CPI: Pretoria aurait du arrêter El-Béchir (06.07.2017)
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CPI: Pretoria aurait du arrêter El-Béchir (06.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 06/07/2017 à 15:38
Publié le 06/07/2017 à 15:36
La Cour pénale internationale (CPI) a jugé aujourd'hui que
l'Afrique du Sud avait manqué à ses obligations en n'arrêtant pas sur son sol
en juin 2015 le président soudanais Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide au
Darfour.
"La chambre conclut que l'Afrique du Sud n'a pas
respecté la requête de la Cour d'arrêter et de remettre Omar el-Béchir", a
déclaré le juge Cuno Tarfusser, "empêchant ainsi la Cour d'exercer ses
fonctions en lien avec les procédures criminelles instituées contre" le président
soudanais.
Les juges ont toutefois refusé de renvoyer l'affaire devant
le Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait saisi en 2005 la CPI au sujet de la
situation au Darfour, ni devant l'Assemblée des Etats Parties au Statut de
Rome, traité fondateur de la Cour basée à La Haye.
La procureure de la CPI Fatou Bensouda peut maintenant
décider ou non de faire appel de cette décision.
Une âpre bataille judiciaire sévit entre Pretoria et la CPI
depuis qu'à la mi-juin 2015, les autorités sud-africaines ont laissé Omar
el-Béchir rentrer chez lui après sa participation à un sommet de l'Union
africaine à Johannesbourg.
En permettant à son avion de décoller d'une base militaire,
le gouvernement, qui avait l'occasion de l'arrêter, "a choisi de ne pas le
faire", avait affirmé l'accusation en avril devant la CPI. Or, selon les
avocats de Pretoria, "il n'est et n'était pas du devoir de l'Afrique du
Sud, aux termes du droit international, d'arrêter le chef en exercice d'un Etat
non membre (de la Cour) comme M. Béchir".
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Soudan : les États-Unis «inquiets» de la situation (30/06/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 30/06/2017 à 12:38 Publié le 30/06/2017 à 12:30
Les Etats-Unis demeurent "très inquiets" de la situation des droits de l'Homme au Soudan, s'agissant notamment des restrictions concernant la liberté de la presse et de religion, a indiqué l'ambassade à Khartoum.
Ces déclarations ont été mises en ligne hier sur la page Facebook de l'ambassade, à quelques jours d'une décision attendue le 12 juillet du président américain Donald Trump sur une levée de certaines sanctions imposées depuis 20 ans sur Khartoum.
"Les Etats-Unis demeurent très inquiets au sujet de la situation des droits de l'Homme au Soudan, dont la fermeture continue de l'espace politique, et les restrictions à la liberté religieuse, la liberté d'expression, dont la liberté de la presse. La question de la protection des droits de l'Homme est "profondément imbriquée avec celles de la paix et la sécurité" indique l'ambassade.
Au vu de ces inquiétudes, certaines organisations ont exhorté l'administration Trump à maintenir les sanctions sur Khartoum.
L'ex-président Barack Obama avait décidé en janvier la levée de certaines sanctions économiques américaines contre le Soudan. Il avait cependant prévu une période probatoire de six mois avant que Washington ne lève effectivement ces sanctions.
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"Fezzani Moez Ben Abdelkader, dit «Abou Nassim», un Tunisien de 47 ans, est décrit comme un terroriste organisé et déterminé.
Recherché par l'Italie, « Abou Nassim » a été interpellé à l'issue d'une traque rocambolesque.
Rome
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