Créteil : un élève braque son professeur en plein cours
Il ne sert à rien de réformer l'école sans réformer la société.
Les violences dont sont
victimes professeurs et élèves à l’école ne sont pas le fait de l’école, mais celui
d’une société qui transpire la brutalité.Villejuif (94) : une enseignante agressée et menacée de mort par un enfant de 10 ans, elle s’est vu prescrire une ITT de 28 jours
23.11.2018
VIOLENCES SCOLAIRES – Les faits remontent au mois d’octobre : une enseignante remplaçante a été agressée par un enfant d’une école primaire de Villejuif, dans le Val-de-Marne. Elle s’est vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de 28 jours.
Cette enseignante a été prise à partie dans l’enceinte de l’établissement par un enfant de 10 ans qui l’a traitée de menteuse tout en lui ordonnant de « fermer sa gueule ». Tout au long de la matinée, le jeune garçon aurait perturbé la classe. Les violences auraient eu lieu au tout début de la récréation.
Selon les éléments de l’enquête, l’élève a alors frappé sa maîtresse aux bras, aux jambes et au visage tout en l’invectivant, l’insultant et menaçant de la tuer.
(…) LCI
Débat sur le communautarisme islamique à l'école (CNEWS, 11/10/18, 18h39)
ECHANGE TENDU : https://www.youtube.com/watch?v=C4yTI...
Débat chaud bouillant sur le communautarisme islamique à l'école, présenté par Laurence Ferrari, avec :
- Ivan Rioufol (Journaliste au Figaro)
- Charlotte d'Ornellas (Journaliste à Valeurs Actuelles)
- Clément Viktorovitch (Docteur en Science Politique)
- Jean-Claude Dassier (Editorialiste politique à CNEWS)
- Igor Zamichiei (Secrétaire départemental Communiste)
- Brigitte Boucher (Journaliste LCP)
Débat chaud bouillant sur le communautarisme islamique à l'école, présenté par Laurence Ferrari, avec :
- Ivan Rioufol (Journaliste au Figaro)
- Charlotte d'Ornellas (Journaliste à Valeurs Actuelles)
- Clément Viktorovitch (Docteur en Science Politique)
- Jean-Claude Dassier (Editorialiste politique à CNEWS)
- Igor Zamichiei (Secrétaire départemental Communiste)
- Brigitte Boucher (Journaliste LCP)
Dans le domaine éducatif, chacun
sait qu’il faut s’y prendre le plus tôt possible, et avec une ferme autorité,
pour ancrer dans l’esprit et les pratiques des enfants les habitudes et les réflexes
les plus sains et les plus indispensables à la vie commune – familiale,
amicale, sociale. Qu’il faille dans le même mouvement respecter la nature
singulière de chaque enfant, et ne rien faire qui puisse entraver son
adaptation au monde nouveau qui l’attend, est une évidence morale, même si pour
les adultes la synthèse relève d’une quasi aporie. Ce défi devient crucial
lorsque les enfants prennent le dessus sur les adultes, mais le principe reste
déterminant. C’est pourquoi, de toute la profondeur de sa compréhension, Hannah
Arendt pouvait porter, dans Reflections on Little Rock, ces
jugements objectifs, tranchés et assez cruels :
« L’éducation
progressiste, […] en abolissant l’autorité des adultes, nie implicitement leur
responsabilité à l’égard du monde dans lequel ils ont fait naître leurs
enfants, et refuse le devoir de les guider dans ce monde. »
Et dans La Crise de la
culture :
« Avec la conception et
la naissance, les parents n’ont pas seulement donné la vie à leurs
enfants ; ils les ont en même temps introduits dans un monde. En les
éduquant, ils assument la responsabilité de la vie et du développement de
l’enfant, mais aussi celle de la continuité du monde. Ces deux responsabilités
ne coïncident aucunement et peuvent même entrer en conflit. En un certain sens,
cette responsabilité du développement de l’enfant va contre le monde :
l’enfant a besoin d’être tout particulièrement protégé et soigné pour éviter
que le monde puisse le détruire. Mais ce monde aussi a besoin d’une protection
qui l’empêche d’être dévasté et détruit par la vague des nouveaux venus qui
déferle sur lui à chaque nouvelle génération. » « L’école n’est
en aucune façon le monde », mais « l’institution qui s’intercale
entre le monde et le domaine privé que constitue le foyer pour permettre la
transition entre la famille et le monde ». « Vis-à-vis des jeunes,
les éducateurs font figure de représentants d’un monde dont […] ils doivent
assumer la responsabilité, même si, secrètement ou ouvertement, ils le
souhaitent différent de ce qu’il est. Cette responsabilité n’est pas imposée
arbitrairement aux éducateurs ; elle est implicite du fait que les jeunes
sont introduits par les adultes dans un monde en perpétuel changement. Qui
refuse d’assumer cette responsabilité du monde ne devrait ni avoir d’enfant, ni
avoir le droit de prendre part à leur éducation. »
L’école crève de ses lâchetés…
Durant les quarante-deux années
qu’a duré ma carrière professionnelle, j’ai exercé successivement les fonctions
de professeur de lettres, de proviseur de cités scolaires, d’inspecteur
général, de conseiller de ministre. J’ai beaucoup publié, notamment sur la
pratique éthique et professionnelle du chef d’établissement scolaire. J’ai donc
eu l’occasion de témoigner de la qualité, de l’écoute et du courage de belles
personnalités de notre système éducatif, auxquelles je dois beaucoup, – mais
surtout qui ont permis à notre école de résister aux coups de boutoir et aux
lâchetés qui ont jalonné son existence, et qui hypothèquent lourdement son
avenir. Il s’agit, en particulier, de la dévalorisation et du désinvestissement
de la pratique des sanctions, sinon même des obstacles fréquemment mis à leur
application par la hiérarchie supérieure, « pour des raisons
politiques », comme on me l’a souvent signifié, parfois de façon risible.
