2 novembre 2015

Manifestations étudiantes

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MANIFESTATIONS ETUDIANTES
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MAI 68
Les prémisses
Faut-il  "Liquider l'héritage de mai 68" ?
8 janvier - Inauguration de la piscine du campus de Nanterre par François Missoffe, ministre de la jeunesse et des sports. Il est pris à parti par des étudiants.
26 janvier -Violents incidents à Caen entre les grévistes de la SAVIEM et les forces de l'ordre. Bagarre à Nanterre.
7 février - Heurts violents à l'occasion d'une contre-manifestation organisée par les Comités Vietnam.
24 février - Déclaration politique et sociale commune PCF - FGDS
20 mars - Attaque du siège parisien de l'American Express.
22 mars - Incidents à Nanterre. Occupation de la tour administrative. Création par les anarchistes du Mouvement du 22 mars.
28 mars - Suspension des cours à Nanterre jusqu'au 1er avril.
25 avril - Le député communiste Pierre Juquin est expulsé du campus de Nanterre par les gauchistes prochinois.
28 avril - Un commando prochinois dévaste une exposition de soutien au Sud-Vietnam.
1er mai - Défilé CGT, PC, PSU (République - Bastille). Naissance de La cause du peuple.
2 mai - Début du voyage de Georges Pompidou en Iran et en Afghanistan. Incidents à Nanterre où les cours sont suspendus. À la Sorbonne, Occident met le feu au bureau de la Fédération générale des étudiants en lettres, la FGEL. Les pompiers accourent sur les lieux dans les minutes qui suivent et maîtrisent le feu. Sur le mur on découvre un cercle barré d’une croix celtique, l’insigne d’Occident.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Occident_(mouvement_politique)


les débuts du mouvement
3 mai - Meeting dans la cour de la Sorbonne. Editorial de Georges Marchais dans l'Humanité qui y fustige "l'anarchiste allemand Cohn-Bendit" et raille les "révolutionnaires [... ] fils de grands bourgeois [... ] qui rapidement mettront en veilleuse leur flamme révolutionnaire pour aller diriger l'entreprise de papa et y exploiter les travailleurs". Le soulèvement des étudiants de Nanterre gagne le quartier Latin à Paris. En accord avec plusieurs organisations d’extrême gauche (la JCR d’Alain Krivine, la FER de Stephane Berg), le Mouvement d’action universitaire, l’UNEF et le Mouvement du 22 mars s’associent au meeting dans la cour de la Sorbonne pour protester à la fois contre l’incendie des locaux de la FGEL, la veille, par le groupe d’extrême droite « Occident » et contre la comparution de Daniel Cohn-Bendit et de ses camarades devant le conseil de discipline de l’Université le 6 mai : « Protester contre la fermeture de Nanterre et la comparution de huit étudiants devant une commission de discipline, le lundi suivant. » Environ 200 étudiants, placés sous le commandement de Xavier Langlade, le chef du « SO » (service d’ordre) de la JCR, sont présents.
:Deux cents militants d’extrême droite du mouvement Occident, armés de matraques, menacent de pénétrer dans la Sorbonne. À leur tête, on reconnaît Alain Madelin et à ses côtés le jeune Alain Robert. Le groupe arrive de la faculté de droit de la rue d’Assas. Ce dernier a battu le rappel des troupes qui passées par l’Observatoire arpentent maintenant le boulevard Saint-Michel et se dirigent vers la Sorbonne aux cris de « Communistes assassins », « Occident vaincra », « Tuons tous les communistes » et « Occident au pouvoir ». Dans la cour de la Sorbonne, une estafette essoufflée apporte la nouvelle : Occident se rassemble près de l’Observatoire et marche en rangs serrés vers la Sorbonne. Prochinois de l’UJCml et trotskistes de la JCR sortent les casques de leurs sacs de plastique, on arrache des pieds de chaise, on ramasse des pierres dans un couloir en travaux. Un petit état de siège bruyant et fébrile s’empare de la Sorbonne, où la plupart des étudiants sont en cours ou bien passent sereinement l’agrégation dans l’amphithéâtre tout proche.
Evacuation par la police requise par le Recteur Roche. Après quelques mots échangés avec le commissaire de police, les étudiants acceptent de sortir sans se défendre si la police les laisse filer. Les forces de l'ordre ne tiennent pas leur parole. Des gendarmes casqués et bâtons en mains font évacuer la Sorbonne. La routine policière veut que l’on contrôle l’identité des « perturbateurs » désignés par le recteur. Ils sont trop nombreux pour qu’on puisse le faire sur place. Quelques 400 étudiants sont donc embarqués dans les cars qui attendent à l’extérieur. On compte trois mille personnes aux abords de la Sorbonne. Les incidents sérieux commencent à 17 h 15 place de la Sorbonne, lors du départ du second convoi. La place de la Sorbonne est dégagée à l’aide de grenades lacrymogènes. Des manifestants se regroupent boulevard Saint-Michel et harcèlent les forces de l’ordre. Des cris s'élèvent, « Libérez nos camarades », « La Sorbonne aux étudiants », « Halte à la répression » et même « CRS SS » ; bientôt repris en chœur. La foule grandit, les cars de CRS ont du mal à se frayer un passage. Le préfet Grimaud est là en personne.
Manifestation au Quartier latin, incidents, près de six cents interpellations. Boulevard Saint-Michel, devant le lycée Saint-Louis, un premier pavé fuse. Il fracasse la vitre d'un car de CRS et fend le crâne du brigadier Christian Brunet qui s'écroule. La réponse est immédiate. Les policiers chargent, repoussent les manifestants en matraquant tout sur leur passage. Les rangs des contestataires grossissent. Tout le monde goûte à la répression, les manifestants, les passants, les étudiants, les clients des cafés, commerçants, touristes, riverains, ceux qui veulent s'interposer... Les policiers s’efforcent de repousser les manifestants sans cesse plus nombreux vers la place Saint-Michel et la Seine. Les arrestations se multiplient. Elles ont nécessité l'usage de grenades lacrymogènes. Pour la première fois, des jeunes occupent le pavé parisien et retrouvent les réflexes des communards. Une explosion de violence qui stupéfie les policiers. # 18h30 : Le quartier Latin est en état de siège. Les manifestants se comptent par milliers. C’est une mini-guerilla urbaine qui commence. Henri Dacier, qui allait au cinéma aux Trois Luxembourg, rue Monsieur-le-Prince, est matraqué au sol devant son amie. Ils se joignent tous deux aux émeutiers. Au coin de la rue de l’École de médecine, Claude Frèche, arrête sa 404 et demande ce qui se passe à un agent. Pour toute réponse, il reçoit deux coups de matraque et rejoint les manifestants. Un camionneur descend de son véhicule boulevard Saint-Michel et fait tournoyer la grande manivelle qu’il tient à la main. Les policiers reculent.
à 20h05 : Les premières barricades sont édifiées, à l’aide de grilles d’arbres et de panneaux publicitaires notamment. un peu plus tard, le quartier Latin est un champ de bataille où s’affrontent des militants de gauche organisés en petits groupes et des gardes mobiles souvent débordés. Dans les petites rues autour du « Boul’-Mich », Nicole Le Guennec et quelques autres militants pro-chinois renversent les voitures en stationnement. Au carrefour Saint-Michel-Saint-Germain, Henri Vacquin, ancien de l’Union des étudiants communistes, voit un groupe de jeunes secouer un car de police comme un prunier. « Vous êtes fous !- Ta gueule, vieux con, t’es plus dans le coup ». Un peu plus loin, au croisement du boulevard Saint-Germain et de la rue Saint-Jacques, ce sont les loulous du Roméo-Club, rendez-vous de la banlieue adolescente, qui mènent la danse avec une rigueur toute prolétarienne. Juché sur une auto, un militant de la FER crie : « C’est une folie, camarades ! Repliez-vous ! Ne suivez pas les provocateurs ! », sans résultat. Après cinq heures d’affrontements, le quartier retrouve son calme. Bilan : 83 policiers blessés, et 574 arrestations, dont 179 mineurs, 45 femmes, 58 étrangers. Les Renseignements généraux ont soigneusement conservé jusqu'à aujourd'hui les 574 fiches des interpelés du 3 mai. Avec le recul, leur lecture est savoureuse, car on y retrouve, encore presque anonymes, des hommes qui depuis ont fait leur chemin, dont de futurs ministres de gauche... comme de droite. Bien sûr, les leaders sont embarqués : Alain Krivine, dirigeant trotskiste de la Jeunesse communiste révolutionnaire, Jacques Sauvageot, nº 1 de l'UNEF, l'incontournable Daniel Cohn-Bendit et Henri Weber (aujourd'hui sénateur PS) ; mais on trouve aussi Brice Lalonde (fiché comme président de la Fédération des groupes d'études de lettres) et José Rossi, futur ministre UDF d'Édouard Balladur, présenté comme « membre du bureau exécutif de l'Association nationale des jeunes du Centre démocrate » et le fils de l’écrivain gaulliste de gauche David Rousset, que de Gaulle avait reçu une semaine plus tôt en lui disant : « Il faut condamner le capitalisme, la société capitaliste. Il faut la condamner expressément. Il faut condamner le communisme totalitaire. Il faut trouver une voie nouvelle, la participation ». Quelques futurs journalistes ou écrivains font partie du lot : Guy Hocquenghem, Bernard Guetta (actuel directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, « déjà interpellé en 1964 lors d'affrontements contre des partisans de Tixier-Vignancour ») ou Hervé Chabalier (patron de l'agence Capa). Mai 68 a commencé.
4 mai - Condamnation de personnes appréhendées la veille. Appel à la grève illimitée de L'UNEF et du SNEsup. Suspension des cours à la Sorbonne.
5 mai - Condamnation de quatre manifestants du 3 mai à la prison ferme. Vers 17h00, 3000 CRS sont installés aux environs de la Sorbonne.
6 mai - Comparution de Daniel Cohn-Bendit et d'étudiants nanterrois devant la commission disciplinaire. Manifestations de soutien, Les pavés commencent à voler sur le boulevard Saint Germain. Premières barricades et violents affrontements avec la police pendant toute la nuit, 422 arrestations, 31 poursuites. 600 blessés
7 mai - Manifestation de Denfert-Rochereau à l'Etoile.5H00 de manifestation sans incident.
8 mai - Discours d'Alain Peyrefitte à l'Assemblée nationale. Il plaide pour la reprise des cours. La sorbonne est toujours entourée de policiers, il n'y aura pas d'affrontements.
9 mai - Les leaders étudiants annoncent leur intention d'occuper la Sorbonne dès le départ des forces de l'ordre. En réponse, Alain Peyreffite déclare que la Sorbonne restera fermée jusqu'au retour au calme. 3000 manifestants sont amassés devant la Sorbonne et scandent: "La Sorbonne aux étudiants"
déclaration du Recteur Jean Roche et manifestation à la Sorbonne: voir archives de l'INA
10 mai
Réouverture de la faculté de Nanterre, les étudiants ne cherchent pas à occuper la faculté. La Sorbonne est toujours bloquée par une rangée de cars de policiers et un double cordon casqué et armé de boucliers. A 18H30, 30000 manifestants sur la Place Denfert-Rochereau aux cris de "Libérez nos camarades" des lycéens ont rejoint les étudiants.
Un mot d'ordre est lancé, il faut occuper le terrain dans le Quartier latin occupé par la Police qui ne cesse d'y patrouiller. Les manifestants convergent donc vers le Quartier Latin alors que des négociations se sont engagées.
21h15 première barricade rue le Goff
2h15 le recteur après son entretien avec Joxe, déclare, nous avons essayé d'éviter le recours à la force mais nous avons échoué. 
Intervention de la police qui charge les barricades en feu,Nuit d'émeutes dans le Quartier latin: 60 barricades!!. .4 heures de combat. plus de 460 arrestations.
images muettes du 8 au 10 mai: archives INA
images en couleur le lendemain




11 mai - La CGT, la CFDT et la FEN appellent à la grève générale pour le 13 mai.
Les étudiants de leur côté formulent 3 exigences avant de reprendre les négociations:
- amnistie de tous les étudiants condamnés, arrêt des poursuites judiciaires, administratives et universitaires
- réouverture de toutes les facultés.
- disparition des forces de police des universités et des quartiers universitaires.
Retour de Georges Pompidou d'Afghanistan qui annonce la réouverture de la Sorbonne pour le lundi 13 mai et déclare que la cour d'appel pourra statuer sur la libération des étudiants condamnés.
12 Mai : Déclaration des leaders étudiants: archives de l'INA
13 mai Les Cars de Police quittent les alentours de la Sorbonne- La Cour d'appel met en liberté provisoire les condamnés du 5 mai. La Sorbonne est réouverte et aussitôt occupée. La sorbonne devient un forum permanent où les étudiants enchainent les AG. Une sorte de révolution permanente s'organise avec un volet culturel à l'Odéon. Plusieurs centaines de milliers de personnes participeront à la manifestation.
bilan de la semaine du 6 au 13 mai: plus de 180 voitures retournées.367 blessés dont 20 blessés graves. voir archives de l'INA bilan semaine 6 au 13 mai 1968:
Manifestation syndicale de la gare de l'Est à Denfert-Rochereau. Les étudiants continuent jusqu'au Champs-de-Mars. Durant les affrontements du Quartier Latin de Paris, un manifestant est tué d'un coup de couteau. La population, face à la répression policière, a tendance à prendre fait et cause pour les étudiants, malgré les barricades et les destructions de dizaines de voitures et du mobilier urbain.
images muettes du 10 au 13 mai: archives INA
14 mai - Départ du Général de Gaulle pour la Roumanie. Dépôt d'une motion de censure à l'Assemblée nationale par le PCF et la FGDS. Georges Pompidou agite le spectre des maoïstes et trotskystes ainsi que des anarchistes, il rend hommage aux organisations représentatives étudiantes pour ne pas s'être laissées déborder, écoutez son discours à l'assemblée nationale. Une organisation internationale chercherait à créer la subversion dans les pays occidentaux et à semer le trouble dans Paris pour faire capoter les initiatives de paix en extrême Orient.Il stigmatise aussi la jeunesse étudiante qui ne respecte plus les valeurs de "l'effort" dans cet extrait.
La révolte des étudiants émission Zoom ORTF - 14/05/1968 - 01h38m33s
15 mai - Occupation de l'Odéon et de l'usine Renault à Cléon.
16 mai - Le mouvement de grève s'étend dans les entreprises.
17 mai - Rencontre Mitterand - Waldeck-Rochet. Grève à l'ORTF.
Grève Générale
18 mai - Retour du Général de Gaulle. Grève générale, la paralysie économique gagne l'ensemble du pays.
19 Mai images de grève : archives INA
le mouvement de grève générale s'étend à l'ensemble des secteurs économiques publics et privés. C'est ce jour-là que Pompidou répète la fameuse phrase du Général de Gaulle: "La réforme oui la Chienlit non!"
20 Mai le mot d'ordre de grève générale est de plus en plus suivi.
21 Mai images de grève: archives INA
transports en commun, raffineries de pétrole, Banque de France , éboueurs continue, grands magasins, théâtres.
22 mai - La motion de censure déposée par la gauche est rejetée, elle ne recueille que 233 voix. Daniel Cohn-Bendit est interdit de séjour. Création du Comité national de défense de la République (CDR). Les syndicats se déclarent prêts à négocier avec le gouvernement. Attaque du local national conjoint des CDR et du Service d'action civique rue de Solférino par des manifestants.
LES GREVES GENERALISEES : LA FRANCE PARALYSEE:
20000 grévistes
Les occupations d'usine : les ouvriers entrent en scène
24 mai - Nouvelle nuit des barricades. Le Général de Gaulle annonce un référendum sur la participation (entreprises, universités) pour le mois de juin. La Bourse est incendiée. Un commissaire de police est tué à Lyon par un camion lancé par les manifestants.
Allocution de DeGaulle Montage de manifestations avec slogans
25 mai - Début des négociations rue de Grenelle.
informations du 25 mai sur le site de l'INA: http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=dossier&id=6
26 mai - Le Général de Gaulle donne son accord à Jacques Foccart pour l'organisation d'une grande manifestation pour le vendredi 31 mai (elle aura finalement lieu le 30).
27 mai - Accord sur le protocole de Grenelle entre les syndicats, le patronat et le gouvernement (augmentation du SMIG et des salaires, réduction des horaires, abaissement de l'âge de la retraite, augmentation de l'allocation minimum vieillesse, allocations familiales ...). déclaration de Pompidou sur les retraites
annonce officielle et détail des mesures adoptées lors des accords de Grenelle . déclaration du secrétaire général de la CGT: Georges SEGUY,

Meeting de Charléty organisé par l'UNEF, le PSU et la CFDT.
28 mai - Conférence de presse de François Mitterrand qui annonce sa candidature à la présidence de la République en cas de vacance du pouvoir.
29 mai - Le conseil des ministres est ajourné. Le Général de Gaulle quitte l'Elysée à 11 h 15 et n'arrive à Colombey-les-deux-Eglises, via Baden-Baden où il a rencontré le Général Massu, qu'à 18h30. Pierre Mendès France se déclare prêt à former un "gouvernement de gestion".
30 mai - A 16h30 le Général de Gaulle annonce à la radio, la dissolution de l'Assemblée nationale: "Dans les circonstances actuelles, je ne me retirerai pas... Je dissous aujourd'hui l'Assemblée Nationale". Une manifestation de soutien au chef de l'Etat réunit un million de personnes.
31 mai - Remaniement ministériel. Manifestations de soutien au Général de Gaulle en province. Problèmes d'approvisionnement d'essence
1 Juin Manifestation de l'UNEF à Paris place du 18 juin 1940 entre 18000 et 25000 manifestants, incendie à la Sorbonne. Incidents à l'université de Strasbourg, 3 blessés dont 1 grave suite à une altercation entre étudiants grévistes et pro gaulistes.
5 juin: la France est toujours paralysée par la grève générale. Les ordures s'amoncellent, les clients font la queue devant les banques; aéroport gares, stations de métro vide; piquets grève devant les usines.images muettes : archives de l'INA.
7 juinréouverture de la Bourse après 18 jours d'arrêt.
PIERRE POUJADE à sa sortie de Matignon: "J'ai fait part au premier ministre des craintes et doléances des travailleurs en général et des commerçants et artisans en particulier... Suite aux troubles, nous serons les premiers à payer l'addition...".
 Le terme « poujadisme » (du nom de Pierre Poujade) est utilisé en 2007 de manière indistincte pour qualifier négativement certains types de populisme, de corporatisme et de démagogie qui n'ont pas forcément de rapport avec le mouvement initié par Pierre Poujade lui-même. On emploie ce terme pour qualifier une attitude démagogique en faveur des petits commerçants vis-à-vis des gros (d'abord nationaux puis multinationaux) ou encore pour parler d'anti-parlementarisme, de corporatisme, voire de façon plus franche d'extrême droite. Il incarne la défiance d'une partie de l'électorat français, fatiguée de l'instabilité et de l'impuissance de la quatrième république. Le mouvement affirme dépasser le clivage droite-gauche, thématique que le Parti populaire français de Jacques Doriot, seul mouvement d'importance ouvertement pronazi en France et inventeur du slogan "ni droite, ni gauche", revendiquait quelques années plus tôt. Il reprend ainsi à son compte une partie du fond commun de la « vraie » droite française. En ce sens, le poujadisme désigne un populisme réactif et réactionnaire.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Poujadisme
 
11 juin réouverture des grands Magasins, le BHV réouvre, les galeries lafayette et le Printemps ont décidé de poursuivre la grève.
12 juin des affrontements entre ouvriers et policiers aux usines Renault de Flins
29 Juin allocution télévisée de De Gaulle à la veille du second tour du scrutin des élections legislatives
Juillet des manifestations à Avigon pendant le festival.
Mai 68 Apostrophes A2 - 22/04/1977 - 01h13m28s Maurice Grimaud (préfet de police en 68) , Daniel COHN BENDIT, Michel de SAINT PIERRE , François CHATELET, philosophe et auteur de "Chronique des idées perdues" analyse la logique de mai 68.
Ils avaient 20 ans en mai 68Apostrophes A2 - 23/05/1986 - 01h14m43s Pascal BRUCKNER, Guy HOCQUENGHEM, Bernard TAPIE, Laurent DISPOT
Gros Plan sur le SAC
Le SAC est officiellement créé le 4 janvier 1960, date de son enregistrement à la préfecture de Paris. Il recrute parmi les militants gaullistes mais aussi dans le milieu. Parmi ses fondateurs, on trouve Charles Pasqua mais aussi son ami Étienne Leandri, ancien collaborateur notoire (il a porté l'uniforme de la Gestapo) reconverti dans le trafic de drogue et protégé par la CIA pour ses activités anti-communistes.
En 1965, le SAC est soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement du chef de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka. Par ailleurs, Jaqueline Hémard et Ali Bourequat, relayé par le réseau Voltaire, ont accusé le SAC de s'être financé par des trafics de stupéfiants au Maroc.
En mai 1968, les membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassent des manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG, rue de Solférino. Ils préparent la contre-manifestation en faveur de De Gaulle. Face à tous ces problèmes, Foccart rappelle Pierre Debizet à la tête du SAC pendant les événements de mai 1968. Il décide de remplacer la carte de membre qui ressemble trop à une carte de police et exige de chaque membre un extrait de casier judiciaire. Charles Pasqua est exclu du SAC sur ordre de Jacques Foccart au début de 1969 pour avoir tenté d'en prendre le contrôle à la faveur des événements de mai 1968. Contrairement à la légende, Pasqua était généralement mal vu du SAC
Dans les années 1970, Patrice Chairoff publie dans Libération un plan du SAC prévoyant l’internement de gauchistes dans des stades. Ce document est attribué au marseillais Gérard Kappé, un lieutenant de Charles Pasqua qui hurle au faux.
ses membres auront des ennuis avec la justice pour : « coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire, chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules, utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs. » (François Audigier, Histoire du SAC, p. 462).
Pierre Debizet, responsable du SAC, arrive à Marseille en mai 1981 car il s'inquiète des rivalités entre les membres locaux de son organisation. Jacques Massié, le responsable local du SAC et policier est accusé de détournement de fonds et de proximité avec la gauche par les autres membres de l'organisation. Quelque temps plus tard, Massié et toute sa famille furent assassinés. Rapidement, les meurtriers furent arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Pierre Debizet est inquiété par la justice mais sans suite pénale. Une commission d'enquête parlementaire (uniquement composée de membres de la majorité de gauche, la droite ayant refusé d'y siéger) est constituée mais ne décide pas de demander la dissolution du SAC. Cette question est abordée par le parlement et obtenue en 1982.
L'UNI a été créée après les événements de mai 1968 par l'aile droite de l'UJP et de l'Action étudiante gaulliste contre le communisme. La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège du Service d'Action Civique dans le bureau de Pierre Debizet, patron du SAC.
Le SAC a créé l'UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le milieu universitaire.
Le MIL a été créé par Pierre Debizet après l'élection présidentielle de 1981 mais avant la dissolution du Service d'action civique, ce n'est donc pas une résurgence directe du SAC mais une structure créée en marge de l'UNI, afin de permettre à ses anciens entrés dans la vie professionnelle d'avoir une structure d'accueil qui soit plus proche des milieux universitaires que le SAC.Robert Pandraud appartient au MIL.
occident, fondé en 1964, était un mouvement politique français classé à l'extrême droite. Dissous en 1968, il fut remplacé par le GUD (Groupe union défense): on retrouve parmi ses membres: Patrick Devedjian (futur maire d'Antony, député des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP) Gérard Longuet (futur ministre de l'Industrie et ancien président du Conseil régional de Lorraine) Alain Madelin (futur ministre, député UDF, président de Démocratie libérale, puis député UMP) Jacques Bompard (ancien maire FN et actuel maire MPF d'Orange) ; Dominique Chaboche (futur secrétaire général du FN) ; Claude Goasguen (futur député de Paris et l'un des porte-parole de la campagne 2007 de NicolasSarkozy) ;
On retrouvera Pasqua , Pandraud le GUD et le MIL en 86 face aux étudiants.
On retrouvera l'UNI et le GUD en 86, en 2006 en 2007 opposé aux mouvement étudiants
http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_d'action_civique.
Droit de réponse TF1 - 17/04/1982 - 01h16m32s
Gilbert LECAVELIER, Charlie KAYSER, Michel VOITURET, tous anciens membres du SAC (Service d'action civique) ont participé comme hommes de main, a différents échelons, aux événements de mai 68 souvent en liaison avec les forces de l'ordre-pour lecavelier, c'est mai 68 qui a réconcilié le mouvement gaulliste avec la droite
-MICHEL DABEZIES, gaulliste, ancien colonel de parachutistes, universitaire parle de pseudo-gaullisme du SAC
-Madeleine REBERIOUX et Henri JONAS font un lien entre les attaques de commando actuelles, en particulier contre les librairies, et l'impunité dont jouissent leurs auteurs.
Alain SCHNAPP, sociologue, Gérard LONGUET, député UDF et ancien militant du mouvement occident, et Gérard DABEZIES discutent de la droite et des droites en France-pour DABEZIES le RPR a tendance a se radicaliser et il craint que la droite devienne dangereuse-il est soutenu par Georges SOUCHON qui fait une analyse rigoureuse du GRECE et de nouvelle école qui, pour lui, tirent en droite ligne leurs origines de l'idéologie nazie-pour J.M. THEOLLEYRE, auteur de "les nouveaux nazis", il ne faudrait pas sous-estimer la marginalité et le faible nombre de ces nazillons-BT de néo-nazis français.

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Décembre 86
Manifestations étudiantes et lycéennes en France contre le projet Devaquet. Le gouvernement est bien décidé à libéraliser le système. L’enseignement supérieur ne fait pas exception. Le programme électoral de la plate-forme « UDF-RPR Pour gouverner ensemble » prévoyait de donner davantage d’autonomie aux établissements d’enseignement supérieur. Ce mouvement est l’une des plus grandes réussites du mouvement étudiant en France, après celui de mai 1968, tant par son ampleur que par sa victoire finale.
le Premier ministre a fixé la ligne à suivre dans son discours de politique générale : « Dans l'enseignement supérieur, le principe d'autonomie doit être définitivement concrétisé tant à l'entrée - au moment de la sélection des étudiants - qu'à la sortie - au moment de la délivrance des diplômes. L'autonomie doit aller de pair avec un allègement des structures universitaires[…] Cette rénovation de l'Université suppose l'engagement sans réticences de tous les enseignants et chercheurs de l'enseignement supérieur ; elle passe par une abrogation rapide de la loi sur l'enseignement supérieur de 1984 [dite loi Savary] »
Pour donner du corps à cet objectif, un groupe de travail nommé Géruf (probablement l’acronyme de Groupe d’Etude et de Réflexion sur l’Université Française) fait des propositions sur l’avenir de l’université. Le Géruf est une initiative de l’UNI. Mais la proposition est jugée trop radicale par le gouvernement. Jacques Chirac demande donc à son ministre délégué chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur, Alain Devaquet, d'élaborer un nouveau projet.
Le 11 juillet, la proposition de loi d’Alain Devaquet est adoptée en Conseil des ministres. Elle est alors transmise au Parlement qui doit l’étudier à l’automne. Cette proposition prévoit logiquement de donner une large autonomie aux universités.
D’abord, du point de vue financier : les universités auraient la possibilité de fixer librement leurs frais d’inscription, à l’intérieur d’une fourchette nationale.
Deuxièmement, concernant les étudiants, la loi laisserait des possibilités de sélection afin, selon M. Devaquet, d’adapter les flux d’étudiants aux besoins du marché du travail, aux capacités d’accueil des établissements et aux capacités des postulants. Mais il s’empresse d’ajouter que tous les bacheliers devraient être admis quelque part.
Troisièmement, les universités seraient libre de choisir leur méthode pour former leurs étudiants ainsi que les diplômes qu'elles veulent délivrer. Toutefois, le ministre assure qu’il maintiendra une accréditation minimale des diplômes par ses services.

En outre, cette loi prévoit de renforcer le pouvoir des enseignants-chercheurs dans les organes dirigeant l’université : un seuil de 40 % minimum de cette catégorie de personnel est fixé.
Ce projet est celui du ministre, qui en accepte « totalement la responsabilité ». Il affirme avoir évité un projet plus libéral, voulu par les « ultras » de la majorité notamment le député Jean Foyer et le conseiller du Premier ministre pour l’éducation et la recherche, le recteur Yves Durand.
par la suite, Jospin en 92, bayrou en 96, Allègre en 99, le gouvernement raffarin en 2003, Valérie Pécresse en 2007 tenteront de faire passer toujours les mêmes idées: autonomie des universités, du cadre national des diplômes, des frais d'inscriptions et de la professionnalisation des cursus universitaires.
l'un des leaders de ce mouvement David Assouline reprend quelques un des points importants de la Loi devaquet dans Apostrophes:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=manifestations+1986&num_notice=1&total_notices=7
informations du 24 novembre : soir 3: les seuls étudiants interviewés sont ceux de la corpo de droit à Lyon anti grévistes:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=themes&code=C0524211860&num_notice=4&total_notices=25
21 novembre:
les étudiants se mobilisent, en AG les militants syndicaux et politiques se font siffler!!
reportage à Villetaneuse.
25 novembre : Le mouvement commence. Le gouvernement et son premier ministre Jacques Chirac répondent par une forte répression policière. De graves affrontements ont lieu, faisant des dizaines de blessés, dont plusieurs gravement atteints, Le corps des voltigeurs (duos de policiers montées sur moto) fait parler de lui à cause de sa violence démesurée, imaginez un coup de matraque amplifié par la vitesse et le poids d'une moto.
26 novembre, le Groupe union défense (GUD symbole: cercle barré d'une croix celtique comme le mouvement occident en Mai 68 ) n’hésite pas à envoyer des militants attaquer une assemblée générale de grévistes à Jussieu. La trentaine de militants d’extrême droite se retire rapidement, mais marque les esprits. Le 27, nouvelle attaque des agitateurs nationalistes d'Assas (comme par hasard on retrouve Pierre debizet, professeur à ASSAS et nommé en 1986 à la tête du MIL: vous savez le mouvement qui regroupe les anciens du SAC). Cette fois-ci lors du passage d’une manifestation. Mais l’opération est plus sérieuse. Les militants sont armés de barres de fer et protégés par des casques de moto. Après quelques affrontements en marge de la manifestation, la bagarre se déplace rue Barra. Elle oppose le GUD à une poignée d’étudiants souvent liés à l’ultra gauche et bien décidés à en découdre. On se charge à tour de rôle, on se lance des cocktails Molotov, on casse des voitures, bref une bagarre de rue d’une grande violence. La police, contrairement à ses habitudes en cet automne 1986, tarde à intervenir. Il faut plus d’une heure avant qu’elle se décide à séparer les adversaires. Ces affrontements marquent le paroxysme de la violence d’extrême droite qui décline rapidement par la suite. Pourquoi la police n'intervient pas? Qui a créé le corps des voltigeurs? Pasqua un des fondateurs du SAC et ministre de l'intérieur et Pandraud (membre du MIL ) secrétaire d'état de Charles Pasqua et le premier ministre Chirac est également soupçonné d'avoir été un temps à la tête du SAC. Le corps des voltigueurs sera finalement dissous suite à la bavure sur Malik Oussekine les déclarations de Pasqua et Pandraud à l'issue de ce drame faisant définitivement basculer l'opinion publique du côté des étudiants.
on résume: le SAC créé l'UNI bras politique dans les universités en 68 et le MIL hors de l'université en 81 dont le président en 86 est à ASSAS et comme par hasard à ASSAS on retrouve en 86 un bras armé d'étudiants , le GUD, le SAC avait aussi une branche "bras armé" au temps où il existait encore. Structure classique, un bras politique et un bras armé. occidentSACMILUNIGUD on a bien affaire à une seule et même famille, et cette famille se trouve idéalement placée au sein du pouvoir et à la tête des forces de l'ordre de la république.
plus sur le GUDhttp://reflexes.samizdat.net/spip.php?article117
http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article268
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_union_d%C3%A9fense
27 Novembre
Manifestation prévue devant l'assemblée nationale cet après midi. Interview de lycéens sur projet de loi DEVAQUET. Le Slogan qui fait fureur: " DEVAQUET, si tu savais , ta reforme, ta réforme! DEVAQUET, si tu savais ta reforme où on s'la met... Au C...! ". Préparatifs de la manif
2 décembre
Affrontements entre grévistes et non grévistes à la Sorbonne. On médiatise la polémique habituelle, entre ceux qui luttent vraiment et ceux qui se disent hostiles au projet Devaquet mais veulent reprendre les cours. Ils réservent tout leur potentiel d'hostilité aux grévistes plutôt que d'exprimer leur colère dans la lutte. "Il faut respecter le travail des autres" dit une non gréviste. Question de priorité...

