Par David
Duquesne, vice président de la France de Marianne, association citoyenne née à l'automne 2016.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le procès du frère de Mohamed Merah,
Abdelkader Merah, entre dans sa 3ème semaine. Pour David Duquesne, ce procès
met en lumière la faillite de l'Etat sur la question de l'immigration et de
l'intégration.
Alors que se joue actuellement le procès d'Abdelkader Merah,
frère du fameux faux «loup solitaire» de Toulouse et de Montauban, il faut
saisir cette opportunité médiatique pour faire le bilan des cinq dernières
années. C'est un doux euphémisme d'affirmer que ce procès bénéficie d'une
couverture médiatique insuffisante.
Ce procès arrive après 5 ans de déni et de communication
mensongère dans les médias par les politiques, mais aussi par les rédactions
qui ont joué une propagande dangereuse en refusant de relater le réel de peur
peut être de faire le jeu du FN.
Il y a une chaîne de production idéologique solidement
installée sur notre territoire et tout est fait pour ne pas la remettre en
cause.
Les attentats qui ont suivi ne sont que la suite logique
d'un processus qui suit son cours et qui ira en s'aggravant puisque rien n'est
fait pour s'attaquer aux causes de ces violences, qui sont le résultat d'un
islam identitaire fort au sein de ce qu'on appelle, depuis 2002, les territoires
perdus de la République.
Il y a une chaîne de production idéologique solidement
installée sur notre territoire et tout est fait pour ne pas la remettre en
cause, on assiste ainsi à des communications de diversions pour nous tenir à
distance du réel qui fâche.
DÉNI COUPABLE DE LA CLASSE POLITIQUE ET MYTHOLOGIE
DOUTEUSE
L'affaire Merah est symptomatique d'un déni coupable qui
mine la classe médiatico-politique depuis près de 25 ans, sur une réalité
désagréable, gênante et qui va à l'encontre d'un terrorisme intellectuel
entretenu dès le milieu des années 80.
Depuis l'émergence du FN au début des années 80, s'est
construite une mythologie douteuse qui a fait voler en éclat l'assimilation
républicaine dans notre pays et cela concerne les dernières populations
arrivées en France qui étaient issues du regroupement familial, ou de
l'immigration en provenance des pays à majorité musulmane.
L'arabe, le nord africain, le musulman d'origine maghrébine
était le nouveau juif, toute volonté de dénoncer les difficultés d'intégration
et d'assimilation était interprétée comme une volonté cachée de commettre un
holocauste!
La rhétorique haineuse du Front National à cette époque fut
brandie en épouvantail face à tout questionnement légitime sur ce sujet
épineux.
A partir du moment où le FN confisquait certaines
thématiques, il n'était plus possible d'en parler sans être accusé de faire le jeu du FN et de courir derrière lui pour
défendre une France identitaire blanche et catholique intégriste.
A l'insécurité culturelle et physique s'est ajoutée
l'insécurité intellectuelle de peur d'être assigné à la fachosphère qui peut
entraîner une mort sociale.
Parallèlement à la mise en place de ce bouclier immunitaire
s'est constitué le développement d'une contre société au sein du pays dans les
banlieues communautarisées. Cela s'est traduit par la mise en place de valeurs culturelles
normatives venant des pays d'origine, qui subissent depuis le début des années
80, une offensive idéologique des théocraties du golfe.
Cette offensive s'est illustrée par l'arrivée des paraboles
qui transportaient dans leurs programmes un autre mode de vie, d'autres valeurs
culturelles qu'on retrouve dans de nombreuses banlieues, mais aussi des
conflits politiques.
La venue en nombre de prédicateurs de théocraties arabes
permettait de prendre le contrôle des centres religieux des quartiers.
L'Algérie, par exemple fut confrontée à cette offensive, et
après avoir vaincu par les armes l'islamisme, est en train de perdre la guerre
idéologique en ayant cédé aux salafistes afin de préserver la paix sociale.
C'est ainsi que nous avons vu débarquer en 1989, le fameux voile à Creil alors
que le FIS avait pénétré le cœur de la population algérienne en partant des
universités.