Je n’en fournirai ici que deux
brèves illustrations, concernant la conduite inadmissible, en l’occurrence,
d’adultes en charge d’élèves (l’équivalent se retrouve naturellement quant au
comportement d’élèves dans les textes et structures officiels, comme dans les
instructions circonstancielles émanant des autorités supérieures).
L’intendant d’un des lycées que
j’ai dirigés, homme d’une haute valeur professionnelle et morale, excédé par
l’incompétence, la mauvaise volonté et le comportement asocial d’un personnel
pourtant essentiel à la bonne marche de son service, rédige à son sujet un
rapport parfaitement objectif et circonstancié. Il le signe. J’y ajoute,
manuscrite, la mention suivante : « En accord total avec
l’ensemble des termes de ce rapport », je contresigne le document et
l’adresse à mon supérieur hiérarchique. Ce dernier, quelques jours plus tard,
me joint au téléphone et me pose immédiatement la question suivante :
« Dites-moi : il est comment, votre intendant ? »
Je résume le deuxième épisode.
Pour me faire enfin céder à sa demande de suppression d’un rapport très sévère
que j’avais rédigé sur un personnel « protégé » par sa fonction
syndicale, mon supérieur hiérarchique me convoque toutes affaires cessantes
dans son bureau. Devant mon refus d’obtempérer à son injonction répétée, et
faute d’arguments recevables, il me lance tout à coup : « Je
sais que vous êtes un proviseur reconnu, mais on me dit que les résultats de
votre lycée sont en baisse ! » (ce qui, en l’occurrence,
n’était pas le cas)
…qui sont celles de la société
Ce type de comportement, assez
induré, peut en partie expliquer l’état de déréliction croissante où se trouve
notre système éducatif, quant à son niveau de qualité et de réussite : les
comparaisons internationales en fournissent, chaque année davantage, une preuve
indiscutable. Mais c’est aussi le cas des questions de sécurité, morale comme
physique, et de discipline : la comptabilité officielle des incidents
journaliers, par hypothèse incomplète, en atteste amplement. – Et cependant, le
fond de la question n’est plus du tout celui-là.
En réalité, dans la période si
troublée et désaxée que nous connaissons aujourd’hui, il est proprement
impossible, impensable même, que notre école puisse se rétablir par elle-même :
cette crise s’inscrit dans un contexte bien plus large. J’aimerais pouvoir dire
qu’il y suffirait que n’y soient nommés que des responsables académiques et
départementaux, mais d’abord nationaux, hyper déterminés à la redresser, dotés
du courage et de l’énergie nécessaires, et surtout soutenus par leur ministre.
Ce n’est hélas plus du tout la question ! En effet, l’Education nationale,
aujourd’hui, ne constitue plus un domaine séparé, comme par miracle, du reste
de la communauté nationale, et de toutes les autres responsabilités de
l’Etat ! Si elle l’a jamais été, l’école n’est plus ce lieu quasi sacré,
où n’entrent ni les disputes ni la violence de la vie sociale et
politique : chaque jour qui passe montre désormais, sur quasiment tous les
plans, y compris les plus triviaux, que notre vie sociale et politique et la
réalité de notre institution scolaire sont étroitement imbriquées. Et que donc
leur destinée même sera conjointe, dans notre pays, pour le pire ou pour le
meilleur.
