Avis maîtresse de GS à l'étranger : "Un grand merci pour cette méthode qui fonctionne vraiment bien : les élèves réussissent facilement, aiment les activités.
J'apprécie
de mon côté les jeux de motricité, les activités sur fiches qui durent
peu, le fait que les consignes soient claires et bien-sûr le guide du
maître trèèès détaillé. Et tout cela avec des enfants qui ne parlent pas
ou quasiment pas le français !"
Ensemble Livre du Maître (268 pages) + Fiches pour l'élève (153 pages)
version téléchargeable : 49,90 €.
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Avant-propos
« Citius, Altius, Fortius », la devise des Jeux Olympiques pourrait
être celle de tous les enfants de cinq ans, si seulement ceux-ci
parlaient le latin.
Cinq ans, c’est l’âge des grands
défis, l’âge où on veut tout faire comme ses aînés, où on repousse ses
propres limites chaque jour un peu plus loin, où on rêve avant tout
d’apprendre et de comprendre.
C’est aussi l’âge où débute le
plaisir du grand jeu auquel toute la classe participe, l’âge de
l’émulation fraternelle, de la joie de faire ensemble.
C’est
l’âge du signe et du symbole découverts avec enthousiasme, comme de
nouveaux moyens de comprendre et de se faire comprendre.
Mais
c’est encore l’âge où, pour bien appréhender le monde, le tout-petit a
besoin de s’appuyer sur des repères corporels et matériels qui l’aident à
organiser concepts et notions.
C’est l’âge enfin où l’enfant
recherche l’appui d’adultes protecteurs pour l’aider, le conforter, le
rassurer sans jamais le juger, l’évaluer, le comparer à ses camarades.
C’est pour ces enfants-là, petits
qui se veulent grands, mais grands encore petits, que cette méthode a
été conçue. Pour eux et avec eux.
Car c’est en observant leurs
forces et leurs faiblesses tout au long des années scolaires que nous
avons pu construire un programme qui tient compte de leurs besoins de
jeu collectif et de mobilité et, sans jamais les contraindre à trop
d’efforts ou d’application, les a amenés à une connaissance approfondie
des trente premiers nombres.
Aux petits enfants sortant de
Moyenne Section, nous proposons d’abord du mouvement, sous forme de jeux
moteurs, pour qu’ils perfectionnent leur repérage dans l’espace et dans
le temps.
Largement prédominantes pendant tout le premier
trimestre, les activités motrices leur permettent, tous ensemble,
d’analyser et d’organiser les données, d’anticiper, d’élaborer des
stratégies, de fixer des connaissances.
Puis vient le « jeu sur table »
où l’objet, premier pas vers l’abstraction, sert de médiateur entre les
enfants de la classe et les notions qu’ils affinent et généralisent
ensemble. Du collectif naît le débat, le dialogue, l’habitude de mettre
en commun, l’envie d’aller plus loin, la sécurité que donne le groupe
encadré par le maître.
Enfin, c’est en apprenant à
analyser le dessin représentatif que la classe finit son parcours vers
l’abstraction toujours avec l’aide de son enseignant.
Plus tard dans l’année scolaire,
ce sera aussi par le jeu collectif, la motricité, auxquels on ajoutera
désormais le rythme et la résolution de problèmes concrets que les
enfants compléteront leurs connaissances des formes, des grandeurs, des
quantités et des nombres.
C’est sans doute dans ce dernier domaine que cette méthode diffère le plus de ce qui se fait couramment en maternelle.
L’écriture et la lecture des chiffres sont en effet abordées bien après
l’utilisation concrète des nombres cardinaux et ordinaux.
Les enfants aiment compter mais
en agissant sur les personnes ou les objets qu’ils comptent. Rassembler
ou au contraire séparer en retirant, grouper ou partager, toujours pour
résoudre des problèmes concrets, trouver toutes les possibilités de
groupements, autant d’enjeux qui les passionnent ! Ils comptent donc,
dès le début d’année au cours des jeux moteurs ou sur table.
