8 juillet 2017

Attentats en France et Belgique

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Un Français, soupçonné d’avoir projeté un attentat avec deux Belges, mis en examen (09.07.2017)
Hyper Cacher: un homme, dont l'ADN a été retrouvé sur une arme de Coulibaly, mis en examen (08.07.2017)
Un policier du Val-de-Marne mis en examen dans une enquête liée au terrorisme (07.07.2017)
Une centaine de fichés S ont un port d'arme (06.07.2017)
La Belgique «craint» un nouvel attentat (06.07.2017)
Belgique : arrestations parmi les motards des Kamikaze Riders, soupçonnés de projet terroriste (05.07.2017)
Cinq suspects arrêtés lors d'une opération antiterroriste franco-belge (05.07.2017)
Belgique : les «Kamikaze riders», passionnés de mécanique et parfois de djihad (05.07.2017)
Marseille: un homme se revendiquant de l'Etat islamique condamné à deux ans de prison (04.07.2017)
En trois ans, 65 terroristes ont perpétré 51 attaques en Europe et aux États-Unis (04/07/2017)
Le corps de l'auteur de l'attentat de Nice rapatrié en Tunisie (03.07.2017)
Bouches-du-Rhône : un individu projetant un attentat contre des migrants mis en examen (03/07/2017)
Un homme arrêté dans le Val d'Oise voulait tuer Emmanuel Macron le 14 juillet (03/07/2017)
Aéroport de Roissy: 2000 personnes évacuées d'un terminal (01/07/2017)
Bouches-du-Rhône : mis en examen pour vol d'obus de l'armée (01/07/2017)
Isère: près de 75 armes volées sur un stand de tir (30/06/2017)
Créteil: un homme tente de foncer dans la foule (29.06.2017)
Pas-de-Calais: un chauffeur tué dans un barrage de migrants (20.06.2017)
Attaques djihadistes : ces individus déjà repérés qui sont passés à l'acte (20.06.2017)
Champs-Élysées: un «stock d'armes» retrouvé au domicile de l'assaillant (20.06.2017)
Timbaut (47) : un agriculteur poignardé par un homme au cri d’ « Allahu Akbar » (19.06.2017)
Sur les Champs-Elysées, les gendarmes échappent à un nouvel attentat (19.06.2017)
Un homme a percuté en voiture un fourgon de gendarmerie à Paris, sans faire de blessés parmi les forces de l’ordre. Le ministre de l’intérieur a annoncé sa mort. (19.06.2017
Un islamiste tente de faire exploser sa voiture sur les Champs-Élysées (16.06.2017)

Un Français, soupçonné d’avoir projeté un attentat avec deux Belges, mis en examen (09.07.2017)
Le projet semblait bien avancé, avec un arsenal et des uniformes de police retrouvés dans un garage d’Anderlecht.

Le Monde.fr avec AFP | 09.07.2017 à 19h06 • Mis à jour le 10.07.2017 à 07h16

Un Français de 42 ans, soupçonné d’avoir projeté un attentat à l’aide d’un important arsenal avec deux frères belges, a été mis en examen dimanche 9 juillet, a appris l’Agence France-Presse de source judiciaire.

Deux frères, Akim Saouti, 40 ans, et Khalid Saouti, 37 ans, ont été inculpés mercredi à Bruxelles pour « participation à un groupe terroriste » et placés en détention. Ils avaient été arrêtés avec deux autres personnes dans la nuit de mardi à mercredi à Anderlecht, commune populaire de l’agglomération bruxelloise, tandis que le Français était interpellé près de Lille. Il a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « acquisition, détention et transport d’armes », a précisé la source.

Lire aussi :   Belgique : arrestations parmi les motards des Kamikaze Riders, soupçonnés de projet terroriste

Aucune cible identifiée

Incarcéré à quatre reprises pour des faits de vols et de violences et sorti de prison en mai 2015, ce dernier avait été repéré pour s’être radicalisé pendant sa détention et placé sous surveillance par les services de renseignement français.

La DGSI avait alors observé plusieurs allers-retours du suspect entre la France et la Belgique et l’avait aperçu avec d’autres protagonistes, dont les frères Saouti, eux aussi connus pour leur radicalisation, en train de manipuler des sacs dans un garage d’Anderlecht. « La crainte d’un passage à l’acte imminent en France ou en Belgique a conduit à la vague d’interpellations », a relevé une source proche de l’enquête, précisant qu’« aucune cible n’a été à ce jour identifiée ».