4 décembre Une montée massive est organisée à Paris, lycéens et étudiants convergent, louant des cars, montant sans payer dans les trains. Plus d'un million d'étudiants sont présents ce jour là. De petits groupes, provoquent les manifestants, armés de battes de base ball, de tessons de bouteilles, de poings américains, la tension est palpable dans le cortège, parfois ils font mine de donner l'assaut provoquant des mouvements de foule importants au sein du cortège organisé par régions. Le tout converge aux invalides, lorsque les premiers arrivent les derniers ne sont pas encore partis!!!
Vers 20h00, L'échec des négociations est annoncé avant dispersion et met le feu aux poudres."Nous avons reaffirmé ce qu'affirment 1 million de personnes à Paris et des dizaines de milliers dans les autres villes : retrait total du projet de loi DEVAQUET. Mais René MONORY a affirmé qu'il est hors de question de retirer ce projet... Les centaines de milliers d'étudiants qui manifestaient n'ont rien obtenu de plus que ce qu'avait annoncé Jacques CHIRAC dimanche dernier". Conference de Presse de René MONORY et début des tensions en direct aux Invalides
Vers 20h30, ceux qui ne partent pas, ou qui n’en n’ont pas le temps, font face à la police qui multiplie les charges et les tirs tendus de bombes lacrymogènes.
Vers 22H00 les CRS reçoivent l'ordre de faire évacuer la palce des Invalides. Les étudiants se replient sur le quartier latin.
Bilan: plusieurs dizaines de blessés de part et d'autre, une quarantaine côté manifestants, dont deux manifestant grièvement atteint, l'un d'eux perd un oeil, l'autre une main. 150 interpellations, 93 manifestants placés en garde à vue. 120 blessés chez les forces de l'ordre dont 20 seront hospitalisés.
images des manifestants jetant des projectiles sur les CRS, des forces de police lançant des grenades lacrymogènes, des ambulances du SAMU et des secouristes soignant des blessés aussi bien parmi les manifestants que les CRS.
Le Journal de la 2 le lendemain

cortège journée du 4 décembre

20h15 invalides

 "Le jeune homme qui a perdu la main en relançant la grenade s’appelle Patrick Berthet si mes souvenir sont bons...pour ma part j’ai eu une fracture maxilaire supérieure, une fracture du nez et une fracture du crane. J’ai donc subi une opération en neuro-chirurgie délicate... ci dessous un texte que j’ai écrit le 4 decembre 2006, 20 ans après les faits, lors d’une insomnie. Au réveil les larmes coulaient de rage sur mon visage, cette rage tranquille que le peuple retient en lui jusqu’au jour ou tout explose. Alors la répression s’abbat sur la réponse du peuple à l’injustice qu’il endure. Les blessés et les morts s’enchainent sur le fil de l’histoire sans changer la détermination de celui ci qui sans cesse revient à la charge. Pensons un instant à tous ces fantomes de la Commune de Paris à Oaxaca et nous trouverons en nous la raison de la lutte de libération contre ce système répressif néolibéral capitaliste. Que la force soit avec nous, le peuple des opprimés face au monstre dévastateur des profiteurs. Voici maintenant 20 ans, j’ai reçu une grenade en tir tendu (tir tendu interdit par la loi) qui a faillit me coûter la vie, et cela pour avoir manifesté pacifiquement contre le projet de loi Devaquet. En fait, malgré plusieurs fractures et une forte dépression qui interrompirent brutalement mes études j’estime avoir eu de la chance. Mon voisin d’hôpital François Rigal a lui perdu un oeil dans les mêmes conditions, l’impact a frappé un cm plus bas... Mais nous ne serions sans doute pas là si la grenade nous avait touché juste au dessus des sinus ou bien au cœur... oui nous avons eu la chance de survivre à cette tentative d’assassinat qui pourtant nous a visé en pleine figure ! Malik Oussekine, lui n’a pas eu cette chance et les auteurs du meurtre ont pu tous deux finir leurs jours tranquilles. La répression se renforce à mesure que la résistance s’organise, elle fait système et pour cette raison les victimes de 86, comme celles de Novembre 2005 et celles issues de la lutte contre le CPE sont les victimes d’un système qui réprime et poursuit en justice pour sa survie." Jérôme
voir commentaire 15 ici: http://www.davduf.net/article.php3?id_article=17
 
nuit du 5 au 6 décembre
Les CRS évacuent la Sorbonne occupée pacifiquement par les étudiants et continuent à réprimer les étudiants dans le quartier latin.
Aux alentours de minuit, dans le quartier Latin, Des voltigeurs remarquent Malik Oussekine et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise Paul Bayzelon,celui ci déclare: « Je rentrais chez moi ; au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d’un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte. Deux policiers s’engouffrent dans le hall, ils se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. ». Peu après, le Samu arrive sur place, apporte les premiers soins à Malik Oussekine et le transporte à l’hôpital Cochin, où il décède, il avait 22 ans. Le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et son secrétaire d'État, Robert Pandraud ne condamnent pas cette bavure policière. Alain Devaquet démissionne suite à cette bavure, et Jacques Chirac retire le projet.
le journal de la 2 le lendemain du drame on y voit les voltigeurs à l'oeuvre:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=6&total_notices=23
"Malik Oussekine tremble, le souffle coupé, un flic derrière lui, la matraque en menace. La porte codée de l’immeuble est entrouverte, le hall d’entrée se fait cage et les trois fauves-voltigeurs ne répondent plus de rien. Malik Oussekine non plus. Ils frappent, il gémit ; ils cognent, il pleure. Ailleurs, plus loin, je sprinte. Des gros bras d’extrême droite, venus de la faculté d’Assas, nous somment de lâcher nos bâtons. Splouc, bruit sourd. J’avais donc un bâton, d’où venait-il ? Le sang, les cris, les vitrines brisées, les bruits de pas, les « par ici ! », « là ! », « fais gaffe ! », « arrêtez ! merde ! », une fille en pleurs, à genoux - je me souviens de son visage : ordinairement sublime - les radios-reporters, les autonomes casqués, uniques dans leur volonté dérisoire (eux ne courent pas devant les flics, ils les affrontent, cognent, tombent, idéalistes, va !), tout s’emmêle, ça s’accélère. Vertiges, c’est donc ça la guerre ? Un film interactif ? Un reality show ?"
http://www.davduf.net/article.php3?id_article=17

témoignage du propriétaire du logement de Malik
extrait de l'émission TAXI FR3 - 12/12/1986:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=1&total_notices=23
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=4&total_notices=23
"Les deux auteurs du matraquage mortel, le brigadier Jean Schmitt, cinquante-trois ans à l’époque, et le gardien Christophe Garcia, vingt-six ans, ont comparu trois ans plus tard devant la cour d’assises de Paris pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils furent condamnés le 28 janvier 1990 respectivement à cinq ans et deux ans de prison avec sursis. Leur administration n’a pris aucune sanction notable : l’un a vu sa retraite avancée, l’autre a changé de poste"
http://www.humanite.fr/1996-12-06_Articles_-Il-y-a-dix-ans-Malik-Oussekine-etait-matraque-a-mort.
une nouvelle gestion des manifestations pour éviter les bavures
6 décembre
Le recul annoncé par René Monory ne suffit pas à calmer les étudiants et lycéens qui continuent le mouvement jusqu'au retrait du projet. De nombreuses manifestations ont lieu en province. Une manifestation est organisée depuis la Sorbonne jusqu'à l'hopital Cauchin où Malik Oussekine est décédé dans la nuit des suites de ses blessures.
Midi 2 sur le site de l'INA
8/9 décembre
coordination nationale étudiants lycéens, demande d'une commission d'enquête sur al mort de Malik Oussekine , appels à la grève générale.
"Nous maintenons notre appel à la population pour lagrève et maintenons notre manifestation de mercredi 10 décembre".
Chirac annonce le retrait du projet et Devaquet démissione
compte rendu de la coordination et déclaration de la FEN et de la CFDT
10 Décembre
Manifestations en hommage à Malik Oussekine, environ 200 000 personnes dans 30 villes de Province selon l'AFP : reportage TV.
Passe d'armes à l'assemblée nationale entre Pierre Mauroy ancien premier ministre et Charles Pasqua, ministre de l'intérieur. Alors qu'il est interpellé sur la bavure policiière, Pasqua ressort la fameuse formule de Giscard lors du débat d'entre 2 tours de la campagne présidentielle de 1974: "vous n'avez pas le monopole du coeur"

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Les Autres mouvements étudiants après 1989
Jospin en 92, bayrou en 96, Allègre en 99, le gouvernement raffarin en 2003, Valérie Pécresse en 2007 tenteront de faire passer toujours les mêmes idées que Devaquet en 1986: autonomie des universités, du cadre national des diplômes, des frais d'inscriptions et de la professionnalisation des cursus universitaires.
1989/1992: Jospin réforme l'enseignement supérieur : rénovation des 1ers cycles, création de postes, autonomie des universités et plan U3M (Université du IIIe millénaire) reposant sur un partenariat État/collectivités locales en vue d'une carte universitaire nationale décentralisée et contractualisée, création des IUP.
26/01/1995 circulaire Fillon : à titre exceptionnel et par dérogation, les titulaires d'un DUT peuvent être admis à s'inscrire en 2e année d'IUT, après avis favorable motivé du directeur de l'IUT. le 10 février la circulaire est retirée à la suite de nombreuses manifestations.
1997: arrêtés des 9-4, 30-4 et 23-5-1997 réforme Bayrou: Les étudiants peuvent, dans le cadre du semestre universitaire, effectuer un stage conventionné en entreprise (unité d'expérience professionnelle) cohérent avec la formation suivie. création de la licence professionnelle.
2000: Claude Allègre : projet d'autonomie des universités, système LMD :licence-mastère-doctorat, organisation des diplômes français actuels autour des niveaux bac + 3 (licence), bac + 5 (mastère) et bac + 8 (doctorat). Manifestations Anti Allègre, Allègre est démissioné par le premier ministre Lionel Jospin mais le système LMD passe quand même. les projets collège lycée passent aussi sous la houlette de Jack Lang le successeur d'Allègre
2003 Réforme Ferry (Luc, 1-1-1951) : Le 9 Mai avant-projet de loi : autonomie des universités renforcée, harmonisation européenne des diplômes , système LMD déjà appliqué dans une vingtaine d'universités. le 2 juin suite aux mouvements de grève contre la décentralisation (profs) et les retraites (fonctionnnaires), report du dépôt devant le Conseil d'État à septembre 2004 pour diviser le front, prof, étudiants, fonctionnaires.
novembre 2004 manif étudiantes : refus de l'autonomie des universités, défense du caractère national des diplômes, opposition à l'idée de toute sélection (autre que le bac) à l'entrée en faculté.
2005 Manifs lycéennes contre la loi Fillon.
Le déclencheur semble être le 6 janvier 2005, quand des policiers et gendarmes effectuent des fouilles dans 1 200 collèges et lycées dits « difficiles ».
20 janvier
Des lycéens commencent à manifester sur Paris contre le projet de loi, en même temps que la manifestation des professeurs.
5 mars
une coordination nationale est organisée dont les votes élargissent les revendications : en plus du retrait du plan Fillon, sont demandées, entre autres, la gratuité des trousseaux professionnels, la restitution de 90 000 postes dans l'éducation, etc.
8 mars
200 000 lycéens auraient défilé, 165 000 selon la police.À Paris, des manifestants sont agressés et détroussés (habits de marque, argent, portables etc.), voire « lynchés ». Les agresseurs (surnommés « casseurs » dans les médias) sont au départ peu nombreux, mais finissent par être entre 700 et 1 000 dont 300 très actifs selon la police. Avec un effectif de 200 policiers en civil et 2 000 en tenue mobilisés, elle procède à 32 arrestations. La coordination lycéenne qui suit accuse la police de passivité. De plus, des lycéens affirment que la police les a empêché de fuir la manifestation, afin de « casser » le mouvement.
7 avril
Les blocages connaissent leur point culminant le 7 avril par une « journée nationale de blocage » appelée par la coordination, avec 480 lycées bloqués sur 2600. Les occupations de lycées sont suivies de quelques autres occupations plus spectaculaires. Jusqu'à 700 lycées ont été bloqués à un moment ou à un autre.
Des barrages de CRS et de gardes mobiles avec utilisation de gaz lacrymogènes se multiplient sur le parcours des manifestations lycéennes qui sortent du parcours prévu, comme à l'île de la Réunion, à Paris ou à Toulouse. À Lille, lors d'une manifestation, un lycéen est assommé, ce qui fait courir la rumeur qu'il y a un mort. Plusieurs centaines de lycéens sont arrêtés au cours des différentes actions lycéennes, la plupart relâchés au bout de quelques heures. Des avocats de lycéens qualifient ces arrestations de « rafles ». Des lycéens se plaignent d'avoir été humiliés par des déshabillages, insultés, ou frappés (y compris après l'arrestation).

Le volet sur le baccalauréat avait été rapidement retiré alors que le mouvement était encore en phase ascendante. Le reste du texte fut adopté le 23 avril 2005. Le mouvement connait ses derniers soubresauts à Toulouse.
12 mai Le dernier appel à manifester contre la loi Fillon qui suit concerne la grève de l'Éducation nationale.
31 mai devant les caméras la gendarmerie mobile évacue brutalement des lycéens et des avocats de l’enceinte du Palais de Justice.

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2006 (février , mars, avril) Manifs étudiants contre l'autonomie des universités et le CPE.
Les coordinations d'étudiants et de lycéens et les syndicats, comme l'ensemble des partis de gauche, exigeaient, de la part du gouvernement Dominique de Villepin, non seulement le retrait du CPE (Contrat Première Embauche) mais aussi l'abrogation de l'intégralité de la « loi sur l'égalité des chances » dont il faisait partie, et également celle du CNE (contrat nouvelles embauches) similaire au CPE. D’autres revendications ont également été défendues, sans succès (augmentation du nombre de postes aux CAPES, etc). Au sein des étudiants, le mouvement anti-CPE à été très suivi et a vu une mobilisation exceptionnelle, ainsi que des manifestations de grande ampleur. Le gouvernement a d'abord divisé le front étudiant en repoussant la réforme de l'autonomie des universités. Puis le gouvernement a annoncé le retrait du CPE finissant de diviser le front à l'approche des examens.
Contrairement à ce que son nom indique, un salarié aurait pu être sous le régime de ce contrat, sans qu'il s'agisse pour autant de son premier emploi. À l'instar du CNE (contrat nouvelle embauche), ce contrat était assorti d'une « période de consolidation » de deux ans durant laquelle l'employeur pouvait rompre le contrat de travail sans en donner le motif, succédant à une période d'essai équivalente à celle du CDI. Comme pour le CNE, il est à préciser que si le salarié romp le contrat durant la « période de consolidation », il est considéré comme démissionnaire et n'a pas droit au chômage. Ce texte a suscité une vive opposition parmi un nombre important d'étudiants et de lycéens, suivi par les syndicats de salariés, puis par les partis politiques de gauche, estimant que le contrat aurait facilité les licenciements abusifs et la précarité. Des divisions étaient également apparues parmi les organisations de droite et le patronat. Il faut signaler ici, que le Le 14 novembre 2007, les deux principales particularités de ce contrat (licenciement sans motif communiqué préalablement et période de consolidation de deux ans) ont été déclarées contraire au droit international par l'Organisation internationale du travail. Ce contrat (CNE) devrait probalablement disparaitre, les tribunaux le requalifiant souvent en CDI de droit commun.
Des violences ont eu lieu envers les manifestants et les forces de police par des jeunes venus des « banlieues » qui agressaient aussi bien les manifestants que les fonctionnaires de police, car ces jeunes semblent insensibles aux revendications exprimés par d'autres jeunes qu'ils considèrent majoritairement blancs et aisés.
Il faut dire que le mouvement anti-CPE faisait suivait de peu les violences urbaines et les émeutes auxquelles la France avait fait face quelques mois auparavant à la suite du décès de deux adolescents de Clichy-sous-Bois, Zyed Benna ,(17 ans) et Bouna Traoré (15 ans), morts par électrocution dans l'enceinte d'un poste source électrique alors qu'ils étaient poursuivis par la police Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises
7 février
Prermières manifestations, lycéens, étudiants et salariés manifestent contre la « loi sur l'égalité des chances » .
13 février
2400 étudiants (sur 20 000 inscrits) de l'université Rennes II réunis en Assemblée générale lancent un appel à la mobilisation générale de la jeunesse en France.
16 février
Des actions et manifestations contre la loi pour l'égalité des chances ont lieu dans une trentaine de villes universitaires.
25 février
La coordination nationale étudiante se tient à Toulouse, elle élabore une plate-forme revendicative plus large que le retrait de la loi sur l'égalité des chances, concernant plusieurs domaines : l’emploi (emploi stable pour tous et toutes, retrait des contrats précaires) ; l’enseignement (réengagement financier de l’État dans le service public universitaire, retrait de la loi Fillon, reconnaissance des diplômes universitaires, retrait du « pacte pour la recherche ») ; l’arrêt du traitement répressif des mouvements sociaux, l'amnistie des lycéens ayant participé au mouvement contre la loi Fillon, des personnes poursuivies suite aux émeutes urbaines en novembre 2005.
La presse a été vivement critiquée lors de ce mouvement, ainsi que la Police qui fut accusée de laisser faire les nombreux auteurs de violences à l'égard des lycéens. Je me rappelle d'une lycéenne sur le forum de l'UNL qui déclarait que les policiers avaient bloqué les rues adjacentes et empêchaient les jeunes manifestants de fuir face aux agresseurs.
3 mars
Une assemblée générale a été organisée par les anti-CPE à la Sorbonne, mais le recteur décide de fermer le bâtiment immédiatement. Les cours sont donc de facto annulés, élèves et professeur n'ayant plus l'accès aux locaux. Cette mesure précipitée est alors très mal communiquées aux personnes présentes dans l'enceinte de la Sorbonne, et certaines mettront plusieurs heures avant de découvrir la situation.Ils sont bloqués à l'intérieur, ils décident d'y rester!
7 mars
La Sorbonne est donc fermée: des CRS bloquent l'entrée de la faculté.
160 cortèges en France rassemblent entre 396 000 (selon les Renseignements Généraux) et un million de manifestants (selon les organisateurs).
38 universités sont en grève : Aix-Marseille I, Artois, Brest, Chambéry, Dijon, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, La Rochelle, Le Havre, Le Mans, Lille I, Lille II, Lille III, Limoges, Lorient, Metz, Montpellier II, Montpellier III, Nancy, Nantes, Orléans, Pau, Poitiers, Rennes II, Rouen, Toulouse II, Toulouse III, Tours, Paris I, Paris III, Paris IV, Paris V, Paris VI, Paris VII, Paris VIII, Paris X, Paris XIII, Evry.
8 mars
Plusieurs centaines d'individus, réunis en assemblée générale, votent la grève et le blocage de la Sorbonne. Entre 100 et 150 personnes passent la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mars dans l'amphithéâtre Descartes à la Sorbonne (Paris I et IV). Le rectorat de l'université poste des cars de CRS devant son entrée dans le but d'interdire l'entrée à d'autres contestataires. Le principe était d'occuper jusqu'à une réouverture du site.: http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141110.mpg.
10 Mars
manif à la sorbone: "RESISTANCE". Ce jour là des étudiants arriveront à pénétrer dans la Sorbonne pour rejoindre ceux qui l'occupent déjà depuis 2 jours, et ce malgré la présence des CRS.
:http://blog.mendes-france.com/2006/03/10/videopodcast-de-la-manifestation-a-la-sorbonne-paris/
11 Mars
A 4 heures du matin, les occupants de la Sorbonne sont évacués par la force policière. Les CRS ont reçu l'autorisation du recteur d'y intervenir depuis 22h30 la veille mais ont attendu que la foule massée à l'extérieur se disperse. Des dégradations ont été causées par les forces de l'ordre lors de l'évacuation des bâtiments occupés (portes cassées à coups de haches par les CRS). Les étudiants évacués érigent des barricades sur le boulevard Saint-Michel et remontent le boulevard du Luxembourg.
barricades: http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141107.mpg et http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141108.mpg
La vitrine d'un Mc Donald's vole en éclat dès son ouverture. Les CRS encerclent les manifestants. 27 d'entre eux seront arrêtés pour un contrôle d'identité avant d'être relâchés dans la journée. Le quartier a été bouclé pendant plusieurs semaines ; ce bouclage est pourtant passé inaperçu. http://www.taad.info/video/sorbonne/sorbonne-fr.html
16 mars
entre 247 500 (RG) et 500 000 (organisateurs) manifestants anti-CPE sortent dans la rue. Sur les 84 universités, 21 universités (25 %) bloquées et 37 perturbées selon le ministère ; 66 universités en grève selon l’UNEF.
18 mars
répression policière à la Sorbonne: http://www.dailymotion.com/search/sorbonne/video/83060
A l'appel d'une large intersyndicale de salariés et d'étudiants (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Unsa, Union syndicale Solidaires, Confédération étudiante, Unef, UNL, Fidl), des manifestations ont réuni entre 500 000 (RG) et 1 500 000 (organisateurs) personnes à travers 160 villes en France.
28 mars
entre 1 200 000 (RG) et 3 000 000 de personnes (organisateurs) descendent dans les rues pour manifester contre le CPE
Des incidents sont survenus, notamment à Paris où 135 personnes sont interpellées par des CRS et des policiers en civil présents autour du cortège. De plus en plus de lycées et d'universités sont en grève, voire quelques collèges en Île-de-France. Ci contre un automobiliste tente de forcer le passage. C'est le résultat de la culture des otages pratiquée par les médias depuis des années, l'automobiliste est pris en "otage", il ne peut pas "circuler librement", il force donc le passage en avançant sur les manifestants (pas contents du coup !!)
30 Mars
Le Conseil constitutionnel exprime son choix au gouvernement : il refuse de censurer la loi sur l'égalité des chances et affirme que le Contrat Première Embauche n’enfreint pas les valeurs constitutionnelles (les 7 conseillers nommés par la droite votent pour cette position, les 2 conseillers nommés par la gauche votant contre).
arcenciel.gif (1653 octets)ROUEN Des dizaines de cars de CRS encerclaient la ville depuis le matin. Peu de temps après la dispersion, les CRS ont commencé à « charger » tout ce qui « bougeait. » Notre témoin nous a expliqué avoir vu de simples passants se faire rouer de coups, et gazer, des mères de familles avec des bébés dans des poussettes terrorisées sous les gaz lacrymogènes. Les passants du centre ville qui ont tenté de s’enfuir ont été poursuivis et matraqués.Un commerçant est sorti de sa voiture avec un revolver à la main. Il y a certainement eu des blessés. Il y avait des traces de sang importantes sur la chaussée à différents endroits(des photos ont été prises à partir de téléphone portables) une soixantaine d’arrestations ont eu lieu. Des menaces de mort ont été proférées par les forces de l’ordre à l’encontre des personnes poursuivies « On va vous massacrer, on va vous crever »
http://infoblog.samizdat.net/2006/03/30/cpe-repression-feroce-a-rouen/
repression policière et judiciaire ( des peines jusqu'à 10 mois fermes ont été prononcées):
http://repression-printemps.samizdat.net/IMG/pdf/RapportAssistancejuridiqueCPEmai2006.pdf
collectif anti répression: http://repression2006.blogspot.com/
http://www.dailymotion.com/relevance/search/manifestation/video/x1o3t3_manifestation-anti-cpe-crs_events
21 mars
Cyril Ferez, 39 ans, adhérent de SUD PTT (Orange) hospitalisé dans le coma à l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Alexandre Tsitouridis,photographe « Je l’ai vu assis devant les CRS, pacifique, raconte Alexandre Tsitouridis. Je ne sais pas ce qui lui passait par la tête. J’ai eu l’impression qu’il allait se relever. Les CRS sont autour de lui. Je ne le vois plus. L’image d’après, il est par terre. »
Bruno Stevens, photographe lui aussi, est à dix mètres. « Devant l’arrivée des CRS, les gens s’éloignaient en éventail. Lui a été attrapé. Il était plus lent. Il a pris un coup direct à la tête. Il s’est effondré comme une masse. Ils ont continué à le frapper alors qu’il était au sol. Mais vraiment fort ! Je me suis approché pour dire aux policiers : "Mais vous ne voyez pas qu’il est inconscient !" »
Pascal Charles, Collectif Anti-Répression : « J’ai vu un CRS sortir du peloton, l’attraper et le mettre dans le cercle. Les CRS se faisaient caillasser en même temps qu’ils tapaient. J’ai eu l’impression qu’ils le piétinaient. Lorsqu’ils se sont éloignés, j’ai cru qu’ils laissaient un sac derrière eux. » (...)« A un moment, on a cru qu’il était mort. Il avait un hématome sous l’oeil droit. Sa tête avait pris le volume d’un ballon de rugby. »(...)« Je n’ai pas vu le point de départ, mais il n’avait rien en main et il n’était pas masqué. »
http://justicepourcyril.zeblog.com/
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Cyril+Ferez/video/x1v4v_cyril-ferez-temoignage_events
http://www.liberation.fr/page.php ?Article=368679

28 mars

Entre 1 200 000 (RG) et 3 000 000 de personnes (organisateurs) descendent dans les rues pour manifester contre le CPE.
http://www.dailymotion.com/video/x21wm_crs-en-souffrance28-marsanticpe_events
31 Mars
Allocution radio-télévisée du président Chirac: promulguant la loi pour l'égalité des chances qui comprend entre autre le CPE mais demandant une nouvelle loi pour modifier les clauses qui « posent problème » (période d'essai de deux ans, non-obligation de motiver la rupture du contrat)
3000 à 5000 jeunes se sont spontanément réunis en colère. Leurs pas les ont portés devant l'Assemblée Nationale. Tout un symbole qui puise des racines profondes dans la passé.
4 avril
La mobilisation ne faiblit pas. Ce sont entre 2,5 et 3 millions de personnes qui manifestent partout en France.
5 avril
Les négociations entre les parlementaires UMP et les syndicats de travailleurs, de lycéens et d'étudiants débutent pour une modification éventuelle de la loi, conformément aux souhaits du Président de la République. Les syndicats demandent que le CPE soit abrogé avant le 15 avril 2006. Les députés socialistes ont déposé une proposition de loi allant également dans ce sens.
Un millier de jeunes ont pris à partie les forces de l'ordre place d'Italie, à la fin de la manifestation parisienne contre le CPE. A 23h00, 383 personnes avaient été interpellées par les policiers, a indiqué la préfecture de police. Des soins ont en outre été prodigués à 34 blessés légers.
lundi 10 avril
Les étudiants, sceptiques après l'annonce du retrait du CPE, ont décidé, de reconduire le blocage d'universités dans plusieurs villes de France. Selon le ministère de l'éducation, 32 universités étaient perturbées ce lundi, dont cinq bloquées, sur un total de 62 universités en activité (22 autres étant en vacances cette semaine).
24 Avril
réouverture de la Sorbonne, immédiatement réoccupée, les occupants sont délogé le soir même
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3dyei_cpe_news
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3cefn_nique-le-cpe_shortfilms
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3ehdn_le-petit-casseur-en-mousse_politics
http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141138.mpg
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3bacm_manifestation-contre-le-cpe-angers
anfl_droite.gif (14053 octets)
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NOVEMBRE 2007:
loi Pécresse sur l'autonomie des universités dîte LRU (Libertés et Responsabilités des Universités)

Lundi 4 novembre, entre 100 et 200 personnes ont occupé pendant quelques heures le site de Tolbiac de l'université Paris I avant de le quitter en fin de journée, alors que celui-ci est fermé administrativement.
5 novembre :
arcenciel.gif (1653 octets)le site de Tolbiac (Paris I) a été occupé par plus d’une centaine d’étudiants. Ils ont décidé d'escalader les grilles puis défoncé une porte pour occuper les lieux.http://mobilisation-tolbiac.2007.over-blog.fr/
arcenciel.gif (1653 octets)"A Toulouse mardi [5 novembre] matin, des chaises et des tables interdisaient l'accès aux salles de cours et des étudiants attendaient la tenue d'une assemblée générale dans la matinée pour décider de la poursuite ou non du mouvement. "On est pour le retrait de la loi Pécresse mais au-delà on refuse la distinction des revendications entre étudiants et travailleurs et dans un contexte plus global, la remise en cause des acquis sociaux", a indiqué à l'AFP Basile Mouton du collectif des étudiants. "On assiste à une casse des systèmes de solidarité: Sécurité sociale et retraites, que les étudiants vont aussi payer", a ajouté ce membre de l'Aget-étudiants. Le mouvement, lancé par l'Aget-étudiants, Sud-étudiants et les Jeunesses communistes révolutionnaires, est "devenu un mouvement étudiant qui marche en assemblée générale", a-t-il précisé. Le blocage de la fac avait été voté mardi 30 octobre."AFP - Mardi 6 novembre, 10h28
http://mirailenlutte.info/
arcenciel.gif (1653 octets)Rachida Dati accueuillie à Colmar par une centaine d'avocats qui manifestent contre la réforme de la carte judiciaire. Au programme: coups de matraque!Une avocate blessée à la tête!http://www.dailymotion.com/video/x3lotl_ppda-et-off-tribunaux_politics

6 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)des étudiants bloquent l'université Toulouse Le Mirail pour protester contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.
arcenciel.gif (1653 octets)A Tours, la fac est également bloquée.
arcenciel.gif (1653 octets)Aix: 700 à 900 personnes en AG Vote du principe de grève Barrages filtrants mercredi matin, AG mercredi 12h30 avec les piquets à l'ordre du jour Vote d'une délégation de l'AG pour l'intersyndicale des personnels Invasion des bureaux de la présidence...
http://comitedelutteaix.blogspot.com/
arcenciel.gif (1653 octets)A Rouen, les étudiants bloquent depuis le 30 octobre les facultés de lettres et de psycho-socio.
arcenciel.gif (1653 octets)Lille III , AG de 1200 étudiants vote la grève avec blocage. Prochaine AG lundi 12 novembre ; l’AG a décidé de laisser la présidence de l’université organiser un référendum à bulletins secrets sur le blocage lundi 12 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)A Tolbiac, les étudiants grévistes – non-syndiqués et membres de syndicats tels que Sud, FSE, CNT ou UNEF – se sont retrouvés devant une université fermée. Le site de Tolbiac est fermé depuis vendredi dernier sur décision de la présidence de l’université.
«L’objectif est très clair : casser la grève, tuer le mouvement dans l’œuf, en empêchant l’organisation des assemblées générales et donc l’information des étudiants», s’agace Marie. Un vigile privé de la fac, veste et cravate, sort et lance aux étudiants venus tenter leur chance : «Il n’y a pas cours. Aucune entrée.» Les étudiants grévistes demandent leur retrait. Des étudiants reçus en délégation par le président de l’université ont affirmé que ce dernier les a menacés de «poursuites judiciaires» Libération 6 novembre 2007
arcenciel.gif (1653 octets)A Caen , le bloquage du batiment Lettres de la Fac a commencé (photo ci contre).
http://ag.de.caen.free.fr/
arcenciel.gif (1653 octets)Rennes 2 est aussi bloquée
arcenciel.gif (1653 octets)Blocage voté à Clignancourt (paris 4), Lille 3 (1200 en AG).
arcenciel.gif (1653 octets)Nancy II : AG d'environ 150 étudiants a voté la mise en place de barrages filtrants
arcenciel.gif (1653 octets)Tours vote le blocage jusqu'à lundi 12.
arcenciel.gif (1653 octets)La Sorbonne évacuée. Des étudiants venus occuper les locaux de la Sorbonne, à Paris, ont été délogés par les forces de l’ordre dans la nuit de mardi à mercredi, selon Reuters. Une centaine de personnes auraient été évacuées sans incident.

arcenciel.gif (1653 octets)Le même jour, Sarkozy se fait insulter par les pêcheurs en grève : http://www.dailymotion.com/related/5718641/video/x3ez3d_sarkozy-insulte-par-les-pecheurs-au Le gouvernement décide d'exonérer les pêcheurs de je ne sais plus quoi pendant 6 mois. Une catégorie de moins dan sla lutte!! Une journée leur aura suffi, remarquez, ils ne sont ni étudiants, ni fonctionnaires, ni salariés dans les transports. Les débitants de tabac, les médecins libéraux, les chauffeurs de taxi n'ont en général besoin que d'un seul jour de grève pour obtenir quelque chose de significatif.

arcenciel.gif (1653 octets) journée nationale d'action pour les officiers de Police
7 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Lille 300 personnes, grève à l'unanimité moins 7 voix, blocage à une très courte majorité
http://www.ag-lille1.info/
arcenciel.gif (1653 octets)Rouen poursuit le blocage en lettres et vote le blocage jusqu'au lundi 12 le mouvement s'étend à la Fac de sciences
arcenciel.gif (1653 octets)Pau 500 étudiants votent la grève.
arcenciel.gif (1653 octets)Perpignan : 979 votants: La grève, le blocage et l'occupation est reconduite jusqu'au mercredi 13 novembre... (déjà bloquée depuis le 5 novembre)
http://greve-perpignan.blogspot.com/

arcenciel.gif (1653 octets)Nantes UFR sciences humaines: Fac bloquée, le vote a réuni 600 étudiants,
http://mouvement.etudiant.nantais.over-blog.fr/ 
évacuée par la police peu après 21H00. "Environ 200 étudiants avaient l'intention de continuer le blocus durant la nuit et de dormir sur place mais, à la demande du président de l'université, quelque 80 agents des forces de l'ordre ont procédé à l'évacuation des étudiants", a indiqué à l'AFP Michel Vilbois, directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique. L'évacuation s'est faite "sans bousculade et sans violence", a précisé M. Vilbois.

arcenciel.gif (1653 octets)Rennes 2 a voté à mains levées la poursuite du blocage jusqu'à l'organisation, jeudi, d'un vote à bulletin secret
arcenciel.gif (1653 octets)Lorient, une assemblée générale a voté l'organisation de barrages filtrants jeudi
arcenciel.gif (1653 octets)Aix-Marseille I 900 étudiants de l'UFR de lettres et sciences humaines de l'université ont voté le blocage
arcenciel.gif (1653 octets)Paris : Clignancourt (Paris IV) , Jussieu : bloqués
arcenciel.gif (1653 octets)Toulouse II, Tours, Caen, Lille III :bloqués

arcenciel.gif (1653 octets)Tolbiac: 1.400 étudiants de l'université Paris I ont voté le blocage et l'occupation de Tolbiac jusqu'à la prochaine assemblée générale, prévue vendredi.
La police a évacué mercredi soir, après 22HOO, les locaux de Paris I situés rue de Tolbiac, dans le XIIIe arrondissement. Les étudiants, qui occupaient les lieux sont sortis "dans le calme, sans discuter. La préfecture de police, qui agissait sur réquisition du président de Paris I, a confirmé à l'AFP "l'évacuation de 75 personnes, sans incident et sans interpellation".
arcenciel.gif (1653 octets)PARIS, 7 nov 2007 (AFP) — "Un vent de fronde contre la réforme de la carte judiciaire s'est levé mercredi à l'Assemblée nationale parmi les députés UMP, dont une quinzaine menacent désormais de ne pas voter le budget de la Justice si la garde des Sceaux, Rachida Dati, ne les entend pas. La réforme de la carte judiciaire a déjà soulevé de vives protestations d'élus PS et des professionnels de la justice qui ont appelé à une grève le 29 novembre".http://afp.google.com/article/ALeqM5gR9QJAxcsrbcJb1U0YR_dSH8rvGA

