Les rattachés en mission de remplacement sont isolés donc plus vulnérables il faut aller vers eux et les soutenir, être solidaires, souvent contraints à de longs trajets il leur est d’autant plus difficile de résister aux pressions qu’ils ne connaissent personne dans l‘établissement je jour où ils arrivent.
"Le SNES craint que certaines propositions du rapport rédigé par le recteur de Lyon, Daniel Bancel sur les conditions de travail ne signifient le démantèlement de "garanties statutaires ". Le Monde 29/09/99
" Les modèles technocratiques dominent les rapports Blanchet ou Monteil : pilotage, hiérarchies intermédiaires, mise en réseaux de bassin, opposition entre la démocratie des élèves et le contrôle des enseignants, réduction du poids des instances élues, sommations à justifier en permanence de ses actes on trouve tous les ingrédients d’un métier sans autonomie, parcellisé, soumis et encadré "
. Aujourd’hui ceux qui nient que la menace de démantèlement statutaire est bel et bien réelle sont peu nombreux. Toutefois celui-ci ne se limite pas au temps de travail et au contenu des services des enseignants. Le lien entre ses menaces et le fonctionnement actuel des remplacements est par trop évident !
Tous les fixes sont concernés par les problèmes que vivent les collègues affectés sur ZR. Si nous mutons un jour en interacadémique nous risquons fort de nous retrouver en ZR pendant quelques années.
L’affectation des premiers TZR : modalités d’affectation contrainte sur ZR comme cela a été développé les mois derniers. A quand l’affectation contrainte pour tous ?
Avec des procédés d’affectation à l’intérieur de la zone largement dénoncées en temps voulu, et le mépris des vœux et des barèmes lors de l’affectation au sein de leur ZR, celles ci se sont parfois déroulées par ordre alphabétique ! ! ! !
Les zones de remplacement sont parfois très vastes dans les disciplines avec peu de postes.
La mise en concurrence des professeurs et l’introduction d’inégalités au sein d’un même corps
L’introduction des PEP à profil a été heureusement limitée dans notre Académie. Mais ailleurs , par exemple à Créteil le recteur a tenté de multiplier les PEP à profil. Il a retiré son projet face au refus unanime de tous les syndicats. La multiplication des PEP est un objectif réel et signifie évidemment le recrutement sur CV au choix du recteur puis ensuite de l’IPR puis finalement par le chef d’établissement. C’est ce que les TZR rattachés vivent aujourd’hui, envoyés en remplacement sur décision des chefs d’établissement (illégal). Les affectés à l’année sont parfois choisis par les chefs d’établissements puisque les affectations en rattachement se font au barème sec et sans vœux.
Il est incohérent qu’à diplôme égal les fonctions exercées par les professeurs ne soient pas les mêmes ceci introduit des différences inadmissibles au sein d’un même corps.
En remplacement leurs HSA sont payées seulement en HSE entraînant une inégalité avec les autres titulaires. Elles peuvent être en outre imposées au-delà d’une seule car le TZR agrégé remplaçant un certifié devra "effectuer le service effectif du personnel remplacé " soit si celui ci avait 2 HSA le TZR agrégé doit effectuer 5 heures supplémentaires toutes rémunérées en HSE économie substantielle pour les rectorats mais inégalité flagrante entre les titulaires et une nouvelle attaque des statuts.
Les remplacements : déréglementation et pressions de l’administration.
Déréglementation : Le départ en mission de remplacement : " On est appelé par téléphone par les chefs d'établissement qui disposent d'une liste de profs sur télématique. C'est la gestion locale, en dehors de tout barème, avec pressions, menaces de sanction si on n'accourt pas illico... Et, avec ou sans enfant(s), il faut qu'on soit complètement mobile : avec l'élargissement aux zones limitrophes, nommée sur deux établissements, je fais 200 km par jour, 4 fois par semaine, sans indemnité de transport. " Témoignage des TZR recueillis le 22/09/99.
Voilà le quotidien des enseignants de demain ! !