Le projet semblait toutefois bien avancé : un arsenal constitué de trois kalachnikovs, d’un fusil à pompe, de trois armes de poing, de quatre détonateurs et de munitions a été retrouvé dans un des box du garage ainsi que des uniformes de police, d’agent de sécurité et de secouriste.

En garde à vue, le suspect a reconnu connaître les deux frères, mais nié tout projet terroriste. Des vidéos de propagande djihadiste, d’attaques kamikazes ou contenant des messages contre l’Occident ont été retrouvées dans son ordinateur.



Hyper Cacher: un homme, dont l'ADN a été retrouvé sur une arme de Coulibaly, mis en examen (08.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 08/07/2017 à 11:06 Publié le 08/07/2017 à 10:56

Un homme de 42 ans, dont l'ADN a été retrouvé sur une des armes d'Amedy Coulibaly, auteur de l'attentat jihadiste contre l'Hyper Cacher à Paris en janvier 2015, a été mis en examen et incarcéré, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Interpellé en région parisienne et placé mercredi en garde à vue, Abdelaziz S. a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé cette source. Il a été incarcéré dans l'attente d'un débat devant le juge des libertés et de la détention qui doit se prononcer sur son éventuel placement en détention provisoire.

"En garde à vue, le suspect n'a fourni aucune explication satisfaisante pour justifier la présence de son ADN à l'intérieur de l'arme, mais assuré n'avoir eu aucune connaissance des intentions de Coulibaly", a relevé une source proche de l'enquête.

Deux femmes de 23 et 31 ans, interpellées à Roubaix aussi en début de semaine, ont en revanche été relâchées.

Deux jours après l'attentat contre Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi, Amedy Coulibaly avait assassiné quatre personnes dans le magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris, avant d'être tué dans l'assaut des forces de l'ordre. La veille, il avait tué une policière municipale à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Selon l'enquête, les armes de Coulibaly - cinq Tokarev et unfusil d'assaut venus de Slovaquie, démilitarisés puis remilitarisés - étaientpassées par un intermédiaire en Belgique avant d'être achetées, parmi des dizaines d'autres, par la société de l'épouse d'un trafiquant d'armes présumé, Claude Hermant.

Hermant, ancien mercenaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie, proche des milieux d'extrême droite, affirme les avoir ensuite revendues à un autre trafiquant présumé, Samir L., pour infiltrer un réseau, avec l'aval de la gendarmerie.

Dans l'enquête sur les attentats de janvier, dix hommes,dont Samir L. intermédiaire présumé de Coulibay, ont déjà été mis en examen, suspectés à des degrés divers d'avoir apporté une aide logistique aux tueurs, tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste.


Quant à Claude Hermant et son épouse, ils ont été placés à deux reprises en garde à vue, sans être mis en examen.

Un policier du Val-de-Marne mis en examen dans une enquête liée au terrorisme (07.07.2017)

Par Anne-Laure Frémont Mis à jour le 07/07/2017 à 10:50 Publié le 07/07/2017 à 10:23

Un policier de la région parisienne a été mis en examen pour «association de malfaiteurs» et «escroquerie» en lien avec une entreprise terroriste, confirme ce vendredi une source judiciaire au Figaro. Il est soupçonné d'avoir aidé son frère impliqué dans une filière djihadiste et d'être partisan de l'Etat islamique.

Le gardien de la paix, en poste au Kremlin-Bicêtre (dans le Val-de-Marne), a été mis en examen samedi après avoir été arrêté le 27 juin alors qu'il venait de prendre son service au commissariat. Il est soupçonné d'avoir aidé son frère incarcéré depuis un an pour des liens avec des djihadistes en Syrie, indique à l'AFP une source proche de l'enquête, confirmant une information d'Europe 1.

Libre sous contrôle judiciaire

Le fonctionnaire de police est accusé d'avoir consulté des fichiers de police sans lien avec son poste d'agent à la brigade accidents et délits routiers et d'avoir utilisé de faux papiers pour tenter de récupérer des colis. Il est aussi accusé d'avoir exprimé son adhésion à l'idéologie de Daech. Dans la foulée de son arrestation, les services de renseignements ont mené des perquisitions, notamment au commissariat du Kremlin-Bicêtre.

Le policier a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue, avec notamment l'interdiction de porter une arme. Selon nos informations, le parquet de Paris a fait appel du placement sous contrôle judiciaire du gardien de la paix pour réclamer son placement en détention.
(Avec AFP)

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Une centaine de fichés S ont un port d'arme (06.07.2017)
Mis à jour le 06/07/2017 à 21:32
VIDÉO - Face à cette aberration, le ministre de l'Intérieur a pris des mesures. Désormais, toute nouvelle demande de détention d'arme est confrontée au fichier des individus radicalisés.
L'affaire Adam Djaziri, tué le 19 juin dernier sur les Champs-Élysées alors qu'il attaquait des gendarmes au nom de Daech, avait suscité une vive polémique. ...

