Un reportage de la chaîne de télévision américaine CNN montre que dans la Libye déchirée dans laquelle transitent de nombreux migrants, des hommes sont vendus lors d'enchères aux esclaves. Sur une vidéo filmée en août dernier, des hommes attendent debout tandis qu'on entend un individu dire : "Ce sont des garçons grands et forts pour les travaux de la ferme". Le même scande bientôt :"400, 700, 800". C'est le prix, en dinars libyens, pour lequel il propose de vendre des êtres humains. La Libye a promis d’ouvrir une enquête.
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Voir aussi :
Pourquoi les musulmans disent que Muhammad a aboli l'esclavage des noirs ?
Beaucoup de noirs sont musulmans. Cela ferait perdre 400-500 millions de clients à la secte. Donc ils préfèrent mentir. Le pire, ce sont certains noirs eux-mêmes qui défendent leur maître esclavagiste (l'islam arabo-musulman) car certains d'entre eux y trouvent un profit et d'autres ont le cerveau complètement détruit à force de vouloir faire tenir ensemble des choses contradictoires.
Vidéos et textes à potasser pour avoir des arguments solides lors de discussions avec des noirs musulmans pour les faire sortir de la secte :
Sur ce même blog cité, tu trouveras d'autres billes pour faire sortir de la secte (ou empêcher d'y entrer) les femmes, les juifs, les chrétiens, les hindous, les musulmans laïques, etc.
L'islam est une horreur pour tout le monde sauf pour les pervers narcissiques sadiques et manipulateurs qui y trouvent plus que leur compte.
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Les vrais responsables de cette situation, ce sont ces migrants africains qui donnent des sommes énormes à des trafiquants africains pour les emmener en Libye, où ils sont ensuite battus, rackettés et vendus comme esclaves. Ils savent bien, comme tout le monde que la Libye est en guerre. Tout du long de leur parcours dans l’Afrique subsaharienne, il y a des panneaux pour les mettre en garde et leur conseiller de rebrousser chemin. Donc, ils savaient que c'était risqué, mais ils ont passé outre. Les réseaux de trafiquants sont souvent bien connus des pays africains, qui laissent faire sur leurs territoires. Les pays africains ne veulent pas récupérer leurs ressortissants en Libye. Ils attendent quoi? Deux pays ont fait revenir des ressortissants : la Cote d'ivoire et le Cameroun. Les autres pays africains ont l'air de les laisser à leur sort.Ils se désintéressent totalement de leurs concitoyens migrants. Bien sûr, aucun gouvernement africain ne va le dire comme moi (à cause de leur opinion publique), mais c'est ce qu'ils pensent en fait, on le voit bien à leurs réactions réelles. Ils s'en foutent. Ils rappellent leurs ambassadeurs en Libye, comme ça leurs ressortissants n'auront personne pour les protéger sur place (cas par ex du Mali) .
« Ce n’est pas à l’Union européenne et à la France de toujours proposer des solutions. Non. Ce temps-là doit être révolu. C’est à l’Afrique, aux dirigeants africains, de penser comment endiguer cette situation désastreuse de la jeunesse africaine. C’est grave. Donc, cette gravité de la situation incombe la responsabilité à nos dirigeants. Et c’est à eux de proposer des solutions. L’Union européenne et la France doivent être des partenaires qui s’appliqueront à aider l’Afrique à stopper ses problèmes. Ce n’est pas à l’Europe de faire. L’Europe protège ses frontières, c’est tout à fait normal. Mais l’Afrique doit aussi protéger sa population, sa jeunesse et ses frontières, sans tout le temps demander, quémander ou rejeter la responsabilité sur les autres. »
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Des ressortissants marocains pris au piège des prisons
libyennes (23.11.2017)
Des centaines de migrants marocains en route vers l’Europe
sont retenus captifs en Libye. Ils implorent le roi Mohammed VI de les
rapatrier.
Par Ghalia Kadiri
LE MONDE Le 23.11.2017 à 20h05 • Mis à jour le 24.11.2017 à
14h45
C’est par une vidéo tournée clandestinement que les
Marocains ont découvert le drame : des centaines de leurs compatriotes
croupissent dans des conditions déplorables dans des prisons libyennes. Ce ne
sont pas des criminels, seulement des migrants qui tentaient de rejoindre les
côtes européennes. Dans plusieurs vidéos où ils filment leur calvaire, les
captifs supplient le roi Mohammed VI de les faire « rentrer au pays ».
Certains, interrogés par la presse marocaine, disent avoir été vendus, victimes
de réseaux d’immigration clandestine. L’affaire intervient alors que les
révélations de CNN sur un marché aux esclaves de migrants subsahariens en Libye
suscitent un large mouvement d’indignation.
Lire aussi : La
communauté internationale s’indigne du traitement des migrants réduits à
l’esclavage en Libye
« Nous sommes la seule nationalité à être encore détenue
ici. Aucun officiel marocain n’est venu nous réclamer. » Dans une vidéo filmée
le 13 novembre, un jeune homme affirme être enfermé depuis plus de deux mois, à
Tripoli, dans un centre de détention du département libyen de lutte contre
l’immigration clandestine, avec 232 autres Marocains, y compris des mineurs.
Ils souffriraient de maladies liées à l’insalubrité des lieux et disent avoir
entamé une grève de la faim. En arabe dialectal marocain, l’auteur de la vidéo
supplie le roi Mohammed VI d’intervenir pour les libérer.