Si nous laissons s'instaurer les remplacements au pied levé alors nous nous exposons à ce qu'on nous demande aussi de remplacer au pied levé certains collègues dès que tous les TZR seront pris ! Ça s'est pratiqué et est préconisé par de nombreux rapports on ne peut plus officiels. " Dans la perspective d'une réforme, la commission proposera de développer les remplacements " en interne " dans les établissements et une incitation financière pour les enseignants acceptant d'effectuer des heures supplémentaires à ce titre au-delà des deux heures obligatoires " rapport du sénat.
Un fonctionnaire du ministère pronostique un bug explosif juste avant l’an 2000 dans de nombreuses académies (Amiens, Grenoble, Nantes, Versailles, Paris, etc.) : plus aucun enseignant ne pourra être remplacé dans plus de la moitié des disciplines d’enseignement général. Les TZR se substituent en fait dans la pratique aux postes statutaires fournissant ainsi une partie d’enseignants flexibles, les réels besoins en remplacements sont comblés par des vacataires ou contractuels et bientôt par le recours interne ou la mutualisation des moyens ( ce que proposent les rapports du sénat et le rapport Bancel).
" Des projets pédagogiques particulièrement innovants pourraient ainsi se mettre en place et être reconnus par l'institution : instauration de rythmes de travail assouplis autour de la référence hebdomadaire, organisation du recours interne... "(c’est-à-dire le remplacement des collègues absents au pied levé au sein de son établissement rémunéré en HSE pour les fixes et pour les TZR rattachés cela signifie remplacer un collègue de n’importe quelle discipline au pied levé entre 2 remplacement ou sous forme de complément de service. )
Cela signifie que demain de nombreux enseignants fixes seront appellés comme les TZR aujourd’hui à remplacer au pied levé dans leur établissement mais aussi dans les autres établissements de la zone.
" Les absences courtes de moins de quinze jours ou de moins d'un mois devraient pouvoir être gérées par les établissements. Ceux-ci devraient alors disposer de moyens en conséquence (heures supplémentaires, vacations), mais également utiliser des solutions économiques en moyens supplémentaires" rapport du sénat.
L’enseignant TZR coupé du lien avec l’établissement et de la stabilité des relations avec les collègues se retrouve isolé relationellement et seul face aux pressions de l’administration une nouvelle sorte de précarité. Que se passera-t-il lorsque la majorité des profs auront un tel statut ? Tous sous pression ? Tous isolés ? Tous soumis ? Tous victimes des chantages à l’affectation remise sans arrêt sur la sellette ?
Bientôt : Tous affectés sur zone titulaires d’un poste virtuel
" L’objectif du ministre est de créer dans la profession une zone de non-droit où les enseignants ne seraient plus titulaires d’un poste, mais d’une zone, où leur qualification disciplinaire ne serait plus qu’indicative vu la diversité des tâches imposées, où la gestion dépendrait entièrement d’un super-chef d’établissement sans le contrôle des élus des personnels dans les commissions paritaires prévues par les statuts "
Jean Marie Maillard SNES
c’est exactement ce que vivent déjà les TZR ! ! ! ! et ceci au nom de la réduction des budgets d’éducation.
Tous ces enseignants affectés sur une zone seront donc titulaires d’un poste virtuel. La fin d’une gestion de type un nom= un poste est déjà effective pour les enseignants débutants.
Les TZR ne sont pas titulaires d'un poste, ils sont "rattachés " ; et ils n'ont pas un service là où ils sont rattachés. Le lien entre le grade donné par le concours, le poste, et l'emploi, est rompu. Ce lien qui caractérisait la Fonction publique est donc détruit, de propos délibéré, et parfaitement organisé Et ce serait une dangereuse naïveté de croire que seuls quelques jeunes collègues sont concernés, les rapports et études déjà parus (Longuet, notamment), montrent que c'est un projet beaucoup plus vaste, les TZR sont simplement aux avant-gardes.
En généralisant la mobilité des enseignants, le gouvernement rompt le lien indispensable entre un enseignant et un établissement : Au moment ou plus que jamais l’école doit se consacrer à réduire les inégalités, la mobilité subie des enseignants est incompatible avec le travail en équipe, la pratique d’une pédagogie différenciée, le suivi des élèves et la mise en place d'un cadre stable pour lutter contre les incivilités.
