Tout ce chapitre est basé sur une citation de Mahomet : "J'ai vaincu par la terreur." C'est un Hadith, relaté par Bukhari (4.52.220),
D'après Abou-Horaira, l'envoyé de Dieu a dit : "Je suis envoyé avec les plus courtes expressions avec le sens le plus large, et j'ai vaincu par la terreur (battu dans le cœur de l'ennemi). Pendant mon sommeil, les clefs des trésors de la terre m’ont été apportées et ont été placées dans ma main. Abou-Horaira ajouta : « L'Envoyé de Dieu est parti et maintenant, vous autres, vous extrayez ses trésors. »
Voici une déclaration qui exaspère les musulmans. Non parce qu'elle viendrait, selon tous les érudits islamiques, de la bouche de Mahomet; ni même parce que leurs parents leur ont inculqué une telle religion; mais bien parce que cette déclaration est utilisée par les non-musulmans, ou pire encore, les ex-musulmans, pour montrer à quel point l'Islam pose problème. C'est l’un des phénomènes symptomatiques - et singuliers - de l'Islam. Quand on prétend que les terroristes islamiques sont des êtres abominables, les musulmans se gardent bien de le confirmer. Par contre, ils vous qualifient au passage de raciste ou d'islamophobe, voire de semeur de haine puisqu’il va de soi que ces terroristes suivent une version pervertie de l'Islam.
D'ailleurs, on trouve aussi de tels textes dans la Bible, même au sein du Nouveau Testament. Voyez par exemple les versets 34-36 du chapitre 10 de Matthieu:
10.34 Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 10.35 Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; 10.36 et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
Par conséquent, il faut toujours examiner les choses dans leur contexte. Si ces passages bibliques sont extraits de leur contexte, on aboutit au même résultat qu'avec le Coran et le Hadith. Tentez l'expérience!
Sur cette page, nous nous efforcerons de replacer "dans son contexte" le Hadith de Mahomet mentionné ci-dessus, au moyen des 10 événements les plus "remarquables" de sa vie. Nos sources sont uniquement islamiques: elles ne sont donc a priori pas islamophobes, comme nous l'avons déjà détaillé dans notre chapitre "Comment étudier l'Islam". Les livres citant ces sources sont d'ailleurs toujours publiés dans les pays islamiques.
Quant à la conclusion, nous la laissons à nos lecteurs. Nous invitons les musulmans à réaliser les mêmes exercices intellectuels et de replacer dans son juste contexte la déclaration de Jésus relatée par Matthieu.
Le contexte :
les 10 cas les plus "remarquables" de la vie de Mahomet
L'histoire d'Umm Qirfa, c'est-à-dire la "Mère de
Qirfa", est assurément l'une des pages les plus noires des débuts de
l'Islam. C'est un exemple de violence excessive et inutile. Les faits relatés
en pages 664 et 665 d'Ibn Ishaq, sous le titre (anglais) "Zayd B.
Haritha's raid on B. Fazara and the death of Umm Qirfa"("La razzia de
Zayd B. Haritha's sur B. Fazara et la mort d'Umm Qirfa"). Ce décès n'est
en rien naturel, il s’agit plutôt d’un meurtre. Attention, ce qui suit n'est
pas destiné aux âmes sensibles ni aux jeunes lecteurs. Veuillez passer ces
pages si vous ne supportez pas les descriptions ou scènes horribles.
Ibn Ishaq relate:
Zayd lançait également une attaque sur Wadi'l-Qura, où il
rencontra les Banu Fazara et où quelques-uns de ses compagnons trouvèrent la
mort ; lui-même fut blessé et évacué du champ de bataille. Ward bin Amr bin
Madash, un membre des Banu Sa'd bin Hudayl, fut tué par un membre de la tribu
Banu Badr.
Lorsque Zayd revint à lui, il promit de ne plus pratiquer
les lavements rituels jusqu'à ce qu'il ait attaqué la tribu Banu Fazara; et
lorsque ses plaies furent guéries, l'Apôtre [Mahomet] l'envoya avec des forces
armées batailler contre eux.
Il les combattit à Wadi'l-Qurq et tua plusieurs d'entre eux.
Qays bin al-Musahhar al-Ya'muri tua Mas'ada bin Hakama bin Malik bin Hudhayfa
bin Badr et Umm Qirfa [la mère de Qirfa], Fatima, la fille de Rabi'a bin Badr
fut emprisonnée.
Umm Qirfa, épouse de Malik, était une femme très âgée. Sa
fille et Abdullah bin Mas'ada furent également capturés. Zayd donna l'ordre à
Qays bin al-Musahhar d'exécuter Umm Qirfa, ce qu'il fit de façon très cruelle,
en attachant chaque jambe à une corde et en arrimant celle-ci à deux chameaux,
qui l'écartelèrent en deux.
Notre commentaire :
Cet épisode décrit l'une des innombrables agressions
perpétrées par les disciples de Mahomet, avec sa permission, dès l'instant où
les musulmans se sentaient suffisamment forts. Le biographe de Mahomet, Ibn
Ishaq, ne donne aucune justification pour l'attaque qu'il décrit dans ses
chroniques. D'ailleurs, bien peu d'agressions sont justifiées, et quand elles
le sont, il s'agit souvent d'attaques préventives, s'appuyant sur de vagues
informations alléguant qu'une tribu mobilisait des troupes. Dans la réalité, il
fallait que toutes les tribus de la région soient subordonnées, afin que
l'Islam puisse être fort et victorieux, comme le prescrit le Coran aux versets
8.39 et 2.193. Assurer la victoire de l'Islam justifie et légalise tous les
moyens utilisés.
Qui est ce Zayd bin Haritha responsable de cette
"action"? Ce n'était pas le premier venu : il s’agissait d’un esclave
libéré, adopté par Mahomet (donc avant qu'Allah ne supprime la possibilité
d'adoption) et l'un de ses disciples les plus fervents. Il était marié avec
Zaynab, une nièce de Mahomet, jusqu'à ce que ce dernier succombe à ses charmes
et ne l'oblige à se séparer de son mari afin de pouvoir l'épouser lui-même.
Cela provoqua un formidable tollé à l’époque. Aujourd’hui encore, la loi
islamique interdit d'épouser la belle-fille qui aurait divorcé du fils. Comme
solution, Allah révéla à Mahomet un verset supprimant l'adoption, et de la
sorte, Zayd n'était tout simplement plus le fils de Mahomet. Voici comment une
révélation d'Allah justifie un acte scandaleux de Mahomet.
Zayd est l'un des rares contemporains de Mahomet dont parle
le Coran :
33.37. Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de
bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse
et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre
public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte.
Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser,
afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de
leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement
d'Allah doit être exécuté.
Avec ce verset, Allah montre sa bienveillance pour Zayd;
Allah et Mahomet l'ont en effet comblé. Nous pouvons supposer que le meurtre
abominable d'Umm Qirfa avait également les faveurs d'Allah et de Mahomet, sans
quoi le verset 33. 37 n'est plus valide. Aucun musulman ne prétendra que des
versets du Coran sont incorrects.
Il n'y a aucune indication que Mahomet aurait réprouvé cet
acte de barbarie, perpétré par Zayd, ou que celui-ci aurait été puni.
Cet épisode est un exemple type de la non-application, ou de
l'application avec de grandes libertés, des règles imposées par Mahomet, en
l'occurrence l'interdiction d'exécuter des femmes et des enfants, sauf s'ils
ont combattu l'Islam. Mais le concept de "combattre" est pris au sens
large : Mahomet a ordonné d'exécuter des détractrices (en particulier de
lui-même) ou en a approuvé le meurtre a posteriori. La règle générale interdit
donc de tuer les femmes des adversaires, sauf si elles ont une langue trop pendue
ou sont tuées lors d'une attaque nocturne.
Sans doute Umm Qirfa était-elle dans ce cas. En quoi une
"femme âgée" aurait-elle pu mériter un sort aussi atroce, en sachant
que les mères et les femmes âgées suscitent beaucoup de respect de la part des
musulmans?
Mahomet pensait-il à cet épisode lorsqu'il déclara
"J'ai vaincu par la terreur"?
Mahomet a dit : "J'ai vaincu par la terreur." C'est un
Hadith sahih, c’est-à-dire considéré comme authentique (impossible à rejeter
pour un musulman sunnite sous peine d’apostasie), relaté par Bukhari (4.52.220) :
D'après Abou-Horaira, l'envoyé de Dieu a dit : "Je suis envoyé avec
les plus courtes expressions avec le sens le plus large, et j'ai vaincu
par la terreur (battu dans le cœur de l'ennemi). Pendant mon sommeil, les
clefs des trésors de la terre m’ont été apportées et ont été placées dans ma
main. Abou-Horaira ajouta : « L'Envoyé de Dieu est parti et maintenant,
vous autres, vous extrayez ses trésors. »
Voici une déclaration qui exaspère les musulmans. Non parce qu'elle viendrait,
selon tous les érudits islamiques, de la bouche de Mahomet; ni même parce que
leurs parents leur ont inculqué une telle religion; mais bien parce que cette
déclaration est utilisée par les non-musulmans, ou pire encore, les
ex-musulmans, pour montrer à quel point l'Islam pose problème.
C'est l’un des phénomènes symptomatiques - et singuliers - de
l'Islam. Quand on prétend que les terroristes islamiques sont des êtres
abominables, les musulmans se gardent bien de le confirmer. Par contre, ils
vous qualifient au passage de raciste ou d'islamophobe, voire de semeur de
haine puisqu’il va de soi que ces terroristes suivent une version pervertie de
l'Islam.
« D'ailleurs, disent-ils, on trouve aussi de tels textes dans la Bible,
même au sein du Nouveau Testament.
Voyez par exemple les versets 34-36 du chapitre 10 de Matthieu :
10.34 Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne
suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 10.35 Car je suis venu mettre
la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la
belle-fille et sa belle-mère; 10.36 et l'homme aura pour ennemis les gens
de sa maison.
Par conséquent, il faut toujours examiner les choses dans leur contexte. Si ces
passages bibliques sont extraits de leur contexte, on aboutit au même résultat
qu'avec le Coran et le Hadith. Tentez l'expérience ! »
Nous nous efforcerons donc ici de replacer "dans son contexte"
le Hadith de Mahomet mentionné ci-dessus, au moyen des 10 événements les plus
"remarquables" de sa vie.
Nos sources sont uniquement islamiques : elles ne sont donc a priori pas
islamophobes, comme nous l'avons déjà détaillé dans notre chapitre "Comment étudier l'Islam".
Les livres citant ces sources sont d'ailleurs toujours publiés dans les pays
islamiques.
Quant à la conclusion, nous la laissons à nos lecteurs.
Nous invitons les musulmans à réaliser les mêmes exercices intellectuels
et de replacer dans son juste contexte la déclaration de Jésus relatée par
Matthieu.
Le contexte : les 10 cas les plus "remarquables" de la vie
de Mahomet
L'histoire d'Umm
Qirfa, c'est-à-dire la "Mère de Qirfa", est assurément l'une des
pages les plus noires des débuts de l'Islam. C'est un exemple de violence
excessive et inutile. Les faits relatés en pages 664 et 665 d'Ibn Ishaq, sous
le titre (anglais) "Zayd B. Haritha's raid on B. Fazara and the death of
Umm Qirfa"("La razzia de Zayd B. Haritha's sur B. Fazara et la mort
d'Umm Qirfa"). Ce décès n'est en rien naturel, il s’agit plutôt d’un
meurtre. Attention, ce qui suit n'est pas destiné aux âmes sensibles ni aux
jeunes lecteurs. Veuillez passer ces pages si vous ne supportez pas les
descriptions ou scènes horribles.
Ibn Ishaq relate:
Zayd lançait
également une attaque sur Wadi'l-Qura, où il rencontra les Banu Fazara et où
quelques-uns de ses compagnons trouvèrent la mort ; lui-même fut blessé et
évacué du champ de bataille. Ward bin Amr bin Madash, un membre des Banu Sa'd
bin Hudayl, fut tué par un membre de la tribu Banu Badr.
