24 octobre 2017

Procès Merah ou la désintégration française (20.10.2017)



Par David Duquesnevice président de la France de Marianne, association citoyenne née à l'automne 2016.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le procès du frère de Mohamed Merah, Abdelkader Merah, entre dans sa 3ème semaine. Pour David Duquesne, ce procès met en lumière la faillite de l'Etat sur la question de l'immigration et de l'intégration.

Alors que se joue actuellement le procès d'Abdelkader Merah, frère du fameux faux «loup solitaire» de Toulouse et de Montauban, il faut saisir cette opportunité médiatique pour faire le bilan des cinq dernières années. C'est un doux euphémisme d'affirmer que ce procès bénéficie d'une couverture médiatique insuffisante.

Ce procès arrive après 5 ans de déni et de communication mensongère dans les médias par les politiques, mais aussi par les rédactions qui ont joué une propagande dangereuse en refusant de relater le réel de peur peut être de faire le jeu du FN.

Il y a une chaîne de production idéologique solidement installée sur notre territoire et tout est fait pour ne pas la remettre en cause.

Les attentats qui ont suivi ne sont que la suite logique d'un processus qui suit son cours et qui ira en s'aggravant puisque rien n'est fait pour s'attaquer aux causes de ces violences, qui sont le résultat d'un islam identitaire fort au sein de ce qu'on appelle, depuis 2002, les territoires perdus de la République.


Il y a une chaîne de production idéologique solidement installée sur notre territoire et tout est fait pour ne pas la remettre en cause, on assiste ainsi à des communications de diversions pour nous tenir à distance du réel qui fâche.

DÉNI COUPABLE DE LA CLASSE POLITIQUE ET MYTHOLOGIE DOUTEUSE

L'affaire Merah est symptomatique d'un déni coupable qui mine la classe médiatico-politique depuis près de 25 ans, sur une réalité désagréable, gênante et qui va à l'encontre d'un terrorisme intellectuel entretenu dès le milieu des années 80.

Depuis l'émergence du FN au début des années 80, s'est construite une mythologie douteuse qui a fait voler en éclat l'assimilation républicaine dans notre pays et cela concerne les dernières populations arrivées en France qui étaient issues du regroupement familial, ou de l'immigration en provenance des pays à majorité musulmane.

L'arabe, le nord africain, le musulman d'origine maghrébine était le nouveau juif, toute volonté de dénoncer les difficultés d'intégration et d'assimilation était interprétée comme une volonté cachée de commettre un holocauste!

La rhétorique haineuse du Front National à cette époque fut brandie en épouvantail face à tout questionnement légitime sur ce sujet épineux.

A partir du moment où le FN confisquait certaines thématiques, il n'était plus possible d'en parler sans être accusé de faire le jeu du FN et de courir derrière lui pour défendre une France identitaire blanche et catholique intégriste.

A l'insécurité culturelle et physique s'est ajoutée l'insécurité intellectuelle de peur d'être assigné à la fachosphère qui peut entraîner une mort sociale.
Parallèlement à la mise en place de ce bouclier immunitaire s'est constitué le développement d'une contre société au sein du pays dans les banlieues communautarisées. Cela s'est traduit par la mise en place de valeurs culturelles normatives venant des pays d'origine, qui subissent depuis le début des années 80, une offensive idéologique des théocraties du golfe.

Cette offensive s'est illustrée par l'arrivée des paraboles qui transportaient dans leurs programmes un autre mode de vie, d'autres valeurs culturelles qu'on retrouve dans de nombreuses banlieues, mais aussi des conflits politiques.

La venue en nombre de prédicateurs de théocraties arabes permettait de prendre le contrôle des centres religieux des quartiers.

L'Algérie, par exemple fut confrontée à cette offensive, et après avoir vaincu par les armes l'islamisme, est en train de perdre la guerre idéologique en ayant cédé aux salafistes afin de préserver la paix sociale. C'est ainsi que nous avons vu débarquer en 1989, le fameux voile à Creil alors que le FIS avait pénétré le cœur de la population algérienne en partant des universités.