Si nous laissons s'instaurer les remplacement hors disciplines alors nous acceptons le retour de la bivalence à moyen terme préconisée elle aussi par les susdits rapports et également la multiplication de postes fixes avec complément de service dans une discipline connexe. A pas feutrés dans le rapport Bancel : " II n'existe aucune raison pour que la discipline de l'enseignant…..se confondent systématiquement avec les domaines d'apprentissage des élèves". Plus explicitement dans le rapport du sénat : " Elle proposera(la commission sénatoriale) également la création d'un corps de remplaçants polyvalents autour de disciplines proches " -" …une augmentation de la durée des stages en IUFM pour accroître la capacité de remplacement des enseignants stagiaires " vœu d’utiliser les sortants d’IUFM pour effectuer les tâches de remplacement.
rapport du sénat qui propose de s’inspirer de ce modèle pour le secondaire public "enfin, dans le second degré (privé et agricole), un grand nombre de suppléants sont bivalents "
Cette attaque commence comme toujours par les TZR que le texte initial prévoyait aptes à enseigner hors discipline de recrutement. La lutte syndicale a permis d’affirmer ce respect de la qualification dans les textes mais dans la pratique de nombreuses pressions s’exercent sur les TZR. De nombreux TZR se retrouvent affectés à l’année en LP et donc sont bivalents contraints, d’autres sont en lettre moderne en collège mais contraints d’enseigner le latin etc. C’est une illustration supplémentaire même si elle n’est pas nouvelle de la déréglementation et du souhait de la bivalence ou même de la polyvalence.
La flexibilité pédagogique dans la pratique : le TZR rattaché peut animer des activités pédagogiques diverses et variés (voir hors qualifications en violation des textes). Dans ce cadre le statut de l’enseignant ne pèse pas lourd. TZR encore précurseurs des "modes d’encadrement "cités par le rapport Bancel.
La définition hebdomadaire du temps de travail attaquée sur deux fronts et une nouvelle définition des services
Les rattachés sont victimes d’un emploi du temps qui change de semaine en semaine et les fixes ? " …à travers notamment des modifications ponctuelles dans les emplois du temps des enseignants de l'établissement " rapport du sénat.
Annualisation mise en échec pour les TZR mais pour combien de temps ? " Les directions diocésaines de l'enseignement catholique déposent dans les rectorats des listes de suppléants en attente et pour combler un besoin de remplacement, l'établissement propose au recteur de nommer telle ou telle personne figurant sur la liste. Cette personne n'est payée que pour le temps de remplacement effectué et non pas pour l'année, comme les enseignants affectés au remplacement dans l'enseignement public " rapport du sénat qui propose de s’inspirer de ce modèle pour le secondaire public.
Dans combien de temps l’imposera-t-on à tous les enseignants ?
Par l’intermédiaire des travaux croisés (chevaux de Troie de la polyvalence) qui se font sur des horaires mobiles ?
En s’appuyant sur le rapport Bancel ? " Bien que I'activité des enseignants ne puisse se réduire aux activités d'enseignement, la seule partie facilement mesurable du service des enseignants étant l'heure de cours, cette unité de compte doit être conservée au plan réglementaire. La détermination des services devra continuer à se faire avec une référence hebdomadaire (ce qui n'exclut pas une comptabilité annuelle "
" .. instauration de rythmes de travail assouplis autour de la référence hebdomadaire, organisation du recours interne "
II conviendra d'indiquer clairement ce que l'on entend par " cours " (ceci revient à proposer des horaires coefficientés, ex. : une heure d'aide ne pourrait être décomptée que comme une demi-heure de service. ) ou " enseignement devant élèves " pour désigner sans distinction artificielle des modes d'encadrement divers..
Ces "modes d’encadrement " étant placés de façon irrégulière n’est ce pas déjà une annualisation ? ( 2h par semaine pendant un trimestre puis plus rien par exemple).
