Vous avez dit rupture ? À propos du projet du PS pour l’Éducation
Voir sur le site "Démocratisation scolaire" :
http://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article106
Voir aussi sur Neoprofs : Claude Lelièvre prend en charge l'éducation côté Aubry :
http://www.neoprofs.org/t35509-c-lelievre-prend-en-charge-l-educ-cote-aubry
La gauche veut privatiser l'excellence …
12.01.2010 http://jml-92.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/01/12/la-gauche-veut-privatiser-l-excellence.html
Les
attaques se multiplient contre les classes préparatoires (CPGE) et les
grandes écoles, dans la foulée des perspectives de "quotas" lancées, on
se demande bien pourquoi, par notre pauvre ministre de l'Education
Nationale.
Le PS ne pouvait évidemment pas en être de reste, ainsi que l'a montré Vincent Peillon sur le "7-10" de France Inter ce mardi 12 janvier.
L'antienne est bien connue : Les dépenses annuelles par élève des CPGE sont très supérieures aux dépenses par étudiant de l'Université et les "classes moyennes supérieures" y sont sur représentées. Donc, pour donner plus de budget à l'Université et "ouvrir" les formations d'excellence à toutes les catégories sociales, supprimons les classes préparatoires et intégrons les grandes écoles aux universités ... Et de citer en exemple les "magnifiques" réussites de Sciences Po et de la filière médicale française ...
La réalité est malheureusement toute autre, comme toujours lorsque la gauche nous pond un de ces poncifs idéologiques dont elle seule a le secret, tant au niveau des chiffres que de la "réussite" des exemples cités.
Le PS ne pouvait évidemment pas en être de reste, ainsi que l'a montré Vincent Peillon sur le "7-10" de France Inter ce mardi 12 janvier.
L'antienne est bien connue : Les dépenses annuelles par élève des CPGE sont très supérieures aux dépenses par étudiant de l'Université et les "classes moyennes supérieures" y sont sur représentées. Donc, pour donner plus de budget à l'Université et "ouvrir" les formations d'excellence à toutes les catégories sociales, supprimons les classes préparatoires et intégrons les grandes écoles aux universités ... Et de citer en exemple les "magnifiques" réussites de Sciences Po et de la filière médicale française ...
La réalité est malheureusement toute autre, comme toujours lorsque la gauche nous pond un de ces poncifs idéologiques dont elle seule a le secret, tant au niveau des chiffres que de la "réussite" des exemples cités.
Prenons les chiffres, tout d'abord, tels qu'ils sont réellement (cf. tableau suivant "Effectifs et dépenses moyennes par élève et par étudiant en France (2007) ") ... et non tels que Vincent Peillon voudrait qu'on les imagine.
1) Si la dépense moyenne par élève en CPGE est effectivement supérieure à la dépense moyenne par étudiant en Université, elle est aussi égale à la dépense par élève dans la filière STS (Techniciens supérieurs).
On voit donc bien qui est l' "ennemi de classe" pour Monsieur Peillon et ses amis socialistes ... Dommage qu'il en fasse lui-même partie (il est détenteur d'une agrégation et d'un doctorat de philosophie) ainsi d'ailleurs que la quasi totalité des dirigeants du PS !
2) Faire croire ensuite qu'en "piquant" le budget (et les élèves) des CPGE, pour les fusionner avec les universités, on améliorera significativement la vie de ces dernières, ne constitue rien de moins qu'une escroquerie intellectuelle.
Si on ajoute en effet les budgets et effectifs des CPGE à ceux des universités, on aboutit à augmenter les dépenses par étudiant de ... tenez vous bien ... +3% !
Donc pas de quoi révolutionner les moyens donnés à l'université ... Alors quand le PS nous raconte que les "méchants fils de bourgeois" des CPGE piquent les budgets des "pauvres" étudiants en université, on rigole ...
Mais là encore il s'agit d'un parti pris idéologique, où la gauche, qui saborde consciencieusement l'université française à coups de grèves et de blocages, cherche à faire oublier son incompétence crasse en matière d'enseignement supérieur en s'alignant de manière chronique sur les slogans les plus débiles de ses extrêmes ...
Considérons maintenant les exemples de réussites qu'évoque Monsieur Peillon.
1) Pour Sciences Po, le cas est déjà traité (cf. contribution "Grandes écoles : Opération 'Quotas'" sur ce même blog) et Monsieur Peillon ferait bien d'y regarder à deux fois car Sciences Po est la seule école à recruter sur concours dans la foulée de la Terminale, obligeant les lycéens à suivre des cours préparatoires privés (et payants) en parallèle avec leur préparation au Bac ...