La nature des régimes arabes et nord africains a beaucoup aidé la propagation de l'islam politique, cet islam littéraliste qui veut appliquer les textes tels qu'ils étaient appliqués dans le monde musulman à l'époque des califes.

En effet dans ces pays, même si leurs leaders autoritaires combattaient les religieux trop ambitieux, ont été mis en place des programmes scolaires où le religieux identitaire, la haine des juifs et d'Israël ainsi que la rancœur contre les ex-colonisateurs se partageaient des parts de marché considérables très populaires dans l'opinion publique arabe et nord africaine.

Ces normes identitaires, revanchardes ont été importées chez nous par divers canaux, et il a été facile pour les islamistes d'en ramasser les fruits mûrs.

Ces normes identitaires furent non seulement des obstacles à l'intégration de nombreux enfants issus de cette immigration mais qui plus est, pouvaient les préparer mentalement à la radicalisation islamiste.

REFUS DE L'ALTÉRITÉ

L'islamisme est l'outil qui est utilisé pour résister à la modernité, voir détruire ce qui est peu toléré dans les pays musulmans, c'est-à-dire l'altérité.

L'islamisme flambe chez nous car il vient de la confrontation de notre mode de vie à une vision du monde importée de pays liberticides. L'islamisme est aussi une résistance dans les pays musulmans à une libéralisation de la pratique religieuse vue comme un danger pouvant menacer l'islam et détruire la cohésion des sociétés musulmanes traditionnelles.

L'islamisme est l'outil qui est utilisé pour résister à la modernité, voir détruire ce qui est peu toléré dans les pays musulmans, c'est-à-dire l'altérité.

Tant que l'altérité ne sera pas acceptée positivement dans les pays musulmans et que certains de nos musulmans, en Occident, entretiendront un rapport charnel avec ce refus de l'altérité issu des pays d'origine, nous aurons de l'islamisme.

Et tant qu'on ne sera pas fiers de ce que nous sommes et de notre pays, nous ne pourrons pas faire adhérer des gamins, qu'ils soient musulmans ou pas, au pacte social républicain en France, surtout si ces enfants sont sous l'influence de parents idéologisés ou de groupes de pressions communautaires dominateurs dans ce qu'on appelle les «territoires perdus de la République».

Les crimes de Merah, en pleine campagne présidentielle, ont jeté l'effroi dans l'opinion publique à l'époque, et tout le monde s'attendait à voir désigner comme meurtrier un identitaire proche du FN. Personnellement j'étais dans le doute car je ne voyais pas un identitaire blanc s'attaquer à des hommes en uniformes servant la France.

Je n'ai guère été étonné quand on a découvert l'identité du tueur au scooter, je me suis dit «voilà on y est», car fort de mes observations et vécus personnels, et alarmé par le travail du collectif autour de Georges Bensoussan avec les fameux «territoires perdus de la république», je m'attendais à une explosion des violences identitaires au travers de l'islam politique.

On perçoit toute l'horreur du contexte dans l'enregistrement de la mère en train d'affirmer que «le prophète autorise les musulmans à tuer les enfants des juifs!»

Ce qui va suivre les crimes de Merah sera beaucoup plus révélateur et les vraies causes seront minimisées , voire cachées par nos médias et nos politiques.

Alors qu'on nous vend l'hypothèse d'un loup solitaire, le frère aîné de Mohamed Merah, Abdelghani dénonce dans son livre, «Mon frère, ce terroriste», que toute sa famille, à part lui, est radicalisée, que son frère Abdelkader se fait appeler Ben Laden et que ce dernier a failli le tuer en le poignardant car il avait comme compagne une femme d'origine juive!

On perçoit toute l'horreur du contexte quand il enregistre sa mère en train d'affirmer que «le prophète autorise les musulmans à tuer les enfants des juifs!», on pourrait relativiser cela a une famille, mais Abdelghani donne un témoignage glaçant dans son livre, «Lorsque les médecins légistes ont ramené son corps à la maison, des gens sont venus, ils faisaient des youyous, ils disaient qu'il avait mis la France à genoux, qu'il avait bien fait, mais estimaient regrettable qu'il n'ait pas tué plus d'enfants juifs....»