Lorsque Zayd revint
à lui, il promit de ne plus pratiquer les lavements rituels jusqu'à ce qu'il
ait attaqué la tribu Banu Fazara; et lorsque ses plaies furent guéries,
l'Apôtre [Mahomet] l'envoya avec des forces armées batailler contre eux.
Il les combattit à
Wadi'l-Qurq et tua plusieurs d'entre eux. Qays bin al-Musahhar al-Ya'muri tua
Mas'ada bin Hakama bin Malik bin Hudhayfa bin Badr et Umm Qirfa [la mère de
Qirfa], Fatima, la fille de Rabi'a bin Badr fut emprisonnée.
Umm Qirfa, épouse de
Malik, était une femme très âgée. Sa fille et Abdullah bin Mas'ada furent
également capturés. Zayd donna l'ordre à Qays bin al-Musahhar d'exécuter Umm
Qirfa, ce qu'il fit de façon très cruelle, en attachant chaque jambe à une
corde et en arrimant celle-ci à deux chameaux, qui l'écartelèrent en deux.
Notre commentaire :
Notre commentaire :
Cet épisode décrit l'une des innombrables agressions perpétrées par les
disciples de Mahomet, avec sa permission, dès l'instant où les musulmans se
sentaient suffisamment forts. Le biographe de Mahomet, Ibn Ishaq, ne donne
aucune justification pour l'attaque qu'il décrit dans ses chroniques.
D'ailleurs, bien peu d'agressions sont justifiées, et quand elles le sont, il
s'agit souvent d'attaques préventives, s'appuyant sur de vagues informations
alléguant qu'une tribu mobilisait des troupes. Dans la réalité, il fallait que
toutes les tribus de la région soient subordonnées, afin que l'Islam puisse
être fort et victorieux, comme le prescrit le Coran aux versets 8.39 et 2.193.
Assurer la victoire de l'Islam justifie et légalise tous les moyens utilisés.
Qui est ce Zayd bin Haritha responsable de cette "action"? Ce n'était
pas le premier venu : il s’agissait d’un esclave libéré, adopté par Mahomet
(donc avant qu'Allah ne supprime la possibilité d'adoption) et l'un de ses
disciples les plus fervents. Il était marié avec Zaynab, une nièce de Mahomet,
jusqu'à ce que ce dernier succombe à ses charmes et ne l'oblige à se séparer de
son mari afin de pouvoir l'épouser lui-même. Cela provoqua un formidable tollé
à l’époque. Aujourd’hui encore, la loi islamique interdit d'épouser la
belle-fille qui aurait divorcé du fils. Comme solution, Allah révéla à Mahomet
un verset supprimant l'adoption, et de la sorte, Zayd n'était tout simplement
plus le fils de Mahomet. Voici comment une révélation d'Allah justifie un acte
scandaleux de Mahomet.
Zayd est l'un des rares contemporains de Mahomet dont parle le Coran :
33.37. Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout
comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains
Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu
craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand
Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il
n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils
adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah
doit être exécuté.
Avec ce verset, Allah montre sa bienveillance pour Zayd; Allah et Mahomet l'ont
en effet comblé. Nous pouvons supposer que le meurtre abominable d'Umm Qirfa
avait également les faveurs d'Allah et de Mahomet, sans quoi le verset 33. 37
n'est plus valide. Aucun musulman ne prétendra que des versets du Coran sont
incorrects.
Il n'y a aucune indication que Mahomet aurait réprouvé cet acte de barbarie,
perpétré par Zayd, ou que celui-ci aurait été puni.
Cet épisode est un exemple type de la non-application, ou de l'application avec
de grandes libertés, des règles imposées par Mahomet, en l'occurrence l'interdiction
d'exécuter des femmes et des enfants, sauf s'ils ont combattu
l'Islam. Mais le concept de "combattre" est pris au sens large :
Mahomet a ordonné d'exécuter des détractrices (en
particulier de lui-même) ou en a approuvé le meurtre a posteriori. La règle
générale interdit donc de tuer les femmes des adversaires, sauf si elles ont
une langue trop pendue ou sont tuées lors d'une attaque nocturne.
Sans doute Umm Qirfa était-elle dans ce cas. En quoi une "femme âgée"
aurait-elle pu mériter un sort aussi atroce, en sachant que les mères et les
femmes âgées suscitent beaucoup de respect de la part des musulmans?
Mahomet pensait-il à cet épisode lorsqu'il déclara "J'ai vaincu par la
terreur" ?
Le Génocide sur les Bani Qurayza
Cette histoire est de loin l'épisode le plus sanglant de la période
associée à la création de l'Islam. Elle décrit le génocide à grande échelle
d'une tribu juive à Médine. Au terme de cet événement, la tribu cessa tout
simplement d'exister.
Le contexte historique est le suivant. Après que Mahomet quitta La Mecque pour
Médine et s'autoproclama chef politique et militaire, il commença à attaquer
les caravanes commerciales mecquoises. Son premier succès majeur fut l'assaut
d'une caravane qui se transforma en une véritable guerre. Cet événement est
connu sous le nom de la bataille de « Badr ».
Dans l'une de leurs contre-attaques visant à contenir la menace croissante que
représentaient Mahomet et les musulmans, les Mecquois assiégèrent Médine.
Mahomet ordonna que l'on creuse un fossé autour de Médine, inscrivant cet
événement dans l'histoire sous le nom de « Bataille du Fossé ». Elle fut
consignée par Ibn Ishaq dans sa biographie de Mahomet (de la page 450 à
483) ainsi que dans un certain nombre de Hadith.
Un résumé du récit d'Ibn Ishaq est
disponible en ligne ici et ici.
Lors de la Bataille du Fossé, aucun combat n'eut véritablement lieu, mais
plutôt certaines intrigues. L'une d'entre elles impliqua la tribu juive appelée
Banu Qurayza. Il s'agissait de la seule grande tribu juive subsistant à Médine
après que Mahomet eut fait déporter les deux autres principales tribus juives,
les Banu Qaynuqa et les Banu Nadir.
Les Mecquois avaient demandé aux Banu Qurayza la permission d'entrer à Médine
par leur cité fortifiée qui n'était pas incluse dans le fossé, mais prenait
part à la protection contre l'attaque extérieure. Au regard de l'effusion de
sang qui s'était produite depuis que Mahomet était arrivé à Médine et de la
déportation des autres tribus juives, le chef des Banu Qurayza aurait, sans
surprise, eu une discussion à propos de leur avenir et de la pertinence
d'encore honorer leur accord militaire avec Mahomet.
Au final, les Mecquois se retirèrent sans combattre. Peu après, Mahomet
assiégea la cité des Banu Qurayza qui se rendirent avant la famine.
Ibn Ishaq rapporte en
page 464 :
Puis on les fit descendre. L'Envoyé de Dieu les a enfermés dans
le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une
femme de Banû al-Najjar. Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah
qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il
les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à
lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab,
et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept
cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit
cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par
groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b ! Qu'est-ce qu'on
fera de nous ? ». Il répondit : « Est-ce que vous êtes
incapables de réfléchir ? Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse
pas de crier, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne
pas ? C'est bien sûr le massacre. » Cela continua jusqu'à ce
que l'Envoyé d'Allâh en finît avec eux.
Tous les hommes (600 à 800) furent décapités. Les femmes et les enfants
furent réduits à l'esclavage. Pour se rendre compte de la manière dont ils
différenciaient un enfant (à asservir) d'un homme (à tuer), le hadith d'Abu Dawood 38.4390 explique :
Raconté par Atiyyah al-Qurazi : « J'étais parmi les captifs de
Banu Qurayzah. Ils (les Disciples) nous ont examinés, et ceux dont les poils
(pubiens) avaient commencé à pousser furent tués, et ceux qui n'en avaient pas
ne furent pas tués. J'étais parmi ceux dont les poils n'avaient pas
poussé. »
Les propriétés de la tribu furent prises en butin. Ibn Ishaq écrit à la
page 466 :
Puis l'Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de
leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. En ce jour, il
indiqua les parts pour les cavaliers et les parts pour ceux qui
combattirent à pied. Il en déduit le cinquième. Donc, le cavalier avait trois
parts : deux pour le cheval et une pour son cavalier ; le
combattant à pied, c'est-à-dire celui qui n'avait pas un cheval, avait une
seule part. Les chevaux dans la bataille contre Banû Qurayzah étaient au
nombre de 36. Ce fut le premier butin où on fit le partage en parts, et où
on déduit le cinquième. C'est d'après cette règle et ce qu'a fait l'Envoyé
d'Allah que se faisait désormais le partage du butin dans les
campagnes.
Les femmes et les enfants furent répartis parmi les musulmans. Selon une
« coutume » de l'époque, cautionnée par le verset 4.24 du Coran,
les prisonnières pouvaient devenir des esclaves sexuelles. Mahomet prit
également sa part. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
L’Apôtre choisit une des femmes pour lui-même, Rayhana bint Amir ibn
Khunafa, une des femmes des Banu Amir ibn Qurayza, et elle resta avec lui
jusqu’à ce qu’elle meure, sous sa domination. L’Apôtre lui proposa le
mariage et de mettre un voile sur elle, mais elle dit : « Non, laisse-moi
en ton pouvoir, parce que cela sera plus simple pour toi et pour
moi. » Alors, il la laissa dans cette situation. Elle
avait montré de la répugnance envers l’Islam quand elle avait été capturée
et restait attachée au judaïsme. L’Apôtre la mit donc de côté et
ressentait de la peine. Il était avec ses disciples quand il entendit un
son de sandales derrière lui et il dit : « C’est Thalaba ibn Saya qui
vient me donner la bonne nouvelle de la conversion de Rayhana à l’Islam, et il
alla vérifier le fait. Cela lui procura du plaisir.
Un certain nombre de hadiths de Bukhari et Muslim relatent des faits partiels à
propos de ces événements. Bukhari écrit par exemple le texte suivant dans le
hadith 5.59.443-449:
Raconté par Aisha : Quand le Prophète revint de la bataille du
Fossé, il enleva ses armes et prit un bain. Alors Gabriel vint à lui pour lui
dire : « Tu as posé tes armes ? Par Allah ! Nous les anges
ne les avons pas encore posées. Alors, mets-toi en route pour eux ». Où
aller maintenant ? » Gabriel dit, en montrant la direction des Banu
Qurayza : « Par-là ». Alors le Prophète se dirigea vers eux.
Il est intéressant de constater qu'après le départ de l'ennemi, Mahomet
ne semblait pas conscient de la soi-disant trahison des Banu Qurayza.
Visiblement, cette trahison n'eut aucune conséquence sur la campagne. Notez
également qu'aucune investigation visant à évaluer cette trahison ne fut
entreprise avant l'attaque. Gabriel annonça son intention d'attaquer, ce que
Mahomet interpréta comme un ordre de le suivre.
Bukhari écrit également ceci dans le hadith 5.59.362 :
Raconté par Ibn Umar : Les Banu Nadir et Banu Qurayza ont combattu
(contre le Prophète, violant leur traité de paix), alors le Prophète (Mahomet)
a exilé les Banu Nadir et a permis aux Banu Qurayza de rester (à Médine), ne
leur prenant rien jusqu'à ce qu'ils s'attaquent à nouveau au Prophète. Il a
alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs
propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus
vers le Prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'Islam.
Il a exilé tous les juifs de Médine. Il y avait des Banu Qainuqa, la tribu
d'Abdullah bin Salam, les Banu Haritha et tous les autres juifs de
Médine.
Ce hadith décrit la déportation des autres tribus juives ainsi que le génocide
des Banu Qurayza dont les hommes furent tués (hormis ceux s'étant convertis à
l'Islam). Ils ont été pardonnés pour leur participation à la « trahison »
selon le principe « convertis-toi ou meurs ».