MAIS AU FAIT: POURQUOI LA GREVE ETUDIANTE?
Des PDG à l’université, et la liberté… de crever Le 17 juillet dernier, Valérie Pécresse présentait le Projet de loi relatif aux libertés et aux responsabilités des universités , qui poursuit la professionnalisation des cursus et la sélection "dans la droite ligne des préconisations du rapport Hetzel, toute la difficulté étant la mise en œuvre concrète de l’orientation active et de la pré-inscription dans une université" , en restructurant en profondeur, "l’autonomie complète des universités, notamment budgétaire, étant prévue d’ici cinq ans" . Le texte, voté en urgence fin juillet et adopté définitivement le 1er août, asservit plus encore l’université à la logique capitaliste. La loi Pécresse sur les universités est l’aboutissement d’un long travail de manipulation médiatique autour de l’utilité et la finalité de l’école. Selon le simulacre rituel de démocratie maintenant bien connu, une commission "université emploi" mise en place par De Villepin comme réponse au mouvement contre la Loi d’Egalité des Chances (dont le CPE faisait partie) a d’abord accouché d’un "consensus" autour de la "nécessaire" professionnalisation de tous les cursus pour permettre une meilleure "insertion" des jeunes sur le marché du travail. Cela a débouché sur un rapport, le rapport Hetzel ... puis une loi, la loi Pécresse, qui en organise la concrétisation, en inscrivant l’orientation et l’insertion professionnelle au rang des missions du service public d’enseignement supérieur pour habiller l’idée d’orientation sélective.
La sélection à l’entrée de l’université est un des objectifs à court terme, mais le gouvernement ne peut pas risquer de mettre immédiatement le feu aux poudres. La loi Pécresse prévoit tout de même une deuxième condition obligatoire pour être admis à l’université : en plus du bac, il faudra se soumettre à une procédure de préinscription, dont l’objectif affiché est de dissuader les étudiants d’entrer dans les filières jugées "non rentables" par les entreprises.
Au nom de l’orientation, la sélection des étudiants est donc rendue possible. Et le Parlement a aggravé le projet gouvernemental sur l’orientation/sélection. Dans l’article 8 où il est écrit sur la préinscription : "Tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix, sous réserve d’avoir, au préalable, sollicité une préinscription lui permettant de bénéficier du dispositif d’information et d’orientation dudit établissement", il est rajouté : "qui doit être établie en concertation avec les lycées, dès la classe de seconde". Autonomisation/atomisation L’autre grand moyen de la soumission de l’enseignement supérieur à la logique capitaliste, c’est "l’autonomie". L’autonomie est un projet porté depuis longtemps par les gouvernements successifs, initié véritablement par la loi Savary du 26 janvier 1984, et dont le dernier avatar fut le projet de loi Fillon.
Au plan financier, il s’agit bien de convertir les universités en entreprises, avec un budget dans lequel la part de l’État deviendrait congrue voire nulle, et le financement privé majoritaire, avec la possibilité de vendre ou de mettre en location les terrains, locaux, matériels, labos... construits avec l’argent des contribuables depuis des années : les universités jouiront de "la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers" qu’elles occupent. On voit là que les universités sont amenées à se transformer en véritables entreprises capitalistes. Par ailleurs, le désengagement de l’État sert l’asservissement des universités à la logique capitaliste : en organisant la pénurie financière, l’État permettra au patronat de définir les priorités de formation et de recherche via la création par les Conseils d’Administration (CA) de fondations, qui pourront s’ouvrir au mécénat par des fonds privés. C’est la porte ouverte à une pure et simple privatisation des enseignements.Là aussi, le Parlement a aggravé le projet de loi. L’article initial permettant aux universités de créer des fondations limitait beaucoup plus l’autonomie de celles-ci. Il s’agissait de fondations non dotées de personnalité morale, leur financement (leurs opérations de recette par exemple) était encadré lors de leur création). Il s’agit maintenant de pouvoir créer des fondations bien plus autonomes puisqu’elles ont une personnalité morale, leur financement n’est pas fixé au moment de leur constitution, mais elles peuvent à tout moment recevoir des fonds privés par le biais de legs, donation et mécénat. La loi Pécresse instaure le "budget global" incluant les salaires. Il est défini dans le contrat quadriennal, sous réserve des crédits inscrits en loi de finances et assorti d’un plafond d’emplois… L’individualisation des rémunérations est instituée à la discrétion du président d’université, dont le rôle dans l’attribution des primes est souligné. Des primes d’intéressement non statutaires pourront être créées par les CA. Au-delà de la responsabilité globale du budget, la loi permettra aux universités d’assumer l’embauche et le licenciement du personnel, ce qui fera du CA un véritable gestionnaire en ressources humaines.
8 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)L'IUT de Perpignan rejoint le mouvement de grève sur Perpignan Réunis en AG ce matin les étudiants des 4 départemens de l'IUT de Perpignan (GEA, GLT, GIM, GB) ont voté la grève et ont rejoint le mouvement à une très forte majorité. A la suite de ce vote massif pour la mobilisation et la grève, le directeur de l'IUT a dans la foulée suspendu les cours jusqu'à l'assemblée générale de mercredi 13 novembre. Les cours sont également suspendus à l'université (Lettres-Sciences Humaines, Sciences et Droit) jusqu'au mercredi 13 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Montpellier 2 (Sciences et Techniques) a voté le blocage de son site à partir de vendredi.
arcenciel.gif (1653 octets)les universités de Rouen, une partie de Tours, Nantes, Aix-Marseille I, Toulouse-II, Lille I et III, Rennes II, le département des lettres de Caen, étaient toujours bloqués jeudi.
arcenciel.gif (1653 octets)Toulouse, les enseignants-chercheurs et BIATOS (administratifs, Techniques et de Bibliothèques) se joignent au mouvement.et dénoncent les évacuations policières.
arcenciel.gif (1653 octets)Nanterre vote la grève et l'occupation et le blocage à une écrasante majorité lors d'une AG d'environ 1000 étudiants.Jeudi soir, le trafic des grandes lignes (Eurostar, Thalys, TGV) et de deux lignes transiliennes a été interrompu pendant plus d'une heure après l'occupation de voies de la gare du Nord à Paris par des manifestants protestant contre la loi sur l'autonomie des universités. Des jeunes étant sur les voies, la SNCF a coupé le courant de 19h25 à 20h33
arcenciel.gif (1653 octets)Des manifestations ont eu lieu à Paris (moins d'un millier de personnes), Lille (600 police, 2000 orga ), Rennes (1500 à 2000 manifestants), Toulouse (plus d'un millier), Perpignan (1.000/500), Aix-en-provence (300-400), Caen (600/500), Nancy ou Rouen. A Rennes, les manifestants ont occupé la gare en fin d'après-midi, obligeant la SNCF à interrompre totalement le trafic ferroviaire.
film de la manif de Toulouse
arcenciel.gif (1653 octets)A Paris, plus de 500 personnes ont manifesté et se sont opposées brièvement aux forces de l'ordre dans le Ve arrondissement, en milieu d'après-midi. Les gendarmes ont aspergé de gaz lacrymogène les manifestants et quelques coups de matraque ont volé. Le cortège s'est ainsi vu interdire l'accès à la rue des Ecoles, qui conduit vers la Sorbonne. Après avoir pénétré dans les locaux, une trentaine d'étudiants en sont ressortis sans incident.
arcenciel.gif (1653 octets)université des lettres et sciences humaines de Toulouse-II-le Mirail . AG à l'extérieur: 2 000 étudiants "vote à main levée et sans contestation possible" (selon libé) la reconduite du mouvement et le maintien du blocus de l’établissement.
Débats sur le fond: «Claude Lévi-Strauss aurait-il écrit Tristes Tropiques s’il avait été financé par une agence de voyage ?», interroge François au micro. Le «cœur de la loi Pécresse», l’arrivée de «capitaux privés à l’université», le «désengagement de l’Etat dans la recherche et l’enseignement supérieur», la «sélection par l’argent» ont fait l’essentiel des trois heures de débats. «Je vous invite à venir le soir avec vos oreillers et votre réveille-matin», lance ainsi un campeur de la nuit. Du Mirail, il faut faire selon lui une «fac collective, propriété des étudiants et non pas des investisseurs». Il a suffi, là-dessus, que le personnel Iatos de l’université vienne déclarer sa «convergence» avec leur lutte pour que les étudiants votent tout de suite pour un rapprochement avec les cheminots, les gaziers, les électriciens et les fonctionnaires qui manifesteront les 14 et 20 novembre.http://www.liberation.fr/actualite/societe/290266.FR.php
arcenciel.gif (1653 octets)Le Havre :, AG de 1000 personnes. Grève votée à une courte majorité (510 contre 476). Blocage rejeté (361 Pour, 476 Contre)
arcenciel.gif (1653 octets)Brest faculté des Lettres Victor-Segalen: AG de 300 personnes a voté la grève sans blocage. Prochaine AG lundi 12 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Lyon II , une AG d’environ 500 personnes vote la grève avec blocage, à partir de lundi 12 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Metz : AG de 650 étudiants a voté la grève.
arcenciel.gif (1653 octets) Paris VI Jussieu : une AG d'environ 300 étudiants (plus une vingtaine de personnels) a décidé de la mise en place de barrages filtrants lundi 12 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Grenoble : une AG de 500 personnes a voté la grève (quasi-unanimité) et le blocage les jours de manifs (14 et 20 novembre).
9 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Pau : 2 votes: 1620 votants avec carte étudiante et bureau de vote. Un sur la grève : 1129 pour, 395 contre, 20 abstentions Un sur le blocage : 1009 pour, 591 contre, 40 abstentions (à peu près)
Blocage et occupation à partir de 14h jusqu'à lundi 13h.
Blocage en fac de Droit. Dans la nuit 3 personnes cagoulées sont venues avec un pistolet factice et ont été interpellées par la police.
opération péage gratuit pendnt 1 heure.
arcenciel.gif (1653 octets)Environ un millier de personnes participent à la troisième assemblée générale de la semaine. La plupart assis par terre, les autres tassés debout sur les côtés, dans le hall de la faculté de lettres et sciences humaines de l'université Aix-Marseille I, bloquée depuis mercredi. "Nous sommes de plus en plus mobilisés, notre but c'est d'aller crescendo. Maintenant, il faut absolument pousser vers une convergence des mouvements contre les politiques anti-sociales du gouvernement", assure Aurélien Kedding, apprenti professeur d'histoire et militant LCR. "Il faut rejoindre les cheminots, EDF, la RATP, même les avocats, qui protestent contre la réforme de la carte judiciaire". "Il n'y a pas que nous qui sommes concernés par les réformes du gouvernement, et si tout le monde se mettait ensemble, je crois que ça pourrait faire changer les choses", renchérit Lizzie Semik, en deuxième année de sociologie, ni syndiquée ni encartée.
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071109&key2=071109160138.ml2ycnfv.xml
arcenciel.gif (1653 octets) Aix en Provence: à 22h00, alors que les étudiants de la faculté de lettres mobilisés contre la loi d'autonomie des universités occupaient les locaux du site Schuman, ils ont été violemment évacués. Plus de 60 CRS ont pénétré dans l'enceinte de la faculté et ont encerclé les grévistes afin de les pousser vers la sortie. Les étudiants ont réagi calmement et sont restés solidaires en formant une chaine. Ils n'ont pas opposé de résistance aux forces de l'ordre et ont quitté les lieux à la troisième sommation. Des heurts ont eu lieu lors de cette évacuation, mais il ne fut procédé à aucune arrestation.
arcenciel.gif (1653 octets)Lille I, AG de plus de 1600 étudiants qui reconduit à une très faible majorité le blocage (810 POUR, 800 CONTRE).
arcenciel.gif (1653 octets)Arras, Pas-de-Calais, 400 personnes pour la première AG..vote de la grève.
arcenciel.gif (1653 octets)Le conseil d'administration de l'université Paris XII Créteil a adopté vendredi une motion de l'assemblée générale des étudiants se prononçant notamment pour le retrait de la loi sur l'autonomie des universités. adoptée par 10 voix pour, 4 contre et une vingtaine d'abstentions.
arcenciel.gif (1653 octets)Montpellier III (Paul Valéry) : Vendredi 9 novembre, AG de 150-200 étudiants. Lundi 12 novembre, barrages filtrants.
arcenciel.gif (1653 octets)Nimes : Vendredi 9 novembre, les étudiants ont décidé (à bulletins secrets) le blocage de l'université à partir de lundi 12 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)13 sites sont bloqués, à des degrés divers :
Rouen (psycho-socio et lettres),
Aix-Marseille I (lettres et sciences humaines),
Toulouse II-le Mirail
Rennes II,
Tours (lettres et sciences humaines),
Caen,
Nantes (Lettres et sciences humaines),
Perpignan,
Lille I,
Lille III,
Pau,
Lyon II
Paris X-Nanterre.
arcenciel.gif (1653 octets)une quarantaine d'universités ont organisé des AG depuis mardi, avec des affluences parfois supérieures au millier d'étudiants.
arcenciel.gif (1653 octets)réunion des élèves motivés du lycée Jean Jaurès: La décision a donc été prise par les élèves réunis d'organiser le LUNDI 12 NOVEMBRE 2007 à 10H30 dans l'enceinte du lycée, une ASSEMBLEE GENERALE des élèves durant laquelle il sera proposé la mise en grève de tous les élèves avec occupation immédiate de l'établissement ! http://luttejeanjaures.canalblog.com/
arcenciel.gif (1653 octets)La semaine prochaine, des AG sont annoncées dans au moins 53 sites universitaires, de sources étudiantes.
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Les forces qui s'opposent au mouvement:
Comme le mouvement prend de l'ampleur, le membres de l'UNI, les jeunes du courant droite libre (un courant ultra libéral de l'UMP) , les jeunes de l'UMP viennent dans les AG pour manipuler les étudiants mal informés et peu politisés avec leur discours habituel très en phase avec la presse qui trouve d'ailleurs un certain écho et même un relais chez des jeunes opposés à la la loi pécresse. Cet ensemble hétéroclyte se nomme "anti bloqueurs" voici en gros leur discours, ils sont bien enphase:
L'UNI: "Nous allons continuer de rassembler les étudiants anti-blocage. Nous avons mis en place une cellule d'aide juridique pour leur permettre de lancer des recours administratifs, contre les universités qui ne font pas évacuer les contestataires. Certains présidents d'université ne prennent pas de mesures sérieuses pour imposer l'ordre public." Olivier Vial, délégué général de l'UNI par Julie Coste (le vendredi 9 novembre 2007).
Le gouvernement: Valérie Pécresse a jugé vendredi 9 novembre sur France Inter que "la solution, c'était que les étudiants, qui sont ultra-majoritaires et qui veulent aller en cours, aillent dans les assemblées générales" pour voter contre le blocage.
Les présidents d'université: certains décident des fermetures administratives pour empêcher les étudiants de se réunir et freiner la mobilisation, d'autres font évacuer en appelant les forces de l'ordre. Ils reprennent en général le discours des médias, du gouvernement et des antibloqueurs.
l'anti bloqueur de base: " On est contre la loi pécresse mais on est opposés au blocage, on a le droit d'étudier librement, de circuler librement dans la fac qui est un lieu public, de venir librement à la BU pour consulter des ouvrages, de travailler, d'assister aux cours, on ne vous empêche pas de faire grève et de manifester, mais laissez nous étudier". ( fournit un « Otages » parfait pour el journaliste qui passe par là )
La presse: qui fait la part belle aux "otages" , donne souvent davantage la parole à ceux qui sont opposés à la grève qu'à ceux qui la font et emploie le langage habituel depuis une dizaine d'année pour toutes les grèves « Grogne » : Un des symptômes les plus graves du « malaise », un signe de l'animalité privée de mots des « grognons ». Les grèves et les manifestations se traduisent par « un mouvement de grogne ». « Otages » : Synonyme d' « usagers ». Terme particulièrement approprié pour attribuer les désagréments qu'ils subissent non à l'intransigeance du gouvernement, mais à l'obstination des grévistes. « Victimes » des grèves, les « otages » sont d'excellents « clients » pour les micro-trottoirs : tout reportage doit les présenter comme excédés ou résignés et, occasionnellement, solidaires. petit lexique regroupant toute la langue de bois officielle des médias en temps de grève
Au fait : à qui appartient la presse? voir aussi: la preuve de la propagande médiatique au sujet des conflits sociaux
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Gros Plan sur l'UNI:
L'UNI (Union Nationale Interuniversitaire) membre d'European Democrat Students. Ce mouvement développe depuis 1968 une stratégie anti-gauche sans ambiguïté.
L'UNI a été créée après les événements de mai 1968 par l'aile droite de l'UJP et de l'Action étudiante gaulliste contre le communisme. La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège du Service d'Action Civique dans le bureau de Pierre Debizet, patron du SAC.
Le SAC a créé l'UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le milieu universitaire. L'organisation de Debizet a aidé jusqu'en 1976 le syndicat étudiant dans toutes ses démarches d'autant plus que beaucoup de militants avaient leurs cartes dans les deux organisations. Après 1976, la double appartenance existe, mais les organisations ont une direction distincte.
Dès sa création, l'UNI annonce la couleur, il s'agit de « lutter contre la subversion marxiste particulièrement dans l’université, la justice, la famille, l’armée ». D'ailleurs, l'UNI se veut avant tout un mouvement de lutte anti-marxiste. Il s'agit de contrer « cette chienlit ou antifrance, les mouvements de libérations féminins, les fronts homosexuels, les écologistes politisés, les alternatifs, les autonomes, les promoteurs d’immigrés, les anarchistes, en bref, toute cette avant-garde de chaudepisseux et de vérolés sans laquelle il n’est pas de véritable armée révolutionnaire ». L'UNI dit alors refuser « les clivages partisans de la Droite pour défendre directement à la base la Nation et l’Identité Française »
L'UNI est plus spécialement liée aux réseaux gaullistes de Jacques Foccart et, dans une moindre mesure, de Robert Pandraud et de Charles Pasqua (vous savez les voltigeurs qui ont assassiné malik oussekine en 86 lors du mouvement contre l'autonomie des universités)...
Pour son combat anticommuniste, l'UNI a touché, entre avril 1984 et avril 1985, une somme de 575 000 dollars du National Endowment for Democracy (NED), une fondation créée par Ronald Reagan et subventionnée par le gouvernement fédéral des États-Unis.
histoire: en 86 l'UNI était proche du GUD (clairement extrême droite) qui cassait du manifestant a coups de barres de fer on disait que l'UNI était la branche politique d'extrême droite et le GUD le bras armé.
L'UNI a été représentée par certains responsables lors des colloques de Nice du Club de l'Horloge en 1987 en compagnie d'intervenants du think tank du Parti républicain Heritage fondation. Le Club de l'Horloge est une association française fondée en 1974 par Yvan Blot (RPR), Jean-Yves Le Gallou (UDF) et Henry de Lesquen (MPF), et regroupant des cadres, des hauts fonctionnaires, des intellectuels, des hommes politiques et des universitaires français de droite et d'extrême droite, qui prônent une « union de la droite, en faisant entrer le Front national dans une alliance de gouvernement. Alain Madelin(qu'on trouvait déjà au sein d'Occident en 68)était l'un des plus assidus aux colloques et séminaires jusqu'en 1984. En 2006, on compte parmi les adhérents du Club de l'Horloge des membres de l'UMP, de l'UDF, du Front national et des indépendants. Le Club est à l'origine de la théorisation de la « préférence nationale », dans un ouvrage collectif publié aux éditions Albin Michel en février 1985, quand ses principaux dirigeants et adhérents étaient encore membres du RPR (Bruno Mégret, Yvan Blot, Jean-Claude Bardet, Henry de Lesquen) de l'UDF (Jean-Yves Le Gallou) ou du CNI (Yvon Briant). Les principaux dirigeants fondateurs ont adhéré au Front national dans les années 1980. Mais le Club compte également des adhérents ou des sympathisants qui sont membres du Mouvement pour la France.En 2006, on compte parmi les adhérents du Club de l'Horloge des membres de l'UMP, de l'UDF, du Front national et des indépendants.
justement en 2006, L'UNI est à l'échelon national le seul syndicat étudiant de droite. L'UNI est de plus en plus critiquée par certains de ses anciens membres et membres actuels. Selon eux l'UNI se vend au plus offrant, laissant les convictions de côté. Certains soulignent, par exemple le fait qu'elle s'était opposée au PACS et aux mesures de discrimination positive et qu'elle soutient maintenant Nicolas Sarkozy favorable à ces mesures.
L'UNI est aujourd'hui un mouvement associé à l'UMP, après l'avoir été au RPR de Jacques Chirac. Pour unir la droite, à l'université et dans les lycées, il est important de s'unir autour de candidats également : l'UNI décide donc, à chaque élection présidentielle, de soutenir un candidat de droite qui peut le mieux présenter les valeurs de la France et des Français comme en 2002 avec le collectif « Les Etudiants avec Chirac » et dernièrement en 2007 « Les Etudiants avec Sarkozy "
L'UNI se positionne entre autres : * contre le communautarisme * pour la réforme LMD * pour la professionnalisation des études, le développement des filières professionnalisantes, le rapprochement de l’université et de l’entreprise * contre les conventions Zone d'Éducation Prioritaire (ZEP) * pour la sélection par le mérite * pour la continuité du service public en période de grève Pour ce qui est de ses positionnements, l'UNI s'est dite favorable au projet de traité constitutionnel européen en 2005, s'était prononcé contre le PACS. L'UNI propose la mise en concurrence des restaurants universitaire gérés par le CROUS . L'UNI est donc opposée au monopole du secteur public des restaurants universitaire et par ce moyen elle a pour objectif, selon ses opposants, de substituer la restauration privée à la restauration publique. L'UNI a organisé dans plusieurs villes des rencontres Universités-Entreprises pour lier plus fortement les universités et les entreprises.

Dimanche 11 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Appel de la coordination étudiante au blocage des gares mardi La coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités a appelé dimanche à bloquer les gares de France le mardi 13 novembre, veille du début de la grève à la SNCF, ont indiqué les porte-parole de la coordination. "Nous appelons au blocage des gares une journée avant la grève des cheminots pour montrer que nous sommes solidaires", a déclaré un porte-parole lors d'une conférence de presse à l'issue de 24 heures de débats entre les représentants d'une quarantaine d'universités réunis à Rennes. Cette deuxième réunion de la coordination nationale étudiante a par ailleurs appelé à une "mobilisation massive" incluant le blocage des université, selon les porte-parole. Elle a réclamé "l'abrogation inconditionnelle de la loi LRU (ndlr: d'autonomie des universités) qui n'est ni négociable ni amendable". Elle a également appelé les étudiants à se joindre à la grève des cheminots le 14 novembre et à celle des fonctionnaires le 20, dans "une convergence des luttes" contre le gouvernement.
arcenciel.gif (1653 octets)16 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), Paris IV (site de Clignancourt), Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse le Mirail, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Lille III, Lille I
arcenciel.gif (1653 octets)Au moins une dizaine d’universités pourraient mettre en place des piquets de grève dans les jours qui viennent : Paris VII, Rennes I, Brest, Toulouse Arsenal, Toulouse Rangueil, Montpellier III, Grenoble, Nancy II, Metz, Amiens, Arras, ….
12 novembre
20 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse le Mirail, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre
Au moins une dizaine d’universités pourraient mettre en place des piquets de grève dans les jours qui viennent : Paris VII, Rennes I, Brest, Toulouse Arsenal, Toulouse Rangueil, Montpellier III, Grenoble, Nancy II, Metz, Amiens, Arras
arcenciel.gif (1653 octets) Nanterre: à 11h00, les CRS entrent sur le campus bloquent l'entrée de l'amphi où l'AG était prévue. 200 étudiants sont restés face aux CRS et la tension est montée, finalement selon l'AFP quelques uns on tenté de forcer le passage entre les boucliers des CRS qui les ont arrosé de gaz lacrymogènes. Finalement les étudiants sont revenus en brandissant des livres sous le nez des CRS appuyant leur geste par les slogans: "Des bouquins, pas des matraques!", "la police hors des facs". Selon le témoignage d'un étudiant très engagé cela ne s'est pas passé comme l'AFP le prétend: "Une centaine de membre de la police nationale et de la gendarmerie mobile (unité de prévention) charge et gaze les étudiants grévistes à hauteur des bâtiments A et B. Tout cela sous les applaudissements de la direction de l’université et des réactionnaires. Face à la résistance et au nombre des étudiants ( 300 environs) aucune interpellation ne fut effectuée." 
L'AFP ne dit pas non plus qu'une AG a tout de même eu lieu (environ 1500 étudiants) avec une force présence des militants UMP. Ces derniers ont eu comme consigne de venir en force sur Nanterre pour voter contre le blocage. Le blocage est finalement reconduit par 900 voix contre 500
arcenciel.gif (1653 octets) Limoges, un AG de 400 personnes vote le blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)Paris VIII Saint Denis une AG de 800 à 1000 personnes vote la grève avec blocage et occupation.
arcenciel.gif (1653 octets)Rouen: Le blocage de la fac de STAPS a été voté jusqu'à mercredi. Le blocage des facs de psycho-socio et de lettres et sciences humaines a par ailleurs été reconduit jusqu'à jeudi. Des AG seront organisées demain en fac de médecine, fac de droit et en fac de sciences. Le mouvement s'étend donc aux étudiants des autres sites universitaires qui s'étaient jusqu'à présent peu mobilisés.
arcenciel.gif (1653 octets)Brest AG de plus de 500 étudiants vote le blocus de la faculté à partir de mardi matin. Jeudi, une première assemblée générale avait voté la grève sans blocage de la faculté des Lettres Victor-Segalen, qui compte environ 4.000 étudiants.
arcenciel.gif (1653 octets)Tours , une AG de 1500 étudiants a reconduit la grève avec blocage jusqu’au mercredi 21 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Lyon II-Lumière à Bron: bloqué par une centaine d'étudiants, selon la police, 200 selon les étudiants. En début d'après-midi, une AG a voté à main levée la prolongation du mouvement pour le reste de la semaine. Selon l'Unef, environ 1.500 étudiants ont participé à l'AG, dont les 3/4 se sont prononcés à mains levées en faveur du mouvement. A l'université Lyon I (Sciences humaines), une AG est prévue mardi midi et une autre jeudi à 13H00 à Lyon III (droit) pour décider des modalités de protestation contre la loi Pécresse
arcenciel.gif (1653 octets)Lille I (science et technique) Blocage reconduit jusque vendredi Premier vote: Blocage reconduit jusque mercredi : POUR : 1062 CONTRE : 1006 Deuxième vote : blocage reconduit jusque vendredi : POUR : 750 CONTRE : 696.
arcenciel.gif (1653 octets)Lille III (lettre) : Vote à bulletin secret (organisé par AG avec direction) très forte participation (+ de 2600 personnes!). Les étudiants ont reconduit le blocage par 1631 voix contre 1037.
arcenciel.gif (1653 octets)Le blocage a été voté ou reconduit à Montpellier, ou encore Rouen, et les décisions des étudiants n'étaient pas encore connues lundi en fin d'après-midi à , Tours, Le Havre, Paris-4, Paris-6, Paris-8. D'autres assemblées générales sont prévues mardi à Toulouse, Créteil, Villetaneuse, et Melun.
arcenciel.gif (1653 octets)Rennes II. A l'issue de vifs débats et d'un long scrutin 3 290 étudiants ont participé au vote à bulletin secret., une majorité s'est prononcée à 62% contre le blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)Clignancourt Paris IV : une AG de plus de 600 étudiants a voté la levée du blocage (par 10 voix d’écart).
arcenciel.gif (1653 octets)Le Havre: l’AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage (586 POUR, 475 CONTRE).
arcenciel.gif (1653 octets)Pau: le blocage a été reconduit par 1242 voix contre 1023 jusqu’à vendredi 16 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Montpellier III (Paul Valéry): barrages filtrants. Une AG a réuni environ 1000 étudiants qui ont voté la grève avec blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)La FIDL (Organisation Lycéenne) appelle l’ensemble des lycéens à se réunir en Assemblée Générale lundi 19 novembre en vue des manifestations du lendemain. l’UNL, en tant que premier syndicat lycéen, se mobilisera contre la casse du Service Public d’Education aux côtés des syndicats de l’Education et des fédérations de parents d’élèves, et appelle les lycéens à participer massivement à la mobilisation du 20 Novembre.
arcenciel.gif (1653 octets) Dans le cadre de sa réforme de la carte judiciare, la Garde des Sceaux Rachida Dati a présenté, lors d'une visite à Montpellier, la suppression de 19 tribunaux d'instance dans le sud de la France. Le tribunal de grande instance de Millau devient quant à lui tribunal d'instance. Sarkozy n'a-t-il pas conseillé à Rachida Dati d'annoncer le suppresions des TGI région par région plutôt que d'un seul coup parce que"C'est plus facile à gérer, cela ne gueule pas partout en même temps. Ca évite un embrasement général" (canard enchainé du 14/11/07 page 2 colonne de gauche , Mare aux canards: fillon enfin courageux )
arcenciel.gif (1653 octets)A poitiers Rachida Dati est huée par les manifestants:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/manifestation/video/x3gwzo_carte-judiciaire-manifestation-a-po_news
13 novembre
28 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), La Sorbonne, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Rennes I, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux III, Amiens, Angers, Besançon
arcenciel.gif (1653 octets) Nanterre: nouveau face à face entre grévistes et CRS. en milieu de matinée : les forces de l'ordre ont par deux fois délogé des étudiants grévistes à coups de matraque, afin de permettre l'accès d'un bâtiment à des étudiants non grévistes. Des coups de matraque ont volé et une étudiante touchée au dos est tombée, sans conséquence apparemment. Les manifestants ont été repoussés par des gaz lacrymogènes. source: dépêche AFP de 12H05. Les étudiants de l’UFR de STAPS ont voté la grève.
http://www.rue89.com/2007/11/13/nanterre-coups-de-matraque-sous-les-applaudissements
Il y a eu plusieurs blessés, ce qui a donné lieu à des hospitalisations, comme celle de Sinan, un étudiant aveugle, tabassé et aspergé de gaz lacrymogène, ou encore celle de Mylène sauvagement molestée et finalement blessée au dos avec plusieurs contusions.
http://agen-nanterre.over-blog.com/
un étudiant témoigne de la non violence des étudiants matraqués, un professeur révolté témoigne:
http://www.dailymotion.com/video/x3hcio_etudiants-vs-crs_events

fachos (bras droit bien tendus poing fermé ou main ouverte) applaudissant les coups de matraque des CRS.
arcenciel.gif (1653 octets)Caen: la gare est occupée. Environ 1500 en AG ce matin, blocage reconduit jusqu'à mardi prochain (à environ 2/3-1/3).Mardi 13 novembre, Gare occupée.
arcenciel.gif (1653 octets)Rennes II Malgré le vote à bulletin secret de la veille, des étudiants installent un piquet de grève à l'entrée de la FAC. Ils sont déterminés à continuer le blocage. Le président de l'université décide la fermeture administrative pour la journée et déclare ne pas vouloir faire appel à la force publique. Ce qui soit dit en passant démontre que les forces de l'ordre n'interviennent que si le président de l'université les y invite.
arcenciel.gif (1653 octets)Paul Sabatier à Toulouse. Il y avait au plus fort de l'AG environs 700 personnes, et les piquets de grève ont été votés.
arcenciel.gif (1653 octets) Sorbonne : AG de 600 vote le blocage, à l'extérieur, 400 étudiants sont maintenus à l'extérieur de la Sorbonne par un cordon de police.
arcenciel.gif (1653 octets)RENNES selon un contact, les étudiants ont tenté une première fois de prendre la gare mais n'y sont pas parvenus (présence de 16 cars de CRS/gendarmes mobiles). Ils ont ensuite tenté de prendre la rocade où ils ont une nouvelle fois échoué. C'est en retournant en centre ville que les premiers incidents ont débuté. Les manifestants ont jeté sur la route tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage. Les flics ont répondu par des lacrymogènes. Les manifestants les ont alors caillassés. 
arcenciel.gif (1653 octets)A 16h45, les étudiants de Rennes signalaient déjà 5 arrestations dont certaines ciblées (un membre de Sud Etudiant notamment). Plusieurs personnes interpelées par la police ont été relâchées. Seules2 personnes seraient poursuivies dont une pour violence sur agent.
arcenciel.gif (1653 octets) Tours La BAC arrête 2 étudiants.
arcenciel.gif (1653 octets) Nantes fac de lettres/langues/shs : 2400 en AG seuls les étudiants de lettres/langues/shs ont voté et adopté la poursuite du mouvement avec plocage: NPPPV : 21 Abstention : 89 Contre : 469 Pour :1256
arcenciel.gif (1653 octets)L'AG de Tolbiac a très largement revoté le blocage dans une AG de 1300-1400 étudiants, jusqu'à mardi 20 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Paris VIII Saint Denis une nouvelle AG de 500 personnes a reconduit le blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)Villetaneuse – Paris XIII, l’AG a voté la grève avec blocage et occupation.
arcenciel.gif (1653 octets)Angers: une AG de 900 étudiants en lettres a voté la grève avec blocage (470 POUR, 261 CONTRE). Une AG des étudiants en sciences aura lieu jeudi 15 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)6 nouveaux sites bloqués: Metz, Brest, Amiens, Paris VIII et Bordeaux III. Angers s’est ajouté à la liste dans la soirée. Trois autres doivent être bloquées mercredi (Rennes I, Toulouse III et Besançon). A Toulouse, cinq des sept bâtiments de l’université de sciences Paul-Sabatier de Toulouse étaient bloqués ».
arcenciel.gif (1653 octets)Intervention des CRS à Grenoble (entendu sur france inter mercredi 14/11 au matin). Une quarantaine d'étudiants de l'université de Grenoble/Saint-Martin d'Hères (Isère), qui venaient d'investir l'amphithéatre de l'université III Stendhal (lettres), ont été évacués par la police dans la soirée de mardi, a-t-on appris mercredi de source policière. L'intervention de la police, vers 22H00, à la demande du président de l'université Patrick Chezaud, s'est déroulée sans heurts, selon la même source. Réunis en assemblée générale mardi après-midi sur le campus, près d'un millier d'étudiants avaient reconduit la grève et décidé une occupation des locaux.
Suite à cette occupation, trois étudiants ont été placés en garde-à-vue pour avoir pris sur un chantier du matériel (dans l’objectif de barricader le bâtiment occupé). http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=5658
arcenciel.gif (1653 octets)Limoges : blocage de la fac de lettres.
arcenciel.gif (1653 octets)Toulouse le Mirail : AG de 1300 étudiants a voté la poursuite du blocage jusqu’à mardi 20 novembre. Par ailleurs une AG de personnels (200) a voté la grève
arcenciel.gif (1653 octets) Toulouse I (Arsenal) : l’AG étudiante a voté la grève sans blocage.
arcenciel.gif (1653 octets) Bordeaux III AG de 1500-2000 étudiants vote la grève avec blocage (légère majorité) jusqu’à vendredi
arcenciel.gif (1653 octets) Amiens AG de 1000 étudiants du pôle des sciences humaines (5000 étudiants inscrits) a voté la grève avec blocage. Sur les autres pôles, la grève sans blocage a été voté.
arcenciel.gif (1653 octets) Reims : AG de 600 personnes vote la grève
arcenciel.gif (1653 octets) Besançon : AG de la fac de lettres de 450 personnes vote la grève avec blocage. Les facs de science et droit se prononceront mercredi 14 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Les avocats de Montluçon en grève illimitée: http://www.dailymotion.com/video/x3lotl_ppda-et-off-tribunaux_politics

14 Novembre
arcenciel.gif (1653 octets)36 universités sur 85 et un IUT étaient perturbés par des blocages, de tout ou partie des sites, par des barrages filtrants, ou fermés par décision de l'administration, selon des informations recueillies auprès des bureaux de l'AFP en province et de l'Unef. Trente sites étaient concernés par un blocage partiel ou total: Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux II et III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier II et III, Nantes, Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-le Mirail, Toulouse III, Tours, l'IUT de Tarbes, Valenciennes (pôle lettres).
arcenciel.gif (1653 octets) TF1 annonce que seulement 5 facs en France sont bloquées.
arcenciel.gif (1653 octets)Bordeaux 2 (psychologie) a voté le blocage de ses locaux à une faible majoritée aujourd'hui à 14 heures.
arcenciel.gif (1653 octets) Six étudiantes qui avaient retardé des trains en occupant des voies mardi 13 novembre à Rouen ont été convoquées mercredi pour le 26 février devant le tribunal correctionnel pour répondre «d'entrave à la circulation d'un véhicule de chemin de fer».
arcenciel.gif (1653 octets)Grenoble, le blocage de la fac est total. En début d’après-midi, un assez important cortège étudiant rejoint la manif des cheminots. A la fin de cette manif, une partie des étudiants se dirigent en manif sauvage vers le comico, en vue d’exiger la libération des trois personnes placées en garde-à-vue la veille. Quand la manif sauvage arrive devant le comico, plein de flics armés protègent le lieu, mais les trois étudiants sont dehors, libres (et semble-t-il sans poursuites judiciaires).
arcenciel.gif (1653 octets) Caen: Campus 1: bâtiments bloqués: Lettres, Sciences, Droit Campus 2: bâtiments bloqués: Sciences 1,2,3 et STAPS Campus 3: totalement bloqué les campus 4 (sciences eco et IUP banque assurance) et 5 (médecine/pharma) ne sont pas bloqués.
arcenciel.gif (1653 octets)Les étudiants qui bloquaient l'université de Rennes 2 ont été évacués par la police dans la nuit de mercredi 14 à jeudi 15.
Vers 2 h du matin, un vent de panique se met à souffler sur la fac. Un escadron de gendarmerie mobile, une compagnie de CRS et la section d'intervention du commissariat de Rennes investissent le parking de l'université. Une trentaine de fourgons au total et 180 hommes. Un cordon de CRS contourne d'abord le bâtiment avant de pénétrer dans les lieux occupés sans se heurter à la moindre résistance. Les chaînes et les barricades ne tiennent pas longtemps. En quelques minutes, les forces de l'ordre sont à l'intérieur. Les étudiants sont réunis au milieu du hall dans le calme. Pas un coup de matraque n'est donné. ils sont sortis sans opposer de résistance abandonnant sur place, fauteuils, canapés, sacs de couchage, matelas, réserves alimentaires. Le président de l'université, aidé du personnel, a nettoyé les locaux , cassé les chaines et cadenas bloquant les autres portes, déplacé le mobilier accumulé devant les portes « pour préparer la rentrée de 08H00 ».c’est la première fois que des forces de l’ordre interviennent dans cette université créée il y a quarante ans.Le président, présent au moment de l’évacuation a déclaré qu’il avait «pris le parti de la démocratie» se référant à un vote à bulletin secret des étudiants qui, lundi, s’étaient prononcé à 63% contre le blocage de l’université. Il faut rappeler que ce vote avait été organisé parce que la décision de blocage prise en AG avec 2000 étudiants sur 18000 ce qui représentait 11% de participation était jugée illégitime et antidémocratique, une minorité imposant son point de vue à 18000 étudiants.
Le vote à bulletins secrets organisé alors avait vu seulement 3290 étudiants sur 18000 participer, cela représente 18,2% de participation, et là tout à coup, c'est devenu légitime et démocratique!!!
La lutte contre la loi pécresse passe un peu au second plan ce jour là !
arcenciel.gif (1653 octets) Pour quelles raisons exactement, le concert des ministres (et Elkabbach, et les JT dans leur sillage) multiplient-ils les roulements de tambour, et les cris d'effroi, depuis plusieurs jours ? Pourquoi tous les bulletins d'info de la radio agitent-ils le spectre de "la grande jonction", l'axe infernal des cheminots le 14 novembre avec la grève des fonctionnaires du 20 novembre ? Pourquoi cet épouvantail partout secoué de la "semaine de tous les dangers" ? Pourquoi plongent-ils le pays dans cette ambiance, gravité et excitation mêlées, d'avant-grève ? http://arretsurimages.net/post/2007/11/13/Dis-papa-cest-comment-lavant-greve.
arcenciel.gif (1653 octets) Grève SNCF, RATP reconduite jusqu'au 15 novembre par 6 syndicats sur 8. Le gouvernement tend de briser le front étudiants salariés en ouvrant des négociations sur les régimes spéciaux. Il tente également de diviser le front des salariés en précisant que les négociations se feront entreprise par entreprise et branche par branche, ce n'est même plus une division mais un éclatement!!! D'ailleurs la CFDT s'empresse de décider de suspendre la grève sur les régimes spéciaux à la SNCF (les vieilles recettes , ça marche toujours!!). La même stratégie est d'ailleurs déjà utilisée au même moment pour la réforme de la carte judiciaire. La direction de la SNCF annonce que la grève était suivie mercredi à 11h par «61,5%» des agents, contre 73,5% à la même heure le 18 octobre. Contrairement au 18 octobre, la Fgaac (conducteurs autonomes), 2ème syndicat chez les conducteurs SNCF après la CGT, n'appelait pas à la grève ce mercredi 14 novembre. L'appel à la grève a été «très suivi» par les personnels techniques de la Comédie-Française. L'appel à la grève a été «bien suivi» par les techniciens de l'Opéra national de Paris.La grève à EDF et GDF a mobilisé respectivement 36,7% et 37,4% des agents, soit moins que le 18 octobre (52% et 53,3%). La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC de l'énergie ont refusé de poursuivre la grève au-delà de mercredi, alors que l'Unsa et Sud-énergie se sont prononcées pour un mouvement reconductible.
arcenciel.gif (1653 octets)Mini dossier régimes spéciaux, président de la république et députés Régimes spéciaux SNCF: la réalité contre les idées reçues c'est vraiment un sujet sensible....
arcenciel.gif (1653 octets)Pourquoi manifestez-vous?
Louis Gomez, usager en colère, ignoré 17 ans par les télés, propulsé star du 20h de TF1: « On nous utilise, nous autres les usagers. En nous montrant en colère, on laisse penser aux gens qu’on est contre la réforme, et avec le gouvernement. Du coup, ça influence l’opinion. Si les JT donnent la parole aux usagers, c’est parce que c’est du temps en moins pour développer sur le fond de la réforme, les enjeux. Donc ça les arrange. Et puis franchement, expliquer aux téléspectateurs comment les gens font pour s’organiser avec le covoiturage, la garde des enfants…tout le monde s’en fout, c’est ni plus ni moins que du remplissage ».
http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/Les-usagers-en-colere-du-pain-beni-pour-le-20h-de-TF1
"A force de voir ses concitoyens en colère sur le petit écran, on finit par l’être soi-même –surtout quand il y a de vraies raisons de l’être. (Je l’avoue, je suis plutôt hostile à cette grève et plutôt favorable à la réforme des régimes spéciaux et je ne saurais dire ce qui vient de la propagande et ce qui relève d’un examen rationnel de la situation). En sommes, nous participons tous à un grand exercice d’autosuggestion collective"
http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/Lusager-revient-Et-il-nest-pas-content2
arcenciel.gif (1653 octets) Le Syndicat national des officiers de police a appelé les policiers à une manifestation nationale le 8 décembre à Paris.
arcenciel.gif (1653 octets) 3 avocats de Montluçon en grève de la faim contre la réforme de la carte judiciaire.
http://www.dailymotion.com/video/x3lp36_ppda-et-tribunaux-1411_politics

arcenciel.gif (1653 octets) Reuters et l'AFP annoncent une grève des journalistes le jeudi 15 novembre
arcenciel.gif (1653 octets) Fonctionnaires: 4 raisons de faire grève le 20 novembre: Moins d’éducation, moins de santé, moins de services publics mais plus de privatisations (eau, collecte des déchets, Poste, énergie…) ils veulent comme le demande le Medef « sortir de 1945, et (de) défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! ». C’est aussi le système solidaire de protection sociale qui est attaqué.tract FSU
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Propagande: Mais les chiffres sont têtus!
La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène.
l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter: Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001).
La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies: Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005.
La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième.
Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes: les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes.
Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire.
Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens…
http://www.liberation.fr/rebonds/291234.FR.php
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15 novembre
La mobilisation est entrain de gonfler, je stoppe donc la descritption détailée.
arcenciel.gif (1653 octets)AP | 15.11.2007 | 17:10   Trente-sept d'universités sur 85 étaient bloquées, fermées ou très perturbées jeudi par le mouvement étudiant, alors que des assemblées générales étaient encore en cours pour décider de la suite à donner au mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités, selon un relevé effectué par l'UNEF, principal syndicat étudiant. Au total, "67 universités sont mobilisées" dont "37 bloquées, fermées ou très perturbées", a précisé Juliette Griffond, porte-parole de l'UNEF, dont l'organisation a appelé à la poursuite du mouvement à l'issue de sa rencontre avec la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse. Mme Pécresse, qui a reçu la conférence des présidents d'universités dans la matinée, s'entretenait dans l'après-midi avec les cinq organisations représentatives des étudiants. A l'issue de leur rencontre, l'UNEF a appelé à la poursuite de la mobilisation. "On appelle à poursuivre la mobilisation parce qu'on n'a d'engagement concret sur rien du tout", a expliqué Bruno Julliard, président du premier syndicat étudiant.