2) Pour médecine, là franchement, c'est le pompon, et Monsieur Peillon devrait tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant de glorifier une filière qui met en œuvre rien moins que la plus cynique et la plus brutale des sélections, alors même qu'elle est intégrée à l'université et est censée être une filière "non sélective".
Il n'y a en effet aucune sélection à l'entrée en première année (Ouf ! Monsieur Peillon est content). Par contre la sélection se fait à l'entrée en seconde année, et on peut dire qu'elle est "canon" ...
Sachez en effet qu'il y a en moyenne cinq à six fois plus de candidats que de places (incluant médecins, sages-femmes, dentaires et kinés), que bon nombre d'étudiants se retrouvent sans rien au bout de deux ans et sont dès lors obligés de recommencer leurs études à zéro, ou de les abandonner, et que le seul moyen d'espérer réussir est de suivre des classes préparatoires privées et payantes, en parallèle aux enseignements de la fac !
Dans certaines facs, les amphis sont tellement surpeuplés que les élèves sont obligés de suivre les cours sur des écrans vidéo dans des salles annexes, où les redoublants (on peut présenter les concours deux fois de suite) font tout ce qu'ils peuvent pour pourrir la vie des nouveaux venus et où l'on achète parfois plusieurs milliers d'euros les cours pris l'année précédente par un élève qui a réussi !!
Voici donc les idéaux républicains de Monsieur Peillon et de ses amis socialistes !!!
Et bien, quand on voit çà, on est en droit de préférer les CPGE telles qu'elles sont aujourd'hui, CPGE qui sont le plus souvent assurées par l'Education Nationale et donc quasi gratuites, qui assurent un débouché à 99% de leurs élèves et qui, par la qualité de leurs enseignants et la taille réduite de leurs effectifs, les préparent aussi bien que possible à l'entrée dans des établissements supérieurs de bon niveau qui recrutent par concours sur des critères objectifs et vérifiables.
Dans ces conditions, pourquoi ne pas généraliser le système des CPGE et l'appliquer par exemple à Médecine et à Sciences Po ?
A l'inverse, les deux exemples glorifiés par Monsieur Peillon montrent à chaque fois le poids déterminant de l'enseignement privé dans la préparation aux concours, alors même que Monsieur Peillon prétend hypocritement soutenir l'enseignement public.
C'est en ce sens que l'on peut dire que la gauche recherche, à travers ses critiques sur les grandes écoles et les CPGE, la privatisation de l'excellence ... Qui l'eut cru ?
Post Scriptum
Monsieur Peillon est apparemment très fier de ses déclarations sur France Inter car elles sont reprises sur son blog.
Il y précise que, non content de s'attaquer aux CPGE, il veut "supprimer les grandes écoles", en les faisant absorber par les universités ...
Encore cette idée que (je cite, avec les fautes d'orthographes) "la France est le seul pays parmi les grandes démocraties occidentales, où se sont les enfants des classes défavorisées qui financent les études des enfants des classes favorisées".
On a vu ce qu'il en est réellement pour les CPGE. Quant aux grandes écoles, un journaliste de France Inter lui faisait remarquer que bon nombre sont privées et qu'elles ont donc leurs propres sources de financement (Les écoles de commerce sont d'ailleurs toutes privées). Ce journaliste aurait pu ajouter que, à l'exception des écoles Normales Supérieures, de l'X et de l'ESPCI, toutes les écoles scientifiques et commerciales pratiquent des droits de scolarité 10 fois supérieurs à ceux de la fac, les boursiers en étant généralement totalement exemptés.
Cela ne décourage apparemment pas Monsieur Peillon, qui persiste et signe, au risque de passer pour un incompétent notoire et un sinistre menteur !
Tiens, au fait, Monsieur Peillon n'a apparemment pas craché sur l' "argent des pauvres" quand il était enseignant à l'Ecole Normale Supérieure, où l'on retrouve l'élite de l'élite étudiante recrutée sur concours après une préparation intense en ... CPGE !
Et dire qu'avec ses amis socialistes il prétend arriver au pouvoir un jour !