Cela nous suggère la question suivante : Pourquoi a-t-il fallu décimer une
tribu entière sous le prétexte d'une trahison présumée et discutable qui aurait
été décidée par le chef de tribu ? Et pourquoi les apologistes musulmans
et non musulmans n'y voient-ils aucun problème ?
C'est l'un des drames de l'Islam. Il amène des gens honnêtes, respectables et
intelligents, des musulmans, mais étonnamment aussi des non-musulmans, à
pardonner et justifier publiquement un meurtre en masse pour la simple raison
qu'il fut perpétré par le fondateur d'une religion.
Il est inconcevable pour une personne sensée de défendre l'annihilation des
Palestiniens dans la bande de Gaza par le simple fait que leurs responsables
envoient des missiles vers l'Israël ou parce que le groupe dirigeant du Hamas a
fait ouvertement le serment de détruire l'Israël. Une attaque réelle et
l'intention affirmée de détruire un pays (Hamas) ne sont en rien comparables
avec la simple intention de commettre une trahison (Banu Qurayza). Personne ne
clama la volonté de tuer tous les Allemands après la Seconde Guerre mondiale.
Seuls les officiers supérieurs furent condamnés à mort après qu'un procès
public et conforme à la loi eut établi leur responsabilité.
Les textes islamiques documentent parfaitement l'histoire du génocide. Les
apologistes musulmans et non musulmans tentent de nier ou de justifier ces
atrocités des façons suivantes :
Dénégation :
Certains musulmans disent ne pas croire en cette histoire. Mahomet était
extrêmement miséricordieux. L'Islam se base sur la justice et la compassion.
Cette histoire contredit le « message coranique de paix et d'humanité ».
Selon eux, le massacre d'un si grand nombre de personnes, s'il était vrai,
serait référencé dans le Coran.
Malheureusement pour eux, c'est bien le cas. Comme le souligne le commentaire
coranique d'Ibn Kathir accessible
via le lien suivant,
le verset 33.26-27 fait référence au génocide des Banu Qurayza :
33.26 Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre
qui les avaient soutenus [les coalisés], et Il a jeté l'effroi dans leurs
cœurs ; un groupe d'entre eux vous tuiez, et un groupe vous faisiez
prisonniers.
3.27 Et Il vous a fait hériter leur terre, leurs demeures, leurs biens, et
aussi une terre que vous n'aviez point foulée. Et Allah est Omnipotent.
Rejet de la faute sur la victime :
C'était leur faute. Sous le lien suivant, un ayatollah
iranien justifie le génocide comme suit : « Ce sont les Juifs qui ont
conspiré avec les Mecquois et violé plusieurs traités. » Donc, selon
la logique islamique, la violation de traités et la conspiration contre des
musulmans, voire la peur que cela se produise, est une raison suffisante pour
perpétrer un génocide.
Génocide préventif pour éviter le pire :
Dans son best-seller « Muhammad: a biography
of the Prophet », Karen Armstrong formule une explication peu
objective à la page 208 (nos commentaires sont en vert dans le
texte) :
La Oumma musulmane échappa de peu à l'extermination [en réalité, il
n'y eut aucun combat, car les Banu Qurayza ne permirent pas à l'ennemi mecquois
d'accéder à Médine. Selon Karen Armstrong, on aurait recommandé aux Banu
Qurayza d'aider l'ennemi des musulmans à échapper au génocide qu'il
craignait] lors du siège, et les émotions étaient à leur comble [les
émotions étaient si intenses que Mahomet prenait calmement un bain ; on
s'attend par ailleurs à ce qu'un Prophète d'Allah ne soit pas guidé par des
émotions négatives et génocidaires, mais plutôt par la miséricorde]. Les
Qurayza [Karen Armstrong se trompe et veut probablement parler du clan
mecquois des Quraychites et non des Qurayza] avaient presque détruit
Médine [en réalité, ils ne sont pas rentrés dans Médine, mais sont
retournés à la Mecque, ils étaient donc loin de la détruire]. Si Mahomet les
avait laissé [les Banu Qurayza] partir, [ce qui signifie :
les avait déportés et non tués] ils auraient renforcé l'opposition juive à
Khaybar [rien n'indiquait que cette soi-disant opposition juive à Khaybar
avait l'intention d'attaquer Médine, ils s'adonnaient à leurs activités
journalières. Bien entendu, Karen Armstrong ne mentionne pas que de nombreux
Juifs s'étaient rendus à Khaybar après avoir été déportés de Médine par Mahomet
en personne], et organisé une nouvelle offensive contre Médine [en
utilisant le mot « nouvelle », Karen Armstrong sous-entend que les juifs
de Khaybar avaient déjà attaqué Médine, ce qui est inexact. Une nouvelle
offensive signifie : la première offensive par les Mecquois et la seconde
offensive (putative) par les Juifs de Khaybar. Une telle offensive n'aurait pas
eu de grandes chances de succès après la déportation des Banu Qurayza, car
Mahomet aurait pris leur forteresse qui constituait alors la seule entrée dans
Médine] : la fois suivante, les musulmans n'auraient peut-être pas eu
autant de chance et la lutte sanglante pour la survie aurait continué
indéfiniment avec encore plus souffrance et plus de morts. [[Il s'agit bien
entendu de pures spéculations de la part de Karen Armstrong qui nous fait nous
demander ce qui la conduit à justifier de telles atrocités.]
D'autres références sont accessibles sous les liens suivants :
Mahomet pensait-il à cet épisode lorsqu'il déclara "J'ai vaincu par la
terreur"?
Le meurtre du berger borgne
L’histoire raconte le meurtre d’un berger par un fervent partisan de
Mahomet. Le mobile était ce que l’on appellerait de nos jours « insulte
envers l’Islam » ou « islamophobie ». Le meurtre a été commis à
l’initiative de ce musulman et a ensuite été approuvé par Mahomet
lui-même.
L’histoire a été relatée par Ibn Ishaq dans
sa biographie de Mahomet, pages 673 à 675.
Récits d'Ibn Ishaq :
‘Amr Ibn Umayya dit : Après le meurtre de Khubayb et de ses disciples,
l'Envoyé de Dieu nous somma un ansâr et moi de partir et de tuer Abu Sufyan,
alors nous nous mîmes en route.
...
Je suggérai à mon compagnon de nous rendre à la demeure d'Abu Sufyan où il
pourrait me contempler le tuer.
L'histoire
continue en expliquant qu'une fois à la Mecque, ils se firent repérer et
s'échappèrent. Les deux hommes empruntèrent alors des chemins différents
Nos commentaires :
Après avoir quitté la Mecque pour Médine, Mahomet était en état de guerre
permanent avec les Mecquois. Il pensait qu'en tuant Abu Sufyan, l'un de leurs
chefs, il disposerait d'un avantage considérable sur la Mecque. Néanmoins, son
plan échoua.
La tactique de Mahomet consistant à vouloir éliminer physiquement un
responsable important du camp ennemi nous rappelle l'assassinat en 2004 du
Cheikh Ahmed Yassine, dirigeant du Hamas, dans une attaque aérienne
israélienne, alors qu'Ariel Sharon était le premier ministre d'Israël.
Mais il y a une différence de taille. Selon sa charte, l'objectif du Hamas
était et reste la destruction de l'Israël par la violence.
Les opposants à Mahomet, au contraire, souhaitaient simplement éliminer la
menace permanente que ce dernier imposait avec ses attaques incessantes des
caravanes mecquoises.
Je [‘Amr] suis entré dans une grotte avec mon arc et mes flèches. Un
borgne de grande taille, de la tribu des Banu al Dil Banu Bakr est entré plus
tard avec ses moutons. Il demanda : « Qui est là ? ». J'ai dit :
« Quelqu’un de la tribu des Banu Bakr ». Il dit : « Je suis aussi des Banu
Bakr, un des Banu al Dil ». Il s’allongea près de moi, et se mit à
chanter :
À ce moment, l'histoire devient étrange. ‘Amr, le prétendu tueur,
rencontre un berger malchanceux de la même tribu.
Je ne serai pas musulman autant que je vivrai,
et je ne croirai pas en la foi des musulmans.
J’ai dit alors : « C’est ce que l’on va
voir ! » Le Bédouin s’endormit et se mit à ronfler. Je suis
allé vers lui, et je l’ai tué de la façon la plus atroce, d’une façon dont
personne n’a tué personne. Ensuite, je suis sorti dehors comme une bête
sauvage, j’ai repris la route comme un aigle, fuyant pour ma vie.
Le berger, qui n'était clairement pas convaincu par la nouvelle religion que
Mahomet prêchait dans la région, fit le serment de ne jamais devenir musulman.
Il devait penser que la liberté de parole était encore de vigueur chez les
Arabes.
Mais pour le pieux musulman, la liberté de parole avait des limites bien
strictes, et clamer qu'on ne deviendrait jamais musulman dépassait clairement
les bornes. En réalité, il s'agit d'une insulte à Mahomet et à l'Islam, et ce
type d'insulte mérite la peine de mort.
Notez la manière dont le tueur du berger se vante de l'horrible meurtre qu'il a
commis.
Insulter l'Islam est le pire crime que l'on puisse commettre et il exige une
punition « appropriée ».
À l'aube de l'Islam, la violence extrême semblait être la norme pour «
défendre » la « religion pacifique ».
L'histoire continue en disant que ‘Amr Ibn Umayya retourna à Médine et reporta
à Mahomet :
Il [Mahomet] m'interrogea et quand je lui dis ce qu'il s'était
passé, il me bénit.
Nos commentaires :
Après avoir quitté la Mecque pour Médine, Mahomet était en état de guerre
permanent avec les Mecquois. Il pensait qu'en tuant Abu Sufyan, l'un de leurs
chefs, il disposerait d'un avantage considérable sur la Mecque. Néanmoins, son
plan échoua.
La tactique de Mahomet consistant à vouloir éliminer physiquement un
responsable important du camp ennemi nous rappelle l'assassinat en 2004 du
Cheikh Ahmed Yassine, dirigeant du Hamas, dans une attaque aérienne
israélienne, alors qu'Ariel Sharon était le premier ministre d'Israël.
Mais il y a une différence de taille. Selon sa charte, l'objectif du Hamas
était et reste la destruction de l'Israël par la violence.
Les opposants à Mahomet, au contraire, souhaitaient simplement éliminer la
menace permanente que ce dernier imposait avec ses attaques incessantes des
caravanes mecquoises.
Je [‘Amr] suis entré dans une grotte avec mon arc et mes flèches. Un
borgne de grande taille, de la tribu des Banu al Dil Banu Bakr est entré plus
tard avec ses moutons. Il demanda : « Qui est là ? ». J'ai dit :
« Quelqu’un de la tribu des Banu Bakr ». Il dit : « Je suis aussi des Banu
Bakr, un des Banu al Dil ». Il s’allongea près de moi, et se mit à
chanter :
À ce moment, l'histoire devient étrange. ‘Amr, le prétendu tueur,
rencontre un berger malchanceux de la même tribu.
Je ne serai pas musulman autant que je vivrai,
et je ne croirai pas en la foi des musulmans.
J’ai dit alors : « C’est ce que l’on va
voir ! » Le Bédouin s’endormit et se mit à ronfler. Je suis
allé vers lui, et je l’ai tué de la façon la plus atroce, d’une façon dont
personne n’a tué personne. Ensuite, je suis sorti dehors comme une bête
sauvage, j’ai repris la route comme un aigle, fuyant pour ma vie.
Le berger, qui n'était clairement pas convaincu par la nouvelle religion que
Mahomet prêchait dans la région, fit le serment de ne jamais devenir musulman.
Il devait penser que la liberté de parole était encore de vigueur chez les
Arabes.
Mais pour le pieux musulman, la liberté de parole avait des limites bien
strictes, et clamer qu'on ne deviendrait jamais musulman dépassait clairement
les bornes. En réalité, il s'agit d'une insulte à Mahomet et à l'Islam, et ce
type d'insulte mérite la peine de mort.
