30 juin 2017

Marseille

À Marseille, la mairie veut moins de kebabs (29.06.2017)
Par Antoine Garbay Mis à jour le 29/06/2017 à 18:20 Publié le 29/06/2017 à 14:42

La municipalité entend réduire le nombre de kebabs et de taxiphones près du Vieux-port pour privilégier l'installation de magasins haut-de-gamme et de restaurants chics.

La Municipalité, grâce à un droit de préemption, va acquérir des baux vacants de son hypercentre. Objectif: y installer des boutiques haut-de-gamme et des restaurants de qualité, qui devraient redorer une zone jusqu'ici truffées de kebabs et de taxiphones.

Petit à petit la mairie de Marseille souhaite redonner ses lettres de noblesse à son centre-ville. Conformément à un projet annoncé en février dernier, la municipalité entend réduire le nombre de kebabs et de taxiphones près du Vieux-port pour privilégier l'installation de magasins plus haut de gamme et de restaurants chics. Ce lundi 26 juin, la mairie a instauré, en conseil municipal, un droit de préemption commercial qui lui donne la priorité pour récupérer des baux vacants et ainsi les proposer aux commerçants ou restaurateurs de son choix. «Grâce à une subvention du Conseil départemental, qui couvrira 70% de la préemption des murs, nous allons pouvoir acquérir des locaux dans des endroits stratégiques», explique Yves Moraine, chef de la majorité Les Républicains et maire des 6eme et 8eme arrondissements, à La Provence. Surtout que, selon les chiffres de Marsactu, 15% des commerces du centre de Marseille sont inoccupés, dans l'hypercentre, ils sont 8,5%, précise Solange Biaggi, adjointe au maire (LR) déléguée aux commerces et au centre-ville, à L'Express. «On assume de ne plus vouloir certains types de commerces comme les snacks et les magasins de téléphonie», reconnaît le maire d'arrondissements, dans l'autre quotidien marseillais, La Marseillaise. Solange Biaggi précise qu'il s'agit des «chiche kebabs» qui sont visés.

Toutefois, il n'y aura pas d'expulsion commerciale. «On ne préempte pas de force mais l'idée est de travailler d'abord sur les locaux vacants», détaille Solange Biaggi, dans La Marseillaise. 

«L'hypercentre a besoin de plus de restaurants avec terrasses, de boulangeries, d'épiceries... Il faut retrouver des espaces conviviaux», poursuit-elle. Pour réaliser son projet et acquérir des baux vacants, la mairie a débloqué 1,5 million d'euros.

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