE 2007). trou de la sécu? franchises médicales. et les retraites ? y a t il péril en la demeure? le système par répartition est-il menacé? Le gouvernement prétend que c’est l’évolution démographique qui oblige à allonger la durée de cotisations. C’est FAUX les données démographiques sont peut-être valables mais le choc démographique peut être absorbé par l’augmentation prévue de la richesse produite. Plusieurs économistes vous l'expliqueront ici :peut-on sauver la retraite par répartition?
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http://www.dailymotion.com/tag/manifestation/video/x3jnh6_coup-de-feu-paris-3_news
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L'Assemblée générale de lutte du campus 1, le 22/11/2007
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![]() | ![]() http://info.france2.fr/france/36686032-fr.php. |
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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23 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
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![]() | ![]() la réforme de la carte judiciaire envisage la suppression de 23 tribunaux de grande instance (TGI), 178 tribunaux d'instance, 63 conseils de prud'hommes et 55 tribunaux de commerce. Selon la Chancellerie, elle va toucher "directement" 300 magistrats, 1.250 fonctionnaires et 505 avocats.Vendredi, les avocats de Rodez se sont mis en grève générale. http://info.france2.fr/france/36686032-fr.php. Fin juin, Rachida Dati avait lancé cette réforme de la carte judiciaire devenue très impopulaire auprès des avocats, de nombreux magistrats et élus locaux qui ont critiqué l'autoritarisme et le manque de concertation de la ministre. |
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Selon un comptage effectué à partir des informations recueillies par les bureaux régionaux de l'AFP, le fonctionnement de sites universitaires était perturbé vendredi soir par des blocages plus ou moins importants (34), des barrages filtrants (4), des fermetures administratives (5) ou un mouvement de grève (2).
Comme chaque jour depuis le 14 novembre, s'ajoutent à ce décompte cinq universités de la région parisienne, désertées en raison de la fin du mouvement de grève dans les transports : Paris X-Nanterre, Paris VIII-Saint-Denis, Marne-la-Vallée, Paris XII-Créteil et Paris XIII-Villetaneuse
Etaient bloqués à des degrés divers vendredi à 18h00: Amiens, Angers lettres, Aix-Saint-Charles, Arras, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Bordeaux IV, Caen, Chambéry (lettres et droit), Grenoble, Lille II, Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Montpellier II, Nancy II, Nantes, Nice lettres, Orléans, Paris I (Tolbiac), Paris III, Paris VII, Pau, Perpignan, Poitiers, Reims, Rouen, l'IUT de Roanne, Strasbourg II, Toulouse II et Tours.
Etaient fermées administrativement: Aix-Marseille I, Montpellier III, Caen (lettres et sciences), Saint-Etienne et La Sorbonne.
Des étudiants de Brest et d'Evry étaient en outre en grève. Des barrages filtrants étaient installés devant les universités de Aix-Marseille I (site de Marseille), Chambéry, Clermont-Ferrand et Orléans (sciences).
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Week End 24/25 novembre
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Bonjour, Je mets en pièce jointe le communiqué de presse de la coordination, déjà reproduit par Isabelle. Le Monde et Libération reprennent un communiqué de l'AFP, qui ne présente que partiellement et très tendancieusement les faits. Une partie de la presse nationale, vexée de la méfiance dont elle est l'objet de la part de nombreuses AG et de la coordination nationale, a, en effet, décidé de les "punir" en quittant les lieux sans couvrir l'évènement. A quoi ressemble, de la part de journalistes professionnels, le fait de ne citer que l’un des protagonistes (les militants UNEF qui sont partis) et "une étudiante proche de la coordination" ? Pas besoin d’être présent à Lille pour constater la caractère partisan de ce communiqué. Solidarité entre soi-disant « exclus » par cette méchante et injuste coordination composée de sales gauchistes ?
Il est exact que le bureau de la coordination n'a pas laissé entrer la presse en début de séance, certains délégués ayant demandé un vote sur ce point. Il est encore exact que les journalistes ont dû attendre plusieurs heures (la présence de la « commission cinéma » des AG de Lille 1 et 3 a elle-même été soumise au vote de la coordination).. Mais ce délai n'était pas délibéré : l'assemblée n'a commencé que vers 13h30, et elle a consacré trois heures à arrêter son ordre du jour, ne suspendant cette discussion que pour entendre, successivement, un représentant des cheminots et une délégation des personnels universitaires (lesquels ont dû aussi faire le pied de grue à l’extérieur pendant quelques heures mais ne se sont pas plaints), et à examiner les mandats litigieux. Les seuls délégués reconnus par la coordination sont ceux qui ont été valablement désignés par les AG, quelle que soit par ailleurs leur éventuelle appartenance ou non à une organisation étudiante. La question de la revendication d'abrogation étant évidemment cruciale, l'importance de la validation des mandats par la coordination n'échappe à personne. Il importe de confirmer que c'est la coordination dans son ensemble en formation plénière et par vote à mains levée après débats, qui a procédé, au cas par cas, à l'examen des cas litigieux. Mais la position des délégués litigieux quant à l'abrogation n'a pas constitué un critère officiel de validation de leurs mandats. Une partie de la délégation des personnels, composée de militants SNESUP et CGT de Lille, se trouvait encore dans l'amphi lorsque cet examen a commencé. J'ai entendu une partie du débat sur le cas de cette étudiante mandatée par une AG d'un autre établissement que celui où elle est inscrite. Il est vrai que les débats étaient vifs, mais n'est-ce pas toujours le cas dans ce type d'assemblée, et est-ce anormal ? Oui, ce processus de validation des mandats a été tendu, mais en quoi cela est-il répréhensible ? Une partie de la délégation de l'UNEF a décidé de quitter la coordination par solidarité avec les délégués non validés (je n'ai pas le nombre exact, mais il ne dépasse pas la dizaine, sur 222 délégués, chiffre fourni par le bureau de la coordination). Alors que j'étais sorti de l'amphi avec une camarade, nous avons vu une quinzaine d'étudiants quitter l'assemblée (à ma connaissance à cette heure, il n'y en a pas eu d'autre), et nous avons eu un bref échange avec eux. Les déclarations de l'UNEF (50 délégués sur 150).telles que rapportées par l'AFP semblent donc inexactes. Je laisse à ces militants UNEF dissidents la responsabilité de leur interprétation de l’incident telle que l’AFP la rapporte. Au moins un militant UNEF était au bureau de la coordination, et c’est lui qui présidait la séance samedi après-midi.
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Visionnez le film et soutenez l’initiative sur http://www.lautrecampagne.org/
Régulièrement les gouvernements de droite comme de gauche rêvent de prendre le contrôle sur l’Université et de transformer la Recherche en un vaste bureau d’études. Cette fois l’attaque est particulièrement brutale. Profitant de la crise profonde qui frappe des établissements universitaires dépourvus de moyens et confrontés à un afflux sans précédent d’étudiants, le gouvernement souhaite instaurer un système inégalitaire, localiste, autocratique, de plus en plus dépendant de la commande publique et privée. Dans ce film chercheurs, enseignants, syndicalistes viennent démonter les pièges d'une réforme rétrograde et rappeler quelles sont les conditions de production et de transmission d'un savoir universel accessible au plus grand nombre qui devraient guider une réforme réellement progressiste de l'Université.
Avec par ordre d’apparition : Christian de Montlibert, sociologue, professeur émérite à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, Christophe Charle, historien, professeur à l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et à l'Institut d'étude politiques de Paris, membre de l'Institut universitaire de France, directeur de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine (IHMC-CNRS-ENS), Jacqueline Heinen, sociologue, professeure à l'Université de Versailles, Eric Herbert, physicien, post-doc au Laboratoire ondes et acoustiques (LOA-ESPCI) à l'Université Denis Diderot - Paris VII , Sophie Pochic, sociologue, chargée de recherche au CNRS, Daniel Steinmetz, chimiste, ingénieur de recherche au Laboratoire de Génie Chimique de Toulouse, Bernard Convert, sociologue, chargé de recherche au CNRS (CLERSE) à l'Université de Lille I, Hélène Combes, politiste, chargée de recherche au CNRS (CRPS) à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), Frédéric Neyrat, sociologue, maître de conférences à l'Université de Limoge (GRESOC).