Notez la manière dont le tueur du berger se vante de l'horrible meurtre qu'il a
commis.
Insulter l'Islam est le pire crime que l'on puisse commettre et il exige une
punition « appropriée ».
À l'aube de l'Islam, la violence extrême semblait être la norme pour «
défendre » la « religion pacifique ».
L'histoire continue en disant que ‘Amr Ibn Umayya retourna à Médine et reporta
à Mahomet :
Il [Mahomet] m'interrogea et quand je lui dis ce qu'il s'était
passé, il me bénit.
Dans ce cas-ci, le meurtre est approuvé par Mahomet en personne. Qu'y a-t-il
comme plus grande récompense pour un pieux musulman que d'être béni par Mahomet
?
Il est intéressant de constater que l'assassinat eut lieu en dehors de la «
juridiction » du premier état islamique de Médine, et qu'aucune forme de
procès ne fut nécessaire. La fatwa de l'Ayatollah Khomeini contre Salman
Rushdie confirme qu'insulter l'Islam est un crime si abject qu'il doit être
puni, peu importe où se situe le lieu du crime.
Mauvaises nouvelles pour ceux qui clament que les législateurs pakistanais
constituent une poignée d'êtres tribaux ancestraux. Tout manuel de la charia
reprend les mêmes idées. Le manuel de la charia de l'école chaféite stipule
ce qui suit sous le titre « Actes entraînant l'exclusion de
l'Islam » [et punissables de mort] au § o8.7. :
(4) Insulter Allah ou Son Messager
C'est également valable pour les non-musulmans au § o11.10.(5) du même livre.
Vous pouvez également vous faire votre opinion sur ce qu'écrit l'école Maliki
au §37.19 sous
le lien suivant :
Toute personne insultant le Messager de Dieu - que la paix soit avec
lui et que Dieu le bénisse - doit être exécutée, et son repentir ne sera
pas accepté.
Si un dhimmi (le terme « dhimmi » désigne un non-musulman vivant dans
un pays musulman) maudit ou insulte le Prophète - que la paix soit avec
lui - en proférant des mots autres que ceux faisant déjà de lui un
infidèle, ou insulte Dieu Tout Puissant en proférant des mots autres que ceux
faisant déjà de lui un infidèle, il doit être exécuté à moins qu'il n'adopte
l'Islam à ce moment.
Il n'est donc pas étonnant que le dessinateur danois se vit infliger la peine
de mort par la « communauté islamique internationale » pour avoir
caricaturé Mahomet avec une bombe.
C'est également ce qui arriva au réalisateur néerlandais Theo van Gogh qui osa
critiquer l'enseignement du Coran et fut tué par un pieux musulman néerlandais,
Mohammed Bouyeri.
À la grande satisfaction de tout le monde, les imams de Belgique déclarèrent
que tuer un critique de Mahomet et d'Allah était contraire à l'Islam. Ces imams
n'avaient d'autre option, de peur d'être déportés. Mais dans leur pays natal,
les lois condamnant la critique de l'Islam sont toujours présentes et aucun de
nos imams n'oserait les contester.
Nos imams n'eurent d'autre choix que de mentir et de dénaturer le véritable
enseignement de l'Islam, tel qu'il est mondialement publié et prôné par les
quatre grandes écoles islamiques.
Mahomet pensait-il au meurtre du malheureux berger lorsqu'il dit : « J'ai
été fait victorieux par la terreur » ?
Le meurtre d’Abu
Afak
Abu Afak est l'une des personnalités qui eurent suffisamment de cran pour
critiquer Mahomet. Il le paya de sa vie. L'histoire n'est pas citée dans le
hadith, mais est décrite à la page 675 de la Biographie de Mahomet
par Ibn Ishaq. Ibn Ishaq était un
pieux musulman qui rassembla les récits des événements associés aux débuts de
l'Islam, lesquels furent transmis par les musulmans de génération en
génération. L'image négative de Mahomet qui en ressort est assez frappante.
Cette histoire est une leçon pour tout contemporain. Le raisonnement utilisé
dans l'histoire d'Abu Afak gagne en popularité tant parmi les musulmans que les
non-musulmans.
Récits d’Ibn Ishaq :
EXPÉDITION DE SALIM IBN UMAYR POUR TUER ABU AFAK
Abu Afak était un membre des Banu Amir ibn Awf, du clan des Banu Ubayda.
Il avait montré de la désapprobation quand l'Apôtre d'Allah a tué al
Harith ibn Suwayd ibn Samit, et il a déclaré :
Nos commentaires :
Notez que les rapporteurs traitant de la vie de Mahomet nomment par le terme
«expédition» une exécution extrajudiciaire.
Le crime menant à l'assassinat suscitait de la «désapprobation» à l'égard du
comportement violent de Mahomet qui, à cette époque, était impliqué dans des
hostilités sans fin contre presque toute l'Arabie.
De nos jours, le même phénomène peut être observé, même dans des pays non
musulmans. La critique légitime basée sur des textes islamiques officiels et
portant sur la nature violente d'un certain nombre d'enseignements islamiques
ainsi que sur le comportement « non exemplaire » de Mahomet est
aujourd'hui qualifiée d'islamophobe ou de diffamatoire vis-à-vis de l'Islam, et
est occasionnellement portée devant les tribunaux par des sympathisants
non-musulmans de l'Islam.
J'ai vécu longtemps, mais je n'ai jamais vu
une assemblée ou un rassemblement de gens
plus fidèles à provoquer leur soumission
ainsi que leurs alliés quand ils y sont appelés,
autant que les fils de Qayla² quand ils se regroupent.
Les gens qui renversent les montagnes et ne se soumettent jamais,
À l'époque, la presse n'existait pas et les gens utilisaient la poésie
pour commenter les événements qui se produisaient.
Abu Afak fait référence au courage des deux principales tribus de Médine, les
descendants (fils) de Qayla.
un cavalier qui est venu chez eux les a divisés en deux, en disant :
« ça permis [halal]! ça interdit [haram]!³ » et ce genre de
discours.
Si vous aviez cru dans la gloire et la royauté,
vous auriez suivi Tubba.4
L'Apôtre d'Allah a dit : « Qui s'occupera de ce vaurien pour moi ? »
Alors Salim ibn Umayr, frère des banu Amir ibn Awf, un des «
pleureurs », partit et le tua.
« Cavalier » fait référence à Mahomet en sa qualité de
chef militaire ayant causé le chaos social dans la communauté en créant des
milliers de règles faisant partie intégrante de la religion qu'il était occupé
à créer. Les personnes qui devenaient musulmanes devaient respecter ces
nouvelles règles et un fossé croissant commença à diviser les fidèles et infidèles.
Le même phénomène se produit en ce moment dans notre société. La population
musulmane grandissante devient de plus en plus religieuse et respecte de plus
en plus les milliers de règles de l'Islam, engendrant ainsi des conflits :
nous pensons à l'interdiction du foulard dans les services publics afin de
préserver la neutralité, aux problèmes avec les codes vestimentaires des filles
dans les écoles et au travail, à la lutte contre l'abattage inhumain des
animaux, à la nourriture servie dans les écoles qui doit respecter les
consignes halal, à la pression sur les propriétaires de restaurants musulmans
afin qu'ils ne servent plus de boissons alcoolisées, à la police qui doit
apprendre à ne pas boire, fumer ou manger en public lorsqu'elle patrouille en
période de Ramadan, en bref, prendre en compte les «sensibilités des
musulmans». Aujourd'hui, la «sensibilité des musulman » tourne
principalement autour des règles strictes qui dominent la vie d'un musulman, et
qui le différencient et le séparent des non-musulmans.
Il y 1400 ans, Abu Afak avait déjà réalisé que la nature de la religion
émergente, l'Islam, avait un effet séparatiste sur la communauté. La même chose
se produit aujourd'hui, pas seulement en Belgique, mais dans le monde entier.
Apparemment, lorsque Mahomet souleva l'idée de « s'occuper »
de ce « vaurien », il ne parlait pas d'autre chose que de le
tuer. Malheureusement, ce n'était pas la première fois, ni la dernière, que
cela se produisait.
Notez que Mahomet n'invita pas Abu Afak à parler de leurs
différences. Suivant l'exemple de son Prophète, Muhammad Bouyeri, l'assassin du
réalisateur néerlandais Theo van Gogh, ne prit pas la peine de parler à la
personne qui avait insulté son Prophète. Theo van Gogh essaya en vain d'engager
un dialogue avec la personne qui était sur le point de le tuer : « Parlons-en »,
dit-il.
Umama b. Muzayriya said
concerning that:
You gave the lie to God's religion and the man Ahmad!
By him who was your father, evil is the son he produced!
Un hanif m'a donné un coup dans la nuit en disant :
« Prends cela, Abu Afak, en dépit de ton âge ! »
Mais je ne sais pas si c'est un homme ou un djinn
qui t'a assassiné au plus noir de la nuit ; je n'en dirai rien.
² Qayla était l'ancêtre présumé de Aws et Khazraj.
³ Raillerie à propos du langage du Coran.
4 c.-à-d. Vous avez résisté à Tuba qui, après tout, était un roi et
un homme de grande renommée, alors pourquoi croire aux sollicitations de
Mahomet ?
Nos commentaires :
Notez que les rapporteurs traitant de la vie de Mahomet nomment par le terme
«expédition» une exécution extrajudiciaire.
Le crime menant à l'assassinat suscitait de la «désapprobation» à l'égard du
comportement violent de Mahomet qui, à cette époque, était impliqué dans des
hostilités sans fin contre presque toute l'Arabie.
De nos jours, le même phénomène peut être observé, même dans des pays non
musulmans. La critique légitime basée sur des textes islamiques officiels et
portant sur la nature violente d'un certain nombre d'enseignements islamiques
ainsi que sur le comportement « non exemplaire » de Mahomet est
aujourd'hui qualifiée d'islamophobe ou de diffamatoire vis-à-vis de l'Islam, et
est occasionnellement portée devant les tribunaux par des sympathisants
non-musulmans de l'Islam.
J'ai vécu longtemps, mais je n'ai jamais vu
une assemblée ou un rassemblement de gens
plus fidèles à provoquer leur soumission
ainsi que leurs alliés quand ils y sont appelés,
autant que les fils de Qayla² quand ils se regroupent.
Les gens qui renversent les montagnes et ne se soumettent jamais,
À l'époque, la presse n'existait pas et les gens utilisaient la poésie
pour commenter les événements qui se produisaient.
Abu Afak fait référence au courage des deux principales tribus de Médine, les
descendants (fils) de Qayla.
un cavalier qui est venu chez eux les a divisés en deux, en disant :
« ça permis [halal]! ça interdit [haram]!³ » et ce genre de
discours.
Si vous aviez cru dans la gloire et la royauté,
vous auriez suivi Tubba.4
L'Apôtre d'Allah a dit : « Qui s'occupera de ce vaurien pour moi ? »
Alors Salim ibn Umayr, frère des banu Amir ibn Awf, un des «
pleureurs », partit et le tua.
« Cavalier » fait référence à Mahomet en sa qualité de
chef militaire ayant causé le chaos social dans la communauté en créant des
milliers de règles faisant partie intégrante de la religion qu'il était occupé
à créer. Les personnes qui devenaient musulmanes devaient respecter ces
nouvelles règles et un fossé croissant commença à diviser les fidèles et infidèles.
Le même phénomène se produit en ce moment dans notre société. La population
musulmane grandissante devient de plus en plus religieuse et respecte de plus
en plus les milliers de règles de l'Islam, engendrant ainsi des conflits :
nous pensons à l'interdiction du foulard dans les services publics afin de
préserver la neutralité, aux problèmes avec les codes vestimentaires des filles
dans les écoles et au travail, à la lutte contre l'abattage inhumain des
animaux, à la nourriture servie dans les écoles qui doit respecter les
consignes halal, à la pression sur les propriétaires de restaurants musulmans
afin qu'ils ne servent plus de boissons alcoolisées, à la police qui doit
apprendre à ne pas boire, fumer ou manger en public lorsqu'elle patrouille en période
de Ramadan, en bref, prendre en compte les «sensibilités des musulmans».