Contexte qui rejoint cette scène surréaliste où Latifa Ben Ziaten, mère d'un des soldats tués, s'entend dire par de nombreux gamins du quartier que Mohamed Merah est un modèle, un Shaheed, un héros de l'islam !

À partir de cette séquence, et avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir, le réel sera chassé de notre vue médiatique et politique, et ce sera Charlie, l'hypercasher, le Bataclan, Nice, Magnanville qui viendront percuter le déni collectif organisé auquel on opposera des bougies et des nounours pour affirmer un «vivrensemblisme» forcené !

«Vous n'aurez pas ma haine!». Voilà le slogan martelé !

Nul ne veut mettre en avant le fait que nous sommes confrontés à un substrat culturel haineux envers la France et tout ce qui n'est pas musulman, dont la haine du juif tient une place prépondérante.

Nul ne veut mettre en avant le fait que nous sommes confrontés à un substrat culturel haineux fort envers la France et tout ce qui n'est pas musulman, dont la haine du juif tient une place prépondérante.

On découvre donc au fur et à mesure des attentats des loups solitaires pas si solitaires que cela, qu'ils sont issus de familles radicalisées, et que souvent celles-ci sont complices ainsi que l'entourage proche.

Aucune analyse sérieuse ne sera faite sur cette réalité, bien au contraire l'historien Georges Bensoussan sera poursuivi devant la justice pour avoir décrit un antisémitisme culturel chez de nombreux Maghrébins.

Cet antisémitisme trouve deux sources qui se rejoignent, elles sont politiques et religieuses, le conflit israélo-palestinien fait flamber les passions et le rôle des chaînes arabes ont joué un rôle important dans cet antisémitisme nommé pudiquement antisionisme.

On peut aussi se poser des questions sur la propagande pro palestinienne organisée en France par une grande partie de la gauche, pour des raisons électorales évidentes, mais aussi par nos médias et notamment le service public, multipliant les reportages à charge contre l'État israélien.

Cette gauche pro palestinienne a été irresponsable et a contribué à armer mentalement les djihadistes et autres gangs des barbares et agresseurs isolés de juifs.

La source religieuse de cette animosité envers les juifs se trouve à la genèse du Djihad, lorsque selon les textes du corpus de l'islam, les juifs de La Mecque refusèrent l'allégeance au prophète, le texte du coran affirmant même que les juifs comme les chrétiens auraient falsifié la parole de Dieu, ceux-ci ne pouvant être tolérés qu'en tant que croyants de seconde zone derrière la Oumma qui serait la meilleure des communautés qu'Allah ait créée.

Comment peut-on tolérer que des juifs soient maîtres de leurs destins en intégrant comme vérité absolue de telles affirmations ?

Ce tableau noir et inquiétant nous est caché depuis 15 ans par les médias et les politiques, et pire, rien n'est engagé contre cette contre société qui grandit au sein de notre nation et qui ressemble par bien des aspects à certaines populations antisémites et patriarcales anti dreyfusardes du début du XXème siècle qui présageaient d'actions peu glorieuses durant l'occupation !

A cette dimension pré fasciste, on peut y ajouter une pensée bigote obscurantiste magique et médiévale qui se gargarise d'un manichéisme terrifiant. Bien évidemment tous les musulmans ne sont pas dans cette catégorisation identitaire, mais la partition culturelle et territoriale en cours de certains quartiers laisse à penser que ce processus est assez fort pour qu'on ne s'y oppose pas de peur de déclencher des violences cataclysmiques.

Que peut-on attendre du locataire actuel de l'Élysée qui ne voit que des électeurs, des consommateurs et de fervents croyants invités à vivre de façon intense leur foi au sein de la République !

La France aurait elle réagit de la même façon si les enfants tués n'avaient pas été juifs ?