La nature des régimes arabes et nord africains a beaucoup
aidé la propagation de l'islam politique, cet islam littéraliste qui veut appliquer
les textes tels qu'ils étaient appliqués dans le monde musulman à l'époque des
califes.
En effet dans ces pays, même si leurs leaders autoritaires
combattaient les religieux trop ambitieux, ont été mis en place des programmes
scolaires où le religieux identitaire, la haine des juifs et d'Israël ainsi que
la rancœur contre les ex-colonisateurs se partageaient des parts de marché
considérables très populaires dans l'opinion publique arabe et nord africaine.
Ces normes identitaires, revanchardes ont été importées chez
nous par divers canaux, et il a été facile pour les islamistes d'en ramasser
les fruits mûrs.
Ces normes identitaires furent non seulement des obstacles à
l'intégration de nombreux enfants issus de cette immigration mais qui plus est,
pouvaient les préparer mentalement à la radicalisation islamiste.
REFUS DE L'ALTÉRITÉ
L'islamisme est l'outil qui est utilisé pour résister à
la modernité, voir détruire ce qui est peu toléré dans les pays musulmans,
c'est-à-dire l'altérité.
L'islamisme flambe chez nous car il vient de la
confrontation de notre mode de vie à une vision du monde importée de pays
liberticides. L'islamisme est aussi une résistance dans les pays musulmans à
une libéralisation de la pratique religieuse vue comme un danger pouvant menacer
l'islam et détruire la cohésion des sociétés musulmanes traditionnelles.
L'islamisme est l'outil qui est utilisé pour résister à la
modernité, voir détruire ce qui est peu toléré dans les pays musulmans,
c'est-à-dire l'altérité.
Tant que l'altérité ne sera pas acceptée positivement dans
les pays musulmans et que certains de nos musulmans, en Occident,
entretiendront un rapport charnel avec ce refus de l'altérité issu des pays
d'origine, nous aurons de l'islamisme.
Et tant qu'on ne sera pas fiers de ce que nous sommes et de
notre pays, nous ne pourrons pas faire adhérer des gamins, qu'ils soient
musulmans ou pas, au pacte social républicain en France, surtout si ces enfants
sont sous l'influence de parents idéologisés ou de groupes de pressions communautaires
dominateurs dans ce qu'on appelle les «territoires perdus de la République».
Les crimes de Merah, en pleine campagne présidentielle, ont
jeté l'effroi dans l'opinion publique à l'époque, et tout le monde s'attendait
à voir désigner comme meurtrier un identitaire proche du FN. Personnellement
j'étais dans le doute car je ne voyais pas un identitaire blanc s'attaquer à
des hommes en uniformes servant la France.
Je n'ai guère été étonné quand on a découvert l'identité du
tueur au scooter, je me suis dit «voilà on y est», car fort de mes observations
et vécus personnels, et alarmé par le travail du collectif autour de Georges
Bensoussan avec les fameux «territoires perdus de la république», je
m'attendais à une explosion des violences identitaires au travers de l'islam
politique.
On perçoit toute l'horreur du contexte dans
l'enregistrement de la mère en train d'affirmer que «le prophète autorise les
musulmans à tuer les enfants des juifs!»
Ce qui va suivre les crimes de Merah sera beaucoup plus
révélateur et les vraies causes seront minimisées , voire cachées par nos
médias et nos politiques.
Alors qu'on nous vend l'hypothèse d'un loup solitaire, le
frère aîné de Mohamed Merah, Abdelghani dénonce dans son livre, «Mon frère, ce
terroriste», que toute sa famille, à part lui, est radicalisée, que son frère
Abdelkader se fait appeler Ben Laden et que ce dernier a failli le tuer en le
poignardant car il avait comme compagne une femme d'origine juive!
On perçoit toute l'horreur du contexte quand il enregistre
sa mère en train d'affirmer que «le prophète autorise les musulmans à tuer les
enfants des juifs!», on pourrait relativiser cela a une famille, mais
Abdelghani donne un témoignage glaçant dans son livre, «Lorsque les médecins
légistes ont ramené son corps à la maison, des gens sont venus, ils faisaient
des youyous, ils disaient qu'il avait mis la France à genoux, qu'il avait bien
fait, mais estimaient regrettable qu'il n'ait pas tué plus d'enfants juifs....»