arcenciel.gif (1653 octets) Grenoble, le blocage de la fac continue. Des étudiants vont à l’AG des cheminots, qui continuent leur grève également. En fin d’après-midi, entre 130 et 150 personnes se réunissent en comité de grève dans une des (petites) salles de l’Agora. Ils décident d’occuper un amphi, et plus si affinités. Cette fois, direction Grenoble 1, les deux autres facs étant fermées administrativement. Réuni dans un amphi, le comité de grève continue. Et vers 22h, la présidence se pointe et "demande" la même chose que mardi soir : "vous dégagez de vous-mêmes ou les flics viendront vous dégager". Des CRS accompagnés de la BAC expulsent les étudiants qui occupent l’amphi. Dehors, quelques bousculades ont lieu, un étudiant se fait traîner par les cheveux, il est arrêté momentanément puis relâché quelques dizaines de minutes plus tard, sans poursuites.

arcenciel.gif (1653 octets) Occupation Sorbonne 1: 22h06 : La sorbonne est toujours occupée par une centaine de personnes qui se sont barricadées dans une salle au 1er étage (rue Victor Cousin). L’intervention des flics semble imminente.
(22h48) : La Sorbonne a été évacuée à l’instant par les Gardes Mobiles. Aucune interpellation à déplorer. Jeudi soir, la police a évacué sans incidents 50 étudiants qui occupaient l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, puis, 80 autres qui bloquaient le deuxième étage de l'université au coeur du Quartier latin, a précisé la préfecture de police.
arcenciel.gif (1653 octets)Lyon 2 également évacué suite à l’intervention des CRS ce soir à 22h30. Environ 200 personnes ont occupé la fac des quais , barricadés dans un amphi. Une quinzaine de cars de CRS, police et gendarmes mobiles arrive dans les rues autour de la fac. A l'intérieur, le mot d'ordre était de les attendre et de sortir groupés, sans pour autant leur faciliter la tache (fermeture à clé de l'amphi, barricade à l'intérieur). Les médias sont présents à l'intérieur et a l'extérieur. Les CRS défoncent les portes (du bel amphi Laprade tout beau tout neuf) accompagnés du vice président, et nous demandent de sortir. Refus au départ, puis ils tentent de chopper des gens un à un, ça résite un peu, puis on commence à sortir a quelques uns, tirés par les CRS. Dans la fac, c'est une haie de CRS qui nous escortent jusqu'à la sortie ou les journalistes prennent des photos. Tout le monde finit par sortir sous les slogans: "police partout! justice nulle part!". A priori, pas d'arrestation. Faire appel aux forces de l'ordre pour évacuer l'université est un fait rare dans l'histoire de Lyon 2 considérée comme progressiste.
Voir le film sur http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=12&article=3449
arcenciel.gif (1653 octets)Appel du SNESUP (syndicat national de l'enseignement supérieur): Au moment où la mobilisation grandit avec des prises de conscience et des interventions des étudiants, la volonté du gouvernement de jouer à la fois de la provocation policière et de l’éclatement du front solidaire des opposants à la loi LRU est inadmissible. Les questions en débat, qui, pour le SNESUP, imposent l’abrogation de la loi LRU, appellent une négociation globale entre le gouvernement et tous les acteurs. L’initiative de la Ministre de l’Enseignement Supérieur de convoquer les présidents d’université et les seules organisations étudiantes le 15 novembre, à la veille de rassemblements, manifestations et grèves prévues pour le 16, jour de débat budgétaire à l’Assemblée Nationale, et de l’ouverture du préavis de grève déposé par le SNESUP du 16 au 23 novembre, relève d’une provocation supplémentaire. L’attitude du gouvernement est irresponsable.
Le SNESUP appelle ses sections syndicales à réunir des assemblées générales de personnels pour prendre des décisions d’actions, de grèves, dans l’unité des personnels (enseignants, chercheurs, BIATOS) et des étudiants à partir du 16 novembre. Le SNESUP appelle à amplifier la mobilisation en cours contre la LRU, contre le projet de budget 2008, pour la défense du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Il s’oppose à toute intrusion policière sur les campus qui vise à défaire par la force les décisions prises en AG. Il invite les syndiqués et les collègues à veiller au respect des personnes et à s’opposer à toute provocation. Il intervient pour que les universités soient ouvertes pour permettre les débats, AG et coordinations.
arcenciel.gif (1653 octets)Nantes: A 23 heures, 100 CRS ont évacué les cinquante étudiants qui occupaient pour la quatrième nuit concécutive le batiment de lettre "Le Tertre". 6 fourgons, les CRS explosent les portes pour rentrer (et on va être tenu responsable pour ça bien sûr comme nous l'a expliqué la présidence) et sortent les occupants à coup de matraque, apparemment certains se sont fait mal (ou on leur a fait mal ...). La répression augmente alors que le mouvement prend de l'ampleur (blocus de droit et de sciences voté hier et aujourd'hui!). Aucune info concernant d'éventuelles arrestations. Cette décision d’expulser la faculté n’a pu être pris que conjointement entre le président de l’université nantaise et le préfet (qui lui reçoit ses ordres des plus hauts responsables de l’état). "Pourquoi le gouvernement cherche t’il l’affrontement ?"
arcenciel.gif (1653 octets) Strasbourg A l'AG de midi dans l'amphi 1 de l'Université Marc Bloch avait été votée l'occupation (et pas le blocage) de cet amphi.Le Président de la Fac, fait intervenir les forces de l'ordre pour évacuer : lacrymo, pas de blessés, pas d'arrestations...juste un "cordon bleu" devant la fac...

arcenciel.gif (1653 octets)Evacuation du palais de justice de Charleville Mézières par les forces de l'ordre. Les avocats en lutte contre la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati, occupaient ce tribunal depuis quelques jours. Les dépanneuses ont dégagé les véhicules qui bloquaient les accès. Le reste du personnel est sorti du palais de justice en signe de solidarité avec les avocats en lutte.
arcenciel.gif (1653 octets) Pour préparer la mobilisation du 20 dans les collèges et lycée, voici 2 fichiers PDF à imprimer , dans mon colège ce sera:
http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/preparationdu20.pdf les 3 premières pages sur le panneau syndical la dernière dans chaque casier et
http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/preparationdu20suite.pdf les 4 pages sur le panneau syndical
16 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Sur le terrain, 43 sites universitaires étaient "perturbés", dont 28 étaient bloqués pour tout ou partie, selon des informations recueillies auprès des bureaux de l'AFP et de l'Unef. Il faut y ajouter les nombreuses universités en fermeture administrative ainsi que celles qui étaient bloquées mais ont été évacuées par les forces de l'ordre.
arcenciel.gif (1653 octets) Ce matin à la Sorbonne, la police (flics en civil avec brassard police) est intervenue très violemment, avec les vigiles, contre les grévistes rassemblés pacifiquement devant la porte du Conseil d’administration de Paris IV. Une arrestation a été effectuée.
Une étudiante témoigne : "J’ai assisté partiellement à une nouvelle AG le lundi 19 à 14h à la Sorbonne...j’ai entendu ce jeune homme-là qui avait écrit un article intitulé SOS sur bellacio, -. ..on se dit qui cela peut-il être?, un agitateur etc ? - dire que c’était lui qui avait été frappé, menotté, et qui avait évidemment porté plainte. Alors je tiens à témoigner que de nous tous aux AG, il est l’un des plus pacifistes, dans sa façon de s’exprimer, d’être... je n’en suis pas encore revenue parce que c’est au-delà de grave, mais... les mots me manquent. Il fallait vraiment que j’aille là-bas pour entendre que c’était à lui que c’était arrivé, s’il a besoin d’une pétition qu’il la fasse circuler par exemple sur internet, nous la signerons, ..."

arcenciel.gif (1653 octets)Montpellier 3 (Paul Valery) a été évacuée a 6 heures ce matin, elle était bloquée par une cinquantaine de personnes depuis plusieurs jours. L'opération s'est déroulée sans incident. Les étudiants sont venus se réfugier à la fac de sciences. La police était sur place peu avant 8H00 afin de filtrer les entrées, a indiqué une source policière au journal Libération. Selon Europe1 , 5 personnes ont été arrêtées.
Ecoutez le récit de l'évacuation de l'université Montpellier 3 avec Yann Terrou.
http://www.europe1.fr/informations/articles/764160/universite--un-week-end-pour-decider-de-la-suite-du-mouvement.html
arcenciel.gif (1653 octets)Quelque 600 personnes, en majorité des étudiants, se sont rassemblées vendredi aux abords de l'Assemblée nationale pour protester contre le budget 2008 pour les universités et la recherche, qui devait être voté dans l'après-midi, a constaté un photographe de l'AFP. En ordre dispersé, faute de transports en commun, 600 personnes, selon la police et les organisateurs, ont répondu à l'appel d'une intersyndicale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Unef, Unsa-Education (SNPTES, A&I, Sup-Recherche), FSU (Snesup, SNCS, Snep, Snetap, Snasub), Sgen-CFDT, CGT (Ugict, SNTRS, UNCGT-Crous), Sauvons la recherche, Sud (éducation, recherche EPST, étudiant).
arcenciel.gif (1653 octets)Rachida Dati. La ministre de la Justice a achevé vendredi à Lyon et en Corse son tour de France de présentation de la réforme de la carte judiciaire. Partout, Rachida Dati s'est heurtée au même comité d'accueil: avocats en grève, magistrats et greffiers sifflant en choeur, soutenus parfois par des élus UMP défilant avec leur écharpe tricolore. Au final, celle-ci se traduit par la suppression d'au moins 23 des 181 tribunaux de grande instance (TGI) et 176 des 473 tribunaux d'instance, juridictions de proximité s'occupant des tutelles, expulsions, ou du surendettement.
Ces annonces ne sont pas survenues dans un climat apaisé. De 300 à 400 personnes, avocats, personnel judiciaire et élus, ont manifesté devant l'Ecole nationale du Trésor Public de Lyon, où la garde des Sceaux présentait son projet.
Les avocats corses qui voulaient manifester devant le palais de justice de Bastia ont été interdits d'accès. Rassemblés en robe devant les grilles de la juridiction, les quelque 60 avocats, rejoints par des personnels du palais munis de banderoles CGT, étaient cantonnés sur un trottoir, encerclés au pied des marches du palais par un nombre à peu près équivalent de gendarmes. Le bâtonnier du barreau de Bastia, Me Jean-paul Trani, a vigoureusement protesté devant cette entrave à la liberté de circulation de ses confrères et indiqué qu'il allait rencontrer en fin d'après-midi des membres du cabinet de la ministre.
 

arcenciel.gif (1653 octets)Nanterrehttp://www.dailymotion.com/video/x3hwxy_repression-du-mouvement-etudiant_news

arcenciel.gif (1653 octets)A la SNCF, des assemblées générales ont reconduit la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite jusqu'à samedi, conformément à ce qu'avaient demandé sept syndicats la veille. Mais vendredi après-midi, la CFDT cheminots, quatrième syndicat de l'entreprise, a proposé sa "suspension". Les assemblées générales d'agents des métros, bus et RER de la RATP ont décidé elles aussi la reconduction de ce mouvement jusqu'à samedi, voire lundi. Dans la branche électrique et gazière, la CGT a refusé vendredi de participer à une réunion de négociation prévue de longue date, malgré la présence d'un représentant de l'Etat, et au cours de laquelle le dossier des retraites n'a pas été abordé.
comme à chaque conflit social sur les retraites ou sur tout autre sujet concernant les odieux privilégiés, fonctionnaires ou agents d'entreprises publiques, ce hoax célèbre sur la SNCF reprend du service:
En 2007 la SNCF prend le problème en charge et démonte le mensonge point par point:
http://www.entreprise-sncf.com/communiq/hoax2.htm
nouvelle adresse: difficile à trouver : http://www.sncf.com/hoax/hoax4.html
arcenciel.gif (1653 octets)Nantes bien que les locaux soient fermés administrativement, des étudiants ont quand même réussi à rentrer (et sans rien casser) vers 16h ... ... pour se faire dégager vers 19/20h ... les CRS. "Ceux ci ont explosé une porte sans trop se poser de question : pour la petite histoire, c'est une sorte de sas, la première porte était effectivement fermée, pas la deuxième, qu'ils ont quand même explosé à coup de bélier, bravo. On appelle à la démission du président de l'université bien sûr. Les élus étudiants ont démissionnés hier (CA, CEVU, ...)"
Week End 17/18 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Selon une depêche de Reuters: Cinquante-six universités sont mobilisées dans le mouvement hostile à la loi relative aux libertés et à la responsabilité des universités (LRU), dite loi Pécresse, dont des délégués étaient réunis samedi à Tours, a déclaré l'un des porte-parole de leur coordination nationale. "Nous avons recensé 56 facs mobilisées dans cette lutte", a déclaré Kamel Tafer à l'occasion d'une interruption des travaux des 185 délégués, réunis à huis clos. "Il y a aujourd'hui 26 universités totalement bloquées. Cette situation est motivante pour l'ensemble des étudiants présents et nous conduira demain à débattre d'une convergence de lutte avec les salariés en grève", a-t-il ajouté.http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33264761@7-37,0.html

arcenciel.gif (1653 octets)La coordination nationale étudiante appelle à deux manifestations la semaine prochaine [18/11/2007 18:41] TOURS (AP) -- Réunie ce week-end à Tours, la coordination nationale étudiante a appelé dimanche à deux manifestations la semaine prochaine. «Nous appelons à une manifestation interprofessionnelle le mardi 20 novembre», date de la manifestation des fonctionnaires, et «une manifestation lycéens et étudiants le jeudi 22», a précisé devant la presse Elise Terra, porte-parole de la coordination, étudiante à l'université d'Amiens. La coordination a par ailleurs fait une «proposition de manifestation interprofessionnelle rassemblant tous les secteurs» le 27 novembre pour «soutenir le mouvement des salariés en lutte». Environ 200 étudiants venus de toute la France étaient rassemblés ce week-end à l'université de Tours dans le cadre de la troisième coordination nationale étudiante pour débattre de la mobilisation pour l'abrogation de la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Ils représentaient 63 universités et trois IUT. La prochaine coordination aura lieu à Lille le week-end. AP
19 Novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Début de la mobilisation dans les lycées. Quatre lycées de Basse-Normandie, Le lycée Fénelon de Lille , certains lycées de Caen, Le lycée Jean Cocteau à Miramas, lycée Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), étaient bloqués. la Fidl a assuré que des AG lycéennes s'étaient tenues dans 128 lycées d' une quarantaine de villes, parmi lesquelles Paris, Lyon, Marseille, Caen, Bordeaux, Annecy, Meaux ou Lons-le-Saulnier.
arcenciel.gif (1653 octets)41 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, La Sorbonne, Clignancourt Paris IV, Paris VII, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix–Marseille I (sites d’Aix et Marseille), Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Amiens, Angers, Metz, Nancy II, La Rochelle, Dijon, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Arras. Au moins 6 nouvelles universités ont rejoint la grève avec blocage : Clignancourt Paris IV, Paris VII, Rennes II, Poitiers, Bordeaux I, Arras (+le site de Marseille d’Aix en Provence). La moitié des universités est désormais en grève avec blocage. Et la liste va s’allonger demain avec des piquets bloquants annoncés à Rennes I, Clermont, Besançon, Toulouse I, Lille I .
arcenciel.gif (1653 octets)Après la violente évacuation de Nanterre la semaine dernière, c’est le site Paris IV de Clignancourt qui en a fait les frais ce lundi matin. Les bloqueurs ont non seulement été confronté à un important groupe d’anti bloqueurs, mais aussi à des CRS pour le moins agressifs. Une pétition a donc circulée pour protester contre la présence des gendarmes et des CRS autour de l’établissement.
http://www.contrepoint.info/?p=1105
arcenciel.gif (1653 octets)Paris VII (site Paris Rive Gauche) Premier jour de blocage réussi. Des liens ont été noués avec les cheminots d'Austerlitz qui ont reconduit à l'unanimité la grève (présence de cheminots à l'AG étudiante, présence d'étudiants à l'AG de cheminots).
arcenciel.gif (1653 octets)Une assemblée générale rassemblant 600 étudiants de Rennes II a voté le blocage pour une semaine de la faculté, où les cours avaient repris jeudi, après l'évacuation par les CRS des étudiants qui la bloquaient.

arcenciel.gif (1653 octets) Mouvement reconduit à la SNCF et à la RATP. Alors que les médias matraquent les mots "essouflement" et "reprise", les directions de la SNCF et de la RATP donnent un chiffre global de grévistes en baisse depuis plusieurs jours (18% à la RATP contre 23,3% vendredi, et 26,2% des cheminots contre 32,2% à la veille du week-end), la grève reste toujours très suivie parmi les conducteurs de bus, de métro, de RER et de train. Vendredi dernier, troisième jour de grève, le président de la RATP Pierre Mongin faisait ainsi état de 57% de grévistes parmi les machinistes, 81% parmi les conducteurs de métro et 92% pour les conducteurs du RER.
arcenciel.gif (1653 octets) Réforme de la carte judiciaire: le quart des tribunaux de prud'hommes va être supprimé.
arcenciel.gif (1653 octets)Avec la fermeture de près de 200 tribunaux d’instance, c’est la justice de proximité qui sera la plus touchée, celle des gens modestes, de la France des cantons et des banlieues. C’est la justice du surendettement, des loyers impayés, des pensions alimentaires, des tutelles, celle des consommateurs.D’ailleurs l’association UFC-Que choisir est vent debout contre cette réforme. Les usagers vont être obligés de faire une cinquantaine de kilomètres pour se rendre au tribunal.. Cette nouvelle carte judiciaire risque de créer des déserts judiciaires. Pourtant, dans certaines régions, il aurait fallu au contraire construire de nouveaux tribunaux.
 
arcenciel.gif (1653 octets) grève annoncée chez les médias: télévision, radio et presse écrite.
arcenciel.gif (1653 octets)Après nous avoir matraqués avec les termes "otages" et "galère", les médias complaisants vis-à-vis du gouvernement utilisent maintenant un terme qui montre l'orientation que le pouvoir en place souhaite donner au conflit. En effet, on entend maintenant qualifier la situation des usagers de "parcours du combattant". Ce qui leur indique clairement la voie à suivre : "Ne vous laissez pas faire, battez-vous !" On leur conseille de ne pas subir la situation mais de s'engager contre les grévistes. La manifestation anti-grève qui a été organisée est là pour montrer qu'il s'agit bien d'une stratégie délibérée d'affrontement entre Français et particulièrement entre les diverses catégories de salariés. Cela prouve bien, si c'était nécessaire, que pour mieux diviser ceux qui subissent sa politique inégalitaire et briser définitivement les derniers pôles de résistance, le pouvoir politico-économico-médiatique détenu par les plus favorisés de ce pays n'hésite pas, à pousser les citoyens des classes moyennes ou défavorisées à s'affronter entre eux.
Si vous êtes un gréviste déprimé par le travail de sape des médias, allez lire ce témoignage choppé sur RUE89 il devrait vous faire du bien.
20 Novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Dans le détail, étaient bloqués pour tout ou partie mardi: Amiens, Angers, Aix-Marseille I (site marseillais), Arras, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Chambéry, Lille II, Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Montpellier II, Nancy II, Orléans (lettres, sciences), Paris III, Pau, Perpignan, Poitiers, Reims (droit et lettres), Rennes I et II, Rouen, Toulouse II et III, Tours (en grève), IUT de Tarbes. Des barrages filtrants ont été installés devant les universités de Grenoble I et III, ou pour accéder à la bibliothèque de Tours. Aix-Marseille I, Montpellier III, Nantes, Paris I-Tolbiac et Paris VII, Strasbourg II, Saint-Etienne étaient fermées par décision de l'administration, selon l'Unef. A Lyon II, bloquée puis fermée la semaine dernière, la journée de mardi était "banalisée" (cours suspendus).
arcenciel.gif (1653 octets)Sorbonne: Nouvelle intervention de la Police.
arcenciel.gif (1653 octets)L'UNL déplore "une intervention policière pour débloquer le lycée Racine, à Paris".
arcenciel.gif (1653 octets)Violences policières à Lille: http://www.dailymotion.com/relevance/search/lru+lille/video/x3kc62_fin-de-la-manif-etudiante-du-22-nov_politics.
arcenciel.gif (1653 octets)Manif sauvage d’un millier de personnes à Grenoble , avec quelques affrontements plusieurs arrestations et un tabassage en regle dans un hall d'immeuble ou se sont réfugiés des gens,
arcenciel.gif (1653 octets)le fonctionnement de 44 sites universitaires était perturbé par des blocages plus ou moins importants (29), des barrages filtrants (2), des fermetures administratives (7). En région parisienne: faute de transports en commun, les campus de Paris X-Nanterre et Paris VIII-Saint-Denis, où le blocage a été voté la semaine dernière, sont en réalité désertés. Même chose à Marne-la-Vallée, où un appel à la grève a été voté pour mardi, à Paris XII-Créteil, où le blocage n'a jamais été voté, et à Paris XIII-Villetaneuse. Selon le rectorat de Paris, Paris IV Clignancourt était ouvert et la Sorbonne a été brièvement bloquée.
arcenciel.gif (1653 octets)Depuis le mois de septembre Sarkozy perd 11 points sur sa côte de popularité, passant de 64% de satisfaits à 53% de satisfaits http://www.php.sofres.com/cote2/choixdate.php?perso=sarkozy
arcenciel.gif (1653 octets)Près de 700.000 personnes, selon les organisateurs, en majorité fonctionnaires, ont manifesté. Marseille (12.000 selon la police, 60.000 d'après les organisateurs) Toulouse (17.000 à 25.000) Bordeaux (14.000 à 30.000) Rennes (9.000 à 25.000) et Lyon (7.500 à 15.000).
http://www.dailymotion.com/tag/manifestation/video/x3jl2x_manif-du-20-nov_news
La cible principale des manifestants restait Sarkozy : "200% pour toi, rien pour nous" '
allusion à l'augmentation de salaire que s'est octroyé Sarkozy en même temps que le triplement du budget de l'Elysée. "Sarko, 200% d'augmentation - Revenu minimum vieillesse, 1,1%" ou encore "Charité bien ordonnée commence par les nantis". les baisses d'impots pour les plus favorisés (été 2007) : 14 milliards d'euro.
voir augmentation de salaire du président de la république: avec dans les rôles principaux, TF1, France 2, France 3, l'AFP, l'assemblée nationale et l'Elysée: http://arretsurimages.net/post/2007/11/09/Salaire-de-Sarkozy
arcenciel.gif (1653 octets)Education: une moyenne de 65% dans le primaire et de 58% dans les collèges et lycées (FSU).
La perte du pouvoir d’achat des enseignants : - 20 % entre 1960 et 2004: voir L’étude de Robert Gary-Bobo, professeur à l’université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) et à l’Ecole d’économie de Paris, Touria Jaaidane, professeur à l’université Lille-I, et Btissam Bouzidi.
on peut aussi aller voir ici: http://membres.lycos.fr/grvegard/systemeeducatif/bienpayes.htm
Evolution de la dépense intérieure d'éducation par rapport au PIB: source http://media.education.gouv.fr/file/17/5/6175.pdf. Pour 2006 le chiffre est de 6,8% du PIB (à titre de comparaison, en 2006 les USA dépensent 7,5% du PIB pour leur éducation et la Suède 6,7% issu de : http://media.education.gouv.fr/file/61/7/3617.pdf à noter que ce document donne une DIE de 6,3% du PIB pour la France soit moins que le précédent document). On voit que depuis 1998 on perd 0,1% du PIB par an. Que ce soit le gouvernement jospin, raffarin, villepin ou Fillon la tendance est la même. La tendance est la même pour la part du budget de l'état dans le PIB, une baisse régulière de 96 à 2005 puis accélérée depuis 2005. En contre partie les baisses d'impots pour les plus favorisés se sont accélérées, le dernier paquet fiscal (été 2007) se monte à 14 milliards d'euro. Pour comparer le non remplacement d'un fonctionnaire sur 3 pour 2008 rapporte seulement 700 millions d'euros d'économie par an à l'état.
Quoi de mieux qu'un tableur pour parler chiffres? : http://big.chez-alice.fr/pythacli/recent09/Quoi_de_mieux_qu-un_tableur_pour_parler_chiffres.pdf
Pour l'éducation ce sont 11200 suppressions de poste pour 2008 ( 9 800 dans le public et 1 400 dans l'enseignement privé ) et 70000 pour les 5 ans à venir. Depuis 2003, plus de 20 000 postes d’enseignants ont déjà été supprimés. En fait les réductions de dépenses d'éducation sont toujours liées à des suppressions de postes.
arcenciel.gif (1653 octets)Faut-il à tout prix réduire les dépenses de l'état? l'état en faillite? 7 MILLIONS DE PERSONNES VIVENT EN FRANCE, EN DESSOUS DU SEUIL DE PAUVRETE.
Entre 2004 et 2005 la France passe d’un taux de pauvreté de 11.7 % en 2004 à 12.1 % ...En 2005 22 % d’entre elles n’ont pas de couverture santé. Les individus non couverts sont deux fois plus nombreux à ne pas avoir consulté de médecin au cours des douze derniers mois. (INSEE 2007). trou de la sécufranchises médicales. et les retraites ? y a t il péril en la demeure? le système par répartition est-il menacé? Le gouvernement prétend que c’est l’évolution démographique qui oblige à allonger la durée de cotisations. C’est FAUX les données démographiques sont peut-être valables mais le choc démographique peut être absorbé par l’augmentation prévue de la richesse produite. Plusieurs économistes vous l'expliqueront ici :peut-on sauver la retraite par répartition?
arcenciel.gif (1653 octets)Fonction publique hospitalière: "taux de mobilisation" de 20% (CGT), 20,19% des agents étaient en grève au ministère de l'Economie, 49,26% au ministère du Budget, 51,63% à la Direction générale des impôts, 44,89% à la Direction de la comptabilité publique et 19,57% au ministère de la Santé et des Sports.
arcenciel.gif (1653 octets)SNCF: 27% de grévistes (direction) au 7e jour de grève, taux en très légère hausse comparé à lundi. RATP: 18,4% de grévistes, après 18% lundi (direction),
arcenciel.gif (1653 octets)BANQUE DE FRANCE: 16% de grévistes (direction)
arcenciel.gif (1653 octets)POSTE ET TELECOMS: La Poste: 18,06% de grévistes (direction) et 33% (Sud PTT). France Telecom: 23,5% à 17h30 (direction)
arcenciel.gif (1653 octets)METEO-FRANCE: 35% de grévistes (direction) Environ 75% des centres en grève à l'appel de Spasmet/Solidaires, SNM/CGT, SNITM/FO, CFDT/Météo, SPAC/CFDT, dans le cadre du mouvement des fonctionnaires, selon Spasmet.
arcenciel.gif (1653 octets)ENERGIE: 20,5% de grévistes à GDF et 18,8% à EDF (directions)
arcenciel.gif (1653 octets)CULTURE: La dernière représentation de "Tosca" à l'Opéra Bastille sera donnée mardi soir en version de concert, en raison de la poursuite de la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite (Opéra de Paris).
arcenciel.gif (1653 octets)AEROPORTS: Trafic aérien légèrement perturbé, avec des retards des vols d'une heure en moyenne au départ et à l'arrivée d'Orly et de 45 mn en moyenne à Roissy vers 17H00, après l'appel à la grève des fonctionnaires relayé par certains syndicats de contrôleurs aériens (DGAC).
arcenciel.gif (1653 octets)SECTEUR PRIVE: Les salariés des trois sites de production de Yoplait France ont massivement débrayé à l'appel de la CGT, pour réclamer la réouverture des négociations salariales et une amélioration de leur pouvoir d'achat.
arcenciel.gif (1653 octets)MEDIAS: Appels à la grève partiellement suivis sur les antennes de France 3 et de Radio France, entraînant des perturbations dans les programmes (directions). Les quotidiens nationaux étaient absents des kiosques mardi, en raison d'un mot d'ordre de grève lundi d'une branche du syndicat du Livre.
21 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Un étudiant qui bloquait le site de Censier de Paris III, a été victime d'un tir d'arme à feu venu de la barre d'immeuble située en face, qui l'a effleuré sans le blesser. Comment ne pas penser que la campagne médiatique visant à faire passer les bloqueurs pour des terroristes a sa part de responsabilité dans cet acte? Les journalistes ont-ils songé à l'effet de ce genre de propagande sur des esprits fragiles? L'administration de Paris III devrait «appuyer la plainte» de l'étudiant victime, d'autant plus, a expliqué Bernard Dhooge, que «ce n'est pas la première fois que ce type d'incident arrive» à Censier.
http://www.dailymotion.com/tag/manifestation/video/x3jnh6_coup-de-feu-paris-3_news
arcenciel.gif (1653 octets)Le fonctionnement de 41 sites universitaires est perturbé par des blocages plus ou moins importants (28), des barrages filtrants (4) ou des fermetures administratives (4). Comme chaque jour depuis le 14 novembre, s'ajoutent à ce compte, cinq universités de la région parisienne, désertés en raison du mouvement de grève dans les transports en commun: Paris X-Nanterre, Paris VIII-Saint-Denis, Marne-la-Vallée, Paris XII-Créteil et Paris XIII-Villetaneuse.
arcenciel.gif (1653 octets)Sorbonne: La Police empêche les étudiants d'entrer.
arcenciel.gif (1653 octets)Intervention de la Police à Bordeaux IV
arcenciel.gif (1653 octets)Tolbiac: Les locaux syndicaux ont été visités par la présidence de l’université qui a fouillé et vidé les locaux des tables et chaises qui servaient aux piquets de grève.
arcenciel.gif (1653 octets)une autonomie financière pour les universités sans moyens octroyés par le gouvernement. Cela conduira les universités à rechercher des fonds pour subvenir à leurs besoins. Cela ouvre la voie à l' entrée de capitaux privés, de patrons au Conseil d'Administration et à une probable hausse des frais d'inscription. Le gouvernement prétend que les frais d'inscriptions n'augmenteront pas, mais quelle influence aura-t-il sur des universités autonomes? Les promesses n'engagent que ceux qui y croient!!!
arcenciel.gif (1653 octets)le Snesup-FSU, principal syndicat des enseignants-chercheurs a appelé ses troupes à "diffuser des dizaines de milliers de tracts", dénonçant "les dangers de la loi LRU" et demandant son "abrogation" jeudi, en appui aux manifestations étudiantes. A Paris, un cortège quittera la place de la Sorbonne à 15H00.