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
26 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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Démission immédiate de M. Hénin, président de Paris 1 ! Grève totale des étudiants et personnels jusqu’à l’abrogation de la LRU !
Nous avons déjà dénoncé l’attitude honteuse et criminelle de la présidence de Paris I lundi 26 novembre, qui a permis l’entrée de nervis fascistes et incité à la violence physique contre les grévistes, avant de faire rentrer la police à l’intérieur de l’université.
La présidence de Paris I persiste et signe en niant sa responsabilité. Pire, la présidence de Paris I nie la présence de groupes organisés d’extrême droite munis d’armes blanches. M. Bertrand, directeur d’UFR d’histoire, ose écrire « il n’y a pas eu de blessé dans cette affaire, sinon quelques égratignures », alors que des étudiants ont du être transportés à l’hôpital.
L’irresponsabilité de la présidence aurait pu causer des blessés très graves. Tellement irresponsable qu’elle en vient à réécrire l’histoire et à nier les blessures infligées aux grévistes, totalement pacifiques, et qui ont été sauvagement agressés. La présidence de Paris I doit quitter ses fonctions immédiatement. L’AG étudiante s’est prononcée avec force pour la démission de M. Hénin et de son équipe. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales à exiger leur démission.
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
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Des policiers de la Bac les poursuivent. Quelques pierres sont lancées. Un policier braque son pistolet. Et à moins de 10 mètres, sous les yeux des journalistes, tire une flashball. La balle atteint un manifestant, comme le confirmera plus tard la police. Les manifestants reculent. Le face-à-face se déroule à 50 mètres de distance. La colère s'empare de la foule, qui invective les policiers. Trois jeunes et un policier hospitalisés « Je suis bouleversée », dit Annette, infirmière universitaire, qui a tout vu (lire ci-dessous). Près des grilles du rectorat, un lycéen de Guist'hau est au sol, blême, défaillant. Sa blessure va de l'arcade sourcilière à la tempe. Il est à demi conscient. L'infirmière s'occupe de lui jusqu'à l'arrivée des secours, dix minutes plus tard. Dont les deux camions restent un quart d'heure avant d'aller au CHU, se frayant un chemin parmi les manifestants qui crient « Pierre, Pierre ». Deux autres jeunes blessés, eux aussi envoyés au CHU. On note un autre lycéen parmi eux. De source policière, « neuf fonctionnaires ont été blessés », dont un hospitalisé pour une coupure à un doigt. Hier soir, une cinquantaine d'étudiants était retourné au Tertre. Ils prévoient une commission pour recueillir des témoignages sur les affrontements qui ont eu lieu au rectorat.
Frédéric Testu Presse-Océan. procès du policier tireur en Mars 2012 | ![]() |
![]() | cinq manifestants encore en garde à vue le lendemain mercredi. Cinq jeunes gens, âgés de 18 à 21 ans, sont encore en garde à vue suite aux affrontements qui ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants.. Mercredi après-midi, le parquet de Nantes devrait décider des poursuites engagées à leur encontre. A priori, ils seront poursuivis pour rebéllion. |
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![]() | ![]() Aix: trois étudiants en garde à vue après avoir investi une permanence UMP Trois étudiants ont été placés en garde à vue mardi à Aix-en-Provence, après que la permanence locale de l'UMP a été investie en fin de manifestation contre la réforme des universités, a-t-on appris de source policière. "Trois jeunes sont en garde à vue et n'ont pas encore été entendus. Ils seront relâchés demain matin", a indiqué cette source. La manifestation contre la loi sur l'autonomie des universités a rassemblé entre 500 et 600 étudiants et lycéens mardi à Aix-en-Provence, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon la section locale de l'UMP, en fin de manifestation, "une trentaine" de manifestants ont cassé la porte du local UMP pour "arracher toutes les affiches des murs, détruire les panneaux électoraux et jeter tous les tracts par les fenêtres", tout en prenant à partie deux permanentes de l'UMP présentes sur les lieux. Maryse Joissains Masini, maire UMP d'Aix-en-Provence et députée de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, a condamné "de façon très forte ces débordements" dans un communiqué. Par la suite, alors qu'environ 200 manifestants réclamaient sur place la libération des trois étudiants, une trentaine de membres de la Compagnie départementale d'intervention ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté le journaliste de l'AFP. La Commission presse du mouvement de lutte contre la LRU de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence a dénoncé de son côté des "arrestations violentes et au faciès", voyant dans les agissements des forces de l'ordre "une tentative de répression du mouvement" de protestation contre la loi Pécresse. |
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Gros Plan sur L'UNEF au 27 novembre: TRAHISON
faux mandatés, mensonges, appels à la reprise alors que la ministre n'est pas revenue sur le point essentiel: l'autonomie des universités ![]() voici ce qu'écrit un étudiant de Lyon : "Attention, Lyon 2 Ecully est un mandat ordurier. Il n'y a qu'une UMR là bas avec 20 doctorants et quelques étudiants en formation continue et tous sont en fait rattachés à Lyon 2 Quais. C'est un coup tordu monté par la Majorité de l'UNEF qui n'a obtenu aucun siège ni à Bron ni sur les Quais. Pareillement, l'IUT Lumière de Lyon 2 est situé sur le campus de Bron qui est actuellement bloqué et je soupçonne le xxxxxx en question de n'être autre que le responsable de l'UNEF sur Lyon 2. Les seules AG légitimement réunis à Lyon 2 sont celle du campus de Bron (15.000 étudiants) et celle du campus des Quais (13.000 étudiants)."samedi vers 19h30. Les délégués de l'Unef ont quitté la coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités à Lille en raison des tensions y régnant et du rejet de plusieurs délégations où étaient présents des étudiants de l'Unef. Les organisateurs reprochent notamment à l'Unef d'être dans une démarche de négociation avec le gouvernement. Jeudi, le syndicat avait en effet estimé qu'«un retour à la normale (était) envisageable» dans les universités si le gouvernement ouvrait des discussions et offre des «réponses satisfaisantes». Témoignage d'un dirigeant du Snesup de Lille présent à la coord: Une partie de la délégation de l'UNEF a décidé de quitter la coordination par solidarité avec les délégués non validés (je n'ai pas le nombre exact, mais il ne dépasse pas la dizaine, sur 222 délégués, chiffre fourni par le bureau de la coordination). Alors que j'étais sorti de l'amphi avec une camarade, nous avons vu une quinzaine d'étudiants quitter l'assemblée (à ma connaissance à cette heure, il n'y en a pas eu d'autre), et nous avons eu un bref échange avec eux. Les déclarations de l'UNEF (50 délégués sur 150).telles que rapportées par l'AFP semblent donc inexactes. Je laisse à ces militants UNEF dissidents la responsabilité de leur interprétation de l’incident telle que l’AFP la rapporte. Au moins un militant UNEF était au bureau de la coordination, et c’est lui qui présidait la séance samedi après-midi. ![]() "Selon un décompte des bureaux de l'AFP effectué à partir des chiffres donnés par la police, les manifestations contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités ont rassemblée au moins 30.000 personnes partout en France. L'Unef comptabilisait également 30.000 manifestants, dont 5.000 à Paris." PARIS, 27 nov 2007 (AFP) ![]() ![]() Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a estimé mardi 27/11 que Valérie Pécresse (Enseignement supérieur) avait fait "des avancées importantes" sur l'accompagnement de la loi sur l'autonomie des universités et a demandé que les assemblées générales d'étudiants les prennent "en compte". A l'issue d'une rencontre avec la ministre, il