Si un identitaire blanc ou un juif avait massacré des enfants musulmans, que se serait-il passé ?

Les meurtres gratuits de juifs mettent les Français face à une histoire difficile à porter, et que certains assument lâchement au travers de barbares de circonstances.

UN ISLAMISME HORS DE CONTRÔLE

Plus de cinq ans après les faits et après plusieurs centaines de morts, aucune analyse sérieuse n'est donnée, on temporise en cédant à l'islamisme dans toutes les strates de la société, espérant peut-être la clémence de nos ennemis.
Pire, une logique du djihadiste non responsable de ses actes, car produit de notre société qui, raciste et islamophobe, laisserait dans la misère les musulmans de notre pays, est diffusée dans nos médias, dans nos universités, dans les arts et spectacles («Moi la mort je l'aime comme vous aimez la vie» de Mohamed Kacimi, un colloque islamiste annulé avec regret par l'université de Lyon 2 alors que Jean Louis Bianco président de l'observatoire de la laïcité avait donné son accord, doctorantes en sociologie indigénistes et fréristes couvées par des universitaires de renom).

Affirmer que la France est raciste et discriminante c'est charger de revanche celui qui est confiné dans la position de victime, c'est lui refuser de s'émanciper de la rhétorique haineuse entretenue dans les pays d'origine.

Cette rhétorique fut tenue par Ramadan chez Taddeï le 3 octobre 2017 sur Europe 1 au sujet du meurtrier des deux jeunes filles de Marseille, et on la devine dans la pièce de Mohamed Kacimi où celui-ci présente le tueur au scooter comme un paumé victime d'une société violente qui décide d'aller tuer entre une partie de jeux vidéo et une pizza.

Mohamed Merah serait donc une victime d'un système politique et économique pensé pour opprimer les musulmans, un régime post colonial raciste et de discrimination systématique.

Mohamed Merah serait donc une victime d'un système politique et économique pensé pour opprimer les musulmans, un régime post colonial raciste qui maintient volontairement les musulmans dans des zones d'exclusions urbaines et les discriminerait systématiquement sur le marché de l'emploi et du logement.

Cette logique finit par rejoindre la logique des indigènes de la République qui promet d'éradiquer la «blanchit» au nom des luttes intersectionnelles qui agrègent autour de revanchards de la guerre d'Algérie, des «repentis» de l'Occident impérialiste et des communautaristes issus de nos anciennes colonies incapables de se projeter ailleurs que dans une logique de conflit permanent entre groupes ethnico-religieux.

Mais ne nous y trompons pas, l'objectif derrière cette cohorte hétéroclite demeure le suprématisme islamique: il choisit temporairement le vecteur marxiste qu'il racise à dessein par opportunisme stratégique.

L'islamisme peut, bien sûr, se servir de façon pragmatique du libéralisme via le djihad corrupteur des théocraties du golfe, il peut aussi se servir de l'alliance objective d'une partie de la gauche ne voyant que des damnés de la terre dans les immigrés musulmans en jouant de la victimisation à outrance, mais l'islamisme a son propre calendrier et ses objectifs sur le long terme.

Peu de gens sont capables de comprendre les problématiques et la dynamique de l'islamisme car trop occidento-centrés et prisonniers de grilles de lectures idéologiques qui aveuglent leurs visions.

Mais personne ne peut contester qu'une culture du «Nique la France» s'est développée au sein de notre pays dans certains quartiers, si des causes sociales et économiques sont souvent convoquées par réflexes idéologiques, on peut s'interroger sur le substrat culturel haineux importé par les islamistes et par les propagandes des théocraties arabes.

Quand on cultive dans certaines familles musulmanes nord africaines, dans des proportions difficiles à cerner, un ressentiment anti France ainsi que du mépris envers l'enseignement qui est proposé puisque venant de «mécréants racistes», pourquoi s'étonner d'autant d'échecs qui se traduiront par de grandes difficultés à trouver une place plus tard sur le marché du travail.