arcenciel.gif (1653 octets)Les négociations se sont ouvertes à la SNCF et RATP dans un contexte alourdi par l'annonce de possibles sabotages sur des lignes de TGV, au huitième jour de la grève contre la réforme des régimes spéciaux.
arcenciel.gif (1653 octets)Lancement de la pétition: Il n'y a pas de démocratie sans liberté de la presse : http://www.intersj.info/
arcenciel.gif (1653 octets)Environ 200 élus socialistes, le premier secrétaire du parti, François Hollande, en tête, ont manifesté mercredi à proximité du ministère de la Justice, à Paris, contre la réforme de la carte judiciaire et demandé, en vain, à être reçus par Rachida Dati. Les élus -députés, sénateurs et maires-, la plupart ceints de leur écharpe tricolore, auxquels s'étaient joints des avocats en robe, ont été empêchés par les forces de l'ordre de parvenir jusqu'au ministère et cantonnés derrière des barrières. 
22 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Neuf lycées parisiens étaient bloqués jeudi matin et trois fermés: les lycées Ravel (XIIe), Claude Monet (XIIIe), Rodin (XIIIe), Charlemagne (IVe), Lavoisier (Ve), Lamartine (Xe), Voltaire (XIIe), Gabriel Fauré (XIIIe), Sophie Germain (IVe) étaient bloqués par des lycéens, qui empêchent les entrées donc la tenue des cours. Les lycées Montaigne (VIe), Paul Bert (XIVe) et Racine (VIIIe) ont de leur côté été fermés par leurs chefs d'établissements. Selon le syndicat lycéen Fidl, la mobilisation est "plus importante que prévue, le mouvement s'intensifie". Les lycéens répondent à l'appel de la coordination nationale étudiante à une journée d'actions et de manifestations jeudi pour obtenir "l'abrogation de la loi Pécresse". La Fidl a prévu pour jeudi dans un communiqué la tenue de "214 assemblées générales, 78 sit-in et de nombreuses manifestations", notamment à Lyon, Bordeaux, Grenoble et Paris.
arcenciel.gif (1653 octets)Le lycée Paul Cézanne à Aix est bloqué. Au lycée André Malraux de Biarritz, qui compte 700 élèves, "plusieurs centaines" de lycéens étaient rassemblés devant les grilles, un seul portillon restant disponible pour les enseignants et les "rares élèves" qui ont souhaité assister aux cours, a indiqué à l'AFP la direction de l'établissement. A Anglet, une situation identique se présentait devant le lycée Cantau, a indiqué la direction. Les lycéens rassemblés devant les grilles scandaient des slogans hostiles à la loi Pécresse devant des banderoles exprimant leur solidarité avec les étudiants. Une "situation confuse" régnait par ailleurs au lycée René Cassin de Bayonne, où les cours se déroulaient normalement mais où quelque 150 jeunes "issus d'autres établissements" étaient venus manifester, selon le proviseur joint par l'AFP. Selon le rectorat de Bordeaux, plusieurs lycées de Gironde ont été perturbés jeudi matin, avec notamment le blocage du lycée de Bazas où seule une trentaine d'élèves a pu accéder aux cours, et le lycée Jean-Monnet à Libourne qui relevait 58% d'absentéisme. Lycée Jean Jaurès de Montreuil en grève et bloqué. les trois lycées publics de Boulogne-sur-Mer sont bloqués. Onze lycées ont été bloqués, trois ont fait l'objet d'une tentative de blocage et un appel à la grève a été lancé dans sept autres établissements de l'académie de Lille au cours de la matinée, selon le rectorat.
arcenciel.gif (1653 octets)Arrestations : 46 à la manif de Paris, 1 arrestation à Lyon. 
arcenciel.gif (1653 octets) Caen: http://www.dailymotion.com/relevance/search/manifestation/video/x3k150_caen-manifestation-etudiants-lyceen_news.
arcenciel.gif (1653 octets)CAEN"Ces briseurs de grève ont donc investi le bâtiment sciences pour atteindre le bâtiment droit par la galerie vitrée. Lors de cette action une minorité des débloqueurs apparemment affiliés à l'extrême droite, ont montré leur non-violence en utilisant leurs plus fins arguments: cagoules, gants, para boots et battes de base-ball... Ne se laissant pas décourager pour débloquer la porte du bâtiment droit, ces nervis ont utilisé des gaz lacrymogènes afin de faire évacuer les bloqueurs de leurs points stratégiques sous le regard complice de la police, de la BAC, de RG et du directeur de la sécurité publique du Calvados monsieur Bouteloup. un grand nombre de matériel a été dégradé dans le but d'accuser de vandalisme les occupants des bâtiments: chaises, fenêtres, tables... Les étudiants contre le blocage qui disent s'être dissociés de cette action tout en ayant suivi cette minorité ont de sérieuses questions à se poser. N'oublions pas que ces anti-blocages pour légitimer leur action, avaient invité France 3 et Ouest-France afin d'accuser les grévistes de ces dégradations. La version média présentée à ce propos sent vraiment la rose. Au final à 17h, à la vue des dégradations et des multiples violences commises par les anti bloqueurs, la Présidente de l'université décide de la fermeture administrative du bâtiment droit et de l'IUP agro-alimentaire. La gendarmerie mobile n'étant pas intervenue, leur manoeuvre a échoué et les a desservis: le bâtiment droit est désormais fermé, la détermination des grévistes s'est renforcée. A chacun de nous de réfléchir sur ce qui s'est passé, et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Pour nous grévistes et occupants: plus que jamais, la lutte continue!" 
L'Assemblée générale de lutte du campus 1, le 22/11/2007
arcenciel.gif (1653 octets)La CGT-cheminots a confirmé à l'AFP que "le climat" était "à la suspension" de la grève dans les AG sur les sites SNCF, au lendemain de la première réunion de négociations tripartites Etat-direction-syndicats sur la réforme des régimes spéciaux de retraites. Vote des cheminots le 22 novmebre 2007 à Caen ©AFP - Mychèle Daniau "Nous avons eu des premières annonces positives mercredi et un calendrier lisible de négociations tenant compte des éléments demandés par les cheminots, tout cela est de nature à être apprécié positivement", a déclaré Bernard Guidou, secrétaire fédéral CGT-cheminots.La CGT, premier syndicat, et sur qui tous les regards étaient braqués, s'en était officiellement remis aux assemblées générales, et Sud-Rail, 2e syndicat, était opposé à la reprise du travail, maintenant son exigence d'un retrait pur et simple de la réforme des régimes spéciaux de retraite. A la RATP, les agents de la ligne B du RER, bloquée depuis le 14 novembre, ont voté en faveur de la reprise du travail pour vendredi, de même que ceux de la ligne A où un train sur 3 circulait jeudi. Quelque 1,7 million de voyageurs empruntent quotidiennement ces deux lignes. Jacques Eliez (CGT ) face à la presse en marge des négociations tripartites à la RATP le 21 novembre 2007 à Paris ©AFP - Bertrand Guay Selon la direction, les AG de cinq lignes du métro (1, 6, 11, 12, 13) "ont appelé à la cessation du mouvement", tout comme huit "centres Bus", ce qui permettait d'assurer 3 métros sur 4 et 70% des bus et tramways.

arcenciel.gif (1653 octets)Les huit fédérations de fonctionnaires (CGT, FO, CFDT, FSU, Unsa, CFE-CGC, CFTC, Solidaires) réunies mercredi soir en intersyndicale, ont posé un ultimatum au gouvernement, exigeant l'ouverture de négociations sur les salaires avant le 30 novembre, et menaçant le cas échéant d'une "nouvelle action commune" début décembre. "Si le gouvernement ne donne pas de réponse favorable", elles "décideront d'amplifier la mobilisation par une nouvelle action commune dès le début décembre 2007", ont-elles indiqué dans un communiqué commun. Les syndicats, exigent "le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat", qu'ils chiffrent à près de 7% depuis 2000, en se basant sur l'évolution du point d'indice, "et l'ouverture immédiate de négociations salariales" pour 2007.

arcenciel.gif (1653 octets)une quinzaine de bâtonniers en tenue ont manifesté devant le ministère de la Justice à Paris. Certains se sont enchaînés aux grilles. A Quimper, une centaine d'avocats et membres des professions judiciaires ont bloqué, avec chaînes et cadenas, l'entrée du TGI. A Moulins (Allier), un membre du cabinet de Rachida Dati a rendu visite jeudi aux trois avocats et à la greffière en grève de la faim. Fin septembre, des documents internes de la Chancellerie, fournis à l'AFP par des syndicats, estimaient à environ 900 millions d'euros le coût immobilier de la réforme de la carte judiciaire, soit nettement plus que le chiffre avancé par Rachida Dati. La garde des Sceaux avait affirmé, jeudi sur RMC, que la réforme allait coûter, notamment en raison de l'importance du programme immobilier, quelque 500 millions d'euros, ces dépenses étant étalées "sur cinq à six ans"
http://info.france2.fr/france/36686032-fr.php.
 
23 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Les opposants à la loi Pécresse bloquent quatre lycées de Caen (Fresnel, Victor-Lépine, Rostand et Victor-Hugo) ainsi que le lycée Allende d’Hérouville-Saint-Clair. Les proviseurs ont suspendu les cours dans trois autres autres : le lycée Malherbe, le lycée Dumont-d’Urville et le lycée Jules-Verne (Mondeville). Falaise : Louis-Liard fermé jusqu’à lundi. Le proviseur du lycée Louis-Liard de Falaise a décidé de fermer son établissement hier après-midi et jusqu’à lundi prochain 8 h. Les élèves grévistes empêchent les cours de se tenir depuis vendredi dernier. Condé-sur-Noireau : blocage au lycée Charles-Tellier.
arcenciel.gif (1653 octets)35 avocats de Châteauroux se sont enchaînés aux grilles du palais de justice pour dénoncer la réforme Les 52 avocats du barreau de la ville sont en grève depuis 5 semaines.
la réforme de la carte judiciaire envisage la suppression de 23 tribunaux de grande instance (TGI), 178 tribunaux d'instance, 63 conseils de prud'hommes et 55 tribunaux de commerce. Selon la Chancellerie, elle va toucher "directement" 300 magistrats, 1.250 fonctionnaires et 505 avocats.Vendredi, les avocats de Rodez se sont mis en grève générale.
http://info.france2.fr/france/36686032-fr.php.
Fin juin, Rachida Dati avait lancé cette réforme de la carte judiciaire devenue très impopulaire auprès des avocats, de nombreux magistrats et élus locaux qui ont critiqué l'autoritarisme et le manque de concertation de la ministre.
 
arcenciel.gif (1653 octets)Doucement mais sûrement, le mouvement de lutte contre la loi dite d’autonomie des universités, s’installe sur l’ensemble des campus de France. D’assemblée générale en piquet de grève, d’occupation en intervention des forces répressives, la résistance s’amplifie. Pourtant depuis des mois, tout ce que la France possède comme « spécialistes » de la question universitaire ne cesse de nous expliquer que cette réforme est « vitale » pour le système universitaire « à la française ». Bien sûr, le bal des hypocrites est mené par le gouvernement actuel et son chef d’orchestre Sarkozy. Mais le concert de louange qui titille les oreilles de Mme Pécresse comprend aussi des barons du Parti socialiste et de ses satellites universitaires. Ainsi pendant la torpeur estivale le cabinet ministériel reçut plusieurs fois la visite du président de l’ UNEF Bruno Julliard. On vit ensuite ce dernier arpenter les plateaux TV et les salles de rédaction pour expliquer tout le bien qu’il pensait de la réforme ministérielle. Il semble de plus en plus évident que Julliard est plus à l’aise dans la tiédeur du ministère de l’Education Nationale que dans la chaleur des Assemblées Générales de lutte des étudiants. Tout semblait donc en place en cette rentrée universitaire pour que la loi passe comme une lettre à la poste. Mais nos dirigeants avaient juste oublié un élément, la capacité de résistance du mouvement étudiant.
arcenciel.gif (1653 octets)50 sites universitaires étaient perturbés vendredi à 18h00 par la mobilisation étudiante contre la loi Pécresse, dont 34 bloqués à des degrés divers, ainsi que plus de 80 lycées bloqués ou perturbés dans la journée, selon des sources concordantes.
Selon un comptage effectué à partir des informations recueillies par les bureaux régionaux de l'AFP, le fonctionnement de sites universitaires était perturbé vendredi soir par des blocages plus ou moins importants (34), des barrages filtrants (4), des fermetures administratives (5) ou un mouvement de grève (2).
Comme chaque jour depuis le 14 novembre, s'ajoutent à ce décompte cinq universités de la région parisienne, désertées en raison de la fin du mouvement de grève dans les transports : Paris X-Nanterre, Paris VIII-Saint-Denis, Marne-la-Vallée, Paris XII-Créteil et Paris XIII-Villetaneuse
Etaient bloqués à des degrés divers vendredi à 18h00: Amiens, Angers lettres, Aix-Saint-Charles, Arras, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Bordeaux IV, Caen, Chambéry (lettres et droit), Grenoble, Lille II, Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Montpellier II, Nancy II, Nantes, Nice lettres, Orléans, Paris I (Tolbiac), Paris III, Paris VII, Pau, Perpignan, Poitiers, Reims, Rouen, l'IUT de Roanne, Strasbourg II, Toulouse II et Tours.
Etaient fermées administrativement: Aix-Marseille I, Montpellier III, Caen (lettres et sciences), Saint-Etienne et La Sorbonne.
Des étudiants de Brest et d'Evry étaient en outre en grève. Des barrages filtrants étaient installés devant les universités de Aix-Marseille I (site de Marseille), Chambéry, Clermont-Ferrand et Orléans (sciences).
arcenciel.gif (1653 octets)Le syndicat lycéen UNL a fait état dans un communiqué d'"environ 80" lycées bloqués, notamment à Caen, dans le Nord, dans la Loire, en Gironde et à Perpignan.
arcenciel.gif (1653 octets)La police a évacué vendredi matin, sans incident, les jeunes qui bloquaient un bâtiment de Rennes 2.
arcenciel.gif (1653 octets)Intervention de la Police à la Sorbonne
arcenciel.gif (1653 octets)Plusieurs AG de personnels soutiennent le mouvement étudiant et s’opposent aux lois Pecresse (Lyon 2, Paris 13, Paris 8, Grenoble, Lille 1, Lille 3, Caen...). Vendredi, "une intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (FSU, Unsa-Education, CGT, Solidaires), le syndicat étudiant Unef et les lycéens de l’UNL ont appelé à la mobilisation dans les universités et les organismes de recherche." (d’après le nouvel-obs).
Week End 24/25 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)APPEL DE LA CORDINATION DE LILLE
arcenciel.gif (1653 octets)Les étudiants s'invitent chez Drucker en direct de Nantes: http://www.dailymotion.com/video/x3kq9x_les-etudiants-sinvitent-chez-drucke_news
arcenciel.gif (1653 octets)Une cinquantaine de facultés sont bloquées, fermées administrativement ou très fortement perturbées. Notamment dans les villes de Lille, Arras, Amiens, Rouen, Caen, Reims, Nancy, Strasbourg, St Denis, Nanterre, Paris, Créteil, Rennes, Angers, Le Mans, Nantes, Brest, Orléans, Tours, Poitiers, La Rochelle, Limoges, Bordeaux, Toulouse, Pau, Montpellier, Marseille, Avignon, Aix, Grenoble, Lyon,... En tout c’est 67 universités sur 85 (d’après l’UNEF) qui sont touchées par la mobilisation. Encore de nombreuses fermetures administratives cette semaine. Comme à la Sorbonne (vendredi), Lyon 2 avec deux jours "banalisés" (mardi et mercredi) et un jour de fermeture (lundi), Montpellier III, St Étienne,...
arcenciel.gif (1653 octets)Commentaire d'un dirigeant du Snesup de Lille présent à la coord:
Bonjour, Je mets en pièce jointe le communiqué de presse de la coordination, déjà reproduit par Isabelle. Le Monde et Libération reprennent un communiqué de l'AFP, qui ne présente que partiellement et très tendancieusement les faits. Une partie de la presse nationale, vexée de la méfiance dont elle est l'objet de la part de nombreuses AG et de la coordination nationale, a, en effet, décidé de les "punir" en quittant les lieux sans couvrir l'évènement. A quoi ressemble, de la part de journalistes professionnels, le fait de ne citer que l’un des protagonistes (les militants UNEF qui sont partis) et "une étudiante proche de la coordination" ? Pas besoin d’être présent à Lille pour constater la caractère partisan de ce communiqué. Solidarité entre soi-disant « exclus » par cette méchante et injuste coordination composée de sales gauchistes ?
Il est exact que le bureau de la coordination n'a pas laissé entrer la presse en début de séance, certains délégués ayant demandé un vote sur ce point. Il est encore exact que les journalistes ont dû attendre plusieurs heures (la présence de la « commission cinéma » des AG de Lille 1 et 3 a elle-même été soumise au vote de la coordination).. Mais ce délai n'était pas délibéré : l'assemblée n'a commencé que vers 13h30, et elle a consacré trois heures à arrêter son ordre du jour, ne suspendant cette discussion que pour entendre, successivement, un représentant des cheminots et une délégation des personnels universitaires (lesquels ont dû aussi faire le pied de grue à l’extérieur pendant quelques heures mais ne se sont pas plaints), et à examiner les mandats litigieux. Les seuls délégués reconnus par la coordination sont ceux qui ont été valablement désignés par les AG, quelle que soit par ailleurs leur éventuelle appartenance ou non à une organisation étudiante. La question de la revendication d'abrogation étant évidemment cruciale, l'importance de la validation des mandats par la coordination n'échappe à personne. Il importe de confirmer que c'est la coordination dans son ensemble en formation plénière et par vote à mains levée après débats, qui a procédé, au cas par cas, à l'examen des cas litigieux. Mais la position des délégués litigieux quant à l'abrogation n'a pas constitué un critère officiel de validation de leurs mandats. Une partie de la délégation des personnels, composée de militants SNESUP et CGT de Lille, se trouvait encore dans l'amphi lorsque cet examen a commencé. J'ai entendu une partie du débat sur le cas de cette étudiante mandatée par une AG d'un autre établissement que celui où elle est inscrite. Il est vrai que les débats étaient vifs, mais n'est-ce pas toujours le cas dans ce type d'assemblée, et est-ce anormal ? Oui, ce processus de validation des mandats a été tendu, mais en quoi cela est-il répréhensible ? Une partie de la délégation de l'UNEF a décidé de quitter la coordination par solidarité avec les délégués non validés (je n'ai pas le nombre exact, mais il ne dépasse pas la dizaine, sur 222 délégués, chiffre fourni par le bureau de la coordination). Alors que j'étais sorti de l'amphi avec une camarade, nous avons vu une quinzaine d'étudiants quitter l'assemblée (à ma connaissance à cette heure, il n'y en a pas eu d'autre), et nous avons eu un bref échange avec eux. Les déclarations de l'UNEF (50 délégués sur 150).telles que rapportées par l'AFP semblent donc inexactes. Je laisse à ces militants UNEF dissidents la responsabilité de leur interprétation de l’incident telle que l’AFP la rapporte. Au moins un militant UNEF était au bureau de la coordination, et c’est lui qui présidait la séance samedi après-midi.
arcenciel.gif (1653 octets)L’Autre campagne et Sauvons la recherche Paris présentent un film (68’) réalisé par Thomas Lacoste Universités, le grand soir
Visionnez le film et soutenez l’initiative sur http://www.lautrecampagne.org/
Régulièrement les gouvernements de droite comme de gauche rêvent de prendre le contrôle sur l’Université et de transformer la Recherche en un vaste bureau d’études. Cette fois l’attaque est particulièrement brutale. Profitant de la crise profonde qui frappe des établissements universitaires dépourvus de moyens et confrontés à un afflux sans précédent d’étudiants, le gouvernement souhaite instaurer un système inégalitaire, localiste, autocratique, de plus en plus dépendant de la commande publique et privée. Dans ce film chercheurs, enseignants, syndicalistes viennent démonter les pièges d'une réforme rétrograde et rappeler quelles sont les conditions de production et de transmission d'un savoir universel accessible au plus grand nombre qui devraient guider une réforme réellement progressiste de l'Université.
Avec par ordre d’apparition : Christian de Montlibert, sociologue, professeur émérite à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, Christophe Charle, historien, professeur à l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et à l'Institut d'étude politiques de Paris, membre de l'Institut universitaire de France, directeur de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine (IHMC-CNRS-ENS), Jacqueline Heinen, sociologue, professeure à l'Université de Versailles, Eric Herbert, physicien, post-doc au Laboratoire ondes et acoustiques (LOA-ESPCI) à l'Université Denis Diderot - Paris VII , Sophie Pochic, sociologue, chargée de recherche au CNRS, Daniel Steinmetz, chimiste, ingénieur de recherche au Laboratoire de Génie Chimique de Toulouse, Bernard Convert, sociologue, chargé de recherche au CNRS (CLERSE) à l'Université de Lille I, Hélène Combes, politiste, chargée de recherche au CNRS (CRPS) à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), Frédéric Neyrat, sociologue, maître de conférences à l'Université de Limoge (GRESOC).
26 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Les antilles se joignent au mouvement : http://uagcontrelru.blogspot.com/
arcenciel.gif (1653 octets) le mouvement se poursuit dans une cinquantaine de facultés avec des blocages à divers degrés dans certains établissements. Etaient bloqués à des degrés divers lundi à 18H00: Amiens, Angers, Arras, Besançon, Béziers, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lille I, Lille II, Grenoble, Le Havre, Limoges, Lyon II, Montpellier II, Nantes, Orléans, Paris IV-Clignancourt, la Sorbonne, Paris VII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Poitiers, Rouen et Tours. Etaient fermées administrativement: Montpellier III, Toulouse II-Le Mirail, Paris I-Tolbiac. Les étudiants d'Evry étaient en grève et la réouverture de Aix-Marseille I s'est effectuée sans reprise des cours.
arcenciel.gif (1653 octets)Guingamp: les avocats sont enchainés devant le tribunal et bloquent l'accès du TGI: http://www.dailymotion.com/video/x3lotl_ppda-et-off-tribunaux_politics 
arcenciel.gif (1653 octets)Communiqué de la FSE Paris I:
Démission immédiate de M. Hénin, président de Paris 1 ! Grève totale des étudiants et personnels jusqu’à l’abrogation de la LRU !
Nous avons déjà dénoncé l’attitude honteuse et criminelle de la présidence de Paris I lundi 26 novembre, qui a permis l’entrée de nervis fascistes et incité à la violence physique contre les grévistes, avant de faire rentrer la police à l’intérieur de l’université.
La présidence de Paris I persiste et signe en niant sa responsabilité. Pire, la présidence de Paris I nie la présence de groupes organisés d’extrême droite munis d’armes blanches. M. Bertrand, directeur d’UFR d’histoire, ose écrire « il n’y a pas eu de blessé dans cette affaire, sinon quelques égratignures », alors que des étudiants ont du être transportés à l’hôpital.
L’irresponsabilité de la présidence aurait pu causer des blessés très graves. Tellement irresponsable qu’elle en vient à réécrire l’histoire et à nier les blessures infligées aux grévistes, totalement pacifiques, et qui ont été sauvagement agressés. La présidence de Paris I doit quitter ses fonctions immédiatement. L’AG étudiante s’est prononcée avec force pour la démission de M. Hénin et de son équipe. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales à exiger leur démission.
arcenciel.gif (1653 octets)Les gardes mobiles évacuent 3 lycées de Caen
arcenciel.gif (1653 octets)Tolbiac: évacuation: http://www.dailymotion.com/video/x3lbsl_les-crs-evacuent-la-fac-de-tolbiac_news
arcenciel.gif (1653 octets)Communiqué des Unions Locales CGT, Force Ouvrière et FSU de Château-Thierry Répression anti-syndicale contre Jean-Pierre Odant, secrétaire général de l’Union Locale CGT de Château-Thierry Vendredi 23 novembre, à l’occasion de la cérémonie pour la pose de la première pierre du commissariat de police de Château-Thierry, des syndicalistes se sont rassemblés afin de protester contre la fermeture du tribunal des prud’hommes de Château-Thierry. Il s’agissait d’un rassemblement pacifique dans un cadre syndical. Immédiatement, deux agents des « forces de l’ordre » se sont approchés de Jean-Pierre Odant et l’ont violemment projeté au sol et menotté. Le droit de rassemblement est-il encore en vigueur en France ? Sommes-nous dans un Etat de droit ? Jean-Pierre Odant a ensuite été emmené au commissariat de police. Il y est resté en garde à vue jusqu’à 17 heures 35. A l’heure où le droit de grève et les acquis sociaux sont remis en cause, il devient dangereux d’être un militant syndicaliste.
arcenciel.gif (1653 octets)Lutte à Pau : http://www.dailymotion.com/video/x3lp6j_lru-01_news
27 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Quelques 150 lycées ont été bloqués (sur 2.500 lycées publics en France), selon l'UNL, 104 selon le ministère de l'Education. Selon un comptage effectué à partir des informations recueillies par les bureaux régionaux de l'AFP, le fonctionnement de 39 sites universitaires était perturbé mardi soir, dont 35 par des blocages plus ou moins importants et trois étaient fermés. Etaient bloqués à des degrés divers mardi à 19H00: Amiens, Angers, Arras, Besançon, Béziers, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lille I, Lille II, Grenoble, Le Havre, Lille III, La Rochelle, Limoges, Lyon II, Nantes, Orléans, Paris IV-Clignancourt, la Sorbonne, Paris VII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Poitiers, Rennes I, Rennes II, Reims, Rouen, Toulouse III, Tours ainsi que l'IUT de Limoges. Ce mardi, Montpellier II a voté la levée du blocage mais s'est prononcé pour la grève et Paris XIII a voté une levée du blocage mais à partir de mercredi. Etaient fermées administrativement: Montpellier III, Toulouse II-Le Mirail, Paris I-Tolbiac. A Aix-Marseille I, réouvert lundi, il n'y a pas eu de reprise des cours.
arcenciel.gif (1653 octets)Rennes II: le président de la fac a appelé les gens qui souhaiter reprendre leur activité à aller rouvrir la fac. Apres le clash, les cours ont repris. Manif de 2000 personnes environ a 11h30. Celle ci s'est dirigé vers Rennes 2, la fac a fait fermé les locaux, mais les manifestants les ont rouvert par la force. La fac est donc a nouveau bloquée et occupée. http://www.dailymotion.com/video/x3lolp_manifestation-rennes-lru-27112007_news
arcenciel.gif (1653 octets)plusieurs lycées étaient bloqués: notamment, une vingtaine à Paris - la plupart par des barrages filtrants - une dizaine en Midi-Pyrénées, 14 dans l'académie d'Aix-Marseille.
arcenciel.gif (1653 octets)l'université d'Evry est proposée à la vente depuis lundi sur le site d'enchères en ligne eBay.fr, par des étudiants du comité de mobilisation de cette université qui entendent par ce canular dénoncer la loi Pécresse et le "désengagement de l'Etat".
arcenciel.gif (1653 octets)Toulouse: une centaine d'étudiants empêche la tenue d'une réunion du Medef. Une centaine d'étudiants opposés à la loi Pécresse empêchaient mardi vers 20H00 la tenue d'une réunion du Medef de Haute-Garonne dans un restaurant du centre de Toulouse, a constaté un journaliste de l'AFP. Les étudiants, massés devant la porte de l'établissement pour empêcher l'entrée, ont scandé "Medef, la fac ne sera pas ton fief", "partage des richesses, partage du temps de travail ou alors ça va péter" et "fac ouverte aux enfants d'ouvriers, fermée aux intérêts privés". Cette action-surprise rassemblait surtout des étudiants de l'université du Mirail.
arcenciel.gif (1653 octets)NANTES : Un lycéen perd son oeil droit suite à tir de flashball
La manifestation des étudiants et des lycéens contre la loi sur l'autonomie des universités a rassemblé 3 500 personnes hier à Nantes. De violents affrontements ont éclaté au rectorat. En soirée, manifestants et forces de l'ordre étaient face à face, près du commissariat central. l'affrontement n'a duré que quinze minutes.
Très violent. Le défilé de 3 500 étudiants et lycéens remonte vers le campus du Tertre quand il bifurque vers le rectorat, qui est fermé. Les manifestants forcent un grillage, un millier s'engouffre à l'intérieur. Les forces de l'ordre sont une trentaine puis plus de soixante-dix : une quinzaine de policiers de la brigade anticriminalité (Bac), une trentaine de policiers de la compagnie départementale d'intervention, une trentaine de gardes mobiles.Au bout de dix minutes, les forces de l'ordre demandent « d'évacuer gentiment », indique un policier. Les étudiants protestent. Une minute plus tard, tout bascule. Les policiers, casqués, munis d'un bouclier et d'une matraque, chargent sans répit. Ils poussent dans la mêlée, ils frappent. Des manifestants donnent des coups de pied tandis qu'à l'arrière la clameur s'élève : « Étudiants, non violents, on va partir ! » Les coups pleuvent, un étudiant est tiré par les cheveux sur le sol. En cinq minutes, la foule reflue vers les grilles. Les manifestants sont hors de l'enceinte.
Des policiers de la Bac les poursuivent. Quelques pierres sont lancées. Un policier braque son pistolet. Et à moins de 10 mètres, sous les yeux des journalistes, tire une flashball. La balle atteint un manifestant, comme le confirmera plus tard la police. Les manifestants reculent. Le face-à-face se déroule à 50 mètres de distance. La colère s'empare de la foule, qui invective les policiers. Trois jeunes et un policier hospitalisés « Je suis bouleversée », dit Annette, infirmière universitaire, qui a tout vu (lire ci-dessous). Près des grilles du rectorat, un lycéen de Guist'hau est au sol, blême, défaillant. Sa blessure va de l'arcade sourcilière à la tempe. Il est à demi conscient. L'infirmière s'occupe de lui jusqu'à l'arrivée des secours, dix minutes plus tard. Dont les deux camions restent un quart d'heure avant d'aller au CHU, se frayant un chemin parmi les manifestants qui crient « Pierre, Pierre ». Deux autres jeunes blessés, eux aussi envoyés au CHU. On note un autre lycéen parmi eux. De source policière, « neuf fonctionnaires ont été blessés », dont un hospitalisé pour une coupure à un doigt. Hier soir, une cinquantaine d'étudiants était retourné au Tertre. Ils prévoient une commission pour recueillir des témoignages sur les affrontements qui ont eu lieu au rectorat.
Frédéric Testu Presse-Océan.
procès du policier tireur en Mars 2012
cinq manifestants encore en garde à vue le lendemain mercredi. Cinq jeunes gens, âgés de 18 à 21 ans, sont encore en garde à vue suite aux affrontements qui ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants.. Mercredi après-midi, le parquet de Nantes devrait décider des poursuites engagées à leur encontre. A priori, ils seront poursuivis pour rebéllion.
arcenciel.gif (1653 octets)Mobilisés depuis près d'un mois, plusieurs milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté mardi à Paris et dans plusieurs villes de province contre la loi sur l'autonomie des universités.
arcenciel.gif (1653 octets) plusieurs milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté mardi, à l'appel de la coordination nationale étudiante, des syndicats lycéens UNL et Fidl et des enseignants du Snesup-FSU. Manifestation d'étudiants le 27 novembre 2007 à Marseille. Ils étaient ainsi entre 1.500 (police) et 3.000 (organisateurs) à Rennes, entre 1.500 et 2.000 à Bordeaux, un millier (police) à Marseille, entre 1.200 et 2.000 à Rouen, entre 850 et 2.000 à Lyon et environ 800 (police) à Saint-Etienne. Sur les banderoles, on pouvait lire des slogans comme "facs ouvertes aux enfants d'ouvriers, facs fermées aux intérêts privés", "Non à la loi Pécresse et aux études à deux vitesses", "Lois anti-sociales = riposte générale". Certains manifestants avaient détourné l'acronyme UMP ("Université Mise en Pièces") ou le logo d'une célèbre marque de cigarettes ("Malbarré, Privatiser tue").

arcenciel.gif (1653 octets) d'Aix en Provence: Manif de 1000 étudiants, lycéens et personnels... Suite à une action contre le local de l'UMP, 2 lycéens sont enfermés par la police dans un petit magasin. Plusieurs centaines de manifestants restent devant le magasin et bloquent la sortie..nouvelles violences policières contre les étudiants et les lycéens: charges des forces de l'ordre contre la manifestation, gaz poivré, matraques... 3 autres arrestations au moins.
Aix: trois étudiants en garde à vue après avoir investi une permanence UMP Trois étudiants ont été placés en garde à vue mardi à Aix-en-Provence, après que la permanence locale de l'UMP a été investie en fin de manifestation contre la réforme des universités, a-t-on appris de source policière. "Trois jeunes sont en garde à vue et n'ont pas encore été entendus. Ils seront relâchés demain matin", a indiqué cette source. La manifestation contre la loi sur l'autonomie des universités a rassemblé entre 500 et 600 étudiants et lycéens mardi à Aix-en-Provence, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon la section locale de l'UMP, en fin de manifestation, "une trentaine" de manifestants ont cassé la porte du local UMP pour "arracher toutes les affiches des murs, détruire les panneaux électoraux et jeter tous les tracts par les fenêtres", tout en prenant à partie deux permanentes de l'UMP présentes sur les lieux. Maryse Joissains Masini, maire UMP d'Aix-en-Provence et députée de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, a condamné "de façon très forte ces débordements" dans un communiqué. Par la suite, alors qu'environ 200 manifestants réclamaient sur place la libération des trois étudiants, une trentaine de membres de la Compagnie départementale d'intervention ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté le journaliste de l'AFP. La Commission presse du mouvement de lutte contre la LRU de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence a dénoncé de son côté des "arrestations violentes et au faciès", voyant dans les agissements des forces de l'ordre "une tentative de répression du mouvement" de protestation contre la loi Pécresse.