La multiplication des postes précaires des TZR des gens nommés sur plusieurs établissements crée des contraintes prioritaires sur celles qui existaient déjà (options, barrettes pour préserver les classes hétérogènes, effectifs de l’encadrement vie scolaire, attribution des installations sportives, des labos de langues des salles informatiques des salles spécialisées, consigne des divers comités de pilotage mairie conseil général école justice ). Les emplois du temps pédagogiquement aberrants se développent et continueront de se multiplier puisque l’intérêt pédagogique passe dorénavant au dernier plan loin derrière les problèmes de gestion. Résultat des classe de 6° avec 3 heures de maths l’après midi après 15h et pas d’arrangement possible. La gestion de la misère induit la baisse indiscutable de la qualité de l’enseignement et la dégradation des conditions de travail de tous les personnels de l’établissement.
On nous cite des chefs d'établissement qui n'ont pas fait les emplois du temps des rattachés car ils n'ont pas tous les professeurs, et sont mécontents et découragés d'avance par l'inutilité d'une organisation qui va s'effondrer au départ des rattachés, destinés à quitter l'établissement. Mais cesprofesseurs sans emploi du temps est-ce normal ? Sont-ils titulaires d’un poste virtuel ?
Que peuvent penser les élèves qui ont commencé (dans le meilleur des cas) à travailler dans ces structures bancales avec des professeurs qui s'évaporent soudain, sans espoir de retour ? Peuvent-ils prendre au sérieux les profs, et même tout le système ?
Détérioration des conditions d'apprentissages : multiplication des professeurs " remplaçants " devant une même classe (perte d'autorité de l'enseignant), pas de suivi ni de construction pédagogique sur une année (atomisation des référents culturels), baisse générale des contenus (acquisition de méthodes mais sans référence à un contenu culturel précis).
F Bénédetti
Les Liens
la grève dans le Gard en 2000 http://www.multimania.com/grvegard La grève est finie mais la lutte continue, analyses du système éducatif, des réformes proposées par Lang qui sont dans la continuité de celles d'Allègre
la grève dans le Gard en 2003
http://membres.lycos.fr/grvegard/greve2003/greve2003.html
analyses des réformes proposées par ferry puis par fillon qui sont dans la continuité de celles d'Allègre et de Lang. Toujours les mêmes principes sont à l'oeuvre, avec en bonus la casse raffarinesque, les retraites, la sécu, la dette publique (que des mensonges) ce site est encore vivant avec des documents rentrée 2004
http://membres.lycos.fr/grvegard/greve2003/greve2003.html
analyses des réformes proposées par ferry puis par fillon qui sont dans la continuité de celles d'Allègre et de Lang. Toujours les mêmes principes sont à l'oeuvre, avec en bonus la casse raffarinesque, les retraites, la sécu, la dette publique (que des mensonges) ce site est encore vivant avec des documents rentrée 2004
pour avoir des renseignements plus actuels ou prendre contact afin de se mobiliser en cette rentrée 2004: http://www.cetace.org/tzrencolere/tzrencolere.html
où le danger est immense de voir revenir les pires dérives, les affectatiosn hors zone se multiplient, le paiment des ISSR se raréfie, les changements d'établissement de rattachement en cours d'année redeviennent monnaie courante (ISSR sucrées) , pire les affectations hors discipline, voire dans le premier degré commencent à apparaitre, j'ai reçu il y a 2 jours el mail d'une collègue TZR affectée sur une ZIL. Pire ce qui se prépare avec la refonte du système de mutation c'est une disparition des TZR avec perte des bonificatiosn accumulées depusi des années, soit une nouvelle "rupture de contrat"! au cas où vous ne trouveriez pas l'information recherchée sur mon site allez donc visiter:Site Sauvons l'école
http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/
Allègre a démissionné mais le collectif poursuit la lutte contre ses réformes?
Car JAck Lang veut poursuivre les réformes Allègre discours du 27/04/2000 http://www.multimania.com/grvegard/systemeeducatif/lang.htm
|
site de l'Appel pour une école démocratique http://users.skynet.be/aped
L'OMC lorgne sur l'Ecole: Le " Cycle du Millénaire " devrait libéraliser à outrance le marché de l'éducation et de la formation
Une analyse détaillée des menaces de privatisation et de "marchandisation" de l'enseignement, dans le cadre des négociations de l'Organisation mondiale du commerce à Seattle. Nombreuses sources originales et liens vers des sites externes.
