25 novembre 2018

Violences scolaires : plus personne n’est chargé de la police à l’école



Les CPE refusent d'assumer cette charge
Par Michel Segal  - 23 novembre 2018

La multiplication des violences commises à l’école envers les élèves ou les professeurs coïncide étrangement avec la disparition du surveillant général, remplacé par le conseiller principal d’éducation (CPE), et donc de toute fonction de police au sein des établissements.

Pour comprendre l’évolution de la violence scolaire et sa place dans le débat public, on peut penser aux plaques tectoniques. Depuis leur origine jusqu’à leur destination, celles-ci sont animées d’un mouvement lent et pendant ces périodes de calme apparent, ronronnent alors les discours servant les tartes sucrées de la gauche : l’école est trop exclusive, les enseignants ne sont pas assez formés et la violence est avant tout un problème social.

Après chaque agression, les mêmes tartes à la crème…

Mais parfois, le déplacement accumulé des plaques provoque une forte secousse qui se répercute spectaculairement en surface, telle la vidéo d’un élève braquant son professeur. Cette fois, politiques et chroniqueurs se précipitent, tous tempêtent et assènent les réactions de la droite : entrée de la police à l’école (voire des militaires), proclamation du retour de l’uniforme ou de l’autorité (sous-entendu brutale et inflexible) et cabinets de crise. Ces gesticulations n’ont évidemment aucun impact sur la réalité, et le mouvement invisible continue à vitesse constante, comprimant les matières pour générer davantage de tension et rendre la prochaine secousse d’autant plus brutale.

24 novembre 2018

Le formatage des esprits à l'ère du mondialisme (Laurent Fidès)


De nos jours, l'enseignement fait beaucoup de dégâts en fabriquant une pensée stéréotypée, une «pensée par slogan» qui n'est pas du tout une pensée, mais qui relève par contre d'un authentique endoctrinement. (Laurent Fidès)

Laurent Fidès est agrégé de philosophie, ancien élève de l'École normale supérieure. Il vient de publier Face au discours intimidant. Essai sur le formatage des esprits à l'ère du mondialisme (Éd. du Toucan, 2018).

9 novembre 2018

A l’école, la violence contre les profs ne vient pas que des élèves

On parle enfin de la violence dont sont victimes les professeurs de la part de certains élèves. C’est bien, mais ces derniers ne sont pas les seuls à faire pression sur le personnel des écoles…
La violence est aussi le fait de l'Education nationale envers les professeurs.


7 novembre 2018

Christine Tasin, L'islam à la conquête de l'école (2017)


Il y a 28 ans, à Creil, à travers le voile de trois jeunes filles, une lutte âpre s'est engagée entre les Résistants à l'islamisation de notre pays et ceux qui désirent faire de notre pays le 58e pays musulman de la planète. 

Ces derniers ont compris que l'école était le terrain de choix pour manipuler les mentalités, les changer, falsifier l'histoire et imposer à nos jeunes enfants l'omniprésence de l'islam. 

Malgré les 1400 ans de conquêtes, de rapines, d'enlèvements des nôtres et leur mise en esclavage, l'islam, désormais, est présenté en classe comme une "religion de paix et d'amour"… 

4 novembre 2018

Violences : l’école n’est que le reflet de la société

Créteil : un élève braque son professeur en plein cours

Il ne sert à rien de réformer l'école sans réformer la société.
Les violences dont sont victimes professeurs et élèves à l’école ne sont pas le fait de l’école, mais celui d’une société qui transpire la brutalité.

Non, l’école française n’est pas la pire du monde (Frédéric Constant)


QI, handicap culturel, fossé social : l’institution scolaire ne peut corriger toutes les inégalités de départ. Pourtant, certains lui demandent l’impossible. Mise au point.

Extrait : "La France, depuis au moins les trois dernières livraisons des évaluations internationales PISA, serait le pays des inégalités. 

Quand on y va voir d’un peu plus près, c’est une autre histoire. A l’appui de cette condamnation, on  attribue aux seules différences de statut économique, social et culturel (SESC) la production des inégalités en ignorant notamment les facteurs ethniques.