Mais ce n’est qu’ensuite que nous leur proposons les chiffres qui leur
permettent de faire un pas de plus vers l’abstraction. Un pas à leur
mesure, puisque, grâce aux jeux et aux actions répétés, ils auront déjà
acquis la connaissance intuitive de ce qu’ils peuvent maintenant
traduire de manière simple et immédiatement compréhensible : ajouts,
retraits, produits et partages de quantités concrètes mais aussi de
mesures de longueur (cm) et de sommes d’argent.
Et, comme ils
ont l’habitude d’utiliser les nombres pour pratiquer des opérations,
nous adjoindrons aux chiffres, tout de suite, les signes des quatre
opérations et le signe égal, qu’ils utiliseront facilement, comme un
moyen supplémentaire de communiquer le résultat de leurs opérations
mathématiques.
De même, nous ne souhaitons pas
que nos élèves écrivent ou lisent sans comprendre. Nous ne voulons pas
les contraindre à utiliser des procédés mécaniques dénués de sens, comme
le comptage une à une des cases de la file numérique, pour repérer et
lire un nombre. Nous reportons donc aux tout derniers mois de l’année
scolaire l’écriture et la lecture des nombres supérieurs à 9. La
numération de position est un enjeu bien trop important pour que nous
prenions le risque d’en fausser l’apprentissage par des exercices
éloignant l’élève de sa compréhension.
Enfin, c’est parce que nous
pensons que le petit enfant a avant tout besoin de confiance, de temps,
de répétitions et d’aide, tant de son maître que de ses camarades que
nous avons volontairement banni de cette méthode toute évaluation des
compétences, savoirs et capacités. Aucun des exercices proposés n’est à
donner en guise de contrôle et tous procèdent des mêmes objectifs :
comprendre pour apprendre, apprendre pour grandir.
Nous souhaitons à tous les petits utilisateurs et à leurs enseignants un bon voyage au pays des mathématiques !
Remerciements tout particuliers à
Sophie Wiktor qui a su, grâce à sa connaissance sensible de l’enfance,
sa compréhension des enjeux pédagogiques et ses talents artistiques,
rendre vivant et attrayant le fichier de l’élève.
Catherine HUBY
FIN DE LA PRESENTATION DE
SE REPERER, COMPTER, CALCULER EN GRANDE SECTION
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Manuels de Catherine Huby
1) Ecrire et lire au CP.
Après la méthode qui ne
découpe pas les petits enfants de GS en oreilles sans yeux ni doigts, en
doigts sans yeux ni oreilles et en yeux sans oreilles ni doigts (cf. Thierry Venot,
De l'écoute des sons à la lecture), le GRIP propose aujourd'hui deux méthodes d'apprentissage de la lecture au départ différent.
La
première,
Ecrire et lire au CP, par Catherine Huby, est
analytique : elle présente une phrase, la fait analyser en
mots, en syllabes, en lettres qui seront ensuite réutilisés pour écrire
et lire de nouvelles syllabes, de nouveaux mots, de nouvelles phrases.
La deuxième,
Mon CP avec Papyrus, par Muriel Strupiechonski, est
synthétique : elle présente les lettres, apprend aux
élèves à les écrire, les reconnaître, entendre leur son, les associer
entre elles pour écrire et lire des syllabes, des mots, des phrases.
Les
deux méthodes emmènent les élèves vers la lecture et l'écriture courantes et
fluides qui sont leur objectif commun pour la fin du CP.
Les deux méthodes sont accompagnées d'un
livre du maître précis et détaillé qui sera téléchargeable gratuitement sur le site du groupe pédagogique
SLECC (acronyme de Savoir Lire Écrire Compter Calculer).
ATTENTION: ce manuel est en cours d'impression et sera disponible fin juillet.
Néanmoins,
les commandes sont d'ores et déjà possibles et seront expédiées dès la
sortie du livre pour les commandes de particuliers et la dernière
semaine d'août pour les commandes d'écoles.
Cette
méthode d’écriture-lecture pour le CP a été conçue à l’origine pour
prendre la suite du manuel
De l’écoute des sons à la lecture destiné à
la Grande Section de maternelle. Néanmoins, afin de convenir à tous les
cas de figure, une progression spécifique, plus lente et accessible à
tous les élèves de CP dès les premiers jours de classe, est exposée dans
le livre du maître qui fournit par ailleurs un mode d’emploi détaillé
des activités à mener autour du livret, du cahier du jour et du cahier
d’exercices.