"Allègre profs: un combat aux enjeux européens"
L'OCDE veut soumettre l'école plus directement aux lois du marché
L'OCDE veut soumettre l'école plus directement aux lois du marché
Réforme scolaire centrée sur l'efficacité : scénario 2010 , Gita Steiner-Kahmsi (Columbia University, New-York). Invitée par les enseignants suisses du SSP (Syndicat Suisse des Fonctionnaires), l'auteur, sur la base d'une étude des réformes engagées aux USA, dénonce l'imposture du "développement scolaire local", du "système d'école publique à autonomie partielle" et de la pédagogie du "projet" . "La décentralisation mène a la MacDonaldisation - Des experts qui doivent agir dans un but lucratif - La dépendance par rapport à l'industrie de la formation - Les enseignants affiliés à un syndicat ne sont pas engagés - Un programme de formation minimal - L'école doit rendre des compte à ses clients - ..."
"Ces deux systèmes scolaires [USA/GB] assimilent la formation à une marchandise, les parents à des clients et l'école à un produit ..."http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/steiner1.htm
"Ces deux systèmes scolaires [USA/GB] assimilent la formation à une marchandise, les parents à des clients et l'école à un produit ..."http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/steiner1.htm
"Ensemble contre les réformes Allègre"
par les syndicats étudiants qui ont décidé de lutter unitairement contre ces réformes http://www.altern.org/ecra |
Analyses : Politique libérale, attaque globale , Isabelle Voltaire http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/volt.htm
Paru dans le monde
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/06/DE_SELYS/10584.html
LE MONDE DIPLOMATIQUE - JUIN 1998 - Pages 14 et 15
UN RÊVE FOU DES TECHNOCRATES ET DES INDUSTRIELS L'école, grand marché du XXIe siècle
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/11/CAREIL/11313.html
LE MONDE DIPLOMATIQUE - NOVEMBRE 1998 - Page 32 L'école publique à l'encan Par YVES CAREIL
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/04/RIVIERE/10286.html
LE MONDE DIPLOMATIQUE - AVRIL 1998 - Page 21
QUELLES PRIORITÉS POUR L'ENSEIGNEMENT ? Les sirènes du multimédia à l'école
http://www.monde-diplomatique.fr/1997/05/BURGESS/8219.html
LE MONDE DIPLOMATIQUE - MAI 1997 - Page 8
SÉGRÉGATION SCOLAIRE dossier:"Où va la France? Les sept péchés capitaux du modèle libéral" .
Une décentralisation qui accentue les inégalités
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/04/RIVIERE/10244.html
LE MONDE DIPLOMATIQUE - AVRIL 1998 - Page 21 Enseignants en (première) ligne Par PHILIPPE RIVIERE (au Canada)
Toute la vérité sur l'absentéisme, les heures sup, les mines du pérou, haroun Tazieff, le haut conseil scientifique, la DPD, les maths, les prépas,les grandes écoles, etc
Un travail superbe et parfaitement documenté et argumenté
http://perso.wanadoo.fr/chucky/CAMent.html |
le site des collectifs TZR
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désormais je passe la main à un jeune collègue TZR motivé, pour avoir des renseignements plus actuels ou prendre contact afin de se mobiliser écrivez moi je lui transfèrerai votre adresse e-mail. en cette rentrée 2004 le danger est immense de voir revenir les pires dérives, les affectatiosn hors zone se multiplient, le paiment des ISSR se raréfie, les changements d'établissement de rattachement en cours d'année redeviennent monnaie courante (ISSR sucrées) , pire les affectations hors discipline, voire dans le premier degré commencent à apparaitre, j'ai reçu il y a 2 jours el mail d'une collègue TZR affectée sur une ZIL. Pire ce qui se prépare avec la refonte du système de mutation c'est une disparition des TZR avec perte des bonificatiosn accumulées depusi des années, soit une nouvelle "rupture de contrat"! au cas où vous ne trouveriez pas l'information recherchée sur mon site allez donc visiter: http://www.cetace.org/tzrencolere/tzrencolere.html
Ce site est un site personnel
La création du statut de TZR s'inscrit dans une politique éducative beaucoup plus vaste. Ce site contient donc aussi de nombreux documents au sujet de cette politique éducative.