a fait état "de garanties nouvelles et de gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés", jugeant "rassurantes" les concessions de Mme Pécresse" . Toutefois, il a estimé que les annonces de Mme Pécresse étaient "de nature à lever bon nombre d'inquiétudes des étudiants mobilisés". Pour encadrer sa loi, il a expliqué que Mme Pécresse s'était engagée à la "mise en place d'un cadrage national des diplômes", un texte qui a pour "objectif qu'un diplôme validé n'importe où sur le territoire ait la même valeur", a-t-il dit. A cet effet, un "groupe de travail" étudiera l'harmonisation des intitulés et des modalités d'évaluation des étudiants. Toujours pour rassurer les étudiants sur sa loi, Mme Pécresse a promis, selon Bruno Julliard, un "texte réglementaire" garantissant que "l'orientation active n'entraînera pas de sélection à l'entrée de l'université". Elle a en outre confirmé l'engagement pris lundi par François Fillon d'une "formalisation" écrite de l'augmentation de un milliard par an pendant cinq ans du budget consacré à l'université. Selon Bruno Julliard, la ministre a affirmé "sa volonté de faire passer la dépense par étudiant de 7.000 à 10.500 euros par étudiant, soit l'équivalent des classes prépas". Pour lui, il s'agit d'"un garde fou déterminant face aux inquiétudes de privatisation". Sur les questions budgétaires, il a fait part de l'engagement de Mme Pécresse d'avancer au "1er janvier 2008", au lieu de la rentrée 2008, la création du 6e échelon de bourse, qui augmente le montant perçu par 100.000 étudiants dont les familles gagnent moins de 7.000 euros par an. Il s'est félicité que la ministre ait "tenu compte du fait qu'il fallait aller plus vite". Sur la "réussite en licence", chantier entamé cet été, Mme Pécresse a, selon lui, "annoncé la mise en place d'un plan pluriannuel" dont "les premières mesures s'appliqueront dès le 1er janvier prochain". ![]() "L’UNEF considère que ces mesures importantes sont le fruit de la mobilisation et démontrent l’intérêt de l’engagement collectif, et de la mise à profit du rapport de force étudiant pour obtenir des avancées. Ces avancées importantes apportent des garanties nouvelles et des gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés. L’UNEF restera vigilante pour que l’application de ces mesures soit effective. Des problèmes restent toujours posés, notamment la question des reculs de la démocratie universitaire devant faire l’objet de négociations université par université ou les risques de précarisation des personnels pour lesquels la Ministre doit recevoir les organisations concernées. L’UNEF demande aux assemblées générales de prendre en compte ces avancées pour décider de la suite à donner au mouvement. L’UNEF va dès demain engager une consultation de ses adhérents pour déterminer sa position sur la suite à donner à la mobilisation". ![]() - 72,39% se sont prononcés pour la suspension - 20,53% se sont prononcés contre la suspension - 7,08% se sont abstenus En raison des avancées obtenues par les étudiants, l’UNEF appelle donc à la levée des blocages et à la suspension de la grève sous sa forme actuelle. ![]() http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-986461@51-948215,0.html Le PS soutient l'autonomie des universités, Jospin , Allègre et Lang y ont activement participé et ils sont bien contents que ce soit la droite qui le fasse à leur place. allez un petit cours de danse: http://lelaboratoire.over-blog.com/article-7269776.html | . |
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- Démocratie de fonctionnement : contre la présidentialisation nous affirmons la supériorité du fonctionnement démocratique pour préserver la qualité pédagogique et scientifique de l’université ;
- Compétence scientifique collective : contre les recrutements biatoss et enseignants laissés au bon vouloir et aux appréciations personnelles d’un président et de ses conseillers, nous réaffirmons la supériorité du recrutement par les pairs dans le cadre des commissions de spécialistes ;
- Gratuité des enseignements : contre la tentation de substituer les diplômes d’université, dont les contenus et les modes de financement sont laissés au bon vouloir de chaque établissement, nous exigeons que les diplômes nationaux gratuits soient sauvegardés et que leur valeur soit préservée par rapport aux autres par des dispositifs de refinancements ;
- Redistribution interne des financements de la recherche : contre la subordination indirecte de l’université à travers des modes de financements par sponsoring, donations et agences de moyens nous exigeons la mise en place de structures démocratiques internes permettant d’organiser de manière pérenne les refinancements et péréquations entre disciplines, entre matières et entre types de recherches.
- Péréquation internuniversitaire des financements : contre le risque de voir progressivement les financements privés se concentrer sur certaines institutions à l’image prestigieuse ou commerciale nous appelons à mettre en place un système national de péréquation interuniversitaire pour la répartition des financements privés.
Pour atteindre ces objectifs et défendre ainsi la valeur d’un système universitaire de qualité, ouvert, démocratique et indépendant qui n’a rien d’autre à envier aux écoles privées ou élitistes que leurs financements privilégiés y compris de l’Etat, nous appelons à participer au débat organisé à Jussieu de 12 h à 14 h jeudi 29 novembre et nous appelons l’ensemble du monde universitaire et scientifique à se mobiliser :
1) à rejoindre les manifestations publiques organisées aujourd’hui et dans les prochains jours ;
2) à diffuser des tracts et à faire de l’information systématique sur les conséquences de cette loi au détriment de l’université ;
3) à organiser des ateliers de débats et de mobilisation ainsi que des journées banalisées pour favoriser l’élaboration de dispositifs d’une autre réforme de l’université ;
4) nous appelons l’ensemble des acteurs de l’université et notamment les syndicats enseignants à effectuer un débrayage jeudi 29 novembre 2007 et à déclencher un vaste mouvement de grève de tous les personnels le mardi 4 décembre 2007 ;
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
28 Novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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L'abrogation de la L.R.U reste et restera le préalable à toute négociation !
Après une journée nationale d'actions pour l'abrogation de la LRU, qui a vu le maintien du blocage d'environ 60 universités et la mobilisation de plus de 80 lycées, la coordination nationale étudiante tient à souligner, malgré la rencontre du président de l'UNEF, Bruno Julliard avec la Ministre de l'enseignement supérieur, que le mouvement contre la LRU s'est construit sur une revendication simple, à savoir la lutte pour l'abrogation d'une loi dont nous contestons les fondements ainsi que les modalités d'adoption.
Ce que Bruno Julliard considère comme des « avancées importantes » ne sont que des leurres et ne concernent en aucun cas les causes de la mobilisation étudiante que nombre de personnels enseignants et non enseignants ainsi que de lycéens ont rejointe.
La mise en place d'un cadrage national des diplômes par une harmonisation des intitulés et des modalités d'évaluation des étudiants ne résout en rien le caractère néfaste qu'implique cette loi, caractère néfaste manifesté par la tentative de définir les diplômes universitaires à travers des contenus et des modes de financement laissés au bon vouloir de chaque établissement. A quoi bon harmoniser des intitulés si le contenu de nos formations ne s'établit plus exclusivement sur des critères scientifiques mais sont conditionnés par les financements de telle ou telle entreprise selon leurs besoins propres ?
Le passage de la dépense de 7000 à 10.500 euros par étudiant dans le budget 2008 ne remet absolument pas en cause le processus de privatisation de l'université et la mise en concurrence de ces dernières par la course au « mécénat » que prescrit la LRU et qui en est un des fondements.