Contexte qui rejoint cette scène surréaliste où Latifa Ben
Ziaten, mère d'un des soldats tués, s'entend dire par de nombreux gamins du
quartier que Mohamed Merah est un modèle, un Shaheed, un héros de l'islam !
À partir de cette séquence, et avec l'arrivée de François
Hollande au pouvoir, le réel sera chassé de notre vue médiatique et politique,
et ce sera Charlie, l'hypercasher, le Bataclan, Nice, Magnanville qui viendront
percuter le déni collectif organisé auquel on opposera des bougies et des
nounours pour affirmer un «vivrensemblisme» forcené !
«Vous n'aurez pas ma haine!». Voilà le slogan martelé !
Nul ne veut mettre en avant le fait que nous sommes
confrontés à un substrat culturel haineux envers la France et tout ce qui n'est
pas musulman, dont la haine du juif tient une place prépondérante.
Nul ne veut mettre en avant le fait que nous sommes
confrontés à un substrat culturel haineux fort envers la France et tout ce qui
n'est pas musulman, dont la haine du juif tient une place prépondérante.
On découvre donc au fur et à mesure des attentats des loups
solitaires pas si solitaires que cela, qu'ils sont issus de familles
radicalisées, et que souvent celles-ci sont complices ainsi que l'entourage
proche.
Aucune analyse sérieuse ne sera faite sur cette réalité,
bien au contraire l'historien Georges Bensoussan sera poursuivi devant la
justice pour avoir décrit un antisémitisme culturel chez de nombreux
Maghrébins.
Cet antisémitisme trouve deux sources qui se rejoignent,
elles sont politiques et religieuses, le conflit israélo-palestinien fait
flamber les passions et le rôle des chaînes arabes ont joué un rôle important
dans cet antisémitisme nommé pudiquement antisionisme.
On peut aussi se poser des questions sur la propagande pro
palestinienne organisée en France par une grande partie de la gauche, pour des
raisons électorales évidentes, mais aussi par nos médias et notamment le
service public, multipliant les reportages à charge contre l'État israélien.
Cette gauche pro palestinienne a été irresponsable et a
contribué à armer mentalement les djihadistes et autres gangs des barbares et
agresseurs isolés de juifs.
La source religieuse de cette animosité envers les juifs se
trouve à la genèse du Djihad, lorsque selon les textes du corpus de l'islam,
les juifs de La Mecque refusèrent l'allégeance au prophète, le texte du coran
affirmant même que les juifs comme les chrétiens auraient falsifié la parole de
Dieu, ceux-ci ne pouvant être tolérés qu'en tant que croyants de seconde zone
derrière la Oumma qui serait la meilleure des communautés qu'Allah ait créée.
Comment peut-on tolérer que des juifs soient maîtres de
leurs destins en intégrant comme vérité absolue de telles affirmations ?
Ce tableau noir et inquiétant nous est caché depuis 15 ans
par les médias et les politiques, et pire, rien n'est engagé contre cette
contre société qui grandit au sein de notre nation et qui ressemble par bien
des aspects à certaines populations antisémites et patriarcales anti
dreyfusardes du début du XXème siècle qui présageaient d'actions peu glorieuses
durant l'occupation !
A cette dimension pré fasciste, on peut y ajouter une pensée
bigote obscurantiste magique et médiévale qui se gargarise d'un manichéisme
terrifiant. Bien évidemment tous les musulmans ne sont pas dans cette
catégorisation identitaire, mais la partition culturelle et territoriale en
cours de certains quartiers laisse à penser que ce processus est assez fort
pour qu'on ne s'y oppose pas de peur de déclencher des violences
cataclysmiques.
Que peut-on attendre du locataire actuel de l'Élysée qui ne
voit que des électeurs, des consommateurs et de fervents croyants invités à vivre de façon intense leur foi
au sein de la République !
La France aurait elle réagit de la même façon si les enfants
tués n'avaient pas été juifs ?