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Gros Plan sur L'UNEF au 27 novembre: TRAHISON
faux mandatés, mensonges,
appels à la reprise alors que la ministre n'est pas revenue sur le point essentiel:
l'autonomie des universités

arcenciel.gif (1653 octets)coordination de Lille le WE précédent:
voici ce qu'écrit un étudiant de Lyon : "Attention, Lyon 2 Ecully est un mandat ordurier. Il n'y a qu'une UMR là bas avec 20 doctorants et quelques étudiants en formation continue et tous sont en fait rattachés à Lyon 2 Quais. C'est un coup tordu monté par la Majorité de l'UNEF qui n'a obtenu aucun siège ni à Bron ni sur les Quais. Pareillement, l'IUT Lumière de Lyon 2 est situé sur le campus de Bron qui est actuellement bloqué et je soupçonne le xxxxxx en question de n'être autre que le responsable de l'UNEF sur Lyon 2. Les seules AG légitimement réunis à Lyon 2 sont celle du campus de Bron (15.000 étudiants) et celle du campus des Quais (13.000 étudiants)."samedi vers 19h30. Les délégués de l'Unef ont quitté la coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités à Lille en raison des tensions y régnant et du rejet de plusieurs délégations où étaient présents des étudiants de l'Unef. Les organisateurs reprochent notamment à l'Unef d'être dans une démarche de négociation avec le gouvernement. Jeudi, le syndicat avait en effet estimé qu'«un retour à la normale (était) envisageable» dans les universités si le gouvernement ouvrait des discussions et offre des «réponses satisfaisantes».
Témoignage d'un dirigeant du Snesup de Lille présent à la coord: Une partie de la délégation de l'UNEF a décidé de quitter la coordination par solidarité avec les délégués non validés (je n'ai pas le nombre exact, mais il ne dépasse pas la dizaine, sur 222 délégués, chiffre fourni par le bureau de la coordination). Alors que j'étais sorti de l'amphi avec une camarade, nous avons vu une quinzaine d'étudiants quitter l'assemblée (à ma connaissance à cette heure, il n'y en a pas eu d'autre), et nous avons eu un bref échange avec eux. Les déclarations de l'UNEF (50 délégués sur 150).telles que rapportées par l'AFP semblent donc inexactes. Je laisse à ces militants UNEF dissidents la responsabilité de leur interprétation de l’incident telle que l’AFP la rapporte. Au moins un militant UNEF était au bureau de la coordination, et c’est lui qui présidait la séance samedi après-midi.
arcenciel.gif (1653 octets)L'UNEF COMPTE DESORMAIS LES MANIFESTANTS COMME LA POLICE:
"Selon un décompte des bureaux de l'AFP effectué à partir des chiffres donnés par la police, les manifestations contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités ont rassemblée au moins 30.000 personnes partout en France. L'Unef comptabilisait également 30.000 manifestants, dont 5.000 à Paris." PARIS, 27 nov 2007 (AFP)
arcenciel.gif (1653 octets)La campagne de l'UNEF appuyée par les médias: les télés parlent de tendance à la reprise alors que la mobilisation continue à grossir notamment dans les lycées, elles parlent également de radicalisation du mouvement: c'est bien sur totalement faux!! les mots d'ordres restent les mêmes et la dernière coordination est la plus représentative , c'est celle qui aura vu le plus grand nombre d'étudiants mandatés depuis le début du mouvement, les mandatés proviennent de tous les syndicats étudiants et nombre d'entre eux ne sont pas syndiqués. Le nombre d'étudiants en AG continue de grossir avec entre 2000 et 3000 étudiants par endroits.
arcenciel.gif (1653 octets)Les avancées ne concernent pas l'autonomie des universités:
Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a estimé mardi 27/11 que Valérie Pécresse (Enseignement supérieur) avait fait "des avancées importantes" sur l'accompagnement de la loi sur l'autonomie des universités et a demandé que les assemblées générales d'étudiants les prennent "en compte". A l'issue d'une rencontre avec la ministre, il a fait état "de garanties nouvelles et de gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés", jugeant "rassurantes" les concessions de Mme Pécresse"
. Toutefois, il a estimé que les annonces de Mme Pécresse étaient "de nature à lever bon nombre d'inquiétudes des étudiants mobilisés". Pour encadrer sa loi, il a expliqué que Mme Pécresse s'était engagée à la "mise en place d'un cadrage national des diplômes", un texte qui a pour "objectif qu'un diplôme validé n'importe où sur le territoire ait la même valeur", a-t-il dit. A cet effet, un "groupe de travail" étudiera l'harmonisation des intitulés et des modalités d'évaluation des étudiants. Toujours pour rassurer les étudiants sur sa loi, Mme Pécresse a promis, selon Bruno Julliard, un "texte réglementaire" garantissant que "l'orientation active n'entraînera pas de sélection à l'entrée de l'université". Elle a en outre confirmé l'engagement pris lundi par François Fillon d'une "formalisation" écrite de l'augmentation de un milliard par an pendant cinq ans du budget consacré à l'université. Selon Bruno Julliard, la ministre a affirmé "sa volonté de faire passer la dépense par étudiant de 7.000 à 10.500 euros par étudiant, soit l'équivalent des classes prépas". Pour lui, il s'agit d'"un garde fou déterminant face aux inquiétudes de privatisation". Sur les questions budgétaires, il a fait part de l'engagement de Mme Pécresse d'avancer au "1er janvier 2008", au lieu de la rentrée 2008, la création du 6e échelon de bourse, qui augmente le montant perçu par 100.000 étudiants dont les familles gagnent moins de 7.000 euros par an. Il s'est félicité que la ministre ait "tenu compte du fait qu'il fallait aller plus vite". Sur la "réussite en licence", chantier entamé cet été, Mme Pécresse a, selon lui, "annoncé la mise en place d'un plan pluriannuel" dont "les premières mesures s'appliqueront dès le 1er janvier prochain".
arcenciel.gif (1653 octets)L’UNEF publie le 27/11 un communiqué qui ne condamne pas la répression policière!
"L’UNEF considère que ces mesures importantes sont le fruit de la mobilisation et démontrent l’intérêt de l’engagement collectif, et de la mise à profit du rapport de force étudiant pour obtenir des avancées. Ces avancées importantes apportent des garanties nouvelles et des gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés. L’UNEF restera vigilante pour que l’application de ces mesures soit effective. Des problèmes restent toujours posés, notamment la question des reculs de la démocratie universitaire devant faire l’objet de négociations université par université ou les risques de précarisation des personnels pour lesquels la Ministre doit recevoir les organisations concernées. L’UNEF demande aux assemblées générales de prendre en compte ces avancées pour décider de la suite à donner au mouvement. L’UNEF va dès demain engager une consultation de ses adhérents pour déterminer sa position sur la suite à donner à la mobilisation".
arcenciel.gif (1653 octets)Communiqué du 29 novembre 2007: L’UNEF se félicite de la participation de 56,49% de ses adhérents au scrutin qu’elle organisé pour définir la suite à donner à la mobilisation. A la question « Au vu des avancées obtenues par la mobilisation, l’UNEF doit-elle se prononcer, dans les AG et publiquement, pour la suspension de la grève et des blocages ? », les adhérents de l’UNEF ont répondu :
- 72,39% se sont prononcés pour la suspension
- 20,53% se sont prononcés contre la suspension
- 7,08% se sont abstenus
En raison des avancées obtenues par les étudiants, l’UNEF appelle donc à la levée des blocages et à la suspension de la grève sous sa forme actuelle.
arcenciel.gif (1653 octets)Le 6 décembre 2007, on apprend que Julliard est tête de liste PS aux municipales dans le XIII° arrondissement de Paris.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-986461@51-948215,0.html
Le PS soutient l'autonomie des universités, Jospin , Allègre et Lang y ont activement participé et ils sont bien contents que ce soit la droite qui le fasse à leur place. allez un petit cours de danse: http://lelaboratoire.over-blog.com/article-7269776.html
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arcenciel.gif (1653 octets)Sorbonne, mardi 27 novembre L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris 1 , réunie à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales ce mardi 27 novembre 2007, a décidé d’exprimer son opposition à la loi de réforme de l’université et d’appeler l’ensemble du monde universitaire mais aussi l’ensemble des citoyens français soucieux de préserver une université de qualité, ouverte, démocratique et autonome, à se mobiliser pour en défendre les principes :
- Démocratie de fonctionnement : contre la présidentialisation nous affirmons la supériorité du fonctionnement démocratique pour préserver la qualité pédagogique et scientifique de l’université ;
- Compétence scientifique collective : contre les recrutements biatoss et enseignants laissés au bon vouloir et aux appréciations personnelles d’un président et de ses conseillers, nous réaffirmons la supériorité du recrutement par les pairs dans le cadre des commissions de spécialistes ;
- Gratuité des enseignements : contre la tentation de substituer les diplômes d’université, dont les contenus et les modes de financement sont laissés au bon vouloir de chaque établissement, nous exigeons que les diplômes nationaux gratuits soient sauvegardés et que leur valeur soit préservée par rapport aux autres par des dispositifs de refinancements ;
- Redistribution interne des financements de la recherche : contre la subordination indirecte de l’université à travers des modes de financements par sponsoring, donations et agences de moyens nous exigeons la mise en place de structures démocratiques internes permettant d’organiser de manière pérenne les refinancements et péréquations entre disciplines, entre matières et entre types de recherches.
- Péréquation internuniversitaire des financements : contre le risque de voir progressivement les financements privés se concentrer sur certaines institutions à l’image prestigieuse ou commerciale nous appelons à mettre en place un système national de péréquation interuniversitaire pour la répartition des financements privés.
Pour atteindre ces objectifs et défendre ainsi la valeur d’un système universitaire de qualité, ouvert, démocratique et indépendant qui n’a rien d’autre à envier aux écoles privées ou élitistes que leurs financements privilégiés y compris de l’Etat, nous appelons à participer au débat organisé à Jussieu de 12 h à 14 h jeudi 29 novembre et nous appelons l’ensemble du monde universitaire et scientifique à se mobiliser :
1) à rejoindre les manifestations publiques organisées aujourd’hui et dans les prochains jours ;
2) à diffuser des tracts et à faire de l’information systématique sur les conséquences de cette loi au détriment de l’université ;
3) à organiser des ateliers de débats et de mobilisation ainsi que des journées banalisées pour favoriser l’élaboration de dispositifs d’une autre réforme de l’université ;
4) nous appelons l’ensemble des acteurs de l’université et notamment les syndicats enseignants à effectuer un débrayage jeudi 29 novembre 2007 et à déclencher un vaste mouvement de grève de tous les personnels le mardi 4 décembre 2007 ;
28 Novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Une cinquantaine de lycées ont fait l'objet de de blocages ou de tentatives. Le syndicat étudiant Unef comptait : "63 universités mobilisées, dont 40 bloquées. Etaient bloqués à des degrés divers mardi à 19H00: Amiens, Arras, Béziers, Bordeaux I, Bordeaux II, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lille I, Lille II, Lille III, Grenoble, Le Havre, La Rochelle, Limoges, Lyon II, Nantes, Orléans, la Sorbonne, Paris X, Pau, Poitiers, Rennes I, Rennes II, Reims, Rouen, Tours. Paris VIII, Besançon et Angers ont voté mercredi la levée du blocage. Etaient fermées administrativement: Montpellier III, Toulouse II-Le Mirail, Paris I-Tolbiac, Caen, Perpignan, Amiens (Sciences). A Aix-Marseille I et Toulouse I, les étudiants sont en grève.
arcenciel.gif (1653 octets)Communiqué de la coordination étudiante:
L'abrogation de la L.R.U reste et restera le préalable à toute négociation !
Après une journée nationale d'actions pour l'abrogation de la LRU, qui a vu le maintien du blocage d'environ 60 universités et la mobilisation de plus de 80 lycées, la coordination nationale étudiante tient à souligner, malgré la rencontre du président de l'UNEF, Bruno Julliard avec la Ministre de l'enseignement supérieur, que le mouvement contre la LRU s'est construit sur une revendication simple, à savoir la lutte pour l'abrogation d'une loi dont nous contestons les fondements ainsi que les modalités d'adoption.
Ce que Bruno Julliard considère comme des « avancées importantes » ne sont que des leurres et ne concernent en aucun cas les causes de la mobilisation étudiante que nombre de personnels enseignants et non enseignants ainsi que de lycéens ont rejointe.
La mise en place d'un cadrage national des diplômes par une harmonisation des intitulés et des modalités d'évaluation des étudiants ne résout en rien le caractère néfaste qu'implique cette loi, caractère néfaste manifesté par la tentative de définir les diplômes universitaires à travers des contenus et des modes de financement laissés au bon vouloir de chaque établissement. A quoi bon harmoniser des intitulés si le contenu de nos formations ne s'établit plus exclusivement sur des critères scientifiques mais sont conditionnés par les financements de telle ou telle entreprise selon leurs besoins propres ?
Le passage de la dépense de 7000 à 10.500 euros par étudiant dans le budget 2008 ne remet absolument pas en cause le processus de privatisation de l'université et la mise en concurrence de ces dernières par la course au « mécénat » que prescrit la LRU et qui en est un des fondements.
Par ailleurs, nous insistons sur le fait que les seules réponses que le gouvernement a dispensées aux étudiants mobilisés contre la LRU, qui introduit le germe de la privatisation du service public de l'enseignement supérieur, se sont réduites à desinterventions d'une rare violence de la part de CRS qui ont été autorisés à pénétrer sur les campus afin de briser le mouvement étudiant. Les charges des forces de l'ordre contre la manifestation d'Aix en Provence le mardi 27 novembre sont les dernières violences policières en date contre les étudiants et les lycéens. Nous condamnons fermement ce recours systématique à la violence et à l'utilisation massive de gaz lacrymogène.
Nous appelons toutes les forces démocratiques, syndicales, associatives, politiques, à s'insurger contre cette répression massive s'abattant sur les acteurs des mouvements sociaux. 

Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale des étudiants, lycéens et de l'ensemble de la communauté universitaire.
Pour l'abrogation de la LRU, contre la casse du service public et la répression de tous les mouvements sociaux, la lutte continue, nous restons déterminés à sauvegarder les principes d'une université gratuite, démocratique et populaire.
arcenciel.gif (1653 octets)Le président de Paris IV fait intervenir systématiquement les forces de l’ordre pour casser les piquets de grève ! La répression ne fait que renforcer la détermination des étudiants ! M. Pitte, président de Paris IV (cf notre dossier sur ce sinistre personnage : http://oxygenefse.free.fr/jour/octobre2006/dossier-pitte.pdf), fait appel systématiquement aux forces de l’ordre contre les grévistes. A Clignancourt, et désormais à Malesherbes dont l’AG étudiante a voté mardi 27 novembre la grève avec blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)Les syndicats FO des lycées et collèges de Loire-Atlantique et la FSU ont dénoncé mercredi la "brutalité" et la "violence" des forces de l'ordre lors d'une manifestation la veille contre la loi Pécresse à Nantes à l'issue de laquelle un lycéen a été "grièvement blessé" à un oeil. Les parents du jeune homme de 16 ans blessé ont demandé au procureur et au préfet "une enquête sérieuse" sur les faits. "Alors que le pronostic médical sur l'oeil de notre fils reste très réservé cet après-midi, nous voulons savoir quel a été l'enchaînement des faits qui peut conduire la police à viser au visage, avec un flashball, un lycéen qui n'a même pas 17 ans", écrivent Luc Douillard et Emmanuelle Lefèvre, les parents. "A tous les jeunes nous demandons de ne pas céder à la provocation", ajoutent-ils. "L'évolution de cette blessure sérieuse ne semble pas défavorable. L'hématome est en voie de résorption", a estimé Michel Vilbois, directeur du cabinet du préfet. Concernant l'origine de la blessure, "il y a eu hier utilisation du flashball mais il semble qu'à ce moment là, le jeune homme était déjà interpellé", a-t-il ajouté. Cinq jeunes interpellés mardi ont vu leur garde à vue prolongée mercredi
29 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)Lyon: la mobilisation des lycéens prend le pas sur celle des étudiants Entre 900 étudiants et lycéens, selon la police, et 1.500, selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Lyon à la fois contre la loi sur l'autonomie des universités, mais aussi pour soutenir une lycéenne marocaine, menacée d'expulsion. "Jeunesse sans papiers, jeunesse volée, régularisation pour tous", proclamait la banderole de tête du cortège, composé à moitié de lycéens et d'étudiants, ces premiers brandissant de nombreuses pancartes en carton disant "Non à l'expulsion, Raja en France". Agée de 19 ans, Raja, lycéenne à Hélène Boucher, à Vénissieux (Rhône), de nationalité marocaine et en situation irrégulière, "est menacée d'expulsion dans un mois", raconte Hamani, une de ses camarades de classe, venue avec de nombreux jeunes de son lycée. "Lycéens contre la LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités, ndlr): Abrogation", proclamait une autre banderole de lycéens, très bruyants, qui scandaient en choeur "lycéens dans la rue". Quelques lycées ont été bloqués jeudi matin, à l'instar du lycée Chabrière, à Oullins (Rhône), et du lycée Descartes à Saint-Genis-Laval (Rhône). Une tentative de blocage a eu lieu au lycée Edouard Branly, à Lyon, mais les cours ont finalement eu lieu normalement.
arcenciel.gif (1653 octets)La police a évacué dans la nuit de mercredi à jeudi les étudiants qui occupaient le campus de l'université Lyon II à Bron (Rhône)
arcenciel.gif (1653 octets)La police a chargé jeudi matin pour disperser plusieurs centaines de lycéens qui voulaient bloquer un lycée à Lille pour protester contre le loi Pécresse, a constaté un photographe de l'AFP. Après un face-à-face tendu de plusieurs minutes et quelques jets de projectiles en direction des forces de l'ordre, celles-ci ont chargé et dispersé 300 à 400 lycéens réunis devant le lycée Pasteur. Au moins deux lycéens ont été interpellés par la police, selon le photographe. "Nous étions sur place pour des raisons de bon fonctionnement du lycée à la demande du proviseur", a confirmé la police, évoquant "quelques perturbations" mais refusant de parler d'"évacuation" du lycée, où les cours ont finalement été suspendus pour la journée. Dans l'académie de Lille, quatre autres lycées étaient bloqués jeudi matin, selon le rectorat. Une manifestation d'étudiants et de lycéens contre la loi Pécresse était prévue jeudi après-midi à Lille.
arcenciel.gif (1653 octets)Pau: L'AG étudiante a reconduit leblocage au 20ème jour d'occupation. avec 2009 votants Ce matin le lycées Barthou a reonduit le blocage avec 79% pour. Hier un autre lycée s'est bloqué et un troisième a revoté avec plus de 85% des voix.
arcenciel.gif (1653 octets)Montpellier III de nouveau bloqué 1000 pour, 200 contre le blocage...
arcenciel.gif (1653 octets)La police chasse les piquets de grève de deux sites du campus de Grenoble Une petite centaine de policiers a évacué jeudi matin les piquets de grève bloquant l'accès à deux sites du campus grenoblois: la galerie des amphis et l'Institut d'études politiques (IEP), a constaté un journaliste de l'AFP. Cette évacuation qui a commencé vers 7h30, sous les cris, a donné lieu à des bousculades mais pas de blessure importante, selon la même source. Le premier site était bloqué depuis plusieurs jours, le second depuis le matin même. Les étudiants désireux de reprendre les cours étaient filtrés, et devaient montrer leur carte. Vers 9h00, les cours avaient repris normalement à l'IEP. Le directeur de l'IEP, Olivier Ihl, a indiqué à l'AFP qu'il avait été alerté de l'arrivée d'étudiants bloqueurs par le concierge de l'établissement. Ce même directeur saisit un panneau et frappe à 2 reprises un étudiant et c'est lui qui porte plainte contre les étudiants pour coups et blessures!!
http://www.dailymotion.com/video/x3mecn_baston-sur-le-campus-de-grenoble_news
arcenciel.gif (1653 octets)Le rectorat brièvement occupé à Caen par des lycéens et étudiants Quelques centaines de jeunes ont brièvement pénétré jeudi après-midi dans le rectorat de Caen en causant des dégâts légers dans les locaux, après avoir participé à une manifestation anti-loi Pécresse ayant rassemblé quelque 1.300 lycéens et étudiants, selon la police. Les jeunes, en grande majorité des lycéens, ont été délogés du rectorat par les forces de l'ordre qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l'intérieur. Quelques légers dégâts et des vitres brisées étaient à déplorer, a constaté un correspondant de l'AFP. 300 à 400 jeunes manifestants ont ensuite bloqué les accès principaux de l'hôtel de ville avec des barrières métalliques avant de se rendre à la préfecture où ils ont à nouveau été chargés par les gendarmes mobiles. "La répression ne nous fera pas plier", criaient les jeunes à l'adresse des forces de l'ordre. Cinq ou six jeunes ont été interpellés pendant ces heurts, a indiqué Jean Bouteloup, directeur départemental de la sécurité publique. Parallèlement, 300 jeunes ont manifesté à Cherbourg, selon la police. Plusieurs lycées étaient toujours bloqués jeudi dans le Calvados, ainsi que six dans la Manche.
arcenciel.gif (1653 octets)Perpignan: la fac occupée depuis 4 semaines a été évacuée et nettoyée jeudi matin .
arcenciel.gif (1653 octets)Paris VII évacuée: http://www.dailymotion.com/video/x3mdh1_bordel-a-la-fac-paris-7-denis-dider_news
arcenciel.gif (1653 octets)Limoges: Vote de la grève et du blocage reconduit en Lettre et en science aujourd'hui. Le mouvement ne s'éssoufle pas, il continue sur son deuxième souffle !
arcenciel.gif (1653 octets)Malgré la trahison de l'UNEF qui appelle ce jour à la reprise alors que la mobilisation enfle dans les lycées et ne s'essouffle pas dans les universités, alors que la tentative de division du front syndical par la ministre est grossière:
Appel de la tuud (une tendance de l'UNEF) Appel de 200 militants de l'UNEF:
Pour l'abrogation de la LRU, amplifions la mobilisation ! En tant que militants syndicaux, nous sommes opposés à la Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités, « loi Pécresse », votée pendant l'été. Ce texte est tout le contraire de ce dont les universités françaises ont besoin. En renforçant le poids des personnalités extérieures au détriment des étudiants et des personnels, et en encourageant le recours au financement privé, la loi entraîne les universités vers une privatisation des formations. En institutionnalisant la pré-inscription des lycéens, elle ouvre une porte vers l'instauration de la sélection à l'entrée. Nous considérons que cette loi n'est ni amendable, ni négociable. Nous appellons à amplifier la mobilisation, en vue d'obtenir l'abrogation de la Loi Pécresse.
arcenciel.gif (1653 octets)Le SNESUP appelle tous les acteurs du supérieur et les démocrates à
- organiser des temps forts de mobilisation : assemblées générales, « facs ouvertes », grèves*, en particulier le 6 décembre, manifestations dans les villes universitaires et manifestation nationale à Paris ; * le SNESUP a déposé un préavis de grève pour les 4, 5 et 6 décembre. - rendre possible, en liaison avec les étudiants de plus en plus engagés dans la contestation légitime de la loi, la validation du semestre universitaire ;
- amplifier la diffusion d’explications sur la loi LRU et de propositions autour des enjeux scientifiques et sociétaux du supérieur, en participant, en particulier, à toutes les formes d’expression collective ;
- contester dans toutes les instances les logiques inscrites dans la loi LRU.


arcenciel.gif (1653 octets)Avocats, magistrats et greffiers se sont mobilisés jeudi partout en France pour exiger l'abandon des projets de suppression de plus de 300 juridictions dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire lancée par Rachida Dati.
A l'instar du délégué lillois de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), Loïc Binauld (bien Binauld), il s'agissait de dénoncer une "politique du mépris" qui a abouti à "une réforme bâclée, menée au pas de charge avec un simulacre de concertation".
"On parle d'une réforme. On a juste un démantèlement de la carte judiciaire, sans débat ni prise en compte des situations sur le terrain", a critiqué à Nancy Eric Bocciarelli, membre du Syndicat de la magistrature (SM, gauche). A Marseille, une intersyndicale des personnels de justice brocardait des "soldes chez Dati: 178 TI supprimés sur 473, 23 TGI sur 181". Les avocats, dans la lutte depuis des semaines au sein de chacun des barreaux supprimés, ont été en pointe dans la mobilisation en multipliant les initiatives comme les grèves totales. Une journée "cabinets fermés" a été organisée à Châlons-en-Champagne (Marne). A Saint-Nazaire, une quinzaine d'avocats a passé la nuit au tribunal en signe de protestation. Les avocats lyonnais ont proposé des consultations gratuites. La crainte partout exprimée est que soit défait le maillage judiciaire du pays. "Tout le monde parle de désert judiciaire.
"Entendez-vous dans nos campagnes mourir nos juridictions" pouvait-on lire sur la pancarte d'une greffière de Dinan (Côtes d'armor) dont le tribunal doit être fermé.
"C'est un mouvement comme je n'ai pas le souvenir d'en avoir vu, c'est vraiment une vague profonde de révolte", a déclaré de son côté l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter sur France Inter.
 