Un simple exemple, si dans une famille on ressasse que la femme occidentale, non voilée de surplus, est une pute non respectable et qu'à la maison, la mère et les sœurs sont cantonnées au rôle de bonniches, qu'on voit des cousines avec des mariages arrangés, que le discours machiste est généralisé dans le quartier, comment voulez vous que le petit garçon éduqué dans ce bain culturel, respecte son enseignante, et qu'il s'intéresse à ce qu'elle raconte?

Pourquoi voulez-vous qu'il tolère des femmes non voilées dans l'espace public? Pourquoi voulez-vous qu'il accepte de jouer le jeu de l'intégration républicaine? Fort de ses carences scolaires, quelles sont ses chances sur le marché du travail? Et s'il trouve un boulot avec peu de qualifications, va t il accepter d'être dirigé par un mécréant? Un juif? Une femme? Va-t-il être satisfait de gagner 1300 euros à temps plein quand certains grands frères dans le quartier roulent en voitures de luxes?

L'islam politique s'est répandu par le contrôle des femmes et l'infiltration des universités en Iran et en Algérie, nous sommes prévenus!

Quelle vision d'elle-même va développer une petite fille musulmane face à de tels tableaux domestiques et locaux? Choisira-t-elle l'émancipation par les études ou se servira-t-elle de ses études pour affirmer cette identité diminuée de sa féminité au nom d'une liberté dévoyée?

L'islam politique s'est répandu par le contrôle des femmes et l'infiltration des universités en Iran et en Algérie, nous sommes prévenus!

En France, l'islamisme est hors de contrôle dans les quartiers périphériques des grandes villes, il gagne les villes moyennes et le monde rural, et est «honoris causa» dans les enseignements universitaires en sociologie où les pensées fréristes et indigénistes sont choyées et encouragées.

Les meurtres de Montauban et Toulouse étaient l'occasion de retenir les leçons du déni de 2002 après la parution des «territoires perdus de la République» par un collectif autour de Georges Bensoussan, les travaux de Charles Rojzman dans les années 90 ont été tout autant ignorés.

Le déni et l'absence de débats sur ce sujet demeurent très inquiétants, il est temps que des analyses dignes de ce nom soient établies, ainsi qu'un état des lieux précis afin qu'une stratégie nationale soit mise en place pour reconquérir ces zones identitaires très déstabilisatrices pour notre pacte social républicain.

De nombreuses associations citoyennes et laïques se battent au local et sont ignorées par les politiques, il est impératif de les consulter et de tenir un langage de responsabilité devant la nation car il n'y a pas de raison qu'une mécanique infernale s'arrête en lui opposant des slogans de paix, de tolérance et d'amour pendant que des prêches haineux s'accompagnent de l'escroquerie d'une victimisation qui confine à la paranoïa communautaire.

UNE FUITE EN AVANT CRIMINELLE

Le procès qu'on refuse de faire est celui des politiques, tant au local qu'au national, qui ont refusé de voir le danger, qui l'ont potentialisé pour diverses raisons.

Le procès qu'on refuse de faire est celui des politiques, tant au local qu'au national, qui ont refusé de voir le danger, qui l'ont potentialisé pour diverses raisons.

Pour lutter contre la délinquance, ils ont laissé le champ libre aux religieux sponsorisés par les pétromonarchies et une fois la bête immonde installée, ils ont négocié le vote communautaire et sont devenus les obligés des islamistes!

Finalement ils ont eu à la fois la délinquance et l'islamisme avec des individus hybrides aguerris aux violences nés de l'impéritie de certains de nos édiles.

Le refus de l'évaluation des politiques de la ville et la volonté de ne pas lier territoires perdus de la République et djihad relève de cette fuite en avant criminelle vis-à-vis de ceux qui seront victimes de l'islam politique dans les mois et années à venir.

Il est plus que temps de revenir au réel et de tirer les conséquences de ces erreurs dramatiques qui hypothèquent notre bien commun, notre pacte social républicain mais aussi notre démocratie avec la poussée des populismes.

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