Histoire de France : Hommage à nos soldats en quinze batailles victorieuses

On ne soutiendra jamais assez nos soldats en Opex et leurs familles.

À l’heure où notre président n’a que mépris pour les patriotes et les nationalistes, allant jusqu’à humilier publiquement le CEMA en le poussant à la démission, à l’heure où notre Chef des armées s’est montré incapable de fêter la victoire de nos Poilus et de célébrer nos huit maréchaux vainqueurs de la Grande Guerre de 14-18, rendons hommage à nos soldats qui servent sur tous les fronts, loin de leur famille et dans des conditions extrêmes, faute de moyens matériels et humains suffisants.

Car si l’argent coule à flots pour l’accueil des migrants, à coups de milliards empruntés chaque année, ce n’est pas le cas pour nos soldats, qui font la guerre avec des matériels parfois vieux de 40 ans !

Macron est incapable de comprendre les pages de gloire de la France, écrites par nos soldats au fil des siècles. Alors que la France s’est bâtie à coups d’épée, nos manuels scolaires évacuent toutes les grandes figures de notre Histoire.

« La France fut faite à coups d’épée. La fleur de lys, symbole d’unité nationale, n’est que l’image d’un javelot à trois lances », écrivait de Gaulle en 1938.

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Mais pour Macron, qui n’a jamais aimé la France, des siècles de grandeur ne signifient rien. Le mondialisme et le multiculturalisme ne peuvent s’accommoder des grandes pages d’Histoire des nations.

Dans un superbe hors série, ”Nos soldats, ces héros”, Valeurs Actuelles a retracé la fabuleuse épopée des combattants de la France, des origines à nos jours.

On reproche parfois à nos soldats de ne fêter que les défaites, Camerone pour les légionnaires, Bazeilles pour les troupes de marine, ou Sidi Brahim pour les chasseurs. Et aussi Dien-Bien-Phu chez les paras. Ce reproche est injustifié.

Ce que l’on célèbre dans ces défaites, c’est avant tout l’héroïsme et l’esprit de sacrifice des soldats, quand ils sont submergés par le nombre, sans jamais hisser le drapeau blanc. La mort, sans doute, mais surtout la gloire plutôt que le déshonneur. Les troupes combattantes sont un monde à part que les civils peinent à comprendre.

“En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes.” (Renan)

L’histoire militaire de la France couvre deux millénaires. La France est le pays ayant participé au plus grand nombre de conflits et qui a remporté le plus grand nombre de batailles au cours des siècles.

Voici les plus mythiques victoires de la France. Elles font partie de notre identité.

1. Bataille de Gergovie en 52 av J.C, qui vit la victoire de Vercingétorix sur les légions de Jules César.

2. Bataille de Tolbiac en 496, où Clovis vainquit les Alamans. Le baptême de Clovis, premier roi barbare devenu chrétien, marque le début de nos 15 siècles de chrétienté.

3. Bataille de Poitiers en 732. “Sans Charles Martel, la France était une province mahométane”, écrira Voltaire.

4. Bataille de Paris en 885. Eudes résiste aux 700 drakkars des Vikings venus assiéger la capitale.

5. Prise de Jérusalem en 1099 par Godefroy de Bouillon. Le royaume chrétien de Jérusalem est fondé.

6. Bataille de Bouvines en 1214. Philippe Auguste écrase une coalition de troupes anglaises, germaines et flamandes.

7. Bataille de Taillebourg en 1242. Saint Louis récupère le Poitou, l’Anjou, la Maine et la Normandie sous domination anglaise.

8. Bataille de Cocherel en 1364, où la victoire de Bertrand Du Guesclin sur les troupes anglaises permet à Charles V de récupérer les possessions normandes de Charles de Navarre, allié aux Anglais.

8. Le siège d’Orléans, 1429, naissance de la légende de Jeanne d’Arc.

9. Marignan, 1515, qui fit la renommée de François 1er et du chevalier Bayard.

10. Siège de La Rochelle, 1628. Richelieu reprend la ville protestante soutenue par les Anglais.

11. Bataille de Fontenoy, 1745. Louis XV écrase la coalition anglo-austro-néerlandaise de 60 000 hommes. C’est lors de cette bataille que le comte d’Anterroches s’écria “Messieurs les Anglais, tirez les premiers”.

12. Valmy, 1792. Les soldats de la Révolution, sous les ordres des généraux Kellerman et Dumouriez, battent les Prussiens et Autrichiens venus libérer Louis XVI, au cri de “Vive la nation” ! En 2019, les choses ont bien changé !

13. Austerlitz, 1805. Le chef-d’œuvre de Napoléon, “la bataille des trois empereurs”, enseignée dans toutes les académies militaires du monde.

14. Verdun, 1916. La gloire de Pétain et l’honneur de nos Poilus, que Macron n’a pas eu le courage de célébrer lors du centenaire de la victoire de 1918.

15. Libération de Paris, 1944. La 2e DB commandée par le général Leclerc, permet à la France de renouer avec la victoire. De Gaulle dira : “Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !"

Oui, la France, c’est bien une histoire de soldats, comme le dit François d’Orcival.

Il faut s’appeler Macron pour ne rien comprendre à notre nation qui s’est forgée dans les guerres et ne pourra survivre que si elle reste forte face aux menaces multiples qui s’annoncent.

Nos soldats ne sont pas seulement nos héros. Ils sont notre assurance vie.

Ceux qui crachent sur la nation, qui font de Napoléon un boucher alors qu’il est à l’origine de toutes les structures de notre administration, ceux qui rayent des livres d’Histoire toutes les pages de gloire pour ne pas froisser des minorités qui refusent de s’intégrer, ceux qui n’ont que le mot “repentance” à la bouche et font le procès permanent de notre pays, ne savent plus ce qu’ils font.

Ils sont tellement shootés au politiquement correct qu’ils détruisent  l’avenir de leurs propres enfants sans comprendre les dangers de leur funeste idéologie.

En d’autres temps, on les aurait accusés de haute trahison. De nos jours, on les appelle des progressistes… qui font la chasse aux identitaires. Un total renversement des valeurs. Il faut trahir son pays et ses ancêtres pour être dans le camp du Bien.

Mais la dure réalité, qui reste incontournable, les ramènera de force à la raison. Espérons seulement que la France de nos ancêtres n’aura pas disparu d’ici là.

Jacques Guillemain