30 novembre
arcenciel.gif (1653 octets)CAEN: nouveau rassemblement de soutien ce matin suite aux interpellations de la veille. Le rendez vous est donné à 10h30 au phénix. Vers 11h, le cortège d'une soixantaine de personnes prend la direction de l'hôtel de police via le jardin des plantes et la boulevard Weygand. Durant tout la manif, aucune force de l'ordre n'est visible. Sur les coups de 11h15, le cortège arrive rue Thibout de la Fresnaye au cri de "libérer nos camarades". L'ambiance est plutôt bon enfant. Les grilles du commissarriat sont fermées, de simples citoyens ne peuvent même plus entrer pour déposer plainte; ceux qui sont à l'intérieur sont obligés de sortir par derrière. Les manifestants expriment plusieurs fois leur soutien aux interpellés. Quelques slogans sont aussi dirigés vers les forces de l'ordre qui se sont mis en tenue de maintien de l'ordre à l'intérieur de la cour du commissariat ("vos heures sup ne sont pas payées!"). A 11h40, une voiture et un fourgon de police viennent se placer dans la rue au niveau du supermarché Leclerc. Des policiers en sortent en tenue de maintien de l'ordre; à l'intérieur du commissarait, il y a aussi de l'activité, les policiers font mouvement vers la grille. Sans aucune sommation et alors qu'aucun projectile n'a été lancé, les policiers chargent les manifestants dans la rue! Arrivés au bout de la rue, les manifestants ralentissent pensant que la charge était terminée. Et bien non, les policiers se regroupent et recommencent à charger dans la rue Saint Gabriel, les manifestants sont obligés de courir de nouveau, les dernières lignes sont à quelques centimètres des premiers coups de matraques. Arrivés place du Canada, les manifestants se regroupent. Il est décidé d'aller sur le marché Saint Sauveur pour avertir les passants de ce qui vient de se passer. Des RG viennent au contact et tentent de justifier l'injustifiable charge, ils se font insulter. Deux personnes auraient été interpellées durant ces charges.
"La tension monte soudainement. En tenue d'intervention, casques et matraques, les policiers s'équipent de boucliers. La rue est bloquée côté centre Leclerc par des véhicules de police et une dizaine d'hommes, eux aussi en tenue. Dans un sourire un peu jaune, les étudiants lâchent encore quelques plaisanteries, mais s'inquiètent d'une charge imminente. Elle intervient quelques minutes plus tard : la trentaine de policiers se lance aux trousses des manifestants qui se replient jusqu'à la place du Canada. Un jeune homme puis une jeune femme sont interpellés. Sur le marché, la colère gronde. Les étudiants s'en prennent au représentant des renseignements généraux. « On n'a rien fait ! Ils ont chargé ! C'est pitoyable, c'est lamentable ! » « On n'a pas un responsable avec qui on peut parler », répond le fonctionnaire. « Vous nous foutez sur la gueule, c'est ça votre discussion ? », hurle un autre manifestant. Après une petite marche, les étudiants rentrent désabusés au campus." Josué JEAN-BART. Ouest France édition du 1er décembre 2007
arcenciel.gif (1653 octets)PERPIGNAN: Comme cela nous l'avait été annoncé par l'administration, bien au courant du fait puisqu'elle s'était réuni derrière les préfabriqués, en cachette, avec les anti-bloqueurs, un appel à un débloquage violent avait été fait pour 21h30. Il était également dit que l'on pouvait craindre la présence de membres d'organisations groupusculaires d'extrême droite. Devant la menace d'attaques fascistes, nous avons décidé de ne pas abandonner l'occupation, et par là-même de ne pas les laisser "gagner". C'est pour cela que nous nous sommes préparés et armés de manches à balai et autres barres, en espérant que ce serait suffisant pour les intimider, et qu'ils ne viendraient pas.
Malheureusement, un groupe d'une 50aine de personnes, également armées de batons contrairement à ce qu'ont pu dire certains médias, a déboulé sur le campus en chantant la Marseillaise (et ont même été vus en train de faire de splendides saluts nazis...). Les vigiles de l'université ont pu les contenir, alors que la police observait tranquillement le spectacle depuis l'extérieur de l'université... Alors que les étudiants grévistes se repliaient dans l'amphithtéâtre occupé, suite à une première "dispersion" des anti-bloqueurs, ces derniers sont revenus à la charge, toujours sous les yeux de la police, qui a fini par intervenir, une fois la bataille terminée... Seuls la patience et le calme des grévistes (alors que les anti-bloqueurs ne cessaient de nous provoquer) expliquent qu'il n'y ai pas eu d'affrontements physiques. Nous n'étions pas là pour nous battre, mais pour nous défendre en cas d'agression, agression programmée, rappelons-le.
Le comité de grève condamne également le rôle des médias, et particulièrement de France 3, dans la montée des tensions. A la recherche du sensationnel, ils n'ont pas hésité à relayer un appel public au débloquage violent au JT régional du vendredi soir, et donner même l'heure du rendez-vous. Où est l'information là-dedans? Quel rôle joue ce média dans le mouvement? Evidemment, ces mêmes journalistes étaient présents à 21h30 précises et n'ont pas hésité à nous filmer en cachette, après nous avoir promis de ne pas nous filmer. Ce média a fait preuve d'un manque cruel d'intégrité et le comité de grève s'engage à ne plus répondre à ces journalistes, qui déforment et adaptent l'information à leur sauce.
Mais surtout, le comité de grève dénonce l'attitude du président de l'université de Pepignan. Pour son premier mandat, Benkhelil montre son incompétnce en matière de gestion des crises. Il est obnubilé par la reprise des cours, et en oublie les règles minimales de sécurité. Il encourage les étudiants anti-bloqueurs à venir déloger, en faisant usage de la violence, les étudiants qui bloquent... Il ment, sans cesse, aux médias qui l'interrogent sur le mouvement, et ne se tient jamais à ce qu'il dit ou promet... Il refuse de communiquer avec les grévistes et de reconnaître les AG étudiantes, dont le cadre a été fixé après consultation entre anti-LRU, pro-LRU et administration... Il n'hésite pas à menacer ou intimider les grévistes qui occupent l'université, et va même jusqu'à couper l'électricité du bâtiment occupé. Benkhelil applique des techniques de siège, de guerre. Pour toutes ces raisons, et devant l'évidence de son incapacité à gérer dans le calme et dans le respect une université, nous demandons la démission de Benkhelil, comme de tous les présidents d'université qui ont fait appel aux forces de l'ordre pour évacuer les facs! http://greve-perpignan.blogspot.com
Week End 01/02 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)34 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, Paris IV (Clignancourt), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille I, Lille II, Lille III, Limoges, Brest, Bordeaux I, Bordeaux II, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Nice
5 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, …
La répression est de plus en plus féroce avec la multiplication des fermetures administratives, des interventions policières, des arrestations.
Le mouvement se développe chez les lycéens : plus de 50 lycées étaient bloqués jeudi 22 novembre. Environ une centaine vendredi 23 novembre et lundi 26 novembre. Environ 150-200 mardi 27 novembre et jeudi 29 novembre, et près d’une centaine vendredi 30 novembre.
arcenciel.gif (1653 octets)Des manifestations pour dénoncer les violences policières lors des manifestations contre la loi Pécresse ont réuni samedi 600 personnes à Nantes et 250 à Caen, selon la police. Une marche silencieuse a réuni 600 personnes de tous âges dans les rues de Nantes, selon la police, pour protester contre les violences policières lors de la manifestation de mardi, durant laquelle trois jeunes ont été blessés, dont un à un oeil. Les parents du lycéen de 16 ans qui a été hospitalisé après avoir été grièvement blessé à un oeil lors de heurts avec la police ont demandé par lettre au procureur et au préfet "une enquête sérieuse" sur les faits. A Caen, une manifestation pacifique a eu lieu en début d'après-midi, à l'appel de la Fédération des parents d'élèves du Calvados (FCPE), pour demander "la désescalade de la violence et l'ouverture de négociations immédiates dans les lycées pour retrouver un climat de confiance", a indiqué à l'AFP la présidente de la FCPE, Agnès Busson. Elle dénonce également "l'utilisation de flashballs, attestée par de nombreux témoignages". Quelques centaines de jeunes ont brièvement pénétré jeudi après-midi dans le rectorat de Caen en causant des dégâts légers dans les locaux, après avoir participé à une manifestation anti-loi Pécresse. Les jeunes, en grande majorité des lycéens, ont été délogés du rectorat par les forces de l'ordre qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l'intérieur.
arcenciel.gif (1653 octets)COMMUNIQUE DE LA SECTION DEPARTEMENTALE DU SNES 31 Nous venons de prendre connaissance d'une directive adressée par l'Inspecteur d'Académie de Haute-Garonne aux chef d'établissement du département.Dans ce texte, l'I.A. 31 demande aux chefs d'établissement de lui communiquer les informations concernant les mouvements lycéens. Si nous pouvons admettre que l'administration souhaite connaître la situation dans les établissements du département, nous ne pouvons que nous élever contre une demande de renseignements précis qui relève d'une enquête policière. En effet, l'I.A. 31 demande "la situation détaillée et précise : AG, rumeurs, manifestations prévues, rassemblements prévus, tracts, nombre d'élèves mobilisés, origine - si possible des leaders -, présence des étudiants et leur nombre". Il ajoute également qu'il sait gré aux chefs d'établissement "de lui faire connaître les modes de transport utilisés ainsi que leurs moyens de financement". La section départementale du SNES Haute-Garonne demande immédiatement que cessent de telles pratiques qui constituent une atteinte grave aux libertés individuelles et visent à transformer les chefs d'établissement en auxiliaires de police.
arcenciel.gif (1653 octets)Communiqué du conseil fédéral de SUD éducation! Il est de la responsabilité des personnels de l’Education nationale de ne pas laisser les étudiants et les lycéens mener seuls un combat essentiel pour nous tous. La répression brutale dont ils sont victimes est une raison supplémentaire de nous associer à ce combat. La fédération SUD éducation appelle donc les personnels à soutenir les étudiants et les lycéens mobilisés, en participant à la grève et aux manifestations le mardi 4 décembre, et en organisant des AG pour construire un mouvement d’ampleur dans la durée.
arcenciel.gif (1653 octets)Réunie ce week-end à Nantes (Loire-Atlantique), la coordination nationale des étudiants a pris ses distances avec l'Unef, le syndicat qui a appelé à la suspension du mouvement suite à des "avancées" obtenues auprès de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Présence de quelque 300 délégués étudiants de toute la France, a-t-on appris auprès des organisateurs. Les délégués mandatées par leurs universités occupent jusqu'à dimanche deux amphithéâtres du bâtiment de l'UFR de droit sur le campus du Tertre, pour " faire le point sur la mobilisation dans chaque ville puis discuter de la reprise des négociations et faire le point sur les perspectives du mouvement", a indiqué une porte-parole à l'AFP. "Le mouvement, qui n'est pas noyauté par les syndicats, continue et doit s'amplifier", a déclaré Louise, étudiante en histoire de l'art et membre de la coordination nationale. Selon la coordination nationale, le mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités ne s'essouffle pas. Pourtant, d'après l'Unef, 27 sites universitaires restaient bloqués ou perturbés vendredi, au lendemain de son appel, contre 35 la veille, et une cinquantaine au plus fort du mouvement. "Les manifestations attirent toujours autant de monde, les assemblées générales sont toujours aussi nombreuses, et de plus en plus de lycéens rejoignent le mouvement", a déclaré Simon, étudiant en thèse d'histoire des sciences et délégué de l'université Lyon-I. "Les étudiants auraient pu être démoralisés après avoir été lâchés par les syndicats, mais ce n'est pas le cas", a-t-il assuré, soulignant que le combat est "difficile face à la répression policière et aux fermetures administratives". Selon lui, "tout est fait pour saboter le mouvement".
3 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Quasi muets pendant la concertation sur la loi, totalement absents des négociations entre le ministère, l'Unef et les présidents d'universités la semaine dernière, les personnels et les enseignants-chercheurs commencent à s'exprimer. Une intersyndicale FSU, Unsa-Education, Solidaires, CGT et Sauvons la Recherche, a également appelé jeudi à une journée "pour une autre réforme de l'Enseignement supérieur et de la recherche".
arcenciel.gif (1653 octets)Toulouse II et III, Montpellier II et III ou Pau restaient bloqués pour tout ou partie. Des assemblées générales sont prévues chaque jour jusqu'à jeudi, ainsi que deux journées d'actions mardi et jeudi, à l'appel de la coordination nationale étudiante réunie ce week-end à Nantes.
arcenciel.gif (1653 octets)"Quatre lycées ont été perturbés lundi dans l'académie d'Amiens, trois lycées professionnels en Bretagne, quatre à Toulouse, six en région PACA. Si les lycéens sont toujours plus mobilisés lors des journées d'actions, il est probable qu'ils retournent vite à leurs études. Leurs syndicats (UNL, Fidl et UNI-lycées) sont en effet sortis "satisfaits" samedi d'une rencontre avec les ministres de l'Education Xavier Darcos et de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse." AFP 3 décembre 2007 20h30
arcenciel.gif (1653 octets)Comment augmenter le salaire moyen sans verser un euro de plus ? (ou comment donner l'illusion dune augmentation du pouvoir d'achat ?)
Vous avez un effectif de :
- 10 cadres et ingénieurs payés chacun 10000 euros,
- 10 agents de maîtrise payés chacun 5000 euros,
- 10 employés payés chacun 1000 euros.
La masse salariale est 160 000 euros soit un salaire moyen de 5333 euros.
Vous profitez du départ à la retraite de 5 de employés pour ne pas les remplacer à leur poste. La masse salariale se réduit à 155000 euros, soit un salaire moyen de 6200 euros. On constate une augmentation du salaire moyen de 16,25 %.
Conclusion : Il suffit de diminuer le nombre d'employés pour que le salaire moyen augmente, sans que les salariés n'aient touché un rond, tout en diminuant le coût global des salariés ! Imparable.
Signé : le contrôleur de gestion de Shadocks and Co.
PS - Devise Shadock : pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur le mêmes...
4 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Le journal le Monde occupé par les étudiants:
Nous, étudiant-es mobilisés, nous sommes invités à la rédaction du journal Le Monde ce mardi 4 décembre pour alerter l'opinion publique de la désinformation voire la non-information des médias à propos de la mobilisation étudiante et lycéenne. Si les médias cristallisent ainsi l'information autour des seuls moyens d'actions, de la forme du mouvement, au détriment des motifs réels de notre révolte. Ce phénomène en est un d'autant plus criant depuis que l'Unef a appelé à stopper le mouvement, se déclarant satisfait des propositions du gouvernement. Par notre présence dans les locaux de ce journal, nous souhaitons également signifier que les AG locales et, par extension, la coordination nationale sont les seules instances représentatives du mouvement qui n'a jamais cessé. En refusant la réforme des universités, nous nous battons contre la sélection sociale, la soumission de l'enseignement et du savoir aux lois du marché que cette loi prévoit. Si nous ne contestons pas que l'université doit changer, sa transformation doit s'opérer dans un sens radicalement différent. Nous cherchons à créer une université libre, gratuite, ouverte à tous, c'est-à-dire sans critères de sélection ni de rentabilité. Pour arriver à cet idéal, c'est l'organisation entière de l'Université qu'il faut remettre en cause. C'est pourquoi nous voulons nous réapproprier notre lieu d'étude dans son intégralité. Les enjeux universitaires doivent être gérés par les premiers concernés. Notre critique de l'Université s'inscrit dans une réflexion plus globale sur l'orientation de la société actuelle. Nous luttons contre l'accélération de l'offensive libérale et anti-sociale qui accentue les inégalités, supprime toute notion de solidarité, et déshumanise les relations sociales, en nous dressant les uns contre les autres. Seuls les mouvements sociaux ont la force de créer de nouvelles solidarités, et de mettre fin aux offensives criminelles du libéralisme. Les étudiants en lutte, à l'appel de la coordination nationale. Le RDV du Jeudi 6 Décembre à la manifestation prouve que la mobilisation continue !
arcenciel.gif (1653 octets)31 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, Paris IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Brest, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Nice, Angers
6 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont, Paris XIII Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims,
… Lundi 4 décembre, la grève avec blocage a été reconduite à Reims, Lille III, Paris X Nanterre, Rouen, Lyon II (Bron), Nice.
Le blocage a été voté à Malesherbes Paris IV et à Angers
arcenciel.gif (1653 octets)Lyon II Blocage à Bron : "On commence dans le froid, mais l'atmosphère se réchauffe grâce à cette chère police mobile. Après nous avoir dégagé avec brutalité, après avoir demandé au journaliste présent d'éteindre la caméra, les forces de l'ordre forment une chaine pour nous bloquer et laisser entrer les étudiants qui veulent assister à leurs cours, étudiants qui doivent impérativement montrer une attestation de scolarité ou carte étudiante s'il veulent passer (ordre de la présidence). Sachez que le cout pour employer les vigiles toute une journée est d'environ 6000€. Il faut croire que l'université est riche. Le mouvement subit une véritable désinformation, les médias ne nous suivent pas, et la présidence cherche à donner une mauvaise image aux bloqueurs et nous discrédite. Malgré cela, nous continuons d'organiser des Assemblées Générales et des manifestations, auxquelles de nombreux étudiants et professeurs (bloqueurs ou anti-bloqueurs) participent"http://www.dailymotion.com/video/x3o3ra_blocage-lyon-ii-041207-bron-part-02_news
arcenciel.gif (1653 octets)La fac de lettres et sciences humaines d'Angers est de nouveau bloquée
arcenciel.gif (1653 octets)Pau, le blocage a été reconduit jusqu'à lundi. Je n'ai plus les chiffres exacts en tête, mais il y a environ 250 voix d'ecarts sur plus de 2000 votants. (Le site de Pau compte environ 8000 étudiants). En résumé, c'est environ 55% pour la reconduite du blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)L'AG de Nancy II (1000 étudiants) a voté à 73% la poursuite du blocage.
arcenciel.gif (1653 octets) Poitiers compte rendu AG bonne humeur garantiehttp://www.dailymotion.com/video/x3o85c_annonce-et-resultats-de-lag-du-4-de_politics
arcenciel.gif (1653 octets)L’affaiblissement de la lutte des étudiants pour défendre l’enseignement supérieur public découle directement de la trahison, par les syndicats et les partis de gauche, de la lutte des cheminots pour défendre leur retraite. Les cheminots se sont retrouvés sans véritable choix que celui de reprendre le travail après que tous les syndicats aient entamé des négociations avec les employeurs pour obtenir des « concessions » en échange de l’allongement de 37,5 à 40 années de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein. Les syndicats étudiants, l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) en tête, ont joué le même rôle dès le début en minant l’unité des étudiants et leur détermination à faire abroger la loi LRU. L’UNEF avait déjà abandonné l’opposition à la loi en juillet lorsqu’elle avait reçu des « garanties » du président Nicolas Sarkozy qu’il n’était pas envisagé de mettre en place un processus de sélection pour les étudiants en master.
arcenciel.gif (1653 octets)Il semblerait que tout le monde veuille du changement. Enfin, tout le monde… sauf ceux qui, précisément, s’opposent aux grèves, donnant leur accord tacite au gouvernement sans pour autant être d’accord avec lui. Que rien ne change, que la tranquillité règne, tel semble être leur mot d’ordre, laissant aux autres, aux volontaires, aux âmes non grises, le soin d’effectuer les révolutions, silencieuses ou bruyantes. Chaque grève est le signe de cette volonté de changement, mais que celui-ci soit pour autant interrogé, éclairci, formalisé, par ceux-là même qui le veulent, et prennent prétexte d’un changement annoncé pour le faire savoir. Pourquoi donc ce manque de formalisation ?
arcenciel.gif (1653 octets)LIMOGES: TOUS UNIS CONTRE LA REPRESSION !! Mardi 4 décembre, lors d’une manifestation lycéenne et étudiante, un jeune manifestant a été arrêté en marge du cortège. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées pour exprimer leur refus de la loi relative à l’autonomie des universités et plus généralement de la politique du gouvernement. Après avoir quitté la manifestation avec des amis, K…a été accusé d’avoir cassé la vitre d’un panneau d’affichage. Fidèle à sa réputation, la brigade anti-criminalité s’est ruée sur ce prétendu criminel, tout de même âgé de 14 ans, afin de l’immobiliser à coups de poing, de le mettre hors d’état de nuire et de l’embarquer de force dans sa voiture de service en faisant crisser les pneus. Quoi que l’on puisse penser de ce geste, notre seul regret est de n’avoir pas été assez vifs pour empêcher cette interpellation sauvage et violente, pour ne pas parler de bastonnade. En mouvement de solidarité, un groupe de manifestants s’est détaché à la fin du défilé pour se rendre au commissariat et demander la libération de l’auteur présumé. Leur élan a cependant été rapidement réprimé par un détachement de policiers casqués et armés de matraques, qui en ont usé pour blesser trois d’entre eux – dont une qui a dû aller se faire recoudre aux urgences. Notre mouvement n’en peut plus d’être confronté quotidiennement à des « agents de la paix » agressifs et armés qui n’hésitent pas à réprimer avec violence toute action qui touche de près ou de loin à notre contestation. Nous appelons à la vigilance des manifestants lors des prochains rassemblements. Soyez sûrs que toute intervention de ce genre ne fait qu’accroître notre détermination.
arcenciel.gif (1653 octets)Que faire pour trouver un second souffle?
– Mobiliser les lycéennes et les lycéens Les projets de casse touchent également l’enseignement secondaire. Bon nombre de lycéennes et de lycéens iront à l’université et sont concernés par le dispositif de pré-sélection envisagé par la LRU. Les raisons sont nombreuses de se mobiliser et c’est sans doute pour ça qu’une centaine de lycées ont été bloqués ces dernières semaines.
– Mobiliser les personnels Les IATOSS et les profs sont les premiers touchés par la LRU, qui prévoit de les soumettre à l’arbitraire de la présidence de l’université et de contractualiser une partie des statuts. Par ailleurs la recherche subit des attaques sans précédents, le gouvernement envisageant d’arrêter le financement par le CNRS d’un labo sur deux. Plusieurs AG importantes de personnel ont apportée leur soutien aux facs en lutte, appelant à faire grève ou condamnant la répression.
– Interpeller directement l’opinion publique Pour l’instant une bonne partie des travailleuses et des travailleurs ne sait pas quelles sont les raisons de la mobilisation étudiante. Il faut donc s’adresser directement à elles et eux, en leur donnant des tracts ou en organisant des actions et des manifs dans les centres-villes.
arcenciel.gif (1653 octets)la CLT (Coordination des Lycéens Toulousains) a été recréée afin de nous organiser dans les luttes, avec des réunions chaque semaine. Nos revendications sont donc les suivantes : Retrait TOTAL de la loi Pécresse (aucune négociation ne suffira jamais, toute la loi doit être retirée) Ré-instauration du système de BEP en deux ans Arrêt immédiat de la répression des mouvements sociaux (le recteur de l’Académie de Toulouse a demandé aux lycéens de dénoncer les meneurs des luttes pour appliquer des sanctions) Abandon du projet sur le BAC unique Création de postes dans l’Education nationale Nous appelons tous les lycées à multiplier les AG et les encourageons à bloquer leurs établissements.
arcenciel.gif (1653 octets)NANTERRE: La caravane passe les chiens aboient ! Lundi 3 Décembre la mort annoncée du mouvement étudiant sur Nanterre n'a pas eu lieu. Vendredi 30 novembre après plusieurs semaines de lutte et 3 jours d'occupation permanente les grévistes sont délogés par l'alliance de la frange la plus réactionnaire du personnel et les forces répressives des vigiles accompagnés d'un maître chien. Evidemment nul courage et nul audace dans cette démarche. La veille 8 étudiants sont interpellés par la police sur le campus et mis en garde à vue. Le vendredi matin l'ensemble des grévistes se dirigent vers le commissariat de Nanterre pour demander la libération des étudiants. L'après midi se déroule le procès de Naïma militante de l'AGEN. Profitant de cette situation les apprentis fossoyeurs des luttes exercent leur sale besogne. Ce Lundi matin la direction de l'université espérait donc que l'annonce de la reprise des cours ordonnée par Julliard serait effective. Malheureusement pour eux ce ne fut pas le cas. Dès 8 heures reprise des blocages au niveau des bâtiments A B C D E T et STAPS. A onze heures se tient en amphi A1 une AG avec 1000 étudiants. Le nombre permet de saisir rapidement que les étudiants ne veulent pas enterrer le mouvement. L'ensemble des interventions se prononce pour la continuité de la lutte. L' AG des étudiants qui reçoit le renfort d'une partie des personnels et des enseignants condamne les manœuvres de l' UNEF et proclame la nécessité de continuer la lutte. La Grève et le Blocage sont reconduits à une forte majorité. Une demande de journée banalisée est adoptée. Plus de 350 étudiants décident ensuite de manifester vers le bâtiment F (droit) lieu de la cristallisation du conflit sur le campus. Aujourd'hui une partie importante des étudiants de droit décide de rejoindre la lutte et de déjouer les plans de division orchestrée par la présidence. La manifestation se poursuit à plus de 500 étudiants vers le bâtiment B (présidence). Ce bâtiment véritable bunker accueille ce jour une réunion entre les personnels et le président de l'université. Les étudiants décident de rejoindre les participants au débat. Cela n'est pas du goût des vigiles qui encore une fois gaze les étudiants. Mais les manifestants dirigés par sa composante la plus populaire submerge ces tristes individus qui décampent. Le président Audéoud quitte les lieux sous les cris de « Audéoud démission » « Flics hors des facs ». Ce Lundi la lutte a prouvé qu'il est possible de construire un mouvement de masse en osant prendre l'initiative. http://agen-nanterre.over-blog.com/.
arcenciel.gif (1653 octets)MARSEILLE: 6 arrestations après la manif , quand les manifestants sont allés bloquer les voies de la gare Saint-Charles. relachés. Pas de poursuites.
arcenciel.gif (1653 octets)CAEN: près de 2000 personnes. Plusieurs minutes d'affrontements. Pas d'interpellations à 19h30, deux blessés côté manifestants.
http://www.dailymotion.com/video/x3oa6w_manifestation-contre-la-lru-a-caen_events
http://www.dailymotion.com/video/x3or86_manifestation-du-04-decembre-2007_news
arcenciel.gif (1653 octets)Le site universitaire de Paris IV Clignancourt a été quant à lui brièvement bloqué dans la matinée avant d'être évacué par les forces de l'ordre. Les cours y ont repris.
http://www.20minutes.fr/article/198738/France-Le-mouvement-anti-Pecresse-reprend-un-peu-du-poil-de-la-bete.php
arcenciel.gif (1653 octets)Syndicat National des Travailleurs de la Recherche Scientifique CNRS – INSERM – INRIA – IRD – INED – INRETS - INRP
Communiqué du SNTRS-CGT Chercheurs et ITA mobilisons nous contre la LRU Et contre le démantèlement des organismes de recherche La restructuration de la recherche publique, amorcée par le « Pacte pour la recherche » et accentuée par la loi sur « les Libertés et les Responsabilités des Universités (LRU) s’appuie sur le démantèlement des EPST, le CNRS en tout premier lieu. La direction du CNRS demande aujourd’hui à ses départements scientifiques de trier les UMR qui resteront au CNRS et celles qui seront versées dans le giron des Universités ! Que deviendront les personnels CNRS concernés par ce transfert ? Malgré les déclarations rassurantes de la direction du CNRS par qui seront-ils gérés ? Comment les chercheurs et les ITA seront-ils recrutés dans les prochaines années et par qui ? Quel rôle pourra jouer un CNRS rabougri, et à travers lui la communauté scientifique, dans la conduite du système de recherche publique ? L’autonomie des Universités, telle que la définit la LRU, organise la concurrence entre les Universités. Les conséquences sont connues : sélection à l’entrée de certaines universités, hiérarchisation de fait des diplômes selon l’université dans laquelle ils auront été préparés, élévation substantielle des frais d’inscription qui renforcera la sélection sociale des étudiants, poids accru des régions et des entreprises dans le pilotage des universités, tant sur les formations délivrées et leur contenu que sur les orientations de recherche menées dans l’établissement. L’emploi contractuel financé par des fonds publics et privés est institutionnalisé pour toutes les fonctions y compris l’enseignement et la recherche. Il dépendra du président des universités. Les avancées démocratiques obtenues en 1968 sont battues en brèche à travers la présidentialisation des Universités. Dans l’enseignement supérieur, la réforme du recrutement des enseignants-chercheurs, et plus largement la marginalisation des instances scientifiques des EPST et du Comité National vont favoriser le retour au mandarinat et aux lobbys locaux et faire régresser le niveau de la recherche. Le Pilotage accru à tous les niveaux de la recherche par le ministère n’est pas un gage de qualité scientifique. Sur de nombreux sites universitaires, les étudiants ont pris conscience de cette situation et se mobilisent. Pour le SNTRS-CGT l’action des personnels des organismes de recherche et des universités converge avec les luttes étudiantes pour faire reculer le gouvernement, abroger la LRU. En effet l’avenir pour les étudiants qui se destinent à la recherche, c’est ce que vivent déjà les post-docs et les contractuels chercheurs et ITA de l’ANR : la précarité et l’insécurité. C’est pourquoi, avec de nombreux syndicats et associations de la recherche et de l’enseignement supérieur, le SNTRS-CGT appelle les personnels à des manifestations le 6 décembre contre la LRU et ses conséquences sur le CNRS et les autres EPST. Chercheurs et ITA manifestez contre la LRU pour sauver les EPST jeudi 6 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)TOULOUSE: NEGOCIATIONS AVEC LE PRESIDENT ET LES DIRECTEURS D’UFR : Représentants présents aux négociations : - Etudiants, - UNEF, - AGET-FSE. Un accord a été conclu mais il ne serait difficile de négocier mieux.
La condition : le déblocage doit être voté et se poursuivre jusqu’à Noël, les bâtiments doivent être débloqués dès demain matin.
Proposition : 1 demi-journée par semaine banalisée, avec aucun cours, excepté pour les prépa concours, la filière santé et les IUT. Ces demi-journées seraient prévues les jeudi 6, mardi 11 et mardi 18 décembre. Pour le moment, 2 salles sont occupées 24h/24, à partir de la semaine prochaine, seule 1 salle pourrait être occupée la nuit, mais ceci semblerait être négociable. Tous les examens de sciences et de STAPS pourraient être décalés d’une semaine afin d’avoir une semaine pour les rattrapages. Possibilité de réunions le soir pour le comité à l’amphi Fermat (ou dans un autre amphi quand il est occupé). Concernant les problèmes pédagogiques, les cours ayant eu lieu pendant les périodes de blocage pourront être aux examens mais il sera fait au mieux afin de ne pas pénaliser les étudiants, des rattrapages seront notamment organisés lorsque cela est possible. Dans le cas où des professeurs feraient en sorte de rédiger des sujets d’examens ne portant que sur les cours ayant eu lieu (ou pas) en période de blocage, il faudra le signaler.
arcenciel.gif (1653 octets)Nantes: Lycéens et étudiants ont manifesté hier après-midi, dans une atmosphère bon enfant, contre la loi Pécresse. Ils ont ensuite bloqué le pont Haudaudine. Ambiance fin de blocus sur le front lycéen et estudiantin. Au lycée La Colinière, le blocus a été brisé hier. « Un compromis a été passé avec la direction pour une journée banalisée, explique un délégué, afin que nous puissions aller manifester sans être sanctionnés. Mais il y a peu de chance que ça se reproduise. » Même situation à Guist'hau. « Les élèves se sentent obligés d'aller en cours. » Ils étaient sept cents à manifester hier, de la place Bretagne au pont Haudaudine, en passant par la place Aristide-Briand et Graslin. En majorité des lycéens, avec quelques étudiants. « Le blocus n'est pas une fin en soi, constate un étudiant en biologie. Tout le monde craint pour son année. » Un lycéen de la Colinière se projette dans l'avenir : « On se dit que c'est la fin du mouvement, mais on est parti pour cinq ans de mouvement ! Il y a trop de répression, ce n'est plus tenable. Radicaliser le mouvement, difficile à mettre en place, nous sommes tous fichés. Nous pensons maintenant aux étapes à venir. Il faudra par exemple surveiller la réforme du bac, annoncée pour 2008. » La manif sur le pont Dans un climat plutôt joyeux, avec accompagnement de trompette, d'accordéon et de veuze, la manifestation traverse le centre-ville. Slogans : « L'éducation n'est pas une marchandise, l'université n'est pas une entreprise. » « Fac ouverte aux enfants d'ouvriers, fac fermée aux intérêts privés. » « Balancez vos télés, descendez dans la rue. » Certains commerces baissent leur rideau, ferment leur porte à clef. Le passage Pommeraye boucle ses grilles à double tour. Le Palais de justice est gardé par la Police nationale. Les forces de l'ordre sont également présentes pour barrer la route au cortège devant la Présidence de l'université. La manifestation est bloquée sur le pont Haudaudine. Le chef de la police indique aux manifestants qu'ils peuvent emprunter un autre pont, mais pas celui-ci : « Il y aura des jets de peinture [en direction de la présidence de l'université], j'en suis certain. Les forces de l'ordre peuvent rester ici jusqu'à demain matin. » La manifestation se disperse petit à petit mais une centaine de manifestants reste face au cordon de police, distribue force quolibets et bloque le pont, à l'heure de la sortie des bureaux et ce, jusqu'à 18 h 45. C'est l'embouteillage sur l'itinéraire de délestage, passant par le quai François-Mitterrand. « On n'a pas l'opinion publique avec nous, analyse une étudiante. On n'a même pas l'opposition pour nous. Au PS, ils ne savent que vendre des livres et se caillasser entre eux. Alors... »
arcenciel.gif (1653 octets)l'AG de l'université de montpellier 2 (fac de science) a voté pour le blocage (majorité visible), pour l'occupation d'un amphi (majorité visible) mais n'a pas reconduit le blocage (~690 contre le blocage, ~600 pour le blocage)
5 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Ce n’est pas le moment de lâcher !! Lycéens, étudiants, personnels : GREVE TOTALE JUSQU'A L’ABROGATION DE LA LRU !
Le gouvernement, les médias aux ordres, les bureaucrates de l’UNEF l’ont tous en chœur décrété : le mouvement est terminé. Et pourtant, mercredi 5 décembre, une trentaine d’universités étaient (au moins partiellement) en grève avec blocage : Paris I–Tolbiac, Paris III, Paris IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot, PRG), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Pau, Lyon II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Reims, Poitiers, Nice, Perpignan, Angers, Clermont. Des dizaines de lycées étaient bloqués et les personnels étaient en grève reconductible à Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours.
Nous sommes isolés et pourtant nous résistons. Dans beaucoup d’universités, les présidences conjuguent une répression féroce et sans précédent (fermetures administratives, incitation à la violence contre les grévistes, recours systématique à la police) et, en concertation avec les bureaucrates syndicaux, magouilles pour nous faire reprendre les cours (référendums bidons, banalisation quelques demi journées, etc.). Il n’y a rien à négocier avec les présidences qui sont nos ennemis. Etudiants et personnels, nous devons nous unir dans la grève contre les présidents qui jouent déjà leur rôle de patron et de flic que la LRU leur octroie et renforce. Le pitoyable Bruno Julliard, président de l’UNEF qui quitte ses fonctions pour une bonne place au PS, a trahi une dernière fois en prétendant avoir obtenu quelque chose alors que le gouvernement n’a pas touché à sa loi et a simplement décidé d’injecter 5 milliards d’euros (fruit de la privatisation d’EDF !) pour les cursus d’élite et pour mieux appliquer sa loi scélérate.
POUR EN SAVOIR PLUS, SE TENIR INFORME, NOUS CONTACTER : oxygenefse@free.fr
Visitez nos sites Internet parisien (http://oxygenefse.free.fr) et national (http://www.luttes-etudiantes.com)
arcenciel.gif (1653 octets)Nous, parents solidaires du mouvement anti- LRU, dénonçons la violence subie par les étudiants grévistes. Nous dénonçons particulièrement le rôle du président M. Benkhelil, sourd comme le gouvernement aux revendications des étudiants. Non content de passer outre la motion anti LRU votée lors du CA de l’Université de Perpignan durant l’été 2007, non content de ne pas reconnaître les votes démocratiques des AG qui ont reconduit de manière largement majoritaire le mouvement de grève et de blocage de semaine en semaine, le président a cautionné l’intervention répétée et de plus en plus violente de groupes anti-bloqueurs. Il a fait rentrer en fin de semaine dernière professeurs et étudiants non grévistes, dans une mise en scène d’ultra sécurité formée par 2 cordons de police et demande de la carte d’étudiant à l’entrée de l’Université. Le mercredi 5 décembre 2007, à midi, des membres du personnel de l’Université, président, professeurs, Iatoss, vigiles privés, sont venus tenter de déloger les étudiants. Un étudiant qui ne faisait preuve d’aucune agressivité s’est fait malmener par un groupe de professeurs et a reçu du gaz lacrymogène dirigé dans ses yeux à moins d’un mètre par un vigile privé. Il a été emmené à l’hôpital. Nous dénonçons aussi les manipulations médiatiques, les montages qui nous présentent les étudiants comme de dangereux individus. Ces étudiants au contraire s’organisent de manière réellement démocratique en Assemblées générales dans lesquelles ils s’écoutent, avec mandats révocables, commissions, rotation des tâches. Ils occupent leur lieu de travail 24h sur 24h parce qu’ils ont le courage de lutter contre l’injustice et s’en donnent les moyens. Nous parents, organisés en collectif le mercredi 5 décembre, nous indignons contre les violences physiques et symboliques, la répression brutale dont sont victimes les étudiants grévistes et réaffirmons notre soutien à la lutte anti-LRU. Vous pouvez rejoindre le collectif .
6 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)21° anniversaire de la mort de malik oussekine tombé lors des grèves étudiantes de 1986 contre la loi Devaquet d'autonomie des universités.
arcenciel.gif (1653 octets)Manif Paris VIII et Paris XIII: http://www.dailymotion.com/video/x3or71_universites-paris-13-et-8_news
arcenciel.gif (1653 octets) Manif Clermonthttp://www.dailymotion.com/video/x3p71m_mobilisation-contre-la-loi-lru-a-cl_news
arcenciel.gif (1653 octets)Mulhouse : Plusieurs centaines de lycéens hostiles à l'instauration d'un baccalauréat professionnel en trois ans ont manifesté jeudi matin à Mulhouse où quelques heurts se sont produits avec la police sans faire de blessés, a constaté un correspondant de l'AFP. Les jeunes -300 selon la police, 400 selon une source lycéenne- ont fait le tour des établissements concernés en portant une banderole avec l'inscription "Touche pas à mon BEP". Ils estiment que le brevet d'études professionnelles (BEP) est menacé de suppression par l'instauration d'un bac pro en trois ans au lieu de quatre. Devant un lycée professionnel, des vitres ont été brisées. La police nationale, accueillie par des jets de pierre, est intervenue vers 11H00 pour évacuer les manifestants. Des rétroviseurs et essuie-glaces de voiture ont été endommagés lors de cette opération. De sources policière et lycéenne, on indiquait peu avant midi que quatre lycéens avaient été interpellés pour jets de pierre et dégradations et une lycéenne pour outrage. Les lycéens se sont ensuite rendus devant le commissariat dont l'accès avait été bloqué par des CRS. Ils ont décidé de se disperser vers midi mais de se réunir à nouveau en début d'après-midi, selon leurs déclarations.
arcenciel.gif (1653 octets)Manifestation des électriciens, gaziers à Grenoble Entre 200 et 250 électriciens et gaziers, selon la police et les protestataires, ont manifesté jeudi matin dans les rues de Grenoble contre la remise en cause des régimes spéciaux de retraite, a constaté une journaliste de l'AFP. Les manifestants, qui défilaient à l'appel de la CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFDT, se sont rassemblés au restaurant d'entreprise de Gaz électricité de Grenoble puis se sont rendus à la préfecture de l'Isère où une délégation intersyndicale a été reçue. En tête de la manifestation, une banderole, sur laquelle on pouvait lire "on ne vole rien, salariés du public comme du privé, 37 ans 1/2 pour tous", était portée par plusieurs manifestants. Parmi les slogans, on entendait "le secteur énergie, électriciens et gaziers sont dans la rue pour exiger un vrai débat sur la retraite et pour que les négociations respectent les individus".
arcenciel.gif (1653 octets)Perpignan Plusieurs centaines de lycéens, 700 selon la police, ont une nouvelle fois manifesté, jeudi matin, dans les rues de Perpignan, avant de participer à une marche dans l'après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP. Le cortège est parti du lycée Arago du centre-ville, où un barrage filtrant avait été mis en place dans la matinée et devant lequel une discrète présence policière surveillait les entrées pour éviter des bousculades éventuelles entre élèves grévistes et parents opposés au mouvement. Quelques élèves du lycée Jean-Lurçat et du lycée hôtelier du Moulin-à-Vent se sont joints au défilé de même que 300 jeunes du lycée Pablo-Picasso. Le groupe s'est ensuite scindé en deux; quelque 300 à 400 manifestants se sont dirigés vers le lycée Charles-Blanc, d'où certains voulaient se rendre à l'université "pour y retrouver les étudiants dans l'action".
arcenciel.gif (1653 octets)Lille étudiants gazés par la police:
http://www.dailymotion.com/video/x3p8be_manifestation-etudiants-lille-6-dec_news
arcenciel.gif (1653 octets)Six lycées parisiens étaient toujours bloqués jeudi matin dans le cadre de la journée d'action contre la loi Pécresse et la proviseure du lycée Arago a été "bousculée", provoquant une "foulure de la cheville", a affirmé le rectorat de Paris à l'AFP. "Les lycées Arago, Victor-Hugo, Fénelon, Jacques-Decour, Gabriel-Fauré et Claude-Monet étaient bloquées ce (jeudi) matin", a indiqué le rectorat. "A Arago, la proviseure a été bousculée par un élève qui tentait de bloquer l'établissement, elle s'est foulée la cheville. Elle a été transportée par les pompiers à l'hôpital Saint-Antoine", a ajouté le rectorat. Par ailleurs, dans les universités, à la Sorbonne (Paris IV, Paris I et Paris III), selon la source, les trois points d'entrée étaient bloqués de l'extérieur "et des heurts ont eu lieu entre bloqueurs et antibloqueurs". A Paris I-Tobliac, des piquets de grève ont été installés en bas des ascenseurs, mais les cours avaient lieu normalement au rez-de-chaussée. A noter que l'ouverture du site Clignancourt de Paris IV a été "difficile en raison de la présence de bloqueurs". Enfin le site de la "Halle aux farines" de Paris VII était bloqué.
arcenciel.gif (1653 octets)la fac de Aix-en-Provence est de nouveau bloquée suite à un vote majoritaire pour le blocage
arcenciel.gif (1653 octets)Pau: intervention de CRS à environ 7h15 dans l'UFR Droit-éco. Nous nous sommes alors regroupés devant l'entrée pour empêcher les étudiants de rentrer dans le batiment. Les CRS sont intervenus une seconde fois vers 9h15 pour nous dégager et permettre l'acces. A 10h30, la fermeture administrative a été décidée par le président.
Aujourd'hui, les CRS sont intervenus dans l'UFR Droit-Economie-Gestion à la demande de M. Uhaldeborde, président de l'Université, et de M. Lemouland, directeur de l'UFR Droit, pour en expulser les étudiants protestant contre la LRU. M. Uhaldeborde s'était jusqu'alors engagé à respecter le resultat des Assemblées Générales, or hier il a décidé autoritairement que les cours devaient reprendre malgré le vote massif favorable au blocage du mardi 4 décembre. Nous condamnons fermement la duplicité de M. Uhaldeborde, qui aurait accepté la décision de cette même assemblée si elle lui avait été favorable. De plus, le président s'est révélé irresponsable en prenant le risque d'affrontements entre étudiants, comme cela s'est produit dans d'autres universités. La confrontation n'est restée pacifique que grâce à la résponsabilité des personnes présentes. En consquence, nous demandons la démission du directeur de l'UFR et du président de l'Université. Nous rappelons que l'université reste bloquée et que seule l'Assemblée Générale qui se tiendra le lundi 10 décembre à 13 heures est légitime pour décider de la poursuite ou de la fin du blocage. Le comité de lutte des étudiants de Pau
http://www.dailymotion.com/video/x3pg3t_les-crs-vont-a-la-facmpeg2video_news
arcenciel.gif (1653 octets)Si Julliard a trahi c'est probablement en échange de sa position en tête de liste aux municipales dans le XIII° arrondissement de Paris. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-986461@51-948215,0.html
Le PS soutient l'autonomie des universités, Jospin , Allègre et Lang y ont activement participé et ils sont bien contents que ce soit la droite qui le fasse à leur place. allez! Un petit cours de danse: http://lelaboratoire.over-blog.com/article-7269776.html
arcenciel.gif (1653 octets)Arrestations ciblées et matraquage Université Lyon 2
Nous ne reviendrons pas sur les divers actes de répression commis par la Présidence dans la période récente et moins récente. Rappelons qu’ils se traduisent aujourd’hui par l’intervention quotidienne de la police et des gendarmes mobiles sur les campus pour matraquer les grévistes, depuis trois jours.
Aujourd’hui, un pas de plus a été franchi dans la répression. La police nationale est intervenue violemment avec pour but de procéder à des arrestations. Un étudiant a été blessé gravement à la tête (12 points de suture), et un grand nombre d’autres frappés brutalement. 2 étudiants, syndicalistes et militants actifs (dont un à la F.S.E.) ont été l’objet d’une arrestation ciblée. La police avait désigné très clairement une partie des « meneur/euse-s » du mouvement comme des cibles potentielles. Ces deux militants ont été chargés d’inculpations farfelues et mensongères, comme beaucoup de gens peuvent en témoigner, de « violences volontaires sur agent ». En réalité, la violence a été de la seule initiative de la police.
Les dites arrestations ont été l’objet d’un rassemblement d’environ 200 personnes devant l’Hôtel de Police de Marius Berliet. Les inculpés ont rendez-vous avec le Procureur de la République demain matin. La liberté de réunion, autrement dit de tenir des Assemblées Générales, a été supprimée sans vergogne par M. Journès, de même que toute possibilité de débat à l’intérieur de l’Université. Les entrées sont contrôlées à toutes les portes par des vigiles privés particulièrement vindicatifs.
Les CRS et gendarmes mobiles stationnent de manière quasi permanente sur les campus et à proximité. Un grand nombre d’étudiantes et étudiants se sont refusé-e-s d’aller en cours, tandis qu’une part importante des professeurs et des personnels exerçait leur droit de retrait. Un regain de solidarité s’est donc fait jour au sein de l’Université. Des rassemblements unitaires auront lieu demain matin devant les entrées du campus.
La répression policière repose, du point de vue de la Présidence et de ses soutiens, sur un seul argument : le vote bidon organisé par la Présidence lundi, boycotté par prés de 85% des étudiantes et des étudiants.
Nous revendiquons l’arrêt immédiat des poursuites contre les deux camarades inculpés. Nous demandons le départ immédiat des forces policières et militaires présentes à proximité des campus de Bron et des Quais, la suppression des Sécurités Privées et des contrôles de cartes d’étudiant à l’entrée des campus, le retour immédiat à la liberté de réunion sur le campus.
Nous continuerons à demander la démission de Claude Journès, Président de Lyon 2, particulièrement responsable des problèmes actuels. Les matraques ne nous feront ni taire ni céder. La lutte contre la loi Pécresse continue.
http://www.dailymotion.com/video/x3ojd4_etudiant-vs-crs-lyon-2_school
7 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)20 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris III, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Nantes, Pau, Lyon II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Amiens, Nancy II, Reims, Poitiers, Nice, Perpignan, Angers, Aix Marseille (site d’Aix en Provence et de Marseille), Le Havre
Plusieurs universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Clermont, Paris XIII, Orléans, La Sorbonne, Paris VII (Paris Rive Gauche)
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours, … 3
arcenciel.gif (1653 octets)Marseille: plusieurs manifestations ont eu lieu à Marseille et dans sa région, et notamment à Vitrolles où il y a eu une dizaine d'interpellations.

Week end 8/9 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Les étudiants de Montpellier organisent la première coordination nationale lycéenne ce samedi 8 décembre 2007 à 10h au centre ville montpelliérain.
arcenciel.gif (1653 octets)Coordination nationale étudiante à Nice.: Derrière les effets d'annonce du gouvernement se développe une répression sans précédent. Fermetures admnistratives, interventions de la police, de la BAC, des CRS , des Gardes mobiles, de vigiles, procès contre les lycéen(ne)s et étudiant(e)s mobilisé(e)s se généralisent. L'objectif de leurs opérations toujours plus violentes est d'intimider et de criminaliser tous ceux et celles qui se mobilisent, pour les isoler et briser le mouvement . Nous exigeons le retrait de toutes les forces de répression qui occupent les universités, ainsi que la démission de tous les présidents d'universités qui y ont fait appel. Nous entrons dans une nouvelle phase du mouvement : une lutte sur la durée. Le mouvement cherche partout les meilleures formes por continuer la construction du rapport de force. Notre priorité est de convaincre toujours plus d'étudiant(e)s de se mobiliser et d'être actifs dans le mouvement contre la LRU. Cela passe par des manifestations et actions massives, pour nous faire entendre et montrer notre force.
Cela passe aussi par maintenir des cadres pour les étudiants mobilisés, et des Assemblées Générales nombreuses, seuls organes souverains et représentatifs du mouvement. Nous appelons l'ensemble de la communauté universitaire (étudiants, enseignants-chercheurs, personnels IATOSS...) à mener la lutte à nos côtés.
Nous pensons toujours que le blocage, c'est-à-dire les piquets de grève, est le moyen le plus efficace pour permettre à tous de participer, sans la pression des absences en cours et de la suppression des bourses.
Chaque fac doit trouver les modalités de lutte les plus en phase avec la réalité locale. Le mouvement ne s'arretera pas. Nous rappellons que la lutte contre la LRU s'inscrit dans un contexte plus global de casse des services publics et des acquis sociaux. Les résistances se multiplient contre ce projet de régression sociale. Nous manifestons toujours notre soutien à tous les secteurs mobilisés, et appellons donc à poursuivre la convergence des luttes avec : les cheminot(e)s, les salarié(e)s d'EDF et GDF, les enseignant(e)s et lycéen(ne)s des lycées pro, les jeunes en lutte, les salarié(e)s de la grande distribution...
Forts du succès de la dernière journée nationale de mobilisation du jeudi 6 decembre, nous appellons :
mardi 11 décembre, à une journée nationale d'action interprofessionnelle, symbolique et groupée
jeudi 13 decembre, à une journée nationale de manifestation pour converger avec l'appel à la grève des salarié(e)s de la SNCF
samedi 15 décembre, à une journée de manifestation avec actions de débrayages économiques.