Les lignes qui suivent peuvent ne plus sembler d'actualité, mais si Allègre est parti sa politique est restée.
Certes les rapports de type Bancel Blanchet, Monteil semblent au placard mais tous ces rapports (encore disponibles sur ce site) reposent sur les mêmes principes, et ces principes ressortent dans les derniers textes, accord cadre sur le temps de travail des fonctionnaires, accord cadre sur la résorbtion de la précarité, rapport Guyard...
Ces principes s'appellent, renvoi au local, contractualisation, flexibilité, annualisation etc. un vocabulaire qui sied mieux au monde de l'entreprise qu'à celui de l'école. Ainsi ce site contient quelques docs contribuant à lutter contre cette politique de gestion de l'EN. Ces docs sont des archives puisque depuis février 2000 ce type de docs sont publiés par mes soins sur : http://multimania.com/grvegard vous trouverez sur ce site un début d'analyse des réformes et quelques pages destinées à casser les idées reçues sur le système éducatif chiffres et graphiques à l'appui.
Mais revenons à nos moutons et au contenu du présent site et aux raisons de notre colère
Contre la rupture de contrat des ex titulaires académiques et contre le statut des actuels TZR
Les titulaires académiques étaient certifiés et agrégés.
Ceux -ci se sont retrouvés massivement affectés d'autorité sur un poste de remplaçant avec un statut celui de TZR dévalorisé une flexibilité pédagogique et géographique maximale
Ils ont échappé de justesse à l'obligation de remplacer des collègues dans d'autres matières que la leur ce qui évidemment signifiait que l'élève se voyait confié à un professeur incompétent ( professeur de philo enseignant l'histoire géographie par exemple ). C'est arrivé à maintes reprises en 98/99 ( voir livre noir du remplacement). Cela ne devrait plus arriver.
C'est arrivé encore en 1999 et ceci en violation des textes!!!
en 2000 la situation s'améliore essentiellement pour des raisons budgétaires
"BUDGET 2001 :alors que les départs à la retraite s'annoncent massifs, le Ministre de l'Éducation Nationale recrute à cette rentrée davantage de contractuels (10 à 13000) que de personnels titulaires." "Il existe une contradiction majeure avec l'accord de la fonction publique qui entend réduire la précarité" "On a beaucoup pris dans les moyens de remplacement pour la rentrée. On
va au devant de problèmes. D'autant que des insuffisances existent dans certaines disciplines. Les pouvoirs publics n'apparaissent pas assez sensibles à ces pénuries. Devant ce manque de moyens humains et financiers, on risque de recruter par « petites annonces ».(source :Monique Vuaillat « Dauphiné Libéré » du mardi 26 septembre 2000 ).
va au devant de problèmes. D'autant que des insuffisances existent dans certaines disciplines. Les pouvoirs publics n'apparaissent pas assez sensibles à ces pénuries. Devant ce manque de moyens humains et financiers, on risque de recruter par « petites annonces ».(source :Monique Vuaillat « Dauphiné Libéré » du mardi 26 septembre 2000 ).
C'est ce que nous appellions déjà en 99/2000 le "glissement vers la déqualification et la précarité" en clair les contractuels et vacataires se chargent des remplacements et les TZR sont massivement affectés sur poste à l'année. Ceci a pour conséquence:
1) les remplaçants de courte et moyenne durée sont dans la pratique moins qualifiés et plus précaires que prévu ce qui est une entorse à l'objectif premier du statut des TZR à savoir "avoir un volant suffisant de personnel titulaire et donc qualifiés pour effectuer les remplacements".
2) Les postes à l'année sont attribués à des TZR ce qui rend des postes qui devraient être stables, plus flexibles et donc un volant de postes qui devraient budgétaires (occupés par des personnels stables restant dans les blocs de moyens provisoires. En clair les TZR sont désormais des "fixes flexibles" c'est à dire des flexibles tout court. A Montpellier, le jour de la rentrée les deux tiers des TZR ( soit environ 800 sur 1200 ) étaient affectés sur un poste à l'année.