La Belgique «craint» un nouvel attentat (06.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 06/07/2017 à 08:59 Publié le 06/07/2017 à 08:26

Après le coup de filet antiterroriste hier, la Belgique est à la recherche d'autres suspects et "craint" un nouvel attentat, a annoncé le parquet fédéral.

"Nous recherchons encore plusieurs suspects de terrorisme", a déclaré Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral, à la chaîne de télévision flamande privée VTM.

"Nous craignons qu'ils se sentent acculés après les perquisitions. Nous craignons par conséquent la même réaction que le 22 mars" 2016 lorsque des kamikazes avaient mené une double attaque à Bruxelles, faisant 32 morts, après la découverte par la police de l'une de leurs caches, a-t-il expliqué.
Deux frères "radicalisés", soupçonnés de préparer un attentat à l'aide d'un important arsenal, des kalachnikovs et des détonateurs, selon une source proche de l'enquête, ont été inculpés hier soir à Bruxelles pour "participation à un groupe terroriste".

Plus d'informations à venir.

LIRE AUSSI :


Belgique : arrestations parmi les motards des Kamikaze Riders, soupçonnés de projet terroriste (05.07.2017)
Quatre personnes ont été interpellées en Belgique et une autre en France. Des armes, dont des kalachnikovs, ont été saisies.

LE MONDE | 05.07.2017 à 19h04 • Mis à jour le 06.07.2017 à 08h48 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)

Six perquisitions menées dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 juillet à Anderlecht (Belgique) – l’une des dix-neuf municipalités bruxelloises – étaient liées à un dossier de terrorisme établi par le parquet fédéral belge.

Des armes, dont trois kalachnikovs, ont été découvertes dans des logements et des garages. Une quinzaine de chargeurs destinés à ces fusils d’assaut, des munitions, quatre détonateurs, des gilets pare-balles, un gyrophare, une tenue d’agent de sécurité, deux uniformes de police, un de la protection civile ont également été saisis.

Quatre personnes ont été emmenées pour être entendues. Parmi elles, deux frères de Saïd Saouti, un homme considéré comme l’un des leaders du groupe de motards les Kamikaze Riders. En fin de journée, deux personnes ont été mises en examen, Akim S. et Khalid S., tous les deux de nationalité belge ; ils ont été inculpés pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ». Les deux autres personnes interpellées ont été remises en liberté.

Une autre arrestation, dans la banlieue de Lille cette fois, a été menée en lien avec cette opération, faisait savoir, mercredi après-midi, le parquet fédéral. Celui-ci refuse toutefois de confirmer un rapport direct entre les opérations menées – en Belgique, elles ont mobilisé une trentaine de policiers lourdement armés –, et un possible projet d’attentat.

La Belgique recherche, d’ailleurs encore, « encore différents suspects de terrorisme », a annoncé jeudi matin Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral, à la chaîne de télévision flamande privée VTM. « Nous craignons qu’ils se sentent acculés après les perquisitions. Nous craignons par conséquent la même réaction que le 22 mars » 2016, lorsque des kamikazes avaient mené une double attaque à Bruxelles, faisant 32 morts, à la suite de la découverte par la police de l’une de leurs caches, a-t-il ajouté.

Motards de confession musulmane

Âgé de 42 ans, connu des services de police pour son appartenance à la mouvance islamiste, l’homme interpellé en France était surveillé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a dit au Monde une source proche du dossier. La DGSI et les services belges, qui suivaient, eux, les hommes interpellés en Belgique, se sont aperçus au cours de leur surveillance que les suspects se connaissaient et se voyaient.

En Belgique, deux figures influentes des Kamikaze Riders, Mohamed Karay (27 ans) et Said Saouti (30 ans), avaient été arrêtées le 27 décembre 2015. Ce groupe est composé majoritairement de motards de confession musulmane soupçonnés d’être des sympathisants de la cause djihadiste. Ils étaient réputés pour se livrer à des rodéos à grande vitesse sur le périphérique de Bruxelles.
Les autorités avaient à l’époque pris les menaces d’attentat au sérieux, décidant notamment la suppression du traditionnel feu d’artifice du 31 décembre. Des policiers, des militaires, le commissariat central de la capitale belge et la Grand-Place avaient été désignés comme des cibles potentielles. Une lettre trouvée dans l’ordinateur de Mohamed Karay faisait penser au testament d’un kamikaze. L’autre suspect était connu pour des attaques à main armée.