Le ministère marocain chargé de la migration a réagi deux
jours plus tard dans une déclaration publiée sur son compte Facebook, assurant
qu’il mettait tout en œuvre pour les rapatrier. « L’opération prend du temps et
implique plusieurs personnes, mais nous y travaillons, a indiqué une source
gouvernementale à l’agence Associated Press. Les Marocains seront rapatriés. »
Lire aussi : Des Camerounais
témoignent : « En Libye, on nous vendait comme des légumes »
Migrants vendus
Une autre vidéo publiée le 17 novembre montre des migrants
marocains dans une prison surpeuplée à Zuwarah, près de la frontière
tunisienne. On y voit plus d’une trentaine d’hommes entassés dans une même
pièce, sans fenêtre. Ils doivent supporter la faim, la chaleur, les puces et
les maladies. « Les Algériens, les Tunisiens et les Egyptiens ont été
rapatriés. Tout le monde, sauf les Marocains », témoigne un homme dans la
vidéo. Selon lui, 260 Marocains sont détenus dans ce centre depuis six mois.
Combien de migrants marocains captifs en Libye ? Les
autorités chérifiennes se sont contenté de dire que la prochaine opération de
rapatriement concernait « environ 200 personnes ». En août 2017, 190 migrants
avaient déjà été rapatriés de Libye par les autorités marocaines.
Selon la version arabophone de l’hebdomadaire marocain
Telquel, qui a pu joindre au téléphone des Marocains captifs ainsi que leurs
familles. Ils étaient partis en Libye, via l’Algérie, dans l’espoir de
rejoindre l’Italie. Les familles interrogées racontent que leurs proches ont
versé entre 40 et 50 000 dirhams (3 600 à 4 500 euros) à des intermédiaires
marocains, avant de se retrouver otages de réseaux de traite d’êtres humains.
Lire aussi : Au
Maroc, un réseau de passeurs démantelé, son responsable sénégalais arrêté
« Une fois en Libye, on a été capturés par une mafia. Ils
nous ont demandé le numéro de téléphone de notre famille et les ont menacés de
nous tuer s’ils ne donnaient pas l’argent », révèle un Marocain aujourd’hui
retenu dans un centre gouvernemental en Libye et dont le témoignage audio a été
mis en ligne sur le site de Telquel. « Un gang nous a séquestrés et pris
contact avec le chef d’un réseau d’immigration clandestine pour nous vendre. La
transaction a eu lieu. Notre acheteur nous a obligés à payer le double du
montant qu’il avait payé. L’armée a fini par donner l’assaut contre les maisons
où nous habitions et nous avons fini dans un centre de rétention », dévoile un
autre interlocuteur.
Nouvelle route de l’exode
D’après le magazine, les passeurs impliqués dans cette
affaire sont des Marocains en lien avec les réseaux d’immigration clandestine
en Libye. Cette année, plusieurs réseaux passeurs opérant dans le royaume ont
été démantelés.
Lire aussi : Au
Maroc, la répression du Hirak provoque un nouvel exode de migrants vers
l’Espagne
Sous la pression de l’Union européenne, le Maroc a renforcé
ses mesures de sécurité à sa frontière nord, face à l’Espagne, poussant ainsi
les migrants à emprunter d’autres routes. De plus en plus de Marocains tentent
ainsi de passer par la Libye pour gagner l’Italie, porte d’entrée de l’Europe.
Selon les Nations unies, près de 20 000 migrants, qui ne sont pas tous
subsahariens, seraient actuellement détenus dans les centres gouvernementaux
libyens, soumis aux abus, tortures et privations.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/23/le-maroc-decouvre-avec-effroi-que-ses-ressortissants-sont-aussi-vendus-en-libye_5219461_3212.html
Les vrais responsables de cette situation, ce sont ces migrants africains qui donnent des sommes énormes à des trafiquants africains pour les emmener en Libye, où ils sont ensuite battus, rackettés et vendus comme esclaves. Ils savent bien, comme tout le monde que la Libye est en guerre. Tout du long de leur parcours dans l’Afrique subsaharienne, il y a des panneaux pour les mettre en garde et leur conseiller de rebrousser chemin. Donc, ils savaient que c'était risqué, mais ils ont passé outre. Les réseaux de trafiquants sont souvent bien connus des pays africains, qui laissent faire sur leurs territoires. Les pays africains ne veulent pas récupérer leurs ressortissants en Libye. Ils attendent quoi? Deux pays ont fait revenir des ressortissants : la Cote d'ivoire et le Cameroun. Les autres pays africains ont l'air de les laisser à leur sort.Ils se désintéressent totalement de leurs concitoyens migrants. Bien sûr, aucun gouvernement africain ne va le dire comme moi (à cause de leur opinion publique), mais c'est ce qu'ils pensent en fait, on le voit bien à leurs réactions réelles. Ils s'en foutent. Ils rappellent leurs ambassadeurs en Libye, comme ça leurs ressortissants n'auront personne pour les protéger sur place (cas par ex du Mali) .
« Ce n’est pas à l’Union européenne et à la France de toujours proposer des solutions. Non. Ce temps-là doit être révolu. C’est à l’Afrique, aux dirigeants africains, de penser comment endiguer cette situation désastreuse de la jeunesse africaine. C’est grave. Donc, cette gravité de la situation incombe la responsabilité à nos dirigeants. Et c’est à eux de proposer des solutions. L’Union européenne et la France doivent être des partenaires qui s’appliqueront à aider l’Afrique à stopper ses problèmes. Ce n’est pas à l’Europe de faire. L’Europe protège ses frontières, c’est tout à fait normal. Mais l’Afrique doit aussi protéger sa population, sa jeunesse et ses frontières, sans tout le temps demander, quémander ou rejeter la responsabilité sur les autres. »
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