Si un identitaire blanc ou un juif avait massacré des
enfants musulmans, que se serait-il passé ?
Les meurtres gratuits de juifs mettent les Français face à
une histoire difficile à porter, et que certains assument lâchement au travers
de barbares de circonstances.
UN ISLAMISME HORS DE CONTRÔLE
Plus de cinq ans après les faits et après plusieurs
centaines de morts, aucune analyse sérieuse n'est donnée, on temporise en
cédant à l'islamisme dans toutes les strates de la société, espérant peut-être
la clémence de nos ennemis.
Pire, une logique du djihadiste non responsable de ses
actes, car produit de notre société qui, raciste et islamophobe, laisserait
dans la misère les musulmans de notre pays, est diffusée dans nos médias, dans
nos universités, dans les arts et spectacles («Moi la mort je l'aime comme vous
aimez la vie» de Mohamed Kacimi, un colloque islamiste annulé avec regret par
l'université de Lyon 2 alors que Jean Louis Bianco président de l'observatoire
de la laïcité avait donné son accord, doctorantes en sociologie indigénistes et
fréristes couvées par des universitaires de renom).
Affirmer que la France est raciste et discriminante c'est
charger de revanche celui qui est confiné dans la position de victime, c'est
lui refuser de s'émanciper de la rhétorique haineuse entretenue dans les pays
d'origine.
Cette rhétorique fut tenue par Ramadan chez Taddeï le 3 octobre
2017 sur Europe 1 au sujet du meurtrier des deux jeunes filles de Marseille, et
on la devine dans la pièce de Mohamed Kacimi où celui-ci présente le tueur au
scooter comme un paumé victime d'une société violente qui décide d'aller tuer
entre une partie de jeux vidéo et une pizza.
Mohamed Merah serait donc une victime d'un système
politique et économique pensé pour opprimer les musulmans, un régime post
colonial raciste et de discrimination systématique.
Mohamed Merah serait donc une victime d'un système politique
et économique pensé pour opprimer les musulmans, un régime post colonial
raciste qui maintient volontairement les musulmans dans des zones d'exclusions
urbaines et les discriminerait systématiquement sur le marché de l'emploi et du
logement.
Cette logique finit par rejoindre la logique des indigènes
de la République qui promet d'éradiquer la «blanchit» au nom des luttes
intersectionnelles qui agrègent autour de revanchards de la guerre d'Algérie,
des «repentis» de l'Occident impérialiste et des communautaristes issus de nos
anciennes colonies incapables de se projeter ailleurs que dans une logique de
conflit permanent entre groupes ethnico-religieux.
Mais ne nous y trompons pas, l'objectif derrière cette
cohorte hétéroclite demeure le suprématisme islamique: il choisit
temporairement le vecteur marxiste qu'il racise à dessein par opportunisme
stratégique.
L'islamisme peut, bien sûr, se servir de façon pragmatique
du libéralisme via le djihad corrupteur des théocraties du golfe, il peut aussi
se servir de l'alliance objective d'une partie de la gauche ne voyant que des
damnés de la terre dans les immigrés musulmans en jouant de la victimisation à
outrance, mais l'islamisme a son propre calendrier et ses objectifs sur le long
terme.
Peu de gens sont capables de comprendre les problématiques
et la dynamique de l'islamisme car trop occidento-centrés et prisonniers de
grilles de lectures idéologiques qui aveuglent leurs visions.
Mais personne ne peut contester qu'une culture du «Nique la
France» s'est développée au sein de notre pays dans certains quartiers, si des
causes sociales et économiques sont souvent convoquées par réflexes
idéologiques, on peut s'interroger sur le substrat culturel haineux importé par
les islamistes et par les propagandes des théocraties arabes.
Quand on cultive dans certaines familles musulmanes nord
africaines, dans des proportions difficiles à cerner, un ressentiment anti
France ainsi que du mépris envers l'enseignement qui est proposé puisque venant
de «mécréants racistes», pourquoi s'étonner d'autant d'échecs qui se traduiront
par de grandes difficultés à trouver une place plus tard sur le marché du
travail.