Le dossier s’est toutefois en partie dégonflé, et si les deux suspects ont été condamnés en 2016 à des peines de prison (trois ans pour Karay, six ans pour Saouti), c’est pour « appartenance à un groupe terroriste », et non pour la préparation d’un attentat.

Un autre dirigeant du groupe, Abdelouafi Elouassaki, 29 ans, s’est tué à moto à Bruxelles en mai 2013. Deux de ses frères, Hussein et Hakim Elouassaki, en lien avec le groupe djihadiste Sharia4Belgium, sont partis se battre en Syrie. Le premier y a été grièvement blessé ; l’autre avait, dans un coup de téléphone, évoqué un projet d’attentat. Ils ont été condamnés en 2015 dans un vaste procès qui s’est déroulé à Anvers et qui a entraîné la condamnation de plusieurs autres membres de Sharia4Belgium.



Belgique : les «Kamikaze riders», passionnés de mécanique et parfois de djihad (05.07.2017)
Par Christophe Cornevin Mis à jour le 05/07/2017 à 14:35 Publié le 05/07/2017 à 13:44

Présents sur Internet où ils diffusent les vidéos de leurs rodéos dans la région de Bruxelles, les membres de ce groupe de «bikers» belges sont dans le collimateur de la justice depuis 2013.
Sur le site YouTube, des vidéos les montrent en train de chevaucher de puissants bolides dans les rues de Bruxelles et de ses environs. Ils roulent en formations constituées, font des acrobaties sur la roue arrière et «chauffent» le bitume en faisant vrombir le moteur. Loin d'être clandestins, ils arborent même leur logo en forme d'épée de samouraïs rouges et noirs sur fond noir. Leurs membres portent souvent la barbe, mais cela n'est pas étonnant dans le milieu. Leur nom est évocateur: les «Kamikaze riders».

Fondée dans les années 2000 autour d'une poignée de passionnés de mécanique et de grosses cylindrées, ce groupe de «bikers» est constitué de jeunes des quartiers populaires à la recherche d'un repère, d'un groupe d'appartenance. Comptant quelques dizaines de membres, ces «trompe-la-mort», majoritairement de confession musulmane, se faisaient remarquer lors de leurs sorties qualifiées de «dangereuses» sur des routes.

Ce n'est qu'en 2015 que quelques-uns d'entre eux sont entrés dans le collimateur de la justice fédérale. Certains des proches du club ont alors été désignés comme «favorables à la cause djihadiste». Une des «figures» du groupe, Abdelouafi Elouassaki, qui s'est tué à moto en 2013, avait deux de ses frères, Hakim et Houssien, qui avaient été condamnés à Anvers en 2015 dans le cadre du procès Sharia4Belgium.

«Favorables à la cause djihadiste»

À l'époque, l'un des membres des Kamikaze Riders avait affirmé à l'agence Belga que son club n'était pas un gang, encore moins un groupuscule terroriste: «Le club des Kamikaze Riders existe depuis une quinzaine d'années. Sa centaine de membres, présents dans toute la Belgique, sont de toutes origines et confessions, pas spécifiquement de religion musulmane. C'est une famille qui aime se retrouver autour de sa passion commune, la moto. Cela me fait mal au cœur de voir le nom de ce club sali par les médias. Ce n'est pas parce que quelqu'un fait une bêtise, que les autres doivent en pâtir», soutenait-il. «Je connais Mohamed K. et Saïd S. depuis des années, et je suis surpris par leur arrestation. Tous deux étaient certes à fond dans leur religion mais ils n'ont jamais eu de geste ou de parole extrémiste. Je n'ai jamais été témoin de propagande islamiste de leur part», avait-il assuré.

Lundi 28 décembre 2015, après un coup de filet antiterroriste mené en région bruxelloise, dans le Brabant flamand et à Liège, Mohammed K. 27 ans, et Saïd S., prédicateur salafiste de 30 ans, avaient été placés en garde à vue puis sous mandat de dépôt. Originaires d'Anderlecht et membres des Kamikazes Riders, ils avaient été soupçonnés d'être impliqués dans la préparation d'attaques terroristes planifiées dans la capitale belge à l'occasion des festivités du Nouvel An. La Grand-Place de Bruxelles ainsi que le commissariat de police situé juste à côté faisaient partie des cibles potentielles. Au terme de l'enquête, au cours de laquelle ni armes ni explosifs n'ont été retrouvés, le parquet avait demandé un non-lieu pour les accusations portant sur la planification d'un attentat.