Aujourd'hui, la «sensibilité des musulman » tourne principalement autour
des règles strictes qui dominent la vie d'un musulman, et qui le différencient
et le séparent des non-musulmans.
Il y 1400 ans, Abu Afak avait déjà réalisé que la nature de la religion
émergente, l'Islam, avait un effet séparatiste sur la communauté. La même chose
se produit aujourd'hui, pas seulement en Belgique, mais dans le monde entier.
Apparemment, lorsque Mahomet souleva l'idée de « s'occuper »
de ce « vaurien », il ne parlait pas d'autre chose que de le
tuer. Malheureusement, ce n'était pas la première fois, ni la dernière, que
cela se produisait.
Notez que Mahomet n'invita pas Abu Afak à parler de leurs
différences. Suivant l'exemple de son Prophète, Muhammad Bouyeri, l'assassin du
réalisateur néerlandais Theo van Gogh, ne prit pas la peine de parler à la
personne qui avait insulté son Prophète. Theo van Gogh essaya en vain d'engager
un dialogue avec la personne qui était sur le point de le tuer : « Parlons-en »,
dit-il.
Umama b. Muzayriya said
concerning that:
You gave the lie to God's religion and the man Ahmad!
By him who was your father, evil is the son he produced!
Un hanif m'a donné un coup dans la nuit en disant :
« Prends cela, Abu Afak, en dépit de ton âge ! »
Mais je ne sais pas si c'est un homme ou un djinn
qui t'a assassiné au plus noir de la nuit ; je n'en dirai rien.
² Qayla était l'ancêtre présumé de Aws et Khazraj.
³ Raillerie à propos du langage du Coran.
4 c.-à-d. Vous avez résisté à Tuba qui, après tout, était un roi et
un homme de grande renommée, alors pourquoi croire aux sollicitations de
Mahomet ?
Après le meurtre, un poète contre-attaque avec certains faits éloquents
qui jettent la lumière sur ce qu'il se passe au 21e siècle :
Dénoncer le comportement violent de Mahomet revient à mentir sur l'Islam et sur
Mahomet, ici appelé « Ahmad ». En Belgique, les personnes qui
qualifient la lapidation de pratique barbare mandatée par l'Islam sont traitées
de marchands de haine et
de mensonges.
Celui qui dénonça ce que nous appellerions aujourd'hui les éléments violents de
la loi islamique est accusé d'être le mal en personne. La même chose se produit
aujourd'hui. Les critiques de l'Islam sont généralement qualifiés
d'islamophobes, incitateurs à la haine, racistes, extrémistes de droite...
Cela fait référence à l'ordre de Mahomet de « s'occuper »
d'Abu Afak.
Le biographe Ibn Sa'd reporta qu'Abu Afak était un très vieil homme d'environ 120
ans.
Il est intéressant de constater qu'aucune forme de procès ne fut nécessaire. La
fatwa de l'Ayatollah Khomeini contre Salman Rushdie confirme qu'insulter
l'Islam est un crime si abject qu'il doit être puni de mort, peu importe où se
situe le lieu du crime.
Peu de changements se sont opérés depuis lors. Le Pakistan écrit dans son code
pénal :
Introduction de la section 295-C dans la loi XLV de 1860. Dans le Code pénal
pakistanais (loi XLV de 1860), la section suivante sera insérée après la section
295-B : 295-C.
Toute remarque dérogatoire, etc. vis-à-vis du Prophète sacré à l'écrit ou à
l'oral, ou par représentation visible, ou toute imputation ou insinuation,
directe ou indirecte, profanant le nom sacré du Prophète Mahomet (que la paix
soit avec lui) sera punie de la mort, ou de l'emprisonnement à vie, et aussi
passible d'une amende. »
Mauvaises nouvelles pour ceux qui clament que les législateurs pakistanais
constituent une poignée d'êtres tribaux ancestraux. Tout manuel de la charia
reprend les mêmes idées. Le manuel de la charia de l’école Chafi’ite, stipule ce
qui suit sous le titre « Actes entraînant l'exclusion de
l'Islam » [et punissables de mort] au § o8.7. :
(4) Insulter Allah ou Son Messager
C'est également valable pour les non-musulmans au § o11.10.(5) du même livre.
Vous pouvez également vous faire votre opinion sur ce qu'écrit l'école Maliki
au §37.19:
sous le lien suivant :
Toute personne insultant le Messager de Dieu - que la paix soit avec
lui et que Dieu le bénisse - doit être exécutée, et son repentir ne sera
pas accepté.
Si un dhimmi (le terme « dhimmi » désigne un non-musulman vivant dans un
pays musulman) maudit ou insulte le Prophète - que la paix soit avec lui
- en proférant des mots autres que ceux faisant déjà de lui un infidèle,
ou insulte Dieu Tout Puissant en proférant des mots autres que ceux faisant
déjà de lui un infidèle, il doit être exécuté à moins qu'il n'adopte l'Islam à
ce moment.
Il n'est donc pas étonnant que le dessinateur danois se vit infliger la
peine de mort par la « communauté islamique internationale » pour avoir
caricaturé Mahomet avec une bombe.
C'est également ce qui arriva au réalisateur néerlandais Theo van Gogh qui osa
critiquer le Coran et fut tué par un pieux musulman néerlandais, Mohammed
Bouyeri.
À la grande satisfaction de tout le monde, les imams de Belgique déclarèrent
que tuer un critique de Mahomet et d'Allah était contraire à l'Islam. Ces imams
n'avaient d'autre option, de peur d'être déportés. Mais dans leur pays natal,
les lois condamnant la critique de l'Islam sont toujours présentes et aucun de
nos imams n'oserait les contester.
Nos imams durent mentir et dénaturer le véritable enseignement de l'Islam, tel
qu'il est mondialement publié et prôné par les quatre grandes écoles
islamiques.
Mahomet pensait-il au meurtre de cet homme malheureux lorsqu'il dit : «
J'ai été fait victorieux par la terreur » ?
Le meurtre d’Asma
Bint Marwan
Selon les pages 675 et 676 de la biographie de Mahomet par Ibn Ishaq, Asma Bint Marwan (Bint signifie «
fille », elle sera donc désignée dans le texte par f. Marwan) fut tuée
après avoir critiqué le meurtre du vieil homme Abu Afak qui, lui-même, avait été tué pour
avoir critiqué le meurtre d’un tiers.
Ibn Ishaq était un pieux musulman qui rassembla les récits des événements
associés aux débuts de l'Islam, lesquels furent transmis par les musulmans de
génération en génération. L'image négative de Mahomet qui en ressort est assez
frappante.
En fait, la situation devient absurde lorsque des musulmans tentent de
critiquer les non-musulmans qui rapportent cette histoire : vous trouverez sous
le lien suivant un
article qui qualifie l'histoire de dénaturation. Il dit : « Le vulgaire
missionnaire chrétien, Silas, accuse le Prophète Mahomet (P) d'être resonsable
du meurtre d'Abu Afak et d'Asma bint Marwan. Les conséquences de ces
accusations sont qu'il (P) « réprime » la critique en assassinant ses
opposants. »
Ils répètent souvent que les missionnaires chrétiens répandent de fausses
histoires, alors qu'en réalité, le livre d'Ibn Ishaq est imprimé au Pakistan et
les professeurs d'études islamiques continuent à l'utiliser comme manuel. C'est
par exemple le cas chez Ingrid Mattson (voir ce lien), où il n'est fait
mention d'aucune dénaturation.
Aussi étrange qu'il puisse paraître, il convient de noter que les musulmans ne
sont jamais accusés de répandre de fausses informations. Aucun des récits d'Ibn
Ishaq ne fut brûlé, et aucun de ses éditeurs ou imprimeurs ne fut tué.
Cela illustre une nouvelle fois la schizophrénie qui caractérise l'esprit
musulman. D'un côté, il y a cet être parfait, Mahomet, qui d'un autre côté
semble avoir été impliqué dans des actes extrêmement violents, et ce, sous
l'autorité de sources islamiques fiables écrites par des musulmans pour des musulmans.
Récits d'Ibn Ishaq :
SORTIE D'UMAYR B. ADIY POUR TUER ASMA F. MARWAN
Elle faisait partie des Banu Umayya ibn Zayd. Quand Abu Afak a été assassiné,
elle a témoigné de sa colère. Abdullah b. al-Harith b. al-Fudayl de
son père a dit qu'elle était mariée à un homme de B. Khatma appelé Yazid
b. Zayd.
Critiquant l’Islam et ses fidèles, elle disait :
Je déteste les Banu Malik et al Nabit
et de Awf et enculés de Khazraj.
Vous obéissez à un «étranger » qui n’est même pas de chez vous.
Ni un Murad ni un Madhhij.
Espérez-vous quelque chose de positif de lui ? Après le meurtre de vos
chefs ?
Comme un homme affamé attendant la soupe du cuisinier ?
N’y a-t-il aucun homme d’honneur qui voudrait l’attaquer par surprise
et briser ainsi les espoirs de ceux qui espèrent tant en lui ?
Hassan bin Thabit lui avait répondu :
Banu Wa’il et B. Waqif et Khatma
Sont inférieurs à B. al-Khazraj.
Lorsqu'elle a appelé à la folie, le malheur s'est vu dans ses larmes,
à l'approche de la mort.
Elle a provoqué un homme de glorieuse origine,
noble dans sa sortie et dans son entrée.
Il l'a coloré avec son sang avant minuit
sans se rendre coupable de rien.
Quand l’Apôtre entendit ce qu’elle avait dit, il déclara : « Qui voudrait
me débarrasser de la fille de Marwan ? Umayr ibn Adiy al Khatmi qui était
avec lui l’entendit et la nuit même il alla dans sa maison et la tua.
Le matin, il revint voir l’Apôtre et lui dit ce qu’il avait fait. « Tu
as aidé Allah et son Apôtre, ô Umayr ! »
Quand il demanda si’l alla porter sur lui des conséquences de cet acte,
l’Apôtre déclara : « Deux chèvres ne se taperont pas la tête pour
elle ». Et Umayr rentra chez lui.
Ensuite, il y eut une grande émotion parmi les Banu Khatma, le jour de l’affaire
de Asma bint Marwan. Elle avait cinq fils, et quand Umayr vint les voir de
la part de l’Apôtre, il leur déclara : « J’ai tué Asma bint Marwan, ô fils de
Khatma. Affrontez-moi si vous le voulez, ne me faites pas
attendre ! »
C’est ce jour où l’Islam est devenu puissant parmi les Banu Khatma ;
avant, c’était aux musulmans de cacher leur état. Le premier d’entre eux
qui accepta l’Islam fut Ummayr ibn Adiy, appelé « le lecteur », puis
Abdullah ibn Aws et Khuzayma ibn Thabit.
Le jour après l’assassinat de Bint Marwan, les hommes des Banu Khatma
devinrent musulmans, parce qu’ils avaient vu la puissance de l’Islam.
Nos commentaires :
Notez que le reporter nomme par le terme «sortie» l'exécution
extrajudiciaire. Une sortie pour tuer.
Le crime menant à l'assassinat était « la colère » qu’elle exprima à
l'égard du meurtre d'un vieil homme.
Asma bint Marwan critique l'Islam et les musulmans, ce qui est relativement
compréhensible vu que les meurtres furent commandités par Mahomet, Prophète de
l'Islam. Ce que Mahomet disait, c’est l'Islam ;
ses disciples pouvaient être clairement critiqués pour l'avoir suivi
aveuglément.
Aujourd'hui, la pauvre femme serait qualifiée d'islamophobe pour avoir osé
critiquer le vénéré Mahomet. Les gens doivent comprendre que les musulmans sont
obligés de réagir violemment à une telle provocation. La violence est la seule
issue lorsque l'on ose qualifier Mahomet d'homme violent.