15:32
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HOLLANDE ET LES PROFS : LE TEMPS DE LA GUEULE DE BOIS
source : http://www.lepost.fr/article/2011/12/04/2653177_hollande-et-les-profs-le-temps-de-la-gueule-de-bois.html
04/12/2011 à 21h17 - mis à jour le 04/12/2011 à 21h32 | 1209 vues | 1 réactions
Les analyses des derniers scrutins le démontrent,
le s enseignants ne sont plus un marché électoral captif au service du
Parti socialiste. Lors des dernières présidentielles de nombreux
professeurs votèrent pour François Bayrou et même pour Nicolas Sarkozy.
Les deux candidats avaient su répondre aux
attentes d’une profession désorientée. Depuis , Luc Chatel a
désespéré ceux qui avaient voté Sarkozy et François Hollande a
profité de l’ « anti sarkosysme » des professeurs lors des primaires.
Aujourd’hui le pacte éducatif se dessine et avec
lui un arrière goût de Claude ALLEGRE. Entre Hollande et les profs c’est
le temps de la gueule de bois
La vérité sur la rémunération des enseignants
La vérité s’impose les enseignants sont
scandaleusement sous payés en France, si cette analyse est vérifiée
pour tous elle l’est plus encore dans le secondaire et le supérieur
Le dernier « Regard sur l’éducation » de l’OCDE montre que la situation
s’est détériorée. Le salaire statutaire – c'est-à-dire le salaire sans
les primes et les heures supplémentaires - des enseignants ayant 15 ans
d'ancienneté s'établit, en moyenne en 2009, à 24 422 euros dans
l'enseignement primaire, contre 28 507 dans la moyenne des pays de
l'OCDE. Il est de 26 267 euros dans le premier cycle de l'enseignement
secondaire alors que dans la moyenne des pays il se monte à 30 549. Les
professeurs de lycée, eux, ont un salaire de 26484 euros contre 32 030
en moyenne ailleurs.
Les salaires des enseignants du primaire sont donc
inférieurs de 13% à la moyenne de l’OCDE, ceux du secondaire sont eux
inférieurs de 20% à cette même moyenne.
Qu’en est il du supérieur ? La diversité des situations ne permet pas une comparaison facile.
La concurrence est vive et certaines « stars « de
l’enseignement supérieur cumulent plusieurs enseignements à l’étranger
et en France
Nous nous contenterons de comparer la situation des
enseignants du supérieur en France et dans plusieurs pays proches de la
moyenne de l’OCDE pour le primaire et le secondaire.
Telle est la situation des Etats Unis , du Canada et du Japon
http://chronicle.com/stats/aaup/index.php?action=result&search=Enter+an+institution+name&state=&year=2011&category=&withRanks=1
http://nensyu-labo.com/2nd_syokugyou.htm
Aux États-Unis, la situation dépend énormément des universités.
Instructor: $35k~$65k (27~50k€)
Assistant Professor: $50k~$90k (40~70k€)
Associate Professor: $60k~$105k (45~80k€)
Full Professor: $75k~$160k (60~125k€)
Instructor: $35k~$65k (27~50k€)
Assistant Professor: $50k~$90k (40~70k€)
Associate Professor: $60k~$105k (45~80k€)
Full Professor: $75k~$160k (60~125k€)
Les
professeurs enseignants dans les doctorats dépassent les 100 000 euros
par an(8000 par mois), Ceux des premiers cycles et des collèges
gagnent entre 5000 et 7000 euros par mois
Pour le Canada, Les salaires moyens annuels (2003-2004) donnent:
Lecturer: CAD 45k~80k (27~50k€)
Assistant Professor: CAD 50k~85k (30~52k€)
Associate Professor: CAD 70k~100k (42~60k€)
Full Professor: CAD 85k~125k (50~75k€)
Pour le Japon,
Kōshi: JPY 7.5M (65k€)
Jokyōju: JPY 9M (75k€)
Kyōju: JPY 11M (95k€)
En France,
prof de CPGE Maître de conférence ou PRAG: 21~42k€
Professeur de 2ème classe: 31~50k€
Professeur de 1ère classe: 39~62k€
Professeur de classe exceptionnelle: 55k€~69k€
Ainsi en fin de carrière pour un maitre de conférence, un professeur de CPGE ou un prag, la rémunération est en moyenne inférieure de 25 à35% à celles pratiquées dans les pays à rémunération « moyenne ocde »
Pour le Canada, Les salaires moyens annuels (2003-2004) donnent:
Lecturer: CAD 45k~80k (27~50k€)
Assistant Professor: CAD 50k~85k (30~52k€)
Associate Professor: CAD 70k~100k (42~60k€)
Full Professor: CAD 85k~125k (50~75k€)
Pour le Japon,
Kōshi: JPY 7.5M (65k€)
Jokyōju: JPY 9M (75k€)
Kyōju: JPY 11M (95k€)
En France,
prof de CPGE Maître de conférence ou PRAG: 21~42k€
Professeur de 2ème classe: 31~50k€
Professeur de 1ère classe: 39~62k€
Professeur de classe exceptionnelle: 55k€~69k€
Ainsi en fin de carrière pour un maitre de conférence, un professeur de CPGE ou un prag, la rémunération est en moyenne inférieure de 25 à35% à celles pratiquées dans les pays à rémunération « moyenne ocde »
Pour les professeurs, la rémunération correspond à celle des plus mauvaises universités américaines
A défaut de revalorisation indiciaire le
gouvernement a poussé les enseignants à faire des heures
supplémentaires . Cette pratique reprochée aux professeurs de CPGE se
retrouve dans le reste du supérieur
Depuis Lionel Jospin les rémunérations
indiciaires sont pratiquement les mêmes pour un enseignant de la
petite section de maternelle aux premières années de l’enseignement
supérieur que l’ on soit professeur des écoles, certifié, en prépa, en
BTS ou Maitre de conférence à l’université
Une telle situation est unique au monde..