Notamment accusés d'avoir propagé sur Internet de la propagande jihadiste «avec l'intention d'inciter à la commission d'infractions terroristes», Saïd S. et Mohamed K. devaient toutefois répondre, depuis l'ouverture de leur procès lundi, de «participation aux activités d'un groupe terroriste».

Jamais aucun lien n'a pu être esquissé avec les attentats de 13-Novembre qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. Le coup de filet mené en France et en Belgique remet en lumière les sulfureuses implications de ces «kamikazes» d'un genre particulier.

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Cinq suspects arrêtés lors d'une opération antiterroriste franco-belge (05.07.2017)
Par AFP agence , Esther Paolini  Publié le 05/07/2017 à 13:17
Les forces de la DGSI ont interpellé dans la nuit de mercredi un individu de 42 ans à Wattignies.

Plusieurs kalachnikovs ont été saisies et des individus suspectés d'avoir des liens avec un groupe de motards belges, les «Kamikazes Riders», ont été interpellés dans la banlieue lilloise et près de Bruxelles.

Deux opérations simultanées ont eu lieu en France et en Belgique tôt ce mercredi matin. Cinq hommes suspectés d'entretenir des liens avec un groupe de motards belges liés à la mouvance djihadiste ont été arrêtés. L'un d'entre eux, soupçonné de projeter une «action violente», a été interpellé à Wattignies, dans la banlieue lilloise tandis que les quatre autres ont été interpellés à Anderlecht, commune proche de Bruxelles.

D'après le quotidien La Voix du Nord, une première opération de police s'est déroulée de 3h30 cette nuit à 10 heures mercredi matin à Wattignies, sous l'égide des services de lutte antiterroriste de la DGSI. Les axes principaux de la commune étaient bloqués et de nombreux véhicules de police, immatriculés dans la région parisienne, sont intervenus dans une maison du centre-ville. Un témoin précise à France 3 qu'il a aperçu «entre 10 et 15 véhicules de police et une trentaine de policiers avec des fusils-mitrailleurs».

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Rue bloquée, gros fourguons blindés, hommes cagoulés et armés à fond, 2 fourguons de flics qui arrivent en balle dès 7h30 sur Wattignies 👍🏼
08:53 - 5 Jul 2017

Âgé de 42 ans, l'homme interpellé a d'abord tenté de prendre la fuite. Il pourrait entretenir des liens avec les «Kamikazes Riders», un groupe de motards djihadistes. Né en 2003 dans la banlieue bruxelloise, les «Kamikazes Riders» sont soupçonnés d'avoir un lien avec des attentats déjoués à Bruxelles fin 2015. En octobre 2016, deux membres de ce groupe avaient été condamnés pour «appartenance à un groupe terroriste» lié à la mouvance jihadiste.

En parallèle, des arrestations ont eu lieu lors d'une vaste opération policière à Anderlecht, près de la capitale bruxelloise. Également suspectées d'appartenir à ce groupe de motards radicalisés, quatre personnes «ont été emmenées pour audition», a expliqué le porte-parole du parquet, Eric Van der Sypt. Il a ajouté que les policiers belges avaient découvert «plusieurs armes» dans un garage. «Au moins deux kalachnikovs» figurent parmi l'arsenal retrouvé.


Le parquet précise que «ce dossier est totalement distinct» des enquêtes menées en Belgique sur les attentats de Paris du 13 novembre 2015 et de Bruxelles du 22 mars 2016. Il n'y a aucun lien non plus avec l'attentat avorté à la Gare centrale du Bruxelles, le 21 juin dernier.


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Marseille: un homme se revendiquant de l'Etat islamique condamné à deux ans de prison (04.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 04/07/2017 à 20:07 Publié le 04/07/2017 à 20:03

Un homme de 33 ans qui disait avoir fait allégeance à l'Etat islamique et affirmait vouloir tuer des juifs à Marseille, a été condamné, aujourd'hui, à deux ans de prison pour apologie du terrorisme par le tribunal correctionnel de la cité phocéenne. Les juges ont ordonné le maintien en détention de Mohamed Chebab qui avait affirmé durant l'enquête préparer une agression imminente devant la grande synagogue de Marseille.