Or la France se caractérise à la fois par l’importance de ses flux migratoires et par leurs origines : les immigrés d’Afrique ont des résultats scolaires inférieurs aux autres immigrés et à la population majoritaire après prise en compte du statut socio-économique."

2 novembre 2018

Laurent Obertone, La France interdite (2018)


4e de couverture :
ENQUÊTE SUR UN SUJET TABOU : LA DISPARITION D'UNE NATION.

"L'immigration est une chance pour la France." Voilà ce que l'on nous répète en boucle, depuis des décennies. Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron ont tous prononcé cette phrase. Et si on vérifiait ? 

Pour la première fois, Laurent Obertone l'a fait. Pulvérisant le plus grand des tabous français, il révèle les chiffres de l'immigration, tous les chiffres, en détaille les causes, l'ampleur, l'évolution et les conséquences. Sans concession, il répond à la question que nous nous posons tous : l'immigration a-t-elle vraiment rendu notre pays plus prospère, plus compétent, plus heureux, plus civique et plus sûr ? 

Philippe de Villiers, Le Mystère Clovis (2018)


Nous sommes dans des temps de grand trouble. Quand on ne sait plus où on habite, le plus sage est de rebrousser chemin pour savoir d'où l'on vient. Clovis est le premier mur porteur sur lequel on peut poser la main. Il soutient la poutre maîtresse de la petite demeure invisible des filiations françaises. 

Aujourd'hui, nous sommes le seul pays au monde où la France n'est plus célébrée. Le seul où l'on a oublié que cette vieille nation, qui n'est pas une start-up nation, est riche d'une histoire que l'on devrait choyer car elle est glorieuse ; d'un art de vivre que

Ériz Zemmour, Destin français (2018)


Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu'il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France. 

«Reconquête républicaine» : Gérard Collomb brise le silence (Barbara Lefebvre)



En 2002, Barbara Lefebvre évoquait pour la première fois les «territoires perdus» de la République. Le discours prononcé mercredi par Gérard Collomb semble lui donner aujourd'hui raison : l'ancien Ministre de l'Intérieur a décrit un pays ghettoïsé, en proie à un communautarisme qui menace dangereusement la paix civile.


extrait : "Le premier territoire perdu, c'est-à-dire abandonné, fut notre école publique. 

L'école de la République avait été fondée pour construire la nation, développer le sentiment d'appartenance à une identité française, la Grande patrie n'empêchant pas l'amour des petites patries comme l'ont toujours affirmé les pères de l'école laïque et républicaine. 

A partir des années 1950-1960, s'est imposée en Occident et singulièrement en France et aux États-Unis, l'idéologie de la déconstruction. La table rase était la condition nécessaire pour la rédemption de l'humanité qui surviendrait avec la fin de la multiséculaire lutte de classes. La «fin de l'histoire» semblait proche, nos beaux esprits s'en réjouissaient. 

Il fallait donc abattre tous les repères dits bourgeois : la famille, l'école qui est le lieu de transmission des savoirs, l'histoire nationale, la morale, les autorités institutionnelles."

Barbara Lefebvre : «Non, Monsieur Macron, notre époque n'a rien à voir avec les années 30»



Dans ses propos rapportés par Ouest-France, le chef de l'État a comparé la période actuelle avec celle de l'entre-deux-guerres. Selon l'enseignante, le contexte est radicalement différent : les États nations européens ne cherchent pas à s'étendre mais à conserver leur souveraineté.

Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, est l'auteur de Génération j'ai le droit, (éd. Albin Michel 2018).

«L'histoire en lambeaux au collège et au lycée» (Barbara Lefebvre)



Enseignants et élèves sont prisonniers de programmes d'histoire conçus de façon déraisonnable. Les conséquences sont dramatiques, raconte le professeur d'histoire-géographie au lycée, Barbara Lefebvre.

Le projet poursuivi est la destruction de l'attachement à la nation, à cet héritage forgé par l'histoire et porté par des mœurs et des coutumes communes.

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