De ce fait fondamental découle
une évidence aveuglante. La priorité politique absolue est que l’Etat, sous
toutes ses formes et par toutes ses forces, se fasse enfin respecter, sur la
totalité des territoires de notre pays, dans tous les domaines de la vie civile
et sociale, et y assure l’ordre républicain et la sécurité, matrices de toutes
les libertés publiques et privées. Pour nos dirigeants, faire mine d’essayer,
ou même essayer loyalement de rétablir, dans la seule éducation, l’ordre et la
sécurité nécessaires aux études, comme si cela pouvait s’effectuer
indépendamment de ses autres fonctions régaliennes, s’avèrera pour l’école
comme pour le pays tout entier d’une parfaite et coûteuse inutilité – temps et
énergie gaspillés en pure perte, voire pire. Tant que des voitures seront
brûlées sur un terrain vague ou sur un parking en banlieue, que de modestes
habitants des cités seront forcés pour rentrer chez eux de montrer patte
blanche à des trafiquants de stupéfiants, que la police, les pompiers ou des
soignants ne pourront pas pénétrer en sécurité dans ces zones perdues de la
République, que le voile féminin intégral sera de facto toléré sur certaines
parties du territoire, il serait absolument inutile, et parfaitement ridicule,
vaste et vain gaspillage des deniers de l’Etat, comme de la confiance des citoyens
dans les pouvoirs publics, que l’Etat tente, fût-ce à grands frais, de remettre
notre école sur la bonne voie : ce serait cataplasme sur jambe de bois.
« L’effondrement de
l’autorité n’est-elle pas la vraie et seule crise de civilisation ? »
Sur ce champ crucial,
déterminant, je veux citer ces propos de Raymond Aron, comme si souvent d’une
clairvoyance et d’une honnêteté intellectuelle hors de pair. Ils pourraient
s’appliquer à la très grave situation où se trouvent actuellement la France et
notre pauvre Europe :
« Si des pères, des
maîtres, des supérieurs hiérarchiques, des prêtres n’inspirent plus de respect,
il ne subsiste que la puissance nue ou l’anarchie. »1
« L’effondrement de
l’autorité n’est-elle pas la vraie et seule crise de civilisation ? »2
Et peut-être surtout ce dur
constat, si actuel :
« Pendant ces années de décadence3, […]
quel gouvernement pouvait sortir de la compétition entre des partis qui se perdaient
dans des intrigues parlementaires et qui refusaient d’ouvrir les yeux ?
Baisse de la natalité, baisse de la production, effondrement de la volonté
nationale : il m’est arrivé par instants de penser, peut-être de dire tout
haut : s’il faut un régime autoritaire pour sauver la France, soit,
acceptons-le tout en le détestant. »4
Pour qu’un esprit tel que Raymond
Aron, si affectivement et intellectuellement attaché aux libertés publiques et
privées, en vienne à se résoudre, certes douloureusement, à leur réduction, il
fallait que la menace fût exceptionnellement grave et imminente. Et elle
l’était ! C’est à nous aujourd’hui qu’il incombe de prendre la mesure des
dangers que traversent la France et l’Europe, pour les affronter, avec la
lucidité, la détermination et les moyens nécessaires.
Price: EUR 8,90
(18 customer reviews)
53 used & new available
from EUR 3,81
Price: EUR 5,00
(1 customer
reviews)
23 used & new available from EUR 5,00
Échecs du
vivre-ensemble: on en demande trop à l’école
Iannis Roder, lance l'alerte: ce n'est pas aux seuls
profs de soigner les fractures sociales
- 22 octobre 2018
Seize ans après avoir tiré la sonnette d’alarme
dans Les Territoires perdus de la République, le professeur
d’histoire en Seine-Saint-Denis Iannis Roder signe un ouvrage personnel, Allons
z’enfants… Au-delà du diagnostic sur les banlieues, une lueur d’espoir
pour la génération post-Charlie.
« Les crises de l’enseignement ne sont pas des
crises de l’enseignement, ce sont des crises de la vie. » On est
porté à avoir un bon a priori quand un livre qui parle d’éducation met en
exergue une citation de Charles Péguy, grand penseur, entre autres, de l’idée
républicaine et de l’école républicaine. On a tendance à avoir un a priori
encore meilleur quand ce livre est écrit par Iannis Roder, l’un des co-auteurs
des Territoires perdus de la République, publié il y a seize ans,
sous la direction d’Emmanuel Brenner, nom d’emprunt choisi par l’historien
Georges Bensoussan.