» Lire aussi - Élise Boghossian: «Il faut soigner les survivants de l'État islamique»

Le prévenu, qui faisait l'objet d'une fiche de recherche pour atteinte à la sûreté de l'Etat avait été interpellé, le 11 mai 2016 à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, alors que sa compagne était parvenue à s'échapper du mobil-home où ils habitaient et où il la séquestrait, selon ses dires, depuis plusieurs jours. Lors de l'intervention des policiers, deux grands couteaux étaient posés sur une table.
Pendant son interpellation, Mohamed Chebab avait crié "Allah Akbar, l'Etat islamique restera" à plusieurs reprises, et lancé aux policiers : "Le Coran dit qu'il faut vous tuer, vous avez bien fait de prendre mes couteaux parce que j'avais prévu de m'en servir, de découper vos enfants... Je voulais partir là-bas, je parle de Daech... Vous ne savez pas qui vous avez arrêté."

Condamné à quinze reprises entre avril 2002 et avril 2014, Mohamed Chebab a fait part aux enquêteurs de son intention de partir en Syrie avec sa compagne et a dit s'être rendu en Belgique, à Molenbeek, pour y rencontrer "des frères". A plusieurs reprises, il a évoqué en garde vue le projet de "planter des juifs dans une synagogue de Marseille", déclarant vouloir "en tuer au minimum trois" avant d'être interpellé. Disant avoir fait serment d'allégeance à Daech, il a assuré, évoquant les attentats de Nice et de Saint-Etienne du Rouvray, qu'"écraser 80 personnes avec un camion ou égorger un prêtre, ça ne (lui) fait rien".


Lors de l'enquête, un expert psychiatre avait conclu à des troubles psychiques ayant altéré son discernement tandis qu'un psychologue a évoqué "un raccrochage narcissique à une idéologie islamiste radicale tendant à conférer un sens à son existence".

En trois ans, 65 terroristes ont perpétré 51 attaques en Europe et aux États-Unis (04/07/2017)
Par Caroline Piquet Mis à jour le 04/07/2017 à 12:37 Publié le 04/07/2017 à 11:18
Des victimes sont évacuées rue Oberkampf, tôt le 14 novembre, après les attentats de Paris.

INFOGRAPHIE - Ce décompte mortifère a été réalisé par des chercheurs réunis autour d'un programme international sur l'extrémisme. Leurs travaux mettent à mal quelques idées reçues.
Les auteurs d'attentats perpétrés en Europe et aux États-Unis étaient dans leur grande majorité des hommes jeunes et connus des autorités. Pour la première fois, une étude universitaire a passé au peigne fin les 51 attentats perpétrés en Occident depuis la proclamation du «califat» de l'État islamique le 29 juin 2014.

Ce rapport baptisé «Djihadiste de la porte d'à côté. Radicalisation et attaques djihadistes en Occident» est le fruit d'une recherche approfondie conduite par les chercheurs Lorenzo Vidino, Francesco Marone et Eva Entenmann, dans le cadre d'un programme international sur l'extrémisme.


Ce travail d'une centaine de pages a permis de mettre en évidence un certain nombre de caractéristiques concernant ces attaques meurtrières et de battre en brèche quelques idées reçues. Voici, en quelques infographies, ce qu'on peut en retenir.


Le corps de l'auteur de l'attentat de Nice rapatrié en Tunisie (03.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 03/07/2017 à 20:23 Publié le 03/07/2017 à 20:18

Le corps de l'auteur de l'attentat de Nice, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, a été rapatrié vendredi dernier en Tunisie, rapporte, ce soir, Nice-Matin. Il a été transféré au centre de médecine légale de l'hôpital Charles-Nicolle de Tunis.

Agé de 31 ans et installé en France depuis 2007 après son mariage avec une cousine franco-tunisienne, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel était originaire de M'saken, dans l'est de la Tunisie. Il avait été abattu par des tirs de la police après avoir foncé avec un camion dans la foule venue voir le feu d'artifice du 14 juillet sur la Promenade des Anglais l'an dernier. L'attentat a fait 86 morts et plus de 450 blessés.

Durant la campagne électorale, un candidat aux législatives peu connu s'était ému de la rumeur voulant que ce Tunisien ait été inhumé à Nice, aux côtés des victimes. Le parquet parisien qui supervise l'enquête sur l'attentat n'a pas souhaité communiquer sur les raisons pour lesquelles le corps est resté à Nice près d'une année.

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Bouches-du-Rhône : un individu projetant un attentat contre des migrants mis en examen (03/07/2017)
Par Mickaël Deneux , AFP agence  Publié le 03/07/2017 à 14:45
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/07/03/01016-20170703ARTFIG00139-bouches-du-rhone-un-individu-projetant-un-attentat-contre-des-migrants-mis-en-examen.php

L'individu arrêté voulait s'en prendre à des «dealers, à des djihadistes, à des arabes, à des migrants», selon le parquet antiterroriste, contacté par Le Figaro.