Les agrégés, en BTS , en CPGE ou PRAG à
l’université ont ainsi que les maîtres de conférence en fin de carrière
ne gagnent que 5% de plus que leurs collègues du primaire sauf s’ils
font des heures sup . http://www.education.gouv.fr/cid1058/professeur-certifie.html
En fin de carrière , en classe normale , ils
gagnent 3173 euros contre 3026 euros pour un professeur des écoles
hors classe . La hors classe est plus difficile à obtenir pour agrégé
ou un maitre de conférence, s’ il l’obtient il gagnera alors 3700 euros
nets par mois
Une différence de rémunération aussi faible est
elle légitime surtout après un doctorat et (ou) un concours difficile
comme l’Agrégation ?
L’heure sup n’existe pas dans le primaire et elle est limitée en collège et lycée
Dans le supérieur tout dépend alors de la matière
enseignée. Parmi ceux qui peuvent le plus les mathématiciens et
physiciens en cpge , les économistes et gestion en Université et IUT.
Les plus contraints sont certainement les agrégés
enseignants dans les matières littéraires à l’Université. Ils y sont
chargés des basses besognes et doivent de plus continuer leur thèse
A 35 ans un maître de conférence docteur gagnera nettement moins que son collègue du même âge enseignant en maternelle.
Les Professeurs en CPGE et maîtres de conférence
accédant actuellement à ces grades sont tous docteurs et ils attendent
la consécration impossible pour les premiers, improbable pour les
second : devenir professeur des Universités
Pour ces derniers la rémunération indiciaire peut
dépasser les 5000 euros nets par mois. Mais la encore il y aura ceux qui
se limiteront au strict minimum et ceux qui cumuleront et deviendront
professeurs associés dans une Grande école , consultants dans le privé….
( management, droit, médecine)
Ainsi le cœur du malaise enseignant est bien dans
la faiblesse des rémunération. Quelle est la réponse de la classe
politique ?
La classe politique a son diagnostic sur le malaise de l’école
Deux organisations syndicales portent
officiellement les attentes des enseignants : la CFDT et l’UNSA .
Présentées comme réformistes elles partagent globalement les options
des décideurs du monde éducatif : haut fonctionnaires de la Rue de
Grenelle, auteurs des différents rapports sur l’ évolution du métier
d’enseignant, ministres successifs, fédérations des parents d’élèves .
Sur le fond peu de choses séparent, beaucoup réunissent.
Tous envisagent la remise en cause des décrets de
1950 définissant le métier de professeur à partir de la transmission de
savoir et donc d’heures de cours. Ils rêvent des 35 heures à l’école et
donc une redéfinition du métier sur des tâches de prise en charge
autres que la transmission des savoirs . Le modèle de référence est
celui de la Finlande .
Tous envisagent la remise en question du nombre
d’heures de cours au profit d’autres activités . Le modèle allemand
avec des cours qui se termineraient à 13 heures revient souvent
Dans ces conditions les symboles de la
méritocratie à la française sont insupportables . Hier les CPGE
étaient détestées par Claude ALLEGRE, aujourd’hui elles le sont par la
tête pensante de François Hollande, Vincent PEILLON
http://jml-92.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/01/12/la-gauche-veut-privatiser-l-excellence.html
http://www.vincent-peillon.fr/
Le même Vincent Peillon annonce la couleur. La
revalorisation est évoquée mais non précisée . Les
contreparties sont rappelées et les enseignants comprennent :
allongement du temps de présence dans l’établissement.