À l'époque, il n’y avait pas de journaux et les gens utilisaient la
poésie pour commenter les événements qui se produisaient.
Dans ce poème, Asma Bint Marwan réprimande les tribus qui se convertirent hâtivement
à l'Islam et qui suivirent Mahomet aveuglément. Elle dénonce les meurtres
perpétrés sous son commandement et demande si quelqu'un est prêt à l'arrêter.
Hassan bin Thabit était le poète employé par Mahomet pour répondre par la
poésie aux critiques de l'Islam. L'élimination des critiques était accomplie
par d'autres.
Asma est menacée. Hassan le poète connaît déjà son sort : la mort. Le crime :
avoir insulté Mahomet.
Apparemment, le poète ne voyait aucune contradiction entre le côté présumé
noble de Mahomet et le meurtre atroce survenu à la victime.
Le tueur ne se rendit coupable de rien !
Le simple fait de critiquer Mahomet justifia la peine de mort, et rien n'a
changé depuis lors. De nos jours, un certain nombre de pays islamiques
appliquent encore la peine de mort en cas de « propos diffamatoires à
l'encontre du Prophète Mahomet ». Au Pakistan, lorsque quelqu'un dit que
Mahomet est responsable de la mort de personnes innocentes, il est condamné à
mort. En revanche, toute personne disant que Mahomet a tué ses critiques et que
c'était mérité devient un héros. Par conséquent, la différence entre un héros
et un homme mort est très subtile.
Il y eut toujours des volontaires pour exécuter les ordres de Mahomet.
Cette fois, il s'agissait d'un musulman converti qui avait appartenu à la tribu
du mari d'Asma. Aucune forme de procès ne fut nécessaire.
Notons ici une expression utilisée régulièrement par Mahomet : le tueur a «
aidé Allah et son Prophète » (comme si Allah n'avait pas pu tuer Asma
lui-même).
Mahomet en personne dit ici qu'Asma Bint Marwan était une personne inoffensive
sur le plan politique et admet ce faisant qu'elle fut tuée pour la simple
raison qu'elle l'avait critiqué.
Après avoir entendu ceci, le tueur est encore plus confiant et s'en va défier
sa famille. Tuer leur mère ne suffisait pas.
Eh oui, Ibn Ishaq associe l'Islam à la violence. L'Islam est devenu puissant en
tuant ses critiques. En revanche, les non-musulmans avançant cette théorie sont
islamophobes, racistes...
La même chose se produit maintenant. Après chaque attaque terroriste islamique
de grande ampleur, on assiste à une recrudescence des conversions à l'Islam en
Occident. Probablement parce que l'Islam est effectivement perçu comme une
puissante religion.
Mahomet pensait-il au meurtre de cette malheureuse femme lorsqu'il dit :
« J'ai été fait victorieux par la terreur » ?
Les deux
Chanteuses et d’autres Malchanceux sur la Liste de Mort à l’Invasion de la
Mecque
Mahomet commença sa « carrière » prophétique dans sa ville natale,
la Mecque. Après y avoir provoqué un véritable chaos social, il en fut expulsé
et se rendit à Médine où il devint un chef politique et militaire. Sa
principale cible militaire était la Mecque contre laquelle il luttait depuis
huit ans. Un jour, il se rendit à la Mecque accompagné d'une armée
impressionnante, mais les Mecquois décidèrent de ne pas se battre.
Aux pages 550 et 551 de sa biographie de Mahomet, Ibn Ishaq explique que lors
de l'invasion de la Mecque, Mahomet ordonna à ses hommes de ne pas tuer les
personnes n'opposant pas de résistance... hormis ceux se trouvant sur une «
liste de cibles privilégiées ». Ces personnes devaient être pourchassées
et tuées. Parmi celles-ci se trouvaient deux chanteuses, Farhana et son amie.
Leur crime : avoir chanté des chansons satiriques à propos de Mahomet.
Voici les autres personnes, ainsi que leur crime, se trouvant sur la liste :
1.
|
Abdullah bin Sa’d : avoir quitté l'Islam
|
2.
|
Abdullah bin Khatal : avoir quitté l'Islam et tué un esclave
affranchi
|
3.
|
Al-Huwayrith bin Nuqaydh bin Wahb bin Abd bin Qusayy : avoir
insulté Mahomet
|
4.
|
Miqyas bin Hubaba : avoir quitté l'Islam et assassiné un musulman
de Médine qui avait tué son frère accidentellement
|
5.
|
Sara : avoir insulté Mahomet à la Mecque (8 ans auparavant)
|
Au 21e siècle, la loi islamique prévoit toujours la peine de mort pour
toute insulte ou moquerie à l'encontre de Mahomet ou pour avoir quitté l'Islam.
Il n'est donc pas surprenant que les individus dessinant ou distribuant des
caricatures de Mahomet et, par extension, de l'Islam, soient pourchassés et
menacés de mort par de pieux musulmans qui ne font finalement que suivre
l'exemple de Mahomet. Les porte-parole musulmans sont prompts à mentir en
dénonçant de telles pratiques. Mais comme le stipule le verset 16.106, les
musulmans sont autorisés à mentir et tromper (faire preuve de mécréance) à
propos de l'Islam dans le but de se protéger :
16.106 Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf celui qui y
a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi
- mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont
sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible.
Il est amusant de constater que les musulmans dits modérés et mentant à
propos de la loi islamique pour « protéger l'Islam » sont ensuite
qualifiés d'hypocrites par les extrémistes.
Assassiner les critiques et les apostats s'avéra être une manière très efficace
de propager l'Islam, religion de la paix. Lorsque Mahomet mourut, la plupart
des habitants de la région s'étaient déjà convertis à l'Islam. Il ordonna que
les chrétiens et Juifs encore présents soient déportés.
Mahomet pensait-il au meurtre des individus l'ayant insulté et ayant quitté
l'Islam lorsqu'il dit : « J'ai été fait victorieux par la terreur » ?
Le Meurtre de Ka’b
Bin Al-Ashraf
The story of the
assassination of Ka’b Bin Al-Ashraf is well-documented in both the Biographies
as well as in the Hadith, the traditions of Muhammad.
The biography of Ibn Ishaq gives some background information on this assassination on pages
364-369:
After taking power in Medina, Muhammad made military agreements with the Jewish
tribes. Those agreements involved provisions to help each other in case one of
them was attacked. The problem was that Muhammad started to attack the people
from Mecca which the Jewish tribes did not anticipate. After the battle of
Badr, a failed robbery on a commercial caravan of the Meccans turned into a
full scale war, Ka’b travelled to Medina to give his condolences to the family
of an old friend of his who was killed in the battle. This was perceived as
Ka’b plotting with the enemy. On his return to Medina he composed amatory
verses of an insulting nature about muslim women.
After this, Muhammad gave the order to murder him.
Details about the murder can be found in the Hadith. It is important to note
the following:
1. The murder was performed by acquaintances of the victim who had easy access
to him.
2. The murder was facilitated by deception of the victim. The deception
consisted by talking negatively about Muhammad. This “case” is an example that
shows that in Islamic law, it is allowed to lie to further the cause of Islam,
even if it involved talking negatively about Muhammad. In this case the lying
is sanctioned by Muhammad himself.
3. The killing was extra-judiciary. There was no court-case. The accused was
not invited to defend himself.
4. The crime was to mock muslim women and to give his condolences to people
whose family members were killed by Muhammad and his followers.
Details can be found in the following Hadith:
Muslim 19.4436 in Chapter 41 : THE
MURDER OF KA'B B. ASHRAF, (THE EVIL GENIUS) OF THE JEWS writes:
It has been narrated on the authority of Jabir that the Messenger of Allah
said: Who will kill Ka'b b. Ashraf? He has maligned Allah, the Exalted,
and His Messenger. Muhammad b. Maslama said: Messenger of Allah, do you wish
that I should kill him? He said: Yes. He said: Permit me to talk (to him in the
way I deem fit). He said: Talk (as you like).
So, Muhammad b. Maslama came to Ka'b and talked to him, referred to the old
friendship between them and said: This man (i.e. the Holy Prophet) has made up
his mind to collect charity (from us) and this has put us to a great hardship.
When be heard this, Ka'b said: By God, you will be put to more trouble by him.
Muhammad b. Maslama said: No doubt, now we have become his followers and we do
not like to forsake him until we see what turn his affairs will take. I want
that you should give me a loan. He
said: What will you mortgage? He said: What do you want? He said: Pledge me
your women. He said: You are the most handsome of the Arabs; should we pledge
our women to you? He said: Pledge me your children. He said: The son of one of
us may abuse us saying that he was pledged for two wasqs of dates, but we can
pledge you (cur) weapons. He said: All right.
Then Muhammad b. Maslama promised that he would come to him with Harith, Abu
'Abs b. Jabr and Abbad b. Bishr. So they came and called upon him at night. He
came down to them. Sufyan says that all the narrators except 'Amr have stated
that his wife said: I hear a voice which sounds like the voice of murder. He
said: It is only Muhammad b. Maslama and his foster-brother, Abu Na'ila. When a
gentleman is called at night even it to be pierced with a spear, he should
respond to the call. Muhammad said to his companions: As he comes down, I will
extend my hands towards his head and when I hold him fast, you should do your
job. So when he came down and he was holding his cloak under his arm, they said
to him: We sense from you a very fine smell. He said: Yes, I have with me a
mistress who is the most scented of the women of Arabia. He said: Allow me to
smell (the scent on your head). He said: Yes, you may smell. So he caught it
and smelt. Then he said: Allow me to do so (once again). He then held his head
fast and said to his companions: Do your job. And they killed him.
Bukhari 3.45.687:
Narrated Jabir bin ‘Abdullah: Allah’s Apostle said, “Who would kill Ka’b bin
Al-Ashraf as he has harmed Allah and His Apostle ?” Muhammad bin Maslama (got
up and) said, “I will kill him.” So, Muhammad bin Maslama went to Ka’b and
said, “I want a loan of one or two Wasqs of food grains.” Ka’b said, “Mortgage
your women to me.” Muhammad bin Maslama said, “How can we mortgage our women,
and you are the most handsome among the Arabs?” He said, “Then mortgage your
sons to me.” Muhammad said, “How can we mortgage our sons, as the people will
abuse them for being mortgaged for one or two Wasqs of food grains? It is
shameful for us. But we will mortgage our arms to you.” So, Muhammad bin
Maslama promised him that he would come to him next time. They (Muhammad bin
Maslama and his companions came to him as promised and murdered him. Then they
went to the Prophet and told him about it.
Bukhari 5.59.369:
Narrated Jabir bin ‘Abdullah: Allah’s Apostle said, “Who is willing to kill Ka’b
bin Al-Ashraf who has hurt Allah and His Apostle?” Thereupon Muhammad bin
Maslama got up saying, “O Allah’s Apostle! Would you like that I kill him?” The
Prophet said, “Yes,” Muhammad bin Maslama said, “Then allow me to say a (false)
thing (i.e. to deceive Kab). “The Prophet said, “You may say it.” Then Muhammad
bin Maslama went to Kab and said, “That man (i.e. Muhammad demands Sadaqa (i.e.