Un simple exemple, si dans une famille on ressasse que la
femme occidentale, non voilée de surplus, est une pute non respectable et qu'à
la maison, la mère et les sœurs sont cantonnées au rôle de bonniches, qu'on
voit des cousines avec des mariages arrangés, que le discours machiste est
généralisé dans le quartier, comment voulez vous que le petit garçon éduqué
dans ce bain culturel, respecte son enseignante, et qu'il s'intéresse à ce
qu'elle raconte?
Pourquoi voulez-vous qu'il tolère des femmes non voilées
dans l'espace public? Pourquoi voulez-vous qu'il accepte de jouer le jeu de
l'intégration républicaine? Fort de ses carences scolaires, quelles sont ses
chances sur le marché du travail? Et s'il trouve un boulot avec peu de qualifications,
va t il accepter d'être dirigé par un mécréant? Un juif? Une femme? Va-t-il
être satisfait de gagner 1300 euros à temps plein quand certains grands frères
dans le quartier roulent en voitures de luxes?
L'islam politique s'est répandu par le contrôle des
femmes et l'infiltration des universités en Iran et en Algérie, nous sommes
prévenus!
Quelle vision d'elle-même va développer une petite fille
musulmane face à de tels tableaux domestiques et locaux? Choisira-t-elle
l'émancipation par les études ou se servira-t-elle de ses études pour affirmer
cette identité diminuée de sa féminité au nom d'une liberté dévoyée?
L'islam politique s'est répandu par le contrôle des femmes
et l'infiltration des universités en Iran et en Algérie, nous sommes prévenus!
En France, l'islamisme est hors de contrôle dans les
quartiers périphériques des grandes villes, il gagne les villes moyennes et le
monde rural, et est «honoris causa» dans les enseignements universitaires en
sociologie où les pensées fréristes et indigénistes sont choyées et
encouragées.
Les meurtres de Montauban et Toulouse étaient l'occasion de
retenir les leçons du déni de 2002 après la parution des «territoires perdus de
la République» par un collectif autour de Georges Bensoussan, les travaux de
Charles Rojzman dans les années 90 ont été tout autant ignorés.
Le déni et l'absence de débats sur ce sujet demeurent très
inquiétants, il est temps que des analyses dignes de ce nom soient établies,
ainsi qu'un état des lieux précis afin qu'une stratégie nationale soit mise en
place pour reconquérir ces zones identitaires très déstabilisatrices pour notre
pacte social républicain.
De nombreuses associations citoyennes et laïques se battent
au local et sont ignorées par les politiques, il est impératif de les consulter
et de tenir un langage de responsabilité devant la nation car il n'y a pas de
raison qu'une mécanique infernale s'arrête en lui opposant des slogans de paix,
de tolérance et d'amour pendant que des prêches haineux s'accompagnent de
l'escroquerie d'une victimisation qui confine à la paranoïa communautaire.
UNE FUITE EN AVANT CRIMINELLE
Le procès qu'on refuse de faire est celui des politiques,
tant au local qu'au national, qui ont refusé de voir le danger, qui l'ont
potentialisé pour diverses raisons.
Le procès qu'on refuse de faire est celui des politiques,
tant au local qu'au national, qui ont refusé de voir le danger, qui l'ont
potentialisé pour diverses raisons.
Pour lutter contre la délinquance, ils ont laissé le champ
libre aux religieux sponsorisés par les pétromonarchies et une fois la bête
immonde installée, ils ont négocié le vote communautaire et sont devenus les
obligés des islamistes!
Finalement ils ont eu à la fois la délinquance et
l'islamisme avec des individus hybrides aguerris aux violences nés de
l'impéritie de certains de nos édiles.
Le refus de l'évaluation des politiques de la ville et la
volonté de ne pas lier territoires perdus de la République et djihad relève de
cette fuite en avant criminelle vis-à-vis de ceux qui seront victimes de
l'islam politique dans les mois et années à venir.
Il est plus que temps de revenir au réel et de tirer les
conséquences de ces erreurs dramatiques qui hypothèquent notre bien commun,
notre pacte social républicain mais aussi notre démocratie avec la poussée des
populismes.
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