3) un effritement de la lutte puisque le nombre de rattachés diminue et donc les TZR victimes de non respect de leurs droits diminuent aussi. Il faut bien admettre que leur sort n'intéressait guère ni les TZR affectés à l'année, ni les personnels en poste fixe.
Par ailleurs la situation s'est améliorée car de nombreuses circulaires académiques de gestion des TZR ont été modifiées et sont désormais conformes aux textes de références (décret et note de service). Ainsi il ne devrait subsister en théorie que les problèmes suivants
1) remplacement de courte durée de profs d'une autre discipline en assurant des activités pédagogiques conformes à votre qualification. (en clair un TZR de maths remplace un prof d'EPS en faisant un cours ou du soutien en maths) voir la FAQà ce sujet. La qualification correspond à la discipline de recrutement.
2) le remplacement dans une zone limitrophe, les circulaires semblent oublier le volontariat.
3) la rémunération des HSA du prof remplacé en HSE pour le remplaçant assortie de l'impossibilité de refuser les HS.
4) affectation en LP reste possible mais la discipline doit strictement correspondre à celle de recrutement si le TZR n'est pas volontaire pour enseigner dans une discipline connexe. Il est interdit de cumuler discipline connexe et complément de service dans une autre commune.
Le statut des TZR tel qu'il fut appliqué sous Allègre est à peu près celui décrit par le Rapport Bancel et c'est certainement ce qui arrivera lorsque tout ceci ressortira des tiroirs (ils attendent que nous soyons à nouveau chloroformés)
Votre établissement de rattachement a changé, vous avez perdu les ISS, les primes ZEP vous avez fait du secrétariat, de la surveillance, ou remplacé dans une discipline qui n'est pas la votre ou peut-être même en SEGPA et ceci contre votre gré, vous êtes victimes de pressions, on vous oblige à partir en remplacement sur un coup de fil sans document officiel, on vous appelle n'importe quand pour remplacer n'importe qui dans l'heure....: Ce n'est plus normal défendez vous!
Défendez vos droits tant qu'il est temps et tant qu'il en reste….
ce site contient principalement les outils de travail du feu collectif TZR de l'académie de Montpellier mais aussi les coordonnées de divers autres collectifs (certains n'existent peut-être plus!). Il est également nourri de nombreux documents émanant du SNES, de documents officielspour les TZR.
de nombreuses analyses réflexions et compte rendus sont également disponibles. Il rassemble tous les liens vers les sites luttant contre la politique actuelle de l'éducation ( attention le frein mis par Jack Lang ne signifie par l'arrêt total et certainement pas un quelconque retour en arrière ).
l'historique des mises à jours , pratique pour avoir connaissance rapide des documents actuels ou une vision chronologique des choses. pour y accéder cliquer dans le menu sur le logo
Le menu thématique est disponible en haut de chaque page
contre la politique de la gauche plurielle en matière d'éducation
parce que le gouvernement cherche à libéraliser le système scolaire à réduire la qualité de l'enseignement selon le principe "pas de classe sans adulte" et à casser le statut des enseignants en imposant la flexibilité chez les enseignants titulaires.
quel est ce futur statut?
Rapport Bancel ( statut des enseignants)
Rapport Monteil ( évaluation des enseignants )Rapport Blanchet ( renvoi au local )
voir aussi réflexions liens sur la politique libérale dans l'éducation dossier précarité et flexibilitéMon site exprès rien que pour tout ce qui ne parle pas des TZR: http://www.multimania.com/grvegard Allègre est parti mais il faut à nouveau agir !!! Car Jack Lang veut poursuivre les réformes Allègre Lire : Prost Antoine, Bon Annette, « Le moment Allègre (1997-2000). De la réforme de l'Éducation nationale au soulèvement», Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2/2011 (n° 110) , p. 123-145 URL : www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2011-2-page-123.htm. DOI : 10.3917/ving.110.0123. |
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