Un homme de 21 ans a été mis en examen samedi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Proche de l'ultra-droite, ce dernier souhaitait s'en prendre à des djihadistes et des migrants.

La gendarmerie nationale a interpellé le 27 juin à Tarascon un individu de 21 ans projetant de s'attaquer à des migrants et des djihadistes, selon des informations de France Info. Il a été mis en examen samedi pour le délit d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire.

L'individu voulait s'en prendre à des «dealers, à des djihadistes, à des arabes, à des migrants», selon le parquet antiterroriste, contacté par Le Figaro. Il avait déjà été condamné par le passé pour des violences et pour des dégradations avec des engins incendiaires. D'après France Info, il était fiché S.

Le parquet antiterroriste indique par ailleurs que l'homme est proche de la mouvance nationaliste. Ce dernier a administré sur les réseaux sociaux un groupe «des amis des Breivik», faisant l'apologie des actes commis par le terroriste norvégien Anders Behring Breivik, responsable de la tuerie de masse qui avait fait 77 victimes en Norvège, dont 69 sur l'île d'Utoya, le 22 juillet 2011.


Il s'agit du second suspect proche de la mouvance nationaliste mis en examen ce week-end pour une entreprise terroriste individuelle. Dans une enquête distincte, un homme de 23 ans a été arrêté samedi et écroué après avoir tenté d'acquérir une arme à feu sur un site de jeux vidéo. En garde à vue, il a déclaré avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées et vouloir s'en prendre à des «musulmans, juifs, noirs, homosexuels», d'après une source proche de l'enquête.

Les deux enquêtes ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste.

Un homme arrêté dans le Val d'Oise voulait tuer Emmanuel Macron le 14 juillet (03/07/2017)
Par lefigaro.fr , AFP agence Mis à jour le 03/07/2017 à 13:04 Publié le 03/07/2017 à 10:53

VIDÉO - L'homme de 23 ans habite Argenteuil. Se présentant comme «nationaliste», il a été mis en examen samedi pour «entreprise individuelle terroriste».

C'est un signalement sur internet qui a alerté les autorités. Lors d'une conversation sur un site de jeux vidéo, un homme de 23 ans habitant Argenteuil, dans le Val d'Oise, écrit qu'il cherche à se procurer une arme de type kalachnikov pour commettre un attentat, selon les informations de RMC. Ces propos sont alors signalés sur la plateforme internet-signalement.gouv.fr.

Lorsque les policiers arrivent à son domicile pour l'interpeller mercredi dernier, trois couteaux de cuisine sont retrouvés dans son véhicule et l'exploitation de son ordinateur révèle qu'il a effectué des recherches sur internet concernant des cibles potentielles.

Déjà condamné l'an dernier

Ses propos en garde à vue sur sa volonté de s'en prendre au chef de l'État lors du défilé du 14 juillet, et ses déclarations contre les noirs, les arabes, les juifs et les homosexuels, conduisent les policiers à le confier à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Il a depuis été mis en examen samedi pour «entreprise individuelle terroriste», a confirmé une source judiciaire au Figaro.

Se décrivant comme «nationaliste», il graviterait dans des milieux proches de l'extrême droite, selon RMC. «Instable psychologiquement» mais «conscient et déterminé», il a déjà été condamné en 2016 à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve pour provocation à la haine raciale et apologie du terrorisme après avoir vanté les actes d'Anders Behring Breivik, l'auteur de l'attentat du 22 juillet 2011 en Norvège (77 morts).


Ce n'est pas la première fois qu'une telle menace est mise au jour en France. En 2002, Maxime Brunerie, un militant néonazi de 25 ans, avait tenté d'assassiner le président Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet. Il s'était rendu sur les Champs avec un fusil 22 long rifle dissimulé dans un étui à guitare. Il avait ouvert le feu lorsque l'ancien chef de l'État se trouvait à seulement vingt mètres de lui, avant d'être maîtrisé par plusieurs badauds. L'homme a été condamné en décembre 2004 à dix ans de réclusion criminelle. «Je voulais faire quelque chose d'historique», avait-il expliqué lors de son procès. Il a été libéré en août 2009.

Aéroport de Roissy: 2000 personnes évacuées d'un terminal (01/07/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 01/07/2017 à 19:34 Publié le 01/07/2017 à 18:35

Environ 2000 personnes ont été évacués cet après-midi du terminal 2F de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle et une vingtaine de vols ont été retardés après qu'un individu s'est introduit en "zone privée" sans passer les contrôles de sécurité, selon des sources aéroportuaires.