2002, année névrotique
Retour en arrière. Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen
accède au second tour de l’élection présidentielle face à Jacques Chirac. Le 11
mai, la Marseillaise est sifflée lors de la finale de la Coupe de France de
football. Le 5 novembre sort en librairie l’ouvrage de l’universitaire Daniel
Lindenberg, Le Rappel à l’ordre : Enquête sur les nouveaux
réactionnaires, dressant une liste d’intellectuels accusés de
représenter en France le nouveau pouvoir des réactionnaires. Les trois
événements ne sont pas sans relation. L’irruption de Jean-Marie Le Pen au
deuxième tour de l’élection de 2002 traduisait la défiance d’une part
grandissante de l’électorat vis-à-vis des vieux partis de gouvernement. Les
sifflets du 11 mai traduisaient la défiance grandissante d’une partie de la
population – notamment celle des quartiers dits « défavorisés »
vis-à-vis des valeurs de la société et de la République française. Le livre de
Lindenberg traduisait la défiance grandissante d’une partie des universitaires
français vis-à-vis du principe de réalité. La même année, en septembre 2002, le
collectif Les territoires perdus de la République, auquel participa
Iannis Roder, tentait d’alerter l’opinion sur la situation à laquelle les
enseignants des « quartiers difficiles » pouvaient être confrontés au
jour le jour, en particulier la montée en puissance du communautarisme et de
l’antisémitisme. Il n’est rien de dire que l’appel fut peu entendu. Le fait
même que Georges Bensoussan ait préféré diriger et publier son ouvrage sous un
pseudonyme en disait déjà long sur l’esprit de l’époque.
Des sifflets aux attentats
Seize ans plus tard, les choses n’ont pas vraiment changé.
L’électorat manifeste toujours plus fortement sa défiance vis-à-vis de la
classe politique en accordant des scores de plus en plus importants au Front
national, les représentants des « territoires perdus » ne se
contentent plus de siffler la Marseillaise pour exprimer leur défiance
vis-à-vis des valeurs républicaines mais choisissent désormais la voie des
armes, et une partie de l’intelligentsia a fait de la défiance
vis-à-vis du réel un art de vivre plus qu’une méthodologie. Il a fallu les
attentats de janvier et novembre 2015 pour qu’une certaine prise de conscience
apparaisse mais elle est dramatiquement tardive. « En janvier 2015, si
surprise il y avait, écrit Iannis Roder, elle était le fait de ceux
qui n’avaient pas voulu entendre, pas voulu écouter ce que les professeurs,
entre autres, dénonçaient depuis des années. »
Seize ans après Les Territoires perdus,
Iannis Roder fait à nouveau le point de la situation dans son dernier
ouvrage, Allons z’enfants… La République vous appelle, s’appuyant
largement sur son expérience de professeur d’histoire-géographie enseignant
depuis vingt ans dans un collège de Saint-Denis. Par choix, par conviction. « Au
risque de paraître prétentieux, je suis resté parce que je me sentais utile et
parce que mes élèves me le disaient. » Si l’expérience relatée
est passionnante, au fil des portraits et récits égrenés dans l’ouvrage, elle
brosse aussi un tableau pas toujours rassurant de l’état du système scolaire
français et de sa capacité à fédérer une population et un public scolaire
difficiles, partageant de plus en plus massivement « une vision du
monde des plus inquiétante ».
L’école, un investissement d’avenir
L’école républicaine est probablement la première victime
des échecs du vivre-ensemble. Une école, nous dit Iannis Roder, « mise
en première ligne », à laquelle, à travers ses enseignants, on demande
beaucoup et toujours plus, surtout en ces temps de menace terroriste et de
djihadisme rampant. Ceux qui témoignaient de l’antisémitisme et du complotisme
qui se développaient après les attentats du 11 septembre 2001 passaient déjà
pour de funestes Cassandre mais la tâche ne semble pas plus aisée aujourd’hui
pour les « lanceurs d’alerte », comme en témoigne le procès intenté
à Georges Bensoussan il y a quelques mois, à
l’initiative duquel on trouve le CCIF ou le MRAP et aussi, assez tristement, la
Ligue des Droits de l’Homme, qui naguère défendit pourtant un certain Dreyfus.
Tandis qu’on fait un procès à ceux qui avertirent en leur temps de la
catastrophe qui venait, on continue à exiger de l’école qu’elle fasse tout pour
remédier aux maux d’un pays schizophrène.
Dans Allons z’enfants, Iannis Roder montre qu’il
y croit encore, détaillant les initiatives, les discussions, les confrontations
à travers lesquelles il tente de tirer vers le haut des élèves que tout
quelquefois semble entraîner vers le bas. La conclusion de son ouvrage reste à
ce titre positive : « Il faut espérer, dit-il, que, tous
les ans, il y ait des milliers de M. Germain, l’instituteur d’Albert
Camus pour permettre à l’école de continuer à survivre, pour que la
société, à travers elle, survive elle aussi. Car l’école, écrit-il
encore, est le seul lieu où certains élèves vont entendre qu’il y a
d’autres manières d’envisager le monde que celle qui a cours chez eux ;
elle est parfois le seul endroit où ils peuvent encore rencontrer des gens qui
ne pensent pas comme eux et n’ont pas les même représentations. » Un
précieux privilège, plus menacé que jamais.
Price: EUR 18,90
(0 customer
reviews)
15 used
& new available
from EUR 9,15
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Aidez-moi à améliorer l'article par vos remarques, critiques, suggestions... Merci beaucoup.