Zakat) from us, and he has troubled us, and I have come to borrow something
from you.” On that, Kab said, “By Allah, you will get tired of him!” Muhammad
bin Maslama said, “Now as we have followed him, we do not want to leave him
unless and until we see how his end is going to be. Now we want you to lend us
a camel load or two of food.” (Some difference between narrators about a camel
load or two.) Kab said, “Yes, (I will lend you), but you should mortgage
something to me.” Muhammad bin Mas-lama and his companion said, “What do you
want?” Ka’b replied, “Mortgage your women to me.” They said, “How can we
mortgage our women to you and you are the most handsome of the ‘Arabs?” Ka’b
said, “Then mortgage your sons to me.” They said, “How can we mortgage our sons
to you? Later they would be abused by the people’s saying that so-and-so has
been mortgaged for a camel load of food. That would cause us great disgrace,
but we will mortgage our arms to you.” Muhammad bin Maslama and his companion
promised Kab that Muhammad would return to him. He came to Kab at night along
with Kab’s foster brother, Abu Na’ila. Kab invited them to come into his fort,
and then he went down to them. His wife asked him, “Where are you going at this
time?” Kab replied, “None but Muhammad bin Maslama and my (foster) brother Abu
Na’ila have come.” His wife said, “I hear a voice as if dropping blood is from
him, Ka’b said. “They are none but my brother Muhammad bin Maslama and my
foster brother Abu Naila. A generous man should respond to a call at night even
if invited to be killed.” Muhammad bin Maslama went with two men. (Some
narrators mention the men as ‘Abu bin Jabr. Al Harith bin Aus and Abbad bin
Bishr). So Muhammad bin Maslama went in together with two men, and sail to
them, “When Ka’b comes, I will touch his hair and smell it, and when you see
that I have got hold of his head, strip him. I will let you smell his head.”
Kab bin Al-Ashraf came down to them wrapped in his clothes, and diffusing
perfume. Muhammad bin Maslama said. “ have never smelt a better scent than
this. Ka’b replied. “I have got the best ‘Arab women who know how to use the
high class of perfume.” Muhammad bin Maslama requested Ka’b “Will you allow me
to smell your head?” Ka’b said, “Yes.” Muhammad smelt it and made his
companions smell it as well. Then he requested Ka’b again, “Will you let me
(smell your head)?” Ka’b said, “Yes.” When Muhammad got a strong hold of him,
he said (to his companions), “Get at him!” So they killed him and went to the
Prophet and informed him. (Abu Rafi) was killed after Ka’b bin
Al-Ashraf.”
We quote from Ibn
Ishaq page 364-369 that narrates the story o
Did Muhammad have the murder of this unfortunate man in mind when he said: “I
have been made victorious by terror”?
Huwayyisa et Muwayyisa
On entend régulièrement des musulmans et non-musulmans répéter que ce
sont les islamophobes et ennemis de l'Islam qui font le lien entre l'Islam et
la violence, et que ce lien est le pur fruit de leur imagination malade, du
racisme, de la haine, du fanatisme...
L'hypothèse implicite est que l'Islam est une religion comme les autres qui
prône la non-violence.
On oublie bien souvent que ce sont les terroristes musulmans ou prétendus
terroristes, ainsi que les imams « extrémistes » ou les « prêcheurs de la
haine » qui font le lien entre la violence et l'Islam en citant des
versets du Coran pour justifier les actes de barbarie « qui visent à défendre
l'Islam ». En outre, les livres écrits, édités et vendus par des musulmans
tels que les biographies de Mahomet, les traditions de Mahomet (hadith) et le Coran
contiennent d'excellents exemples de violence et d'incitation à la violence à
l'encontre des non-musulmans.
L'exemple suivant démontre que la problématique du lien entre l'Islam et la
violence n'est pas un nouveau phénomène. En réalité, la création de l'Islam par
Mahomet fut accompagnée d'actes de violence extrême et insensée.
Nous citons un extrait de la page 369 du livre d'Ibn Ishaq qui raconte
l'histoire de Huwayyisa et Muwayyisa :
L'affaire Muhayyisa et Huwayyisa
L’Apôtre d'Allah [Mahomet] a dit : « Tuez tous les Juifs qui sont en votre pouvoir
». Là-dessus, Muhayyisa ibn Mas'ud se rua sur ibn Sunayna, un marchand juif
avec qui il avait de bonnes relations sociales et commerciales, et il le tua.
Huwayyisa n’était pas musulman à ce moment, et il était son aîné. Après le
meurtre, Huwayyisa commença à frapper son frère, en disant : « Ennemi d’Allah,
pourquoi l’as-tu tué, alors que le gras qui est sur ton ventre vient justement
de sa fortune ? » Muhayyisa dit : « Si celui qui m’a ordonné de le
tuer m’avait aussi ordonné de te trancher la tête, je l’aurais
fait ! » Il dit cela, et ce fut le début de l’acceptation de l’Islam
par Huwayyisa. L’autre répondit : « Par Allah, si Mahomet t’avait ordonné de me
tuer, tu l’aurais fait ? » « Oui, par Allah ! S’il m’avait ordonné de
te trancher la tête, je l’aurais fait ! » Il s’exclama : « Par Allah,
une religion qui t’amène à faire cela est merveilleuse ! » et il est
devenu musulman.
Nous aimerions partager avec vous les réflexions suivantes :
1. Ce qui frappe, c'est que Mahomet donna l'ordre de tuer tous les Juifs
sans distinction. Cet ordre fut donné après le meurtre « réussi » d'un Juif
appelé Ka’b bin Al-ashraf.
Ce meurtre ordonné par Mahomet fit croître sa confiance, car les Juifs
n'avaient pas riposté. Il semble que l'absence de représailles eut un effet
d'incitation à une violence encore plus forte. Comment un Prophète d'Allah
peut-il ordonner de tuer des gens innocents par le simple fait que leurs
coreligionnaires ne reconnaissent pas sa prophétie et osent avancer que Mahomet
est un faux Prophète ?
2. Cet épisode démontre que certaines personnes perdent de leur humanité
en devenant musulmanes. Ils sont capables de tuer ou de commettre des actes
barbares parce que leur Allah ou leur Prophète leur commande de le faire. Nous
avons des exemples en Belgique : citons ceux de Muriel Degauque qui commit un
attentat-suicide à Bagdad pour « défendre l'Islam et les musulmans » ou de
Lesley Deckers qui détourna un hélicoptère pour libérer ses « frères oppressés
» de prison. De nombreux convertis à l'Islam deviennent des terroristes
musulmans. Au Danemark, l’Ambassadrice du
Pakistan condamna les Danois pour la voiture piégée qui
détruisit leur ambassade à Islamabad suite à la publication des caricatures. «
Avez-vous eu ce que vous vouliez ? » a-t-elle demandé. Cette Dame, probablement
originaire de l'une des plus grandes familles du Pakistan, possède un haut
niveau d'éducation, mais elle trouve légitime de répondre à des caricatures de
Mahomet par une voiture piégée tuant principalement les siens.
3. Nous sommes consternés de voir que les musulmans continuent à publier
des livres détaillant l'extrême violence utilisée à l'aube de l'Islam et
initiée par Mahomet. Ils montrent ici l'exemple d'un homme devenu musulman
parce qu'il trouvait « merveilleux » le fait que l'Islam était capable de
pousser des individus à tuer leur propre frère si on le leur ordonnait sans
aucun motif ni aucune explication.
Mahomet pensait-il à ce meurtre insensé lorsqu'il dit : « J'ai été fait
victorieux par la terreur » ?
Kinana et Safiya
Les musulmans tentent de justifier le nombre de mariages de Mahomet par
le fait qu'ils étaient politiquement motivés et qu'ils avaient pour but de
s'allier avec différents groupes. En outre, ils soulignent le fait que la
plupart de ses femmes étaient veuves.
L'histoire de Kinana et Safiya est l'exemple cynique de l'un de ces mariages.
Avant de se marier à Safiya, il ordonna de tuer son mari. Par conséquent,
Safiya était effectivement veuve. L'alliance entre Mahomet et la tribu de
Safiya ne se concrétisa pas, car ce premier tua la plupart des membres de la
famille de Safiya.
Cet événement eut lieu après que Mahomet eut lancé une attaque non provoquée
contre la riche tribu juive de Khaybar à laquelle appartenaient Kinana et
Safiya. Mahomet mena une armée à l'oasis de Khaybar qui était habité par des
Juifs dont une grande partie avait été exilée de Médine.
Ibn Ishaq écrit à la
page 511 de sa biographie de Mahomet :
« Lorsque l'Envoyé d'Allah faisait campagne contre un peuple, il ne les
attaquait pas avant le matin. S'il entendait un appel à la prière, il
attendait; et s'il n'en entendait pas, il attaquait. Nous sommes arrivés à
Khaybar durant la nuit. L'Envoyé d'Allah la passa là-bas. Le matin comme il
n'entendit aucun appel, il monta sur sa bête et nous autres aussi... Nous fûmes
rencontrés par les ouvriers de Khaybar qui sortaient le matin avec leurs pelles
et leurs cabas. Lorsqu'ils virent l'Envoyé d'Allah et son armée, ils dirent : «
Mahomet et l'armée ! » et ils prirent la fuite. L'Envoyé d'Allah dit
alors : ‘Allâh'Akbar! Khaybar sera démoli. Si nous descendons dans l'arène d'un
peuple, alors malheur à ceux qui ont été avertis’.
La torture et le meurtre de Kinana, mari de Safiya, sont décrits à la
page 515 :
On fit venir, auprès de l’Envoyé d’Allah, Kinânah b. al-Rabi, qui
guardait le trésor de Banû al-Nadîr. L’Envoyé d’Allah lui demanda où était ce
trésor. Kinânah nia qu’il savait où il était. Un juif vint à l’Envoyé d’Allâh
et lui dit : ‘J’ai vu Kinânah fréquenter cette ruine tous les matins.’ Alors
l’Envoyé d’Allah dit à Kinanâh : ‘Si on le trouve chez toi, es-tu conscient
qu’on va te tuer ?’ Kinanâh répondit ‘oui’. L’Envoyé d’Allah ordonna de creuser
la ruine. On en extraya une partie du trésor des Juifs. Il demanda à Kinanâh où
se trouvait le reste. Mais Kinanâh refusa de l’indiquer. L’Envoyé d’Allah
ordonna à al-Zubayr b. al-’Awwâm de le torturer jusqu’à ce qu’on extraie ce
qu’il y a chez lui. Al-Zubayr se mit à faire brûler sa poitrine, jusqu’à ce que
Kinanâh fût sur le point de mourir. Puis l’Envoyé d’Allâh l’a livré à Muhammad
b. Maslamah et celui-ci coupa son cou, en vengeance de son frère Mahmud b.
Maslamah.
La femme de Kinana fut prise en butin, Mahomet la revendiqua pour lui-même et
arrangea à la hâte une cérémonie de mariage le soir même. Un peu plus tard
cette nuit-là, il arrêta la caravane des musulmans en dehors de Khaybar afin de
consommer le mariage.
Les traditions suivantes de Bukhari offrent plus de détails :
Raconté par Anas bin Malik : ‘Puis nous sommes arrivés à Khaybar, et
alors qu'Allah l'aidait à conquérir le fort, la beauté de Safiya bint Huyai bin
Akhtab, dont le mari fut tué alors qu'elle était son épouse, fut contée à
l'Apôtre. Le Prophète la choisit pour lui et l'emmena jusqu'à ce que nous
atteignions un endroit appelé Sidd-as-Sahba. L'Envoyé d'Allah la prit pour
femme une fois Safiya à la fin de ses règles. Un hais (plat arabe) fut servi
sur une petite feuille de cuir. Ensuite, le Prophète me dit : ‘J'invite ceux
autour de toi’. Voilà en quoi a consisté le banquet de mariage du Prophète et
de Safiya. Ensuite, nous sommes partis pour Médine, et j'ai vu le Prophète
pliant une cape (sur son chameau) pour lui faire une sorte de coussin. Il
s'assit derrière son chameau et brandit le genou pour que Safiya puisse y
mettre le pied et monter (sur le chameau).
Raconté par Anas :
Le Prophète s'arrêta 3 jours, entre Khaybar et Médine, et célébra le mariage.
J'allais inviter les musulmans au repas de noces et comme il n'y avait ni pain,
ni viande, le Prophète ordonna d'étendre des nappes et d'y placer des dattes,
du fromage et du beurre. Les musulmans disaient entre eux ‘Sera-t-elle (Safiya)
l'une des mères des fidèles (l'une des épouses du Prophète) ou juste (une
prisonnière) en sa possession’. Certains d'entre eux disaient : ‘Si le Prophète
lui fait porter le voile, alors elle sera l'une des mères des fidèles (l'une
des épouses du Prophète), et s'il ne le fait pas, elle sera son esclave.’ Alors
lorsqu'il partit, il lui fit une place derrière lui sur son chameau et lui fit
porter le voile.
