– La première partie tente de montrer que la
justification pédagogique de l’apprentissage des algorithmes opératoires n’est
pas simplement qu’ils permettent de « trouver
le résultat ». Il montre que cette problématique – utilitariste
– n’a pas toujours été dominante puisque l’on pouvait enseigner l’algorithme de
l’extraction de la racine cubique tout en considérant que ce n’était pas la
procédure utilisée `a l’école ou dans un cadre professionnel puisqu’on
utilisait les tables de logarithmes.
– La deuxième partie fait le point sur les
programmes actuels et montre que les algorithmes opératoires n’y sont plus
appris puisque n’est jamais mentionné la nécessité, y compris au collège, de
savoir faire les opérations « dans tous les cas ». Je m’appuie
aussi sur les conclusions de la commission de l’AMS qui avait eu à traiter ce
sujet.
– La troisième partie critique l’opposition biaisée
calcul automatisé/calcul pensé défendue depuis les années 80 par Ermel lui préférant
la traditionnelle opposition calcul mental/calcul écrit défendue par René Taton.
Globalement,
au travers de sa position sur les algorithmes pour le calcul posé et pour le
calcul mental, la position de la commission Joutard consiste à nier la nécessité
de l’apprentissage d’un moyen
uniforme de résoudre une classe entière de problèmes, c’est-à-dire en fait à nier l’apprentissage
d’une loi scientifique.
*Partie I : Un scoop : ce que pensait Jules Ferry de l’utilisation des calculettes (Annexe : Comment "avoir juste" sans comprendre) http://michel.delord.free.fr /ferry_calc1.pdf | * Partie II : Sur les algorithmes http://michel.delord.free.fr/ferry_calc2.pdf | *Partie III : A propos du calcul mental http://michel.delord.free.fr/ferry_calc3.pdf *Complément : Tables de multiplication jusqu’à 20× 20 http://michel.delord.free.fr/tables-mult20.pdf |
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