10 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Nous, étudiants mobilisés de Montpellier 2, sommes 5 à avoir commencé une grève de la faim le 10/12/07. Nos revendications sont celles des coordinations étudiantes, nous continuerons cette grève de la faim jusqu'au minimum l'abrogation de la LRU. Conscients que cette action nécessite une médiatisation importante, nous lançons un appel aux gens pour qu'ils nous rejoignent dans notre action permettant ainsi un impact plus fort. Faites tourner l'information auprès de vos comités et même de vos assemblées générales. Apportez nous une réponse pour savoir si vous comptez vous joindre à l'action ou non. Merci, Le comité de mobilisation de Montpellier 2
arcenciel.gif (1653 octets)14 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris III, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Lyon II, Montpellier III, Lille I, Lille III, Limoges, Amiens, Nancy II, Poitiers, Nice, Angers, Aix Marseille (site d’Aix en Provence et de Marseille)
Plusieurs universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Paris XIII, Orléans, La Sorbonne, Paris VII (Paris Rive Gauche)
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours, …
Lundi 10 décembre, les AG de Reims, Pau, et Nantes ont voté le déblocage ; les AG de Lille I (qui était non bloquée), Lille III et Nice ont voté le blocage.
arcenciel.gif (1653 octets)Montpellier 3 évacuée avec violence Communique du Snesup de Montpellier 3 suite aux evenements qui ont eu lieu ce matin a l'Universite. A la suite de l'interpellation du deuxieme etudiant, et au portail du Val de Montferrand, vers 11h, les policiers ont utilise contre les etudiants, outre des bombes (spray) lacrymogenes, des "grenades assourdissantes", materiel anti-emeutes, et a tirs tendus : 3 étudiant-tes ont ete blesses a la cuisse et une a la tete ; 4 sont aux urgences pour des troubles auditifs dont trois serieux. Voila les "violences" sur le campus... Et sans autre commentaire !
http://www.dailymotion.com/video/x3py9r_evacuation_news
http://www.dailymotion.com/video/x3pz5k_evacuation-upv-1_news
http://www.dailymotion.com/video/x3qazk_evacuation-upv-2_news
http://fr.youtube.com/watch?v=yD7R2jb9EYM&eurl=http://mtp3lru.xooit.fr/t84-Videos-Informations-locales-et-nationales-10-Decembre-
article de l'huma sur lundi 10 décembre Montpellier : répression ( disproportionnée ) à la fac . * Universités .
À Montpellier, suite à l’intervention de la police contre les étudiants bloqueurs, les syndicats demandent la démission du président de la fac. Après l’intervention musclée des forces de police, lundi, à la fac de lettres Paul-Valéry, de Montpellier, à la demande du président de l’université Montpellier-III, Jean-François Miossec - qui a aussi décidé la fermeture administrative du campus -, un rassemblement et diverses actions étaient organisés hier à l’initiative notamment du SNESup, de SUD enseignants et de la CGT. Vers 11 heures sur le parvis de la fac, 350 enseignants et étudiants s’étaient regroupés pour organiser la riposte.
Lundi, le président avait fait appel aux forces de police afin de débloquer l’accès de la fac suite à quelques incidents qui s’étaient produits entre bloqueurs et anti-bloqueurs. Une intervention des forces policières jugée « disproportionnée » par le SNESup. Deux étudiants ont été interpellés et placés en garde à vue et deux autres ont été touchés par des grenades assourdissantes, l’un d’eux aurait perdu 30 % d’audition à une oreille. Le SNESup dénonce cette intervention policière et réclame la démission du président de l’université. « Alors que partout en France la mobilisation des étudiants contre la loi LRU prend des formes alternatives à la grève et au blocage, la stratégie de tension de la présidence de Montpellier-III a débouché sur ce qui était prévisible. (…) Seules la maturité et la responsabilité des 200 à 300 étudiants, alors présents, ont pu éviter que des incidents graves se produisent.
Depuis un mois et demi, le président fait la preuve de son incapacité à mener le dialogue social et à laisser le débat démocratique se dérouler, à gérer la crise universitaire, à assurer la continuité du service public, et, maintenant, il hypothèque gravement l’avenir de l’offre de formation de l’université et donc l’existence de celle-ci. Il doit en tirer les conséquences et démissionner ! » Le syndicat en appelle donc au recteur, chancelier des universités, pour assurer la continuité des missions de l’université. Il appelle les autres syndicats, soucieux du service public, à s’associer à la demande d’audience que le SNESup, la CGT et SUD ont déposée auprès du recteur. Le SNESup, critiquant la décision de fermer l’université, demande la tenue, en urgence, d’un CA extraordinaire. Jacques Choukroun, pour le SNESup de Paul-Valéry, intervenant devant les personnels et étudiants rassemblés hier, dénonçait la provocation : « On veut nous détourner de la lutte sur la loi LRU, nous allons (SNESup, SUD, CGT - NDLR) demander une entrevue au recteur pour qu’il prenne ses responsabilités sur les violences commises à l’initiative de la présidence de l’université. (…)
Il faut rouvrir l’université, on ne peut pas accepter cette stratégie. » À l’issue du rassemblement devant la fac, diverses actions ont été décidées, notamment une rencontre avec les lycéens de Joffre à Montpellier, victimes eux aussi de violences policières, et une manifestation devant le rectorat pour réclamer la démission du président de l’université Paul-Valéry.
Éloi Martinez l' Huma du 12 / 12 / 07
arcenciel.gif (1653 octets)Semaine d'action du 10 au 14 décembre dans l'enseignement agricole public (afp - 7.12) Une intersyndicale (Snetap-FSU, Sfoerta-FO, Syac-CGT et Sud Rural) de l'enseignement agricole public a appelé vendredi à une "semaine d'actions" à partir de lundi pour protester contre les coupes budgétaires et fermetures de classes. Le "point d'orgue" de cette semaine d'actions sera une grève, un rassemblement et une manifestation vendredi dans le VIIe arrondissement de Paris près de la direction générale de l'enseignement et de la recherche et du ministère de l'Agriculture où des audiences ont été demandées. Les syndicats protestent notamment contre "le programme sur cinq ans (2008-2012) de destruction massive de l'enseignement agricole public", expliquent-ils dans un communiqué. Les baisses de dotations prévues se traduiront, assurent-ils, par "l'équivalent selon les régions de 5 à 10 fermetures de classes par an". Ils s'inquiètent également du choix effectué, selon eux, par le gouvernement de "fermer en priorité" les classes de 4e et 3e, alors que celles-ci "favorisent l'élévation du niveau de qualification", assurent les syndicats.
arcenciel.gif (1653 octets)Marseille: Les forces de l'ordre sont intervenues au lycée Victor Hugo, ce qui a provoqué la colère de certains enseignants
le 10 décembre, c'était la Journée des droits de l'homme (ONU)...
11 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Marseille: Les forces de l'ordre sont intervenues au lycée Michelet
arcenciel.gif (1653 octets)Marseille: Plusieurs centaines de lycéens et étudiants, environ 500 selon la police, ont défilé mardi en début d'après-midi dans les rues de Marseille pour dénoncer la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, a constaté un journaliste de l'AFP. Les étudiants ont commencé à se rassembler aux alentours de 14H30 près du siège du site Saint Charles, siège de l'université Aix-Marseille I, et ont été rejoints par des élèves des lycées Michelet, St Charles, Victor Hugo et Antonin Artaud de Marseille. Ils ont défilé dans le calme sur la Canebière puis sur le Vieux Port.
arcenciel.gif (1653 octets)Sept personnes ont été interpellées à Brest durant des incidents entre des lycées manifestant contre la réforme du baccalauréat professionnel et les forces de l'ordre, a indiqué la police. Au terme d'une manifestation à laquelle avaient participé trois cents lycéens environ dans la matinée, la situation a dégénéré vers 15H00. Des jeunes ont alors bloqué la circulation automobile et se sont heurté à un barrage policier près du groupe scolaire Kerichen, le plus important de Brest. La situation demeurait tendue vers 17H00, 150 à 200 jeunes faisant toujours face aux forces de l'ordre.
arcenciel.gif (1653 octets)L'AG de Toulouse le Mirail réunissant plus de 2000 étudiant-e-s a voté massivement pour la mise en place de piquets de grève pour la journée de jeudi, jounée nationale de manifestation.

12 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)grève RATP
arcenciel.gif (1653 octets)Le Canard Enchaîné : Des choses qui n’existent pas mercredi 12 décembre 2007 de Jean-Luc Porquet
AVEZ-VOUS entendu parler de Pierre ? C’est un lycéen de Nantes. Il a 17 ans. Voilà deux semaines, le mardi 27 novembre, il est allé manifester contre la réforme sarkozyste de l’université. Il se trouvait sur les pelouses du rectorat, avec un bon millier de manifestants, quand les CRS et les flics sont, arrivés, et ont chargé. Brutalement. En tirant au Flash-bail. Pierre a reçu une balle dans l’œil. Transporté en urgence à l’hôpital. Dès le lendemain, le préfet se sentait en mesure d’affirmer aux journalistes que le diagnostic était « plutôt rassurant ». Ce préfet est formidable. Il est plus rapide que les médecins du CHU. Lesquels, deux jours plus tard, estimaient le pronostic « incertain » et relevaient un « potentiel de risque de perte complète de la fonction visuelle » : « Des complications peuvent-survenir (décollement de la rétine, glaucome post-traumatique). » A l’heure qu’il est, Pierre est sorti de l’hôpital. Il a 23 jours d’ITT. Et le pronostic est toujours incertain. Alors, aviez-vous entendu parler de Pierre ? Les médias ont été d’une discrétion de violette à son sujet. Après tout, un gamin qui risque de perdre un œil, ça n’est guère une information. Il n’avait qu’à pas. Il ne nous intéresse pas. Les seules victimes dignes d’attention sont celles auxquelles s’intéresse l’omniprésident Sarkozy. Savez-vous qu’à Nantes, le jeudi 29, près de quatre mille jeunes ont manifesté pour protester contre les violences policières, et notamment celle-là ? Il semblerait que tout le monde ne trouve pas parfaitement normal le fait que le droit de manifester s’accompagne désormais du droit à avoir un œil en moins. Mais qu’est-ce que quatre mille personnes ? Dans les médias nationaux, rien ou presque. Savez-vous qu’en fin de semaine dernière 30 universités françaises étaient encore bloquées ? 31 selon SUD-étudiants, entre 13 et 17 selon les anti-bloqueurs de « Libère ta fac »... Et que 41 lycées l’étaient aussi ? Là encore, les médias ont été d’une discrétion remarquable. Après tout, les principaux syndicats lycéens et étudiants Fidl, UNL et Unef ne soutiennent plus le mouvement, donc la ministre Pécresse a gagné, donc les blocages n’ont plus lieu d’être, donc c’est comme s’ils n’existaient pas, donc ils n’existent pas : pourquoi parler de choses qui n’existent pas ? Pour être informé du fait que les facs françaises bougent, qu’elles bruissent encore de débats, d’assemblées générales, de manifs, de grèves, il n’y avait, ces derniers quinze jours, qu’un seul recours : les sites Internet du réseau Indymedia, à Paris, Lille, Nantes, Grenoble, Toulouse, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, ou Rebellyon à Lyon, Bellaciao à Paris, etc. Le tout formant une sorte de vaste place publique où claquent au vent les dazibaos, vivante, engagée, subjective, alimentée par des militants (donc pas forcément fiable : il faut recouper), avec tracts, vidéos, photos, appels à manifester, agit-prop, agendas, etc. Oui, c’est sur ce média alternatif, multiforme ouvert et bordélique qu’on pouvait (et qu’on peut toujours) s’en apercevoir, tellement il déborde de contributions ces jours-ci : la loi Pécresse, même assaisonnée de quelques milliards, ne fait toujours pas l’unanimité. Une info à transmettre à TF1...
arcenciel.gif (1653 octets)APPEL A UNE SEMAINE DE BLOCAGE DES FACS POUR L’AMNISTIE GENERALE Mardi 18 décembre à 13H30, Sébastien Schifres, étudiant à Paris 8, comparaîtra devant la 14e Chambre correctionnelle de Paris. En pleine grève étudiante, Sébastien sera jugé pour sa participation au mouvement anti-CPE. Tout comme d’autres qui sont passés en procès ces derniers jours pour leur participation au mouvement lycéen d’il y a trois ans, ou comme Naïma de Nanterre, elle aussi condamnée pour son engagement sur l’université. Face à cette nouvelle provocation du pouvoir, un appel est lancé pour bloquer les universités la semaine du 17 au 23 décembre pour l’amnistie générale de tous les réprimés. Pour Sébastien, qui avait déjà fait trois semaines de prison l’année précédente pour l’affaire du mur de Nanterre, le CPE ça avait commencé très fort. Dès le premier jour, Sébastien était recherché par la police. La police est venue chez lui pour l’arrêter mais elle ne l’a pas trouvé. Un mois plus tard, Sébastien était arrêté lors de l’évacuation de la Sorbonne et passait une journée en garde à vue. Quelques jours plus tard, il était arrêté devant la Sorbonne, puis libéré quelques heures après. La semaine suivante, il était à nouveau arrêté lors de l’évacuation de l’EHESS : deux jours en garde à vue, puis deux jours enfermés au palais de justice et à la prison de Fleury-Mérogis. Et puis, Sébastien s’est fait viré de la Sorbonne. Il s’est retrouvé non-inscrit pendant un an avant de se réfugier à Paris 8. Finalement, Sébastien s’en est bien tiré : d’autres, qui n’avaient personne pour les défendre, ont fait un an de prison. Le 18 décembre, Sébastien passera pour la huitième fois en procès. Mais n’allez pas assister à l’audience : vous serez plus utiles sur les piquets de grève. A cette occasion, ceux qui bloqueront pour l’amnistie pourront fraterniser dans la joie et l’allégresse avec ceux qui bloquent contre la loi Pécresse. Ils sympathiseront aussi sûrement avec ceux qui bloquent pour ne pas aller en cours. Ceux qui bloquent pour le plaisir de bloquer rencontreront ceux qui bloquent pour le droit au blocage, comme ça ceux qui bloquent pour les sans-papiers pourront discuter avec ceux qui bloquent pour les retraites, ceux qui bloquent pour faire chier l’UNEF pourront draguer ceux qui bloquent contre TF1, ceux qui bloquent pour la gratuité des transports pourront boire un coup avec ceux qui bloquent pour le droit au logement, ceux qui bloquent contre le flicage pourront casser la croûte avec ceux qui bloquent contre leurs patrons, et ceux qui bloquent pour faire la révolution pourront bloquer avec ceux qui bloquent pour sauver la planète. Si votre fac est déjà bloquée, allez bloquer les autres. Si vous habitez en région parisienne et que toutes les facs de Paris et de sa banlieue sont bloquées le 18 décembre, venez à 13H30 à la 14e Chambre correctionnelle du Palais de justice de Paris, sur l’Ile de la Cité, pour manifester votre solidarité avec Sébastien. La lutte continue : plus jamais sans blocage ! Appel soutenu par les associations : Association Pour le Droit au Blocage, Collectif « Ma fac m’appartient », Comité « Bloquer c’est mon choix », « Blocage et Démocratie », Union des Etudiants Bloqueurs, Mouvement « Pas d’égalité sans blocage », Collectif pour l’Annulation des examens, Association des Feignants Solidaires, Internationale pour le Diplôme sans examens, Front Révolutionnaire Armé pour le Blocage, Comité de Lutte de Transylvanie, Collectif « Liberté de bloquer », Association des Artistes Bloqueurs, Section Santheodorienne de IXe Internationale, Groupe « Blocage et Boxe Thaï », Collectif « J’emmerde l’UNEF », et Comité pour un Blocage sans OGM.
13 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)NON!!! Sarkozy n'a pas la majorité!!! http://pythacli.chez-alice.fr/recent09/sarko-majorite.pdf
arcenciel.gif (1653 octets)Depuis le mois de septembre Sarkozy perd 15 points sur sa côte de popularité, passant de 64% de satisfaits à 49% de satisfaits http://www.php.sofres.com/cote2/choixdate.php?perso=sarkozy

arcenciel.gif (1653 octets)extraits Communiqué de SUD-Etudiant Montpellier: "Tandis qu’une rue entière avait été barrée par la police, près de 150 Gardes Mobiles (les mêmes qui étaient intervenus dans l’enceinte de l’Université de Nanterre pour casser les piquets de grève étudiants avec une extrême violence) étaient stationnés non loin du bureau de vote. La section d’intervention de la police nationale et la Brigade Anti Criminalité, ceux la-même qui ont envoyé sept étudiants et étudiantes à l’hôpital lundi ont de nouveau et sans raison chargé les grévistes. Avec une violence extrême (nez brisé, étudiante évacuée par les pompiers après avoir été tabassée, personnel administratif frappé et étranglé par les miliciens de la BAC, sa caméra brisée…) la police a installé un « cordon sanitaire » autour des files d’attente. Des scènes dantesques ont alors pu se dérouler avec le consentement de l’administration. Des membres des Renseignements Généraux se trouvaient devant le bureau de vote, à l’intérieur de l’enceinte du campus, à observer les votants. Un militant de SUD-Etudiant, voulant les prendre en photo pour condamner ces méthodes inadmissibles, s’est vu soumis à un contrôle d’identité et a été obligé d’effacer les clichés. D’autres étudiant-es qui patientaient dans la rue se sont vu-es pousser dans la file d’attente et obligé-es à aller voter, des policiers de la BAC observaient tranquillement les votant-es qui sortaient du bureau à quelques pas de la porte ! A l’intérieur du bureau, outre la question (pour ou contre le blocage) que nous remettons en cause, des pratiques douteuses ont été encouragées par les sbires du président. Des étudiant-es se sont vu-es refuser de mettre leur bulletin dans l’urne, et ont refusé de laisser « les démocrates présidentiels » s’en charger. Aucune liste d’émargement n’était disponible et des étudiant-es ont avoué avoir voté plusieurs fois. Certains étudiant-es, ne disposant pas encore de leur carte (doctorant-es par exemple), étaient soumis-es à un régime spécial : certain-es rentraient, d’autres non…"
Remarquez que la caméra du jeune homme est dérobée sous nos yeux... Il m'a fallu le regarder 4 fois pour voir le passage... La démocratie a parlée !
http://www.dailymotion.com/video/x3r559_film-amateur-du-vote-1_news
Résumé en images du référendum organisé par le Président Miossec à l'Université Paul Valery Montpellier III, avec l'aide de 150 policiers et gendarmes dans un simulacre de démocratie... un seul mot d'ordre : répression policière!
http://www.dailymotion.com/video/x3rlmz_referendum-universite-paul-valery-m_politics
arcenciel.gif (1653 octets)Lille : le président de l'université de Lille 3 décide de participer à la grande répression des mouvements étudiants, jouant de ce fait le jeu de la radicalisation. L'intervention policière qui a débuté à 17h "place l’université dans une situation profondément anormale, qui démoralise et désoriente l’ensemble de la communauté universitaire" citation modifiée du PDG de Lille3
la télé deforme tellement les choses que maintenant les pauvres endoctrinés qui voient la réalité pense que c'est de la propagande
http://www.dailymotion.com/video/x3r2vr_deblocage-lille-pont-de-bois_politics

14 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Appel intersyndical à la grève dans les Lycées Professionnels le 14 décembre, académie de Toulouse, rassemblement devant le Rectorat à 9h. SNES - FSU- SNETAA - CGT - SUD - FO - SNUEP - SNEP - SNETAP Pour télécharger l'appel intersyndical:
http://www.toulouse.snes.edu/2007-2008/Actions%202007-2008/appel14dec.pdf
arcenciel.gif (1653 octets)Pour protester contre les "fermeture orchestrées de classes préfigurant des fermetures de sites et d’établissements", les licenciements "honteux" des non-titulaires et contre le bac pro en 3 ans, l'intersyndicale SNETAP-FSU, le SFOERTA, le SYAC-CGT et SUD-Rural appelle les professeurs de l'enseignement agricole à manifester à Paris le 14 décembre. Communiqué: http://www.snetap-fsu.fr/article.php3?id_article=1208
15 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)Evacuation des SDF qui ont installé des tentes au bord de la Seine au pied de Notre Dame. Pendant ce temps Sarkozy sort un beau coup de pub pour euro disney en affichant là bas sa liaison avec Carla Bruni:
http://www.dailymotion.com/video/x3sja7_don-juan-et-don-quichotte_politics
Peu de violence dans les médias français:
http://www.dailymotion.com/video/x3sa80_mouloud-avec-les-don-quichotte-15-1_news
http://www.dailymotion.com/video/x3rl5n_don-quichotte-vire-par-la-police_events
http://www.dailymotion.com/video/x3rrk5_les-enfants-don-quichotte-a-notreda_events
http://www.dailymotion.com/video/x3rljh_les-don-quichotte-evacues_politics
17 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)L'AG de Montpellier III a voté lundi 17 décembre le blocage http://lru-montp3.blogspot.com/
arcenciel.gif (1653 octets)La FSE-Amiens condamne avec la plus vive émotion l’usage de la force, par une décision unilatérale de M. Georges FAURE, président de l’UPJV, pour déloger les étudiants en mouvement contre la loi Pécresse contre l’autonomie des universités qui occupaient hier encore le pôle Cathédrale, le pôle scientifique Saint-Leu, ainsi que la faculté d’arts. Nous sommes d’autant plus choqués de cette façon de faire qu’il apparaît que cette action a été exécutée par des vigiles privés embauchés directement par le président de l’UPJV, et sans doute sur le budget de l’université. M. le président FAURE disait lors des dernières Assemblées générales étudiantes que le pire serait pour l’UPJV l’intervention des CRS pour débloquer l’université. Il a ce matin réussi à nous prouver qu’il pouvait y avoir encore pire avec l’intervention de cette milice privée. Une façon de prouver que le pire n’est jamais certain ? C’est pourquoi la FSE-Amiens appelle les étudiants de ces centres à tout mettre en œuvre pour faire barrage à ce coup de force en faisant en sorte que les cours ne puissent pas reprendre normalement tant que persistera la présence de cette milice privée dans l’enceinte de l’université, incite l’ensemble des personnels de l’UPJV à exercer leur droit de retrait et appelle les étudiants du campus à réoccuper leur centre en signe de solidarité.
arcenciel.gif (1653 octets)L'AG de Lille (2000 étudiants) a voté le blocage malgré l'opposition de l'UNEF et SUD
arcenciel.gif (1653 octets)Carpentras: Les avocats gazés par la Police: Le Commentateur :"un bel exemple de démocratie"
batonnier de l'ordre des avocats de Carpentras: "façon de procéder anti-démocratique"
http://www.dailymotion.com/video/x3sk4n_avocats-gazes-par-les-crs_news
La question du jour: Quelle est la différence avec la répresson contre les étudiants? taper sur les étudiants, est-ce démocratique?
arcenciel.gif (1653 octets)Grenoble: Ce matin (lundi 17 décembre), la lutte continue sur le campus: vers 6h30 / 7h, un blocage de toutes les entrées de la galerie des amphis a été mis en place par quelques dizaines de personnes (moins d'une centaine). Les piquets de grève se sont mis en place et ont tenu. La plupart des étudiants venus dans l'intention d'aller en cours étaient moins "speed" que jeudi dernier, même si parmi les anti-bloqueurs on trouvait encore quelques mecs qui n'étaient pas là pour aller en cours mais juste pour nuire aux bloqueurs... Aussi, il y avait parmi les bloqueurs plusieurs personnes qui étaient plus ou moins masquées et plus ou moins "équipées", ce qui pouvait intimider (à raison) les anti-bloqueurs les plus bagarreurs. Alors que les deux entrées principales de la galerie étaient bien bloquées et "tenues", des anti-bloqueurs ont essayé d'entrer par les portes latérales. Des bloqueurs sont alors intervenus pour les en empêcher. Des coups sont partis des deux côtés et les anti-bloqueurs ont finalement été repoussés et calmés grâce à des jets de CO2 à l'extincteur (ça refroidit).
Vers 8h30, la police est arrivée et a débloqué en tapant dans le tas, moins violemment et massivement que ce qu'on a pu voir fin novembre, mais l'alliance entre flics anti-émeute, BAC et autres flics en civil + vigiles Securitas + quelques anti-bloqueurs amoureux de la police faisait pas mal flipper (certains anti-bloqueurs en ont profité pour crier "vive l'Etat" quand les flics sont intervenus en faveur des anti-bloqueurs).
Quelques échaufourrées ont eu lieu en cet endroit de la galerie des amphis, quelques trucs ont volé de part et d'autre, des insultes ont fusé (notamment envers les flics - et c'était bien "mérité"), et il semble que quatre personnes ont été arrêtées (dont une personne qui attendait paisiblement le tram !). Du côté de la galerie, une des arrestations a provoqué une vive réaction chez pas mal de bloqueurs, et la BAC a dû se réfugier sous la protectiond es vigiles Securitas à l'intérieur de la galerie des amphis, après avoir mangé quelques coups de pieds... La galerie des amphis a ainsi été débloquée mais la présence dehors de pas mal de monde laissait à penser que peu de gens sont allés en cours à la suite de ça (ceux qui l'ont fait l'ont encore fait sous la "protection" de la police). Bref, état de siège policier, la BAC qui tourne et les vigiles Securitas qui se la racontent: bonne ambiance. Un comité de grève "exceptionnel" s'est donc réuni dans la foulée et a décidé d'aller perturber les cours du BSHM et de l'ARSH (autres bâtiments de l'UPMF, à laquelle appartient la galerie des amphis): des alarmes ont sonné, des étudiants ont quitté les cours (temporairement ou définitivement), certains cours ont été annulés. Des fumigènes ont été brûlés dans les toilettes du BSHM, ce qui donnait une impression amusante dans les couloirs (ça sentait assez fort). Au hall nord de Stendhal (Grenoble III), plusieurs étudiants sont allés perturber des cours en amphi, incitant à quitter les cours et à refuser activement la présence de la police sur le campus. Là aussi, des étudiants ont quitté les cours en solidarité, mais d'autres y allaient du "ta gueule !" ou demandaient à leur prof d'appeler la police. D'ailleurs, des vigiles et des flics sont intervenus dans un amphi où ça débattait dur (en présence du vice-président de Stendhal). Des bloqueurs se sont fait virer de force par les chiens de garde, des coups ont été échangés et un flic ou vigile a pris trop de coups à son goût et criait au scandale. La fille "coupable" des coups portés a toutefois réussi à fuir. Tant mieux. Mais le climat est salement policier sur le campus. Et on dirait que la fac se coupe en deux: ceux qui sont vraiment choqués par la présence policière-sécuritaire sur le campus, et ceux qui s'en foutent (ou sont carrément pour). En attendant, le hall sud de Stendhal est toujours occupé. La lutte continue et continuera sous de multiples formes, à n'en pas douter.
19 décembre

arcenciel.gif (1653 octets)Perpignan : la répression continue Deux étudiants de l’Université de Perpignan, Yann et Pierre, ont été arrêtés ce matin mercredi 19 décembre 2007 à 7 heures et à leur domicile au motif de « dégradations, vol et menaces de mort » (confirmé par leur avocat à 12 h 20). La police perquisitionne leurs deux domiciles en ce moment. Nous constatons avec stupeur et avec un très profond écoeurement que les motifs cités ci-dessus émanent d’une plainte formulée par M. Jean Benkhélil, Président de l’Université de Perpignan Via Domitia, soutenu par son conseil d’administration. Cette plainte figure en page d’accueil du site officiel de l’UPVD, une université qui crache sur ses étudiants ! Il y a peu, le même Président, qui invitait les vigiles en blousons noirs (milices privées et non assermentées) sur le campus (coût 40 000 euros), attestait que c’était pour prévenir des heurs « entre étudiants », preuve aussi que, si l’amphi 4 était bloqué au titre de la demande d’abrogation de la LRU, l’amphi 3 était aussi bloqué au titre de la reprise des cours, et que, des deux groupes adverses (on n'a rien fait pour les rapprocher), on peut légitimement se demander lequel était le plus violent, ou lequel était réellement noyauté par des éléments extérieurs, ou extérieurs de l’intérieur à savoir des enseignants encartés…
Ces deux arrestations s’inscrivent dans un contexte global de criminalisation des mouvements sociaux. Le gouvernement, en réformant le droit de grève, cherche déjà à faire passer les cheminots pour des « preneurs d’otages ». Dans les universités, les administrations suivent docilement leur ministre en traitant les grévistes de « terroristes » ou « Khmers rouges ». Plusieurs grévistes ont déjà été arrêtés dans d’autres villes, dont de nombreux syndicalistes, en particulier de Sud étudiant : à Lyon, Paris, Rennes, Montpellier, etc. Nous demandons que les deux militants de Sud étudiant arrêtés à Perpignan soient immédiatement libérés. Nous revendiquons la fin des poursuites et l’amnistie de tou-te-s les inculpés politiques des mouvements sociaux.
arcenciel.gif (1653 octets)communiqué du comité de lutte du Mirail (Toulouse II) Face aux décisions collectives, la violence. Près de 1500 étudiant-e-s réuni-e-s en AG avaient décidé, à une très large majorité, la tenue de piquets de grève ponctuels pour le mercredi 19 décembre. Il s'agissait de permettre à toutes et tous de participer à cette journée de mobilisation forte: un rassemblement devant le Conseil d'administration pour y porter des revendications locales, une Assemblée Générale pour définir des perspectives pour la suite du mouvement, une manifestation nationale contre la LRU. A l'appel d'une poignée d'enseignants réunis au sein du collectif "Université et démocratie", du SGEN-CFDT, un rassemblement a été organisé dans le but de briser par la force les piquets de grève. Un rassemblement identique avait donné lieu a des violences sur les étudiant-e-s mobilisé-e-s le jeudi 13 décembre. Cette fois-ci, la présidence censée assurer la sécurité de la communauté universitaire, ne s'est pas contentée de fermer les yeux: Elle a donné l'ordre aux employées normalement chargés de la sécurité incendie de sectionner les chaines qui retenaient les grilles, amenant à la confrontation directe. Les briseurs de grève ont alors chargé les étudiant-e-s mobilisé-e-s qui se sont vues infliger de nombreuses menaces et insultes assorties pour certains de violences physiques. Les prétendues "débordements" n'en n'étaient pas; la direction a prévu, orchestré la violence et y a participé activement. Suite à la levée forcée des piquets, les perspectives décidées en AG n'ont pu être assurées correctement. Par la prétendue opposition à ses seules formes, c'est de fait le mouvement en lui-même qui est attaqué.
20 décembre
arcenciel.gif (1653 octets)MONTPELLIER, 20 déc 2007 (AFP) - Les étudiants en grève de la faim à Montpellier mettent un terme à leur action Les quatre étudiants de l'université de Montpellier 2 (Sciences) en grève de la faim contre la loi Pécresse sur les universités, ont décidé de mettre un terme à leur action jeudi soir après onze jours de jeûne, a-t-on appris auprès de l'un d'eux. Ils cesseront leur action "à 18H00", a indiqué à l'AFP Thomas, étudiant en deuxième année de licence de physique. A la même heure, a-t-il ajouté, prendra fin l'occupation par le comité de mobilisation des étudiants d'un amphi sur le site de Montpellier 2 où les quatre garçons observaient leur grève de la faim. "Puisqu'on ne peut pas continuer la grève de la faim hors de ces locaux en toute sécurité, nous mettons un terme à notre action", a expliqué Thomas. La présidence de Montpellier 2 a souligné jeudi, dans un communiqué, qu'"en raison de leur état de santé", les quatre étudiants "étaient toujours suivis médicalement par le service de médecine préventive de l'université". Ils avaient entamé leur action "radicale" et "pacifique" lundi 10, estimant que les autres modes d'action "conventionnels" contre la loi Pécresse n'avaient pas marché. La présidence de l'université avait récemment demandé au comité de mobilisation de quitter l'amphi en raison de la fermeture du site pendant les vacances de Noël. "Nous continuerons à nous battre contre la loi Pécresse" après les vacances, a commenté Thomas.
7 janvier
arcenciel.gif (1653 octets)Fac d’Arts d’Amiens rebloquée Ce matin, la faculté des arts d’Amiens a réuni en assemblée générale près de 300 étudiants, ce qui réprésente la présence la plus importante depuis le début du mouvement. L’occupation des lieux et la mise en place d’une faculté populaire a été revoté à 138 voix pour, 77 contre, 55 NPPV et 3 abstentions. La motivation des étudiants est toujours forte. Ayant appris les résultats du vote, Georges Fauré, le président de l’Université nous a bien fait comprendre qu’il prendra ’les mesures nécessaires’ pour empêcher le mouvement d’être relancé dans notre faculté et dans les autres pôles où les A.G. ont lieu demain matin.
Mars 2008
arcenciel.gif (1653 octets)Le canard enchainé du 26/03/08 rapporte que lors de la première réunion du groupe UMP de l'assemblée nationale après la défaite des municipale et cantonnales 2008, le député du haut rhin Luc Reitzer "Parmi les plus applaudis" a regretté une fois de plus que la réforme de la carte judiciaire aient été menée sans concertation, il a déclaré qu'il souhaitait que cela se passe différement pour la réforme hospitalière. et François Fillon lui donne raison en déclarant: " C'est vrai, que la réforme de la carte judiciaire doit nous inspirer: nous devons procéder autrement pour les réformes à venir"le même Jour le ministre du travail Xavier Bertrand annonce le passage à 41 annuités sans aucune négociation avec les syndicats, le leader de la CGT déclare le jour même : "Des manifestations sont programmées dans le pays samedi après-midi, pour dénoncer entre autres "l’absence de débat et de concertation" entre gouvernement et salariés." 
arcenciel.gif (1653 octets)Des collèges et lycées se mettent en grève reconductible (certains en sont déjà à 1 mois) pour dénoncer les fermetures de postes et les conclusions du rapport Pochard, silence des médias. "Rocard avait claqué la porte de la commission Pochard en raison d'une supposée référence à la rémunération au mérite des enseignants. Si le rapport en question est loin d'être très clair sur la question de la rémunération au mérite -qu'il ne fait qu'effleurer- il présente une approche essentiellement managériale de l'école. Rien sur l'enseignement, sur le savoir : « A l'époque de Philippe Meirieu, (NDLR : inspirateur de la pédagogie française de ces 20 dernières années) il fallait mettre l'élève au centre du système. On a vu ce que cela a donné, même Meirieu a fait un repentir tardif. La commission Pochard ne met rien au centre du système sinon le chef d'établissement, transformé en chef d'entreprise », lâche Jean-Paul Brighelli, auteur d'un essai remarqué « La fabrique du crétin », et qui tient un blog sur l'actualité de l'école. "
http://www.marianne2.fr/Rapport-Pochard-Le-retour-de-la-nomenklatura-pedagogiste_a83639.html 
http://www.snes.edu/snesactu/spip.php?article2868
arcenciel.gif (1653 octets)Les célébrations des 40 ans de mai 68 commencent. le 26 avr 2007 Sarkozy déclare: "Dans cette élection, il s'agit de savoir si l'héritage de mai 68 doit être perpétué ou s'il doit être liquidé une bonne fois pour toutes" propos relancés en Mars 2008 : Faut-il  "Liquider l'héritage de mai 68" Une guerre qui s'éternise en Afghanistan(7 ans) et en Iraq(5 ans), des étudiants arrêtés et condamnés, la liberté de circuler menacée, 3 ingrédients présents avant l'explosion de mai 68: Au début de mai 68 il y a une seule revendication: liberté de circuler dans les cités universitaires des filles, veut-il revenir sur la mixité et la liberté pour des filles et des garçons majeurs de se retrouver librement à l'intérieur des cités universitaires. Ensuite il y a eu l'arrestation d'un étudiant manifestant et suite à cela l'occupation d'un batiment de Nanterre pour demander sa libération. Sur le fond d'une guerre du Vietnam qui dure depuis 5 ans. Mêmes ingrédients, mais aucune révolte ne semble se profiler.
arcenciel.gif (1653 octets) La Croissance: Bobo pour le futur du pouvoir d'achat.Le président Sarkozy et le premier ministre jugent en privé, la situation économique mondiale "gravissime". Christine Lagarde annoncera le 28 mars une perspective de croissance de 1,8% à 2% pour 2008., alors que les experts de Bercy (donc les experts de Christine Lagarde) tablent sur une croissance comprise entre 1% et 1,5%. Pour un budget 2008 bati sur uen hypothèse de croissance de 2% à 2,5%. Cependant Sarkozy continue de marteler , qu'il n'y aura pas de "plan de rigueur" . Les promesses de baisse de 4 points des prélèvements obligatoires qui représentent environ 68 milliards d'euros risquent fort de finir aux oubliettes. Les conseillers de l'Elysée sont résignés: "Nous sommes condamnés à faire le gros dos devant les mouvements sociaux" "c'est une situation qu'on n'a pas connue depuis les années 30, il est possible que le monde connaisse une guerre économique, monétaire et sociale.""Il va nous falloir gérer une inflation plus forte, alors que les salaires progressent peu. ce qui nous attend est terrible". Tous ces propos sont extraits du canard enchainé du 26/03/08 page 2.
arcenciel.gif (1653 octets) Pitte vient de perdre son fauteuil de président de l’université Paris 4, qu’il occupait depuis quatre ans. Son concurrent, Georges Molinié, a dénoncé durant sa campagne le "libéralo-sarkozico-bushisme de Jean-Robert Pitte", avant de conclure: "Paris 4 doit être un établissement accessible pour le plus grand nombre, le moins cher possible et…avec le moins de CRS possible", allusion aux mouvements étudiants de la dernière rentrée, contre la nouvelle loi Pécresse.
Avril 2008
arcenciel.gif (1653 octets)Le canard enchainé du 02/04/08 rapporte que le cabinet de Rachida Dati enregistre sa 11° démission: Bernard Boussaroque, , Michel Dobkine, Gaël Tchakaloff, , françois guéant (le fils de claude sécretaire général de l'Elysée) etc. Selon un ministre: "ils n'en peuvent plus des cris et des reproches ils ne pensent qu'à filer". Deux autres conseillers s'apprêteraient déjà à partir. Le controleur financier lui reproche en outre l'explosion de ses frais de représentation. François guéant a d'ailleurs publié dans Ouest France et le point une lettre ouverte à Rachida Dati qualifiée de "fracassante" par le canard. 
La Lutte contre la LRU reprend en Novembre 2008, et l'Italie se soulève en masse contre le même genre de réformes, tout ceci sur fond de crise économique et de cadeaux démesurés aux banques et aux entreprises privées.

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1 commentaire:

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