Dans un article récent, l'historien de l'éducation Claude Lelièvre a tenté de montrer que le nombre d'heures de cours consacrées au français n'avait pas diminué à l'école primaire entre le début du XXe et le début du XXIe siècle, en tout cas en proportion. Il conclut sa réflexion ainsi :
In fine, la proportion du temps alloué spécifiquement à l’apprentissage du français est le même que dans les débuts de la troisième République, à savoir un bon tiers.
Il cherche ainsi à faire pièce aux analyses "déclinistes" de l'association Sauvez les lettres, qui a fait école dans le discours du camp des "Républicains".
Du même auteur :
- L'analyse grammaticale, exercice des ânes ? (février 2014)
- En 1957, le niveau montait (avril 2014)
- Lavisse est-il désuet ? (février 2014)
- Peut-on (encore) enseigner l'histoire par l'observation ? (2013)
- Nos grands-parents ne savaient-ils pas lire ? Réponse critique à l'historien Antoine Prost. (2013)
- Pour le retour en grâce des recueils de morceaux choisis (2015)
- Sans queue ni tête - Les élèves au défi de la cohérence narrative (2015)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Aidez-moi à améliorer l'article par vos remarques, critiques, suggestions... Merci beaucoup.