Selon le Coran, le mariage avec Safiya n'était pas légitime, car après la
mort de son mari, Safiya aurait dû attendre 4 mois et dix jours avant de se
marier.
2.234. Ceux des vôtres que la mort frappe et qui laissent des épouses :
celles-ci doivent observer une période d'attente de quatre mois et dix jours.
Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront
d'elles-mêmes d'une manière convenable. Allah est parfaitement connaisseur de
ce que vous faites.
Cela signifie qu'une veuve doit attendre plusieurs cycles menstruels pour
s'assurer qu'elle n'est pas enceinte. Mahomet n'attendit que la fin des règles
en cours, se maria et consomma le mariage. Conformément aux lois instituées par
Mahomet, ce mariage était illégitime et, en tant qu'homme marié, il aurait dû
être lapidé pour avoir consommé un mariage illégitime. Il semblerait que
Mahomet ne se sentait pas lié par les préceptes du Coran s'ils ne servaient pas
sa cause.
Mahomet pensait-il à à la torture et l’assassinat de Kinana et au
« mariage » de sa femme lorsqu'il dit : «J'ai été fait victorieux par
la terreur» ?
La Mosquée de l'opposition
Le récit de la mosquée de l'opposition est le premier cas recensé de
violence entre musulmans. De nos jours, certaines personnes pensent que les
conflits opposant des musulmans, comme en Irak, à Gaza ou au Pakistan, sont un
phénomène récent. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Le premier cas connu a été initié par Mahomet lui-même. C'est un événement
déplorable survenu au tout début de l'Islam et qui est peu connu de la majorité
des musulmans. C'est un nouvel exemple de violence injustifiée, sans
négociation ni procédure judiciaire.
Ce récit est rapporté en pages 609 et 610 d'Ibn Ishaq,
sous le titre "Mosquée de l’opposition".
Ibn Ishaq relate :
LA MOSQUÉE DE L'OPPOSITION
L'envoyé d'Allah avança et descendit à Dhu Awan, village à une heure de
Médine. Les personnes qui avaient construit la mosquée de l’opposition sont
venus voir l'envoyé d'Allah alors qu'il préparait son attaque contre
Tabuk.
Ils lui ont dit: “Envoyé d'Allah! Nous avons construit une mosquée pour les
malades, les pauvres, ceux qui subissent les nuits froides et pluvieuses. Nous
aimerions que tu viennes prier avec nous. Il répondit: Je suis sur le départ,
et dans les préparatifs. Quand nous serons de retour, et si Allah le veut, nous
passerons chez vous, et je ferai mes prières.”
Notre commentaire :
Ibn Ishaq rapporte que certaines personnes avaient construit une mosquée,
en déclarant que leurs intentions étaient bonnes. Celles-ci sont d'ailleurs
mentionnées non seulement dans le récit d'Ibn Ishaq, mais également dans les
versets du Coran qui s'y rapportent.
Elles demandèrent à Mahomet de s'y rendre pour prier, ce qui était considéré
comme une faveur. Cet événement est comparable à la consécration d'une église
par un évêque ou un cardinal. Ici, ce rôle revient au prophète lui-même. Étant
donné qu'il était en route pour une nouvelle bataille, Mahomet déclara qu'il
passerait sur le chemin du retour.
Quand l'envoyé d'Allah approcha de Dhu Awan, il eut des nouvelles de la
mosquée.
Mais il reçut un message de l'Ange Gabriel. Les versets suivants du Coran
lui furent révélés :
9.107. Ceux qui ont édifié une mosquée pour en faire [un mobile] de rivalité,
d'impiété et de division entre les croyants, qui la préparent pour celui qui
auparavant avait combattu Allah et Son Envoyé et jurent en disant : "Nous
ne voulions que le bien! " [Ceux-là], Allah atteste qu'ils mentent.
9.108. Ne te tient jamais dans (cette mosquée). Car une Mosquée fondée dès le premier
jour, sur la piété, est plus digne que tu t'y tiennes debout. [pour y prier] On
y trouve des gens qui aiment bien se purifier, et Allah aime ceux qui se
purifient.
Alors il convoqua Malik b. Al-Dukhshum, frère de B. Salim b. ‘Auf, et
Ma’n b. ‘Adiy (ou son frère ‘Asim) frère de B. Al-‘Ajlanet et leur dit: “Allez
tous les deux à la mosquée, où se trouvent des gens injustes, détruisez-la et
brûlez-la.” Ils partirent donc en vitesse et arrivèrent chez les Banu Salim ibn
Awf, du clan de Malik et Malik disait à Ma’n: Attendez-moi jusqu’à ce que
j’apporte du feu de chez moi. Il entra, prit des feuilles de palmier
sèches, et y mit le feu. Les deux se mirent à courir, et pénétrèrent dans la
mosquée, alors que les gens étaient dedans. Ils brûlèrent toute la mosquée, et
la détruisirent pendant que les gens s’enfuyaient.
Une partie du Coran, les concernant, était révélée: “Ceux qui ont opté pour une
mosquée en opposition et qui ont suscitéé l’incrédulité et la discorde parmi
les croyants ...’
Les 12 hommes qui avaient bâti la mosquées étaient: Khidham b. Khalid de B.
‘Ubayd b. Zayd, un de B. Amr b. ‘Auf; sa maison jouxte la mosquée de la
discorde; Tha’laba b. Hatib de B. Umayya b. Zayd; Mu’attib b. Qushayr; Aby
Habiba b. Al-Azar, tous deux de B. Dubay’a b. Zayd; ‘Abbad b. Hunayf, frère de
Sahl de B. ‘Ar b. ‘Amir et ses deux fils Mujammi’ et Zayd; Nabtal b. Al-hatith;
Bahzaj; et Bijad b. ‘Uthman, tous de B. Dubay’a; et Wadi’a b. Thabit de B.
Umayya b. Zayd, la clan d'Abu Lubaba b. ‘Abdu’l-Mundhir.
Notre commentaire :
Ibn Ishaq rapporte que certaines personnes avaient construit une mosquée,
en déclarant que leurs intentions étaient bonnes. Celles-ci sont d'ailleurs
mentionnées non seulement dans le récit d'Ibn Ishaq, mais également dans les
versets du Coran qui s'y rapportent.
Elles demandèrent à Mahomet de s'y rendre pour prier, ce qui était considéré
comme une faveur. Cet événement est comparable à la consécration d'une église
par un évêque ou un cardinal. Ici, ce rôle revient au prophète lui-même. Étant
donné qu'il était en route pour une nouvelle bataille, Mahomet déclara qu'il
passerait sur le chemin du retour.
Quand l'envoyé d'Allah approcha de Dhu Awan, il eut des nouvelles de la
mosquée.
Mais il reçut un message de l'Ange Gabriel. Les versets suivants du Coran
lui furent révélés :
9.107. Ceux qui ont édifié une mosquée pour en faire [un mobile] de rivalité,
d'impiété et de division entre les croyants, qui la préparent pour celui qui
auparavant avait combattu Allah et Son Envoyé et jurent en disant : "Nous
ne voulions que le bien! " [Ceux-là], Allah atteste qu'ils mentent.
9.108. Ne te tient jamais dans (cette mosquée). Car une Mosquée fondée dès le
premier jour, sur la piété, est plus digne que tu t'y tiennes debout. [pour y
prier] On y trouve des gens qui aiment bien se purifier, et Allah aime ceux qui
se purifient.
Alors il convoqua Malik b. Al-Dukhshum, frère de B. Salim b. ‘Auf, et
Ma’n b. ‘Adiy (ou son frère ‘Asim) frère de B. Al-‘Ajlanet et leur dit: “Allez
tous les deux à la mosquée, où se trouvent des gens injustes, détruisez-la et
brûlez-la.” Ils partirent donc en vitesse et arrivèrent chez les Banu Salim ibn
Awf, du clan de Malik et Malik disait à Ma’n: Attendez-moi jusqu’à ce que
j’apporte du feu de chez moi. Il entra, prit des feuilles de palmier
sèches, et y mit le feu. Les deux se mirent à courir, et pénétrèrent dans la
mosquée, alors que les gens étaient dedans. Ils brûlèrent toute la mosquée, et
la détruisirent pendant que les gens s’enfuyaient.
Une partie du Coran, les concernant, était révélée: “Ceux qui ont opté pour une
mosquée en opposition et qui ont suscitéé l’incrédulité et la discorde parmi
les croyants ...’
Les 12 hommes qui avaient bâti la mosquées étaient: Khidham b. Khalid de B.
‘Ubayd b. Zayd, un de B. Amr b. ‘Auf; sa maison jouxte la mosquée de la
discorde; Tha’laba b. Hatib de B. Umayya b. Zayd; Mu’attib b. Qushayr; Aby
Habiba b. Al-Azar, tous deux de B. Dubay’a b. Zayd; ‘Abbad b. Hunayf, frère de
Sahl de B. ‘Ar b. ‘Amir et ses deux fils Mujammi’ et Zayd; Nabtal b. Al-hatith;
Bahzaj; et Bijad b. ‘Uthman, tous de B. Dubay’a; et Wadi’a b. Thabit de B.
Umayya b. Zayd, la clan d'Abu Lubaba b. ‘Abdu’l-Mundhir.
Mahomet est naturellement la seule personne à avoir entendu l'Ange
Gabriel affirmer que les gens de cette mosquée avaient de mauvaises intentions.
Mais pour ses disciples, c'était une preuve largement suffisante. Or une
procédure judiciaire correcte et honnête, autorisant les inculpés à se
défendre, ne se contente évidemment
Si nous examinons l'affaire dans son contexte, nous constatons que cet épisode
intervient après huit années de luttes menées par Mahomet dans sa région,
contre quiconque refusait de se convertir à l'Islam ou de se soumettre à lui et
contre qui il guerroyait. Il voyait donc énormément d'ennemis autour de lui et
prit de ce fait des mesures draconiennes pour garder le contrôle de la
situation.
Ce qui est intéressant, c'est que le Coran, au chapitre 9.107, affirme que les
gens avaient construit une mosquée pour se préparer à attaquer Mahomet. C'est
vraiment très étrange. Pourrait-on croire que les Saoudiens construiraient une
église à Rome pour attaquer le Vatican et demander au Pape de consacrer cet
édifice religieux? Voilà une stratégie qui serait réellement inédite. Le Pape
n'aurait pas confiance et ferait brûler l'église tandis que les chrétiens, à
l'intérieur, seraient occupés à vénérer une statue de Marie. Pour justifier un
tel acte de barbarie, le Pape prétendrait que Jésus lui est apparu en rêve et
lui a ordonné d'incendier l'église. Qui le croirait?
Bien sûr, nous n'avons peut-être pas en notre possession tous les
éléments permettant d'examiner cette affaire et la validité ou non de
l'affirmation selon laquelle les bâtisseurs de la mosquée étaient animés de
mauvaises intentions. Peut-être ces renseignements ont-ils été perdus au fil
des siècles. Mais aucune information n'évoque de quelconque procédure
judiciaire ; or s'il y en avait eu une, elle aurait certainement été rapportée
par Ibn Ishaq.
Ce récit est un exemple supplémentaire de "l'efficacité" du système
juridique appliqué par Mahomet. Les intéressés n'ont pas été entendus, il n'y a
pas eu de procédure judiciaire, pas de témoins, et les ordres de Mahomet ont
été exécutés sans contestation. L'opération entière n’a requis que quelques
heures.
Cette épisode ne fit que renforcer sa position pour devenir leader incontesté
d'Arabie.
Mahomet y pensait-il lorsqu'il déclara "J'ai vaincu par la
terreur"?