Pour trouver les moyens financiers Vincent
Peillon a trouvé la solution : réduire le nombre d’heures de cours et
les heures supplémentaires
Qu’est ce qui sépare alors Chatel de Peillon ? Une seule chose, les 60000 postes promis par François Hollande .
En vérité F hollande ne créera pas ces postes
faute … de candidats pour postuler. Le désarroi de la profession est
tel que pour 1600 euros nets par mois les étudiants fuient les concours
de recrutement. La perspective de passer 35 heures dans les lycées ne
devrait rien améliorer
Le divorce est total entre de telles approches et
la base enseignante. Dans le secondaire les décrets de 1950 sont vus
comme le dernier rempart contre le travailler plus et gagner moins . S';
ils sont supprimés les professeurs de collèges, lycées savent que les heures supplémentaires disparaitront
Lors des dernières élections professionnelles plus
de 80% des professeurs du secondaire ont voté pour les syndicats
attachés aux fameux décrets( FSU, FO, SNALC....)
Poussera t on le gag à imposer les 35 heures de présence dans le supérieur ?
Les professeurs de tous niveaux ne supportent pas
les accusations de paresse. Ils travillent plus de 35h par semaine , ils
corrigent, ils cherchent, ils préparent et attendent autre chose qu’un
« pacte » les transformant en animateurs
Le métier est divers pourquoi uniformiser ? pourquoi ne pas tenir compte de ce qui fonctionne correctement
La classe politique pourrait réfléchir et
réformer ;Pourquoi ne pas réserver aux premiers cycles du supérieur les
Agrégés ? Pourquoi certains sont ils nommés en collèges ?
Le modèle des CPGE réussit, pourquoi le supprimer ?
Pourquoi ne pas mettre en place des heures de « kholles » et de soutien
à l’Université ? Donner les même moyens à toutes les formations du
supérieur ? chiche mais par le haut.
En France la carrière à l’Université dépend
exclusivement de la recherche, l’investissement pédagogique ne compte
pas Suivre des étudiants est une tâche déshonorante laissée aux
agrégés venus du secondaire. Ce modèle est il le bon ?
En CPGE c’est l’inverse. La réflexion peut elle être la même pour les formations qui se situent avant et après la licence?
A l’Université les études doctorales sont remarquables , leur fonctionnement est il adapté au bachelier de L1 ?
A défaut de pensée la classe politique raisonne à partir de clichés
De la maternelle au bac l’ »enseignant »n’a pas
pour la classe politique à gagner beaucoup . Les profs ne rêveraient que
de « pacte éducatif « , de 35 heures dans l’établissement et d’équipe
pédagogique Des augmentations ? Pourquoi faire ? L’important ce serait
la vocation
Du bac à la licence , un de nos points faibles la
classe politique propose le nivellement par le bas . A ses yeux seule
compte la recherche , alors les enseignants du supérieur qui enseignent
sont le dernier de ses soucis
Et si les enseignants de tous niveaux exigeaient
les moyens financiers d’exercer leur métier comme un véritable métier…
alors il y aurait de véritables surprises électorales . Les professeurs
n’ont pas « correctement » voté en 2001 et 2007. Avant Claude Allegre
ils etaient 40% à voter socialiste en 1995 au premier tour de la
présidentielle. Après Claude ALLEGRE ils étaient 27%à voter Jospin en
2001 et30% Royal en 2007
Et si Vincent Peillon faisait perdre F Hollande ?
Bonjour,
RépondreSupprimerJe me permets de vous contacter car nous venons de lancer un débat qui pourrait sûrement vous intéresser, et je vous convie donc à y prendre part afin d'exprimer votre point de vue et faire progresser le débat :
60 000 postes dans l'éducation, faut-il en attribuer une part au privé ? (http://www.newsring.fr/societe/923-60-000-postes-dans-leducation-faut-il-en-attribuer-une-part-au-prive)
Quand François Hollande promettait, en septembre 2011, 60 000 postes de professeurs supplémentaires pour remplacer les départs des cinq dernières années, il n'avait pas précisé leur destination. Aujourd'hui, les directeurs d'école privées espèrent bien avoir leur part du gâteau.
Pour participer, il suffit de se connecter sur le site (à l’aide de Facebook, Google+ ou LinkedIn) et de cliquer sur “contribuer au débat”.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me recontacter.
Bien à vous,
--
Jérémy
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