"Vers 15h15, une personne a franchi les portes anti-retour en sens inverse. Comme elle n'a pas été retrouvée, nous avons été obligés d'évacuer pour 'décontaminer' la zone, c'est-à-dire vérifier qu'aucun objet n'a été déposé", a expliqué l'une de ces sources. "La porte était gardée par un agent de sécurité qui avait quitté son poste sans prévenir sa hiérarchie", selon cette source.

Vers 19 heures, les passagers ont pu regagner l'aérogare. "Les policiers ont fouillé le terminal de fond en comble et ont estimé qu'il n'y avait pas d'objet suspect", a indiqué un deuxième source.


Huit vols ont été annulés, et une vingtaine retardés par cet incident. Selon une deuxième source, environ 2000 personnes ont été évacuées de la zone "privée", à laquelle on accède après avoir passé les contrôles de sécurité préalables à l'embarquement. "C'est très exceptionnel", a-t-elle ajouté. Selon ces sources, l'opération se passe "dans le calme, sans incident".

Bouches-du-Rhône : mis en examen pour vol d'obus de l'armée (01/07/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 01/07/2017 à 11:25 Publié le 01/07/2017 à 10:52

Un homme de 23 ans a été mis en examen hier à Aix-en-Provence pour avoir volé lance-roquettes et obus dans un train de marchandises qui convoyait ce matériel appartenant à l'armée.

L'homme a été mis en examen pour "vol aggravé", a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Aix-en-Provence, confirmant une information du Parisien.

Le vol a été commis au cours de la dernière semaine de juin, dans un train de marchandises qui traversait la France, entre la base de Miramas (Bouches-du-Rhône) et celle de Brienne-le-Château, dans l'Aube. Selon les premiers éléments de l'enquête, les caisses n'étaient "ni plombées, ni sécurisées", a précisé une source proche du dossier. Au total, quatre lance-roquettes antichars et quatre caisses d'obus, capable de pénétrer des blindages, ont été volés, rapporte Le Parisien.

Les gendarmes de la section de recherches de Marseille, auxquels l'enquête a été confiée, ont pu rapidement identifier le voleur présumé et remonter jusqu'à lui : coutumier des vols de fret, il "repérait les conteneurs isolés" pour y dérober du matériel, selon la source proche du dossier. Les enquêteurs l'ont interpellé chez lui à Miramas, où le matériel a également pu être retrouvé.

L'information judiciaire qui a été ouverte doit permettre de comprendre s'il est tombé sur ce matériel par hasard, où s'il cherchait précisément à mettre la main sur ces armes, une piste qui n'est pour l'heure pas privilégiée.

"Cet incident a conduit la ministre des Armées à ordonner une enquête de commandement qui devra revoir les conditions de transport de munitions par voie ferrée et proposer des mesures, susceptibles d'être mises en oeuvre avec la SNCF, pour en renforcer la sécurisation", souligne-t-on samedi au cabinet de Florence Parly.

Isère: près de 75 armes volées sur un stand de tir (30/06/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 30/06/2017 à 14:45 Publié le 30/06/2017 à 14:35

Quatre hommes ont volé hier soir plusieurs dizaines d'armes sur un stand de tir en Isère, en présence du responsable des lieux et d'un visiteur, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Vers 20 heures, quatre hommes encagoulés ont pénétré sur un stand de tir à Saint-Chef, où ils ont volé environ 75 armes dont une cinquantaine d'armes de poing.

Le plan recherche a été activé et l'enquête, confiée initialement à la section de recherches de Grenoble, a été transférée à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon. Le milieu du grand banditisme serait privilégié par les enquêteurs.


Selon le Dauphiné Libéré, le stand de tir du Rondeau accueillait une exposition-vente avec la présentation de plusieurs centaines d'armes civiles et de guerre depuis mercredi. Il avait déjà été cambriolé en novembre 2014 - une quinzaine d'armes avaient alors disparu.


Créteil: un homme tente de foncer dans la foule (29.06.2017)
Par Le Figaro.frMis à jour le 29/06/2017 à 20:46 Publié le 29/06/2017 à 20:35

Un homme a tenté de foncer en voiture dans la foule devant la mosquée de Créteil, aujourd'hui à 18 h 30. Il a été interpellé quelques minutes plus tard par les policiers. Aucun blessé n'est à déplorer. L’individu, d’origine arménienne, n’était ni alcoolisé ni sous l’emprise de stupéfiants. Selon les informations du Parisen, il aurait déclaré avoir voulu «