La méthode comprend deux livrets, un livre du maître et un cahier d’exercices.
Le premier livret raconte la vie quotidienne de quatre enfants de l’âge
des élèves de CP, dans des lieux connus de tous : le quartier, la fête
foraine, l’école ou le zoo, et dans un environnement affectif familier :
amis, animaux de compagnie, jouets, enseignants et parents.
C’est sur cette trame que les élèves vont - très progressivement et dans
un va-et-vient permanent entre l’oral, l’écriture et la lecture -
apprendre à analyser de plus en plus finement ce qu’ils entendent, ce
qu’ils écrivent, ce qu’ils voient, ce qu’ils comprennent. Ils pourront
alors réutiliser ce matériau pour le synthétiser en syllabes, mots,
phrases et textes divers qu’ils écriront ou liront seuls.
À la
fin de ce premier livret, par la lecture autonome, une ouverture
culturelle sur la littérature et le documentaire les entraînera vers le
monde de l’écrit.
L’enseignement des premières règles de
grammaire et d’orthographe, garantes d’une expression écrite d’emblée
correcte, est intégré à la méthode. Tout en suivant une progression
rigoureusement construite, cet enseignement adopte une démarche
inductive se basant sur l’expression orale, l’observation et l’analyse
de la phrase de base, écrite avec l’aide des élèves. Il débouche sur
l’automatisation des règles par l’écriture, la dictée et la pratique
d’exercices de rédaction. Ces derniers seront facilités par la
publication prochaine d’un « cahier de rédaction » reprenant les thèmes
et personnages de la méthode.
Le deuxième livret, dont les
leçons suivent bien sûr la progression et les acquisitions successives
des graphèmes, leur fait aussi effectuer un autre pas en avant. Les
textes s’écartent du cercle quotidien ; retrouvés de loin en loin, les
amis ont grandi et leur horizon s’est élargi. En outre, sont proposés de
plus en plus souvent des écrits de fiction créés pour la méthode ou
empruntés au répertoire traditionnel (Grimm, Collodi, Daudet) et des
textes initiant à la lecture documentaire : histoire de Guignol,
fabrication du pain, observation d’un animal, observations et
découvertes géographiques.
Une nouvelle étape est également
franchie en ce qui concerne l’écriture, la grammaire et l’orthographe.
Les exercices à trous du cahier d’exercices cèdent la place à la copie
des consignes (page de droite du livret) et à la rédaction des réponses
sur le cahier du jour. Le bénéfice des dictées quotidiennes et celui des
leçons de grammaire et de conjugaison est ainsi conforté. La
mémorisation des mots, des structures de la langue écrite et de ses
règles s’effectue de manière durable et intelligente par l’action et non
par une répétition mécanique déconnectée de la compréhension.
Avec cette méthode à la fois classique et active, nous espérons aider à
conduire les élèves à une écriture et à une lecture naturelles,
intelligentes et expressives.
2)
COMPTER CALCULER AU CE1 - Dupré-Huby (SLECC)
Auteurs : Catherine HUBY et Pascal DUPRE,
Ed. GRIP – 2009
Ce livre est largement utilisable par les parents.
Après l'initiation du CP, l'ouvrage reprend
systématiquement et progressivement toutes les notions, à partir de la
numération de 1 à 9 et des lignes en géométrie.
Chaque leçon associe les
notions de numération, les mesures qui concrétisent la numération, les
opérations, le calcul mental, la géométrie, et les exercices adaptés.
Les élèves acquièrent ainsi selon des progressions logiques, une masse impressionnante de notions et de connaissances.
D'autres textes de Catherine Huby :
Le
constructivisme et la main à la pâte sont les deux mamelles de l'échec
scolaire en science, telle est la thèse défendue par Catherine Huby dans
ce texte polémiquement jouissif.
Pauvre Shéhérazade ! A
propos de l'article "L’écrit douloureux de Shéhérazade, candidate à
l’enseignement" (blog Interro écrite) qui montre les difficultés de
maîtrise de la langue française d'une étudiante préparant les concours
de professeur des écoles, Catherine Huby propose un commentaire
passionnant.
L'école maternelle : une proposition de programme d'enseignement ambitieux pour l'école maternelle.