Par ailleurs, nous insistons sur le fait que les seules réponses que le gouvernement a dispensées aux étudiants mobilisés contre la LRU, qui introduit le germe de la privatisation du service public de l'enseignement supérieur, se sont réduites à desinterventions d'une rare violence de la part de CRS qui ont été autorisés à pénétrer sur les campus afin de briser le mouvement étudiant. Les charges des forces de l'ordre contre la manifestation d'Aix en Provence le mardi 27 novembre sont les dernières violences policières en date contre les étudiants et les lycéens. Nous condamnons fermement ce recours systématique à la violence et à l'utilisation massive de gaz lacrymogène.
Nous appelons toutes les forces démocratiques, syndicales, associatives, politiques, à s'insurger contre cette répression massive s'abattant sur les acteurs des mouvements sociaux.
Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale des étudiants, lycéens et de l'ensemble de la communauté universitaire.
Pour l'abrogation de la LRU, contre la casse du service public et la répression de tous les mouvements sociaux, la lutte continue, nous restons déterminés à sauvegarder les principes d'une université gratuite, démocratique et populaire.
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29 novembre
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![]() http://www.dailymotion.com/video/x3mecn_baston-sur-le-campus-de-grenoble_news |
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Appel de la tuud (une tendance de l'UNEF) Appel de 200 militants de l'UNEF:
Pour l'abrogation de la LRU, amplifions la mobilisation ! En tant que militants syndicaux, nous sommes opposés à la Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités, « loi Pécresse », votée pendant l'été. Ce texte est tout le contraire de ce dont les universités françaises ont besoin. En renforçant le poids des personnalités extérieures au détriment des étudiants et des personnels, et en encourageant le recours au financement privé, la loi entraîne les universités vers une privatisation des formations. En institutionnalisant la pré-inscription des lycéens, elle ouvre une porte vers l'instauration de la sélection à l'entrée. Nous considérons que cette loi n'est ni amendable, ni négociable. Nous appellons à amplifier la mobilisation, en vue d'obtenir l'abrogation de la Loi Pécresse.
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- organiser des temps forts de mobilisation : assemblées générales, « facs ouvertes », grèves*, en particulier le 6 décembre, manifestations dans les villes universitaires et manifestation nationale à Paris ; * le SNESUP a déposé un préavis de grève pour les 4, 5 et 6 décembre. - rendre possible, en liaison avec les étudiants de plus en plus engagés dans la contestation légitime de la loi, la validation du semestre universitaire ;
- amplifier la diffusion d’explications sur la loi LRU et de propositions autour des enjeux scientifiques et sociétaux du supérieur, en participant, en particulier, à toutes les formes d’expression collective ;
- contester dans toutes les instances les logiques inscrites dans la loi LRU.
![]() ![]() | ![]() A l'instar du délégué lillois de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), Loïc Binauld (bien Binauld), il s'agissait de dénoncer une "politique du mépris" qui a abouti à "une réforme bâclée, menée au pas de charge avec un simulacre de concertation". "On parle d'une réforme. On a juste un démantèlement de la carte judiciaire, sans débat ni prise en compte des situations sur le terrain", a critiqué à Nancy Eric Bocciarelli, membre du Syndicat de la magistrature (SM, gauche). A Marseille, une intersyndicale des personnels de justice brocardait des "soldes chez Dati: 178 TI supprimés sur 473, 23 TGI sur 181". Les avocats, dans la lutte depuis des semaines au sein de chacun des barreaux supprimés, ont été en pointe dans la mobilisation en multipliant les initiatives comme les grèves totales. Une journée "cabinets fermés" a été organisée à Châlons-en-Champagne (Marne). A Saint-Nazaire, une quinzaine d'avocats a passé la nuit au tribunal en signe de protestation. Les avocats lyonnais ont proposé des consultations gratuites. La crainte partout exprimée est que soit défait le maillage judiciaire du pays. "Tout le monde parle de désert judiciaire. "Entendez-vous dans nos campagnes mourir nos juridictions" pouvait-on lire sur la pancarte d'une greffière de Dinan (Côtes d'armor) dont le tribunal doit être fermé. "C'est un mouvement comme je n'ai pas le souvenir d'en avoir vu, c'est vraiment une vague profonde de révolte", a déclaré de son côté l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter sur France Inter. |
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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30 novembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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![]() "La tension monte soudainement. En tenue d'intervention, casques et matraques, les policiers s'équipent de boucliers. La rue est bloquée côté centre Leclerc par des véhicules de police et une dizaine d'hommes, eux aussi en tenue. Dans un sourire un peu jaune, les étudiants lâchent encore quelques plaisanteries, mais s'inquiètent d'une charge imminente. Elle intervient quelques minutes plus tard : la trentaine de policiers se lance aux trousses des manifestants qui se replient jusqu'à la place du Canada. Un jeune homme puis une jeune femme sont interpellés. Sur le marché, la colère gronde. Les étudiants s'en prennent au représentant des renseignements généraux. « On n'a rien fait ! Ils ont chargé ! C'est pitoyable, c'est lamentable ! » « On n'a pas un responsable avec qui on peut parler », répond le fonctionnaire. « Vous nous foutez sur la gueule, c'est ça votre discussion ? », hurle un autre manifestant. Après une petite marche, les étudiants rentrent désabusés au campus." Josué JEAN-BART. Ouest France édition du 1er décembre 2007 |
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Malheureusement, un groupe d'une 50aine de personnes, également armées de batons contrairement à ce qu'ont pu dire certains médias, a déboulé sur le campus en chantant la Marseillaise (et ont même été vus en train de faire de splendides saluts nazis...). Les vigiles de l'université ont pu les contenir, alors que la police observait tranquillement le spectacle depuis l'extérieur de l'université... Alors que les étudiants grévistes se repliaient dans l'amphithtéâtre occupé, suite à une première "dispersion" des anti-bloqueurs, ces derniers sont revenus à la charge, toujours sous les yeux de la police, qui a fini par intervenir, une fois la bataille terminée... Seuls la patience et le calme des grévistes (alors que les anti-bloqueurs ne cessaient de nous provoquer) expliquent qu'il n'y ai pas eu d'affrontements physiques. Nous n'étions pas là pour nous battre, mais pour nous défendre en cas d'agression, agression programmée, rappelons-le.
Le comité de grève condamne également le rôle des médias, et particulièrement de France 3, dans la montée des tensions. A la recherche du sensationnel, ils n'ont pas hésité à relayer un appel public au débloquage violent au JT régional du vendredi soir, et donner même l'heure du rendez-vous. Où est l'information là-dedans? Quel rôle joue ce média dans le mouvement? Evidemment, ces mêmes journalistes étaient présents à 21h30 précises et n'ont pas hésité à nous filmer en cachette, après nous avoir promis de ne pas nous filmer. Ce média a fait preuve d'un manque cruel d'intégrité et le comité de grève s'engage à ne plus répondre à ces journalistes, qui déforment et adaptent l'information à leur sauce.
Mais surtout, le comité de grève dénonce l'attitude du président de l'université de Pepignan. Pour son premier mandat, Benkhelil montre son incompétnce en matière de gestion des crises. Il est obnubilé par la reprise des cours, et en oublie les règles minimales de sécurité. Il encourage les étudiants anti-bloqueurs à venir déloger, en faisant usage de la violence, les étudiants qui bloquent... Il ment, sans cesse, aux médias qui l'interrogent sur le mouvement, et ne se tient jamais à ce qu'il dit ou promet... Il refuse de communiquer avec les grévistes et de reconnaître les AG étudiantes, dont le cadre a été fixé après consultation entre anti-LRU, pro-LRU et administration... Il n'hésite pas à menacer ou intimider les grévistes qui occupent l'université, et va même jusqu'à couper l'électricité du bâtiment occupé. Benkhelil applique des techniques de siège, de guerre. Pour toutes ces raisons, et devant l'évidence de son incapacité à gérer dans le calme et dans le respect une université, nous demandons la démission de Benkhelil, comme de tous les présidents d'université qui ont fait appel aux forces de l'ordre pour évacuer les facs! http://greve-perpignan.blogspot.com
Week End 01/02 décembre
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5 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, …
La répression est de plus en plus féroce avec la multiplication des fermetures administratives, des interventions policières, des arrestations.
Le mouvement se développe chez les lycéens : plus de 50 lycées étaient bloqués jeudi 22 novembre. Environ une centaine vendredi 23 novembre et lundi 26 novembre. Environ 150-200 mardi 27 novembre et jeudi 29 novembre, et près d’une centaine vendredi 30 novembre.
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
3 décembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
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Vous avez un effectif de :
- 10 cadres et ingénieurs payés chacun 10000 euros,
- 10 agents de maîtrise payés chacun 5000 euros,
- 10 employés payés chacun 1000 euros.
La masse salariale est 160 000 euros soit un salaire moyen de 5333 euros.
Vous profitez du départ à la retraite de 5 de employés pour ne pas les remplacer à leur poste. La masse salariale se réduit à 155000 euros, soit un salaire moyen de 6200 euros. On constate une augmentation du salaire moyen de 16,25 %.
Conclusion : Il suffit de diminuer le nombre d'employés pour que le salaire moyen augmente, sans que les salariés n'aient touché un rond, tout en diminuant le coût global des salariés ! Imparable.
Signé : le contrôleur de gestion de Shadocks and Co.
PS - Devise Shadock : pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur le mêmes...
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
4 décembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
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Nous, étudiant-es mobilisés, nous sommes invités à la rédaction du journal Le Monde ce mardi 4 décembre pour alerter l'opinion publique de la désinformation voire la non-information des médias à propos de la mobilisation étudiante et lycéenne. Si les médias cristallisent ainsi l'information autour des seuls moyens d'actions, de la forme du mouvement, au détriment des motifs réels de notre révolte. Ce phénomène en est un d'autant plus criant depuis que l'Unef a appelé à stopper le mouvement, se déclarant satisfait des propositions du gouvernement. Par notre présence dans les locaux de ce journal, nous souhaitons également signifier que les AG locales et, par extension, la coordination nationale sont les seules instances représentatives du mouvement qui n'a jamais cessé. En refusant la réforme des universités, nous nous battons contre la sélection sociale, la soumission de l'enseignement et du savoir aux lois du marché que cette loi prévoit. Si nous ne contestons pas que l'université doit changer, sa transformation doit s'opérer dans un sens radicalement différent. Nous cherchons à créer une université libre, gratuite, ouverte à tous, c'est-à-dire sans critères de sélection ni de rentabilité. Pour arriver à cet idéal, c'est l'organisation entière de l'Université qu'il faut remettre en cause. C'est pourquoi nous voulons nous réapproprier notre lieu d'étude dans son intégralité. Les enjeux universitaires doivent être gérés par les premiers concernés. Notre critique de l'Université s'inscrit dans une réflexion plus globale sur l'orientation de la société actuelle. Nous luttons contre l'accélération de l'offensive libérale et anti-sociale qui accentue les inégalités, supprime toute notion de solidarité, et déshumanise les relations sociales, en nous dressant les uns contre les autres. Seuls les mouvements sociaux ont la force de créer de nouvelles solidarités, et de mettre fin aux offensives criminelles du libéralisme. Les étudiants en lutte, à l'appel de la coordination nationale. Le RDV du Jeudi 6 Décembre à la manifestation prouve que la mobilisation continue !
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6 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont, Paris XIII Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims,
… Lundi 4 décembre, la grève avec blocage a été reconduite à Reims, Lille III, Paris X Nanterre, Rouen, Lyon II (Bron), Nice.
Le blocage a été voté à Malesherbes Paris IV et à Angers
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– Mobiliser les lycéennes et les lycéens Les projets de casse touchent également l’enseignement secondaire. Bon nombre de lycéennes et de lycéens iront à l’université et sont concernés par le dispositif de pré-sélection envisagé par la LRU. Les raisons sont nombreuses de se mobiliser et c’est sans doute pour ça qu’une centaine de lycées ont été bloqués ces dernières semaines.
– Mobiliser les personnels Les IATOSS et les profs sont les premiers touchés par la LRU, qui prévoit de les soumettre à l’arbitraire de la présidence de l’université et de contractualiser une partie des statuts. Par ailleurs la recherche subit des attaques sans précédents, le gouvernement envisageant d’arrêter le financement par le CNRS d’un labo sur deux. Plusieurs AG importantes de personnel ont apportée leur soutien aux facs en lutte, appelant à faire grève ou condamnant la répression.
– Interpeller directement l’opinion publique Pour l’instant une bonne partie des travailleuses et des travailleurs ne sait pas quelles sont les raisons de la mobilisation étudiante. Il faut donc s’adresser directement à elles et eux, en leur donnant des tracts ou en organisant des actions et des manifs dans les centres-villes.
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![]() ![]() http://www.dailymotion.com/video/x3oa6w_manifestation-contre-la-lru-a-caen_events http://www.dailymotion.com/video/x3or86_manifestation-du-04-decembre-2007_news ![]() http://www.20minutes.fr/article/198738/France-Le-mouvement-anti-Pecresse-reprend-un-peu-du-poil-de-la-bete.php |
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Communiqué du SNTRS-CGT Chercheurs et ITA mobilisons nous contre la LRU Et contre le démantèlement des organismes de recherche La restructuration de la recherche publique, amorcée par le « Pacte pour la recherche » et accentuée par la loi sur « les Libertés et les Responsabilités des Universités (LRU) s’appuie sur le démantèlement des EPST, le CNRS en tout premier lieu. La direction du CNRS demande aujourd’hui à ses départements scientifiques de trier les UMR qui resteront au CNRS et celles qui seront versées dans le giron des Universités ! Que deviendront les personnels CNRS concernés par ce transfert ? Malgré les déclarations rassurantes de la direction du CNRS par qui seront-ils gérés ? Comment les chercheurs et les ITA seront-ils recrutés dans les prochaines années et par qui ? Quel rôle pourra jouer un CNRS rabougri, et à travers lui la communauté scientifique, dans la conduite du système de recherche publique ? L’autonomie des Universités, telle que la définit la LRU, organise la concurrence entre les Universités. Les conséquences sont connues : sélection à l’entrée de certaines universités, hiérarchisation de fait des diplômes selon l’université dans laquelle ils auront été préparés, élévation substantielle des frais d’inscription qui renforcera la sélection sociale des étudiants, poids accru des régions et des entreprises dans le pilotage des universités, tant sur les formations délivrées et leur contenu que sur les orientations de recherche menées dans l’établissement. L’emploi contractuel financé par des fonds publics et privés est institutionnalisé pour toutes les fonctions y compris l’enseignement et la recherche. Il dépendra du président des universités. Les avancées démocratiques obtenues en 1968 sont battues en brèche à travers la présidentialisation des Universités. Dans l’enseignement supérieur, la réforme du recrutement des enseignants-chercheurs, et plus largement la marginalisation des instances scientifiques des EPST et du Comité National vont favoriser le retour au mandarinat et aux lobbys locaux et faire régresser le niveau de la recherche. Le Pilotage accru à tous les niveaux de la recherche par le ministère n’est pas un gage de qualité scientifique. Sur de nombreux sites universitaires, les étudiants ont pris conscience de cette situation et se mobilisent. Pour le SNTRS-CGT l’action des personnels des organismes de recherche et des universités converge avec les luttes étudiantes pour faire reculer le gouvernement, abroger la LRU. En effet l’avenir pour les étudiants qui se destinent à la recherche, c’est ce que vivent déjà les post-docs et les contractuels chercheurs et ITA de l’ANR : la précarité et l’insécurité. C’est pourquoi, avec de nombreux syndicats et associations de la recherche et de l’enseignement supérieur, le SNTRS-CGT appelle les personnels à des manifestations le 6 décembre contre la LRU et ses conséquences sur le CNRS et les autres EPST. Chercheurs et ITA manifestez contre la LRU pour sauver les EPST jeudi 6 décembre
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La condition : le déblocage doit être voté et se poursuivre jusqu’à Noël, les bâtiments doivent être débloqués dès demain matin.
Proposition : 1 demi-journée par semaine banalisée, avec aucun cours, excepté pour les prépa concours, la filière santé et les IUT. Ces demi-journées seraient prévues les jeudi 6, mardi 11 et mardi 18 décembre. Pour le moment, 2 salles sont occupées 24h/24, à partir de la semaine prochaine, seule 1 salle pourrait être occupée la nuit, mais ceci semblerait être négociable. Tous les examens de sciences et de STAPS pourraient être décalés d’une semaine afin d’avoir une semaine pour les rattrapages. Possibilité de réunions le soir pour le comité à l’amphi Fermat (ou dans un autre amphi quand il est occupé). Concernant les problèmes pédagogiques, les cours ayant eu lieu pendant les périodes de blocage pourront être aux examens mais il sera fait au mieux afin de ne pas pénaliser les étudiants, des rattrapages seront notamment organisés lorsque cela est possible. Dans le cas où des professeurs feraient en sorte de rédiger des sujets d’examens ne portant que sur les cours ayant eu lieu (ou pas) en période de blocage, il faudra le signaler.
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5 décembre
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Le gouvernement, les médias aux ordres, les bureaucrates de l’UNEF l’ont tous en chœur décrété : le mouvement est terminé. Et pourtant, mercredi 5 décembre, une trentaine d’universités étaient (au moins partiellement) en grève avec blocage : Paris I–Tolbiac, Paris III, Paris IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot, PRG), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Pau, Lyon II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Reims, Poitiers, Nice, Perpignan, Angers, Clermont. Des dizaines de lycées étaient bloqués et les personnels étaient en grève reconductible à Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours.
Nous sommes isolés et pourtant nous résistons. Dans beaucoup d’universités, les présidences conjuguent une répression féroce et sans précédent (fermetures administratives, incitation à la violence contre les grévistes, recours systématique à la police) et, en concertation avec les bureaucrates syndicaux, magouilles pour nous faire reprendre les cours (référendums bidons, banalisation quelques demi journées, etc.). Il n’y a rien à négocier avec les présidences qui sont nos ennemis. Etudiants et personnels, nous devons nous unir dans la grève contre les présidents qui jouent déjà leur rôle de patron et de flic que la LRU leur octroie et renforce. Le pitoyable Bruno Julliard, président de l’UNEF qui quitte ses fonctions pour une bonne place au PS, a trahi une dernière fois en prétendant avoir obtenu quelque chose alors que le gouvernement n’a pas touché à sa loi et a simplement décidé d’injecter 5 milliards d’euros (fruit de la privatisation d’EDF !) pour les cursus d’élite et pour mieux appliquer sa loi scélérate.
POUR EN SAVOIR PLUS, SE TENIR INFORME, NOUS CONTACTER : oxygenefse@free.fr
Visitez nos sites Internet parisien (http://oxygenefse.free.fr) et national (http://www.luttes-etudiantes.com)
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
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6 décembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
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![]() http://www.dailymotion.com/video/x3p8be_manifestation-etudiants-lille-6-dec_news |
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![]() Aujourd'hui, les CRS sont intervenus dans l'UFR Droit-Economie-Gestion à la demande de M. Uhaldeborde, président de l'Université, et de M. Lemouland, directeur de l'UFR Droit, pour en expulser les étudiants protestant contre la LRU. M. Uhaldeborde s'était jusqu'alors engagé à respecter le resultat des Assemblées Générales, or hier il a décidé autoritairement que les cours devaient reprendre malgré le vote massif favorable au blocage du mardi 4 décembre. Nous condamnons fermement la duplicité de M. Uhaldeborde, qui aurait accepté la décision de cette même assemblée si elle lui avait été favorable. De plus, le président s'est révélé irresponsable en prenant le risque d'affrontements entre étudiants, comme cela s'est produit dans d'autres universités. La confrontation n'est restée pacifique que grâce à la résponsabilité des personnes présentes. En consquence, nous demandons la démission du directeur de l'UFR et du président de l'Université. Nous rappelons que l'université reste bloquée et que seule l'Assemblée Générale qui se tiendra le lundi 10 décembre à 13 heures est légitime pour décider de la poursuite ou de la fin du blocage. Le comité de lutte des étudiants de Pau http://www.dailymotion.com/video/x3pg3t_les-crs-vont-a-la-facmpeg2video_news |
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Le PS soutient l'autonomie des universités, Jospin , Allègre et Lang y ont activement participé et ils sont bien contents que ce soit la droite qui le fasse à leur place. allez! Un petit cours de danse: http://lelaboratoire.over-blog.com/article-7269776.html
![]() Nous ne reviendrons pas sur les divers actes de répression commis par la Présidence dans la période récente et moins récente. Rappelons qu’ils se traduisent aujourd’hui par l’intervention quotidienne de la police et des gendarmes mobiles sur les campus pour matraquer les grévistes, depuis trois jours. Aujourd’hui, un pas de plus a été franchi dans la répression. La police nationale est intervenue violemment avec pour but de procéder à des arrestations. Un étudiant a été blessé gravement à la tête (12 points de suture), et un grand nombre d’autres frappés brutalement. 2 étudiants, syndicalistes et militants actifs (dont un à la F.S.E.) ont été l’objet d’une arrestation ciblée. La police avait désigné très clairement une partie des « meneur/euse-s » du mouvement comme des cibles potentielles. Ces deux militants ont été chargés d’inculpations farfelues et mensongères, comme beaucoup de gens peuvent en témoigner, de « violences volontaires sur agent ». En réalité, la violence a été de la seule initiative de la police. Les dites arrestations ont été l’objet d’un rassemblement d’environ 200 personnes devant l’Hôtel de Police de Marius Berliet. Les inculpés ont rendez-vous avec le Procureur de la République demain matin. La liberté de réunion, autrement dit de tenir des Assemblées Générales, a été supprimée sans vergogne par M. Journès, de même que toute possibilité de débat à l’intérieur de l’Université. Les entrées sont contrôlées à toutes les portes par des vigiles privés particulièrement vindicatifs. Les CRS et gendarmes mobiles stationnent de manière quasi permanente sur les campus et à proximité. Un grand nombre d’étudiantes et étudiants se sont refusé-e-s d’aller en cours, tandis qu’une part importante des professeurs et des personnels exerçait leur droit de retrait. Un regain de solidarité s’est donc fait jour au sein de l’Université. Des rassemblements unitaires auront lieu demain matin devant les entrées du campus. La répression policière repose, du point de vue de la Présidence et de ses soutiens, sur un seul argument : le vote bidon organisé par la Présidence lundi, boycotté par prés de 85% des étudiantes et des étudiants. Nous revendiquons l’arrêt immédiat des poursuites contre les deux camarades inculpés. Nous demandons le départ immédiat des forces policières et militaires présentes à proximité des campus de Bron et des Quais, la suppression des Sécurités Privées et des contrôles de cartes d’étudiant à l’entrée des campus, le retour immédiat à la liberté de réunion sur le campus. Nous continuerons à demander la démission de Claude Journès, Président de Lyon 2, particulièrement responsable des problèmes actuels. Les matraques ne nous feront ni taire ni céder. La lutte contre la loi Pécresse continue. http://www.dailymotion.com/video/x3ojd4_etudiant-vs-crs-lyon-2_school |
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Plusieurs universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Clermont, Paris XIII, Orléans, La Sorbonne, Paris VII (Paris Rive Gauche)
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours, … 3
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Week end 8/9 décembre
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Cela passe aussi par maintenir des cadres pour les étudiants mobilisés, et des Assemblées Générales nombreuses, seuls organes souverains et représentatifs du mouvement. Nous appelons l'ensemble de la communauté universitaire (étudiants, enseignants-chercheurs, personnels IATOSS...) à mener la lutte à nos côtés.
Nous pensons toujours que le blocage, c'est-à-dire les piquets de grève, est le moyen le plus efficace pour permettre à tous de participer, sans la pression des absences en cours et de la suppression des bourses.
Chaque fac doit trouver les modalités de lutte les plus en phase avec la réalité locale. Le mouvement ne s'arretera pas. Nous rappellons que la lutte contre la LRU s'inscrit dans un contexte plus global de casse des services publics et des acquis sociaux. Les résistances se multiplient contre ce projet de régression sociale. Nous manifestons toujours notre soutien à tous les secteurs mobilisés, et appellons donc à poursuivre la convergence des luttes avec : les cheminot(e)s, les salarié(e)s d'EDF et GDF, les enseignant(e)s et lycéen(ne)s des lycées pro, les jeunes en lutte, les salarié(e)s de la grande distribution...
Forts du succès de la dernière journée nationale de mobilisation du jeudi 6 decembre, nous appellons :
mardi 11 décembre, à une journée nationale d'action interprofessionnelle, symbolique et groupée
jeudi 13 decembre, à une journée nationale de manifestation pour converger avec l'appel à la grève des salarié(e)s de la SNCF
samedi 15 décembre, à une journée de manifestation avec actions de débrayages économiques.
Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
10 décembredu 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
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Plusieurs universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Paris XIII, Orléans, La Sorbonne, Paris VII (Paris Rive Gauche)
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours, …
Lundi 10 décembre, les AG de Reims, Pau, et Nantes ont voté le déblocage ; les AG de Lille I (qui était non bloquée), Lille III et Nice ont voté le blocage.
![]() http://www.dailymotion.com/video/x3py9r_evacuation_news http://www.dailymotion.com/video/x3pz5k_evacuation-upv-1_news http://www.dailymotion.com/video/x3qazk_evacuation-upv-2_news http://fr.youtube.com/watch?v=yD7R2jb9EYM&eurl=http://mtp3lru.xooit.fr/t84-Videos-Informations-locales-et-nationales-10-Decembre- |
À Montpellier, suite à l’intervention de la police contre les étudiants bloqueurs, les syndicats demandent la démission du président de la fac. Après l’intervention musclée des forces de police, lundi, à la fac de lettres Paul-Valéry, de Montpellier, à la demande du président de l’université Montpellier-III, Jean-François Miossec - qui a aussi décidé la fermeture administrative du campus -, un rassemblement et diverses actions étaient organisés hier à l’initiative notamment du SNESup, de SUD enseignants et de la CGT. Vers 11 heures sur le parvis de la fac, 350 enseignants et étudiants s’étaient regroupés pour organiser la riposte.
Lundi, le président avait fait appel aux forces de police afin de débloquer l’accès de la fac suite à quelques incidents qui s’étaient produits entre bloqueurs et anti-bloqueurs. Une intervention des forces policières jugée « disproportionnée » par le SNESup. Deux étudiants ont été interpellés et placés en garde à vue et deux autres ont été touchés par des grenades assourdissantes, l’un d’eux aurait perdu 30 % d’audition à une oreille. Le SNESup dénonce cette intervention policière et réclame la démission du président de l’université. « Alors que partout en France la mobilisation des étudiants contre la loi LRU prend des formes alternatives à la grève et au blocage, la stratégie de tension de la présidence de Montpellier-III a débouché sur ce qui était prévisible. (…) Seules la maturité et la responsabilité des 200 à 300 étudiants, alors présents, ont pu éviter que des incidents graves se produisent.
Depuis un mois et demi, le président fait la preuve de son incapacité à mener le dialogue social et à laisser le débat démocratique se dérouler, à gérer la crise universitaire, à assurer la continuité du service public, et, maintenant, il hypothèque gravement l’avenir de l’offre de formation de l’université et donc l’existence de celle-ci. Il doit en tirer les conséquences et démissionner ! » Le syndicat en appelle donc au recteur, chancelier des universités, pour assurer la continuité des missions de l’université. Il appelle les autres syndicats, soucieux du service public, à s’associer à la demande d’audience que le SNESup, la CGT et SUD ont déposée auprès du recteur. Le SNESup, critiquant la décision de fermer l’université, demande la tenue, en urgence, d’un CA extraordinaire. Jacques Choukroun, pour le SNESup de Paul-Valéry, intervenant devant les personnels et étudiants rassemblés hier, dénonçait la provocation : « On veut nous détourner de la lutte sur la loi LRU, nous allons (SNESup, SUD, CGT - NDLR) demander une entrevue au recteur pour qu’il prenne ses responsabilités sur les violences commises à l’initiative de la présidence de l’université. (…)
Il faut rouvrir l’université, on ne peut pas accepter cette stratégie. » À l’issue du rassemblement devant la fac, diverses actions ont été décidées, notamment une rencontre avec les lycéens de Joffre à Montpellier, victimes eux aussi de violences policières, et une manifestation devant le rectorat pour réclamer la démission du président de l’université Paul-Valéry.
Éloi Martinez l' Huma du 12 / 12 / 07
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11 décembre
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12 décembre
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AVEZ-VOUS entendu parler de Pierre ? C’est un lycéen de Nantes. Il a 17 ans. Voilà deux semaines, le mardi 27 novembre, il est allé manifester contre la réforme sarkozyste de l’université. Il se trouvait sur les pelouses du rectorat, avec un bon millier de manifestants, quand les CRS et les flics sont, arrivés, et ont chargé. Brutalement. En tirant au Flash-bail. Pierre a reçu une balle dans l’œil. Transporté en urgence à l’hôpital. Dès le lendemain, le préfet se sentait en mesure d’affirmer aux journalistes que le diagnostic était « plutôt rassurant ». Ce préfet est formidable. Il est plus rapide que les médecins du CHU. Lesquels, deux jours plus tard, estimaient le pronostic « incertain » et relevaient un « potentiel de risque de perte complète de la fonction visuelle » : « Des complications peuvent-survenir (décollement de la rétine, glaucome post-traumatique). » A l’heure qu’il est, Pierre est sorti de l’hôpital. Il a 23 jours d’ITT. Et le pronostic est toujours incertain. Alors, aviez-vous entendu parler de Pierre ? Les médias ont été d’une discrétion de violette à son sujet. Après tout, un gamin qui risque de perdre un œil, ça n’est guère une information. Il n’avait qu’à pas. Il ne nous intéresse pas. Les seules victimes dignes d’attention sont celles auxquelles s’intéresse l’omniprésident Sarkozy. Savez-vous qu’à Nantes, le jeudi 29, près de quatre mille jeunes ont manifesté pour protester contre les violences policières, et notamment celle-là ? Il semblerait que tout le monde ne trouve pas parfaitement normal le fait que le droit de manifester s’accompagne désormais du droit à avoir un œil en moins. Mais qu’est-ce que quatre mille personnes ? Dans les médias nationaux, rien ou presque. Savez-vous qu’en fin de semaine dernière 30 universités françaises étaient encore bloquées ? 31 selon SUD-étudiants, entre 13 et 17 selon les anti-bloqueurs de « Libère ta fac »... Et que 41 lycées l’étaient aussi ? Là encore, les médias ont été d’une discrétion remarquable. Après tout, les principaux syndicats lycéens et étudiants Fidl, UNL et Unef ne soutiennent plus le mouvement, donc la ministre Pécresse a gagné, donc les blocages n’ont plus lieu d’être, donc c’est comme s’ils n’existaient pas, donc ils n’existent pas : pourquoi parler de choses qui n’existent pas ? Pour être informé du fait que les facs françaises bougent, qu’elles bruissent encore de débats, d’assemblées générales, de manifs, de grèves, il n’y avait, ces derniers quinze jours, qu’un seul recours : les sites Internet du réseau Indymedia, à Paris, Lille, Nantes, Grenoble, Toulouse, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, ou Rebellyon à Lyon, Bellaciao à Paris, etc. Le tout formant une sorte de vaste place publique où claquent au vent les dazibaos, vivante, engagée, subjective, alimentée par des militants (donc pas forcément fiable : il faut recouper), avec tracts, vidéos, photos, appels à manifester, agit-prop, agendas, etc. Oui, c’est sur ce média alternatif, multiforme ouvert et bordélique qu’on pouvait (et qu’on peut toujours) s’en apercevoir, tellement il déborde de contributions ces jours-ci : la loi Pécresse, même assaisonnée de quelques milliards, ne fait toujours pas l’unanimité. Une info à transmettre à TF1...
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13 décembre
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![]() Remarquez que la caméra du jeune homme est dérobée sous nos yeux... Il m'a fallu le regarder 4 fois pour voir le passage... La démocratie a parlée ! http://www.dailymotion.com/video/x3r559_film-amateur-du-vote-1_news Résumé en images du référendum organisé par le Président Miossec à l'Université Paul Valery Montpellier III, avec l'aide de 150 policiers et gendarmes dans un simulacre de démocratie... un seul mot d'ordre : répression policière! http://www.dailymotion.com/video/x3rlmz_referendum-universite-paul-valery-m_politics |
![]() la télé deforme tellement les choses que maintenant les pauvres endoctrinés qui voient la réalité pense que c'est de la propagande http://www.dailymotion.com/video/x3r2vr_deblocage-lille-pont-de-bois_politics |
14 décembre
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http://www.toulouse.snes.edu/2007-2008/Actions%202007-2008/appel14dec.pdf
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15 décembre
![]() http://www.dailymotion.com/video/x3sja7_don-juan-et-don-quichotte_politics Peu de violence dans les médias français: http://www.dailymotion.com/video/x3sa80_mouloud-avec-les-don-quichotte-15-1_news http://www.dailymotion.com/video/x3rl5n_don-quichotte-vire-par-la-police_events http://www.dailymotion.com/video/x3rrk5_les-enfants-don-quichotte-a-notreda_events http://www.dailymotion.com/video/x3rljh_les-don-quichotte-evacues_politics |
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![]() | ![]() batonnier de l'ordre des avocats de Carpentras: "façon de procéder anti-démocratique" http://www.dailymotion.com/video/x3sk4n_avocats-gazes-par-les-crs_news La question du jour: Quelle est la différence avec la répresson contre les étudiants? taper sur les étudiants, est-ce démocratique? |
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Quelques échaufourrées ont eu lieu en cet endroit de la galerie des amphis, quelques trucs ont volé de part et d'autre, des insultes ont fusé (notamment envers les flics - et c'était bien "mérité"), et il semble que quatre personnes ont été arrêtées (dont une personne qui attendait paisiblement le tram !). Du côté de la galerie, une des arrestations a provoqué une vive réaction chez pas mal de bloqueurs, et la BAC a dû se réfugier sous la protectiond es vigiles Securitas à l'intérieur de la galerie des amphis, après avoir mangé quelques coups de pieds... La galerie des amphis a ainsi été débloquée mais la présence dehors de pas mal de monde laissait à penser que peu de gens sont allés en cours à la suite de ça (ceux qui l'ont fait l'ont encore fait sous la "protection" de la police). Bref, état de siège policier, la BAC qui tourne et les vigiles Securitas qui se la racontent: bonne ambiance. Un comité de grève "exceptionnel" s'est donc réuni dans la foulée et a décidé d'aller perturber les cours du BSHM et de l'ARSH (autres bâtiments de l'UPMF, à laquelle appartient la galerie des amphis): des alarmes ont sonné, des étudiants ont quitté les cours (temporairement ou définitivement), certains cours ont été annulés. Des fumigènes ont été brûlés dans les toilettes du BSHM, ce qui donnait une impression amusante dans les couloirs (ça sentait assez fort). Au hall nord de Stendhal (Grenoble III), plusieurs étudiants sont allés perturber des cours en amphi, incitant à quitter les cours et à refuser activement la présence de la police sur le campus. Là aussi, des étudiants ont quitté les cours en solidarité, mais d'autres y allaient du "ta gueule !" ou demandaient à leur prof d'appeler la police. D'ailleurs, des vigiles et des flics sont intervenus dans un amphi où ça débattait dur (en présence du vice-président de Stendhal). Des bloqueurs se sont fait virer de force par les chiens de garde, des coups ont été échangés et un flic ou vigile a pris trop de coups à son goût et criait au scandale. La fille "coupable" des coups portés a toutefois réussi à fuir. Tant mieux. Mais le climat est salement policier sur le campus. Et on dirait que la fac se coupe en deux: ceux qui sont vraiment choqués par la présence policière-sécuritaire sur le campus, et ceux qui s'en foutent (ou sont carrément pour). En attendant, le hall sud de Stendhal est toujours occupé. La lutte continue et continuera sous de multiples formes, à n'en pas douter.
19 décembre
![]() | ![]() Ces deux arrestations s’inscrivent dans un contexte global de criminalisation des mouvements sociaux. Le gouvernement, en réformant le droit de grève, cherche déjà à faire passer les cheminots pour des « preneurs d’otages ». Dans les universités, les administrations suivent docilement leur ministre en traitant les grévistes de « terroristes » ou « Khmers rouges ». Plusieurs grévistes ont déjà été arrêtés dans d’autres villes, dont de nombreux syndicalistes, en particulier de Sud étudiant : à Lyon, Paris, Rennes, Montpellier, etc. Nous demandons que les deux militants de Sud étudiant arrêtés à Perpignan soient immédiatement libérés. Nous revendiquons la fin des poursuites et l’amnistie de tou-te-s les inculpés politiques des mouvements sociaux. |
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20 décembre
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7 janvier
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Mars 2008
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http://www.marianne2.fr/Rapport-Pochard-Le-retour-de-la-nomenklatura-pedagogiste_a83639.html
http://www.snes.edu/snesactu/spip.php?article2868
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Avril 2008
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Pourquoi la grève? ....... les forces anti grève ........ la couverture des médias. ......UNEF Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
du 4 au 12 novembre....... du 12 au 19 novembre....... du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du 3 au 10 décembre ......du 10 au 17 décembre
Mars 2008
![]() | menu général perdu? |
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Je suis Абрам Александр un homme d'affaires qui a pu relancer son entreprise de bois d'œuvre mourante grâce à l'aide d'un prêteur envoyé par Dieu connu sous le nom de Benjamin Lee, le consultant en prêts du service de financement Le_Meridian. Suis résident à Iekaterinbourg Екатеринбург. Eh bien, essayez-vous de démarrer une entreprise, de régler votre dette, d'élargir votre entreprise actuelle, d'avoir besoin d'argent pour acheter des fournitures. Avez-vous eu des difficultés à obtenir une bonne facilité de crédit, je veux que vous sachiez que Le_Meridian Funding Service. Est le bon endroit pour résoudre tous vos problèmes financiers parce que je suis un témoignage vivant et je ne peux pas simplement garder cela pour moi lorsque d'autres recherchent un moyen d'être financièrement levé. Je veux que vous contactiez tous ce prêteur envoyé par Dieu en utilisant les détails indiqués dans d'autres pour participer à cette grande opportunité Courriel: lfdsloans@lemeridianfds.com OU WhatsApp / Texte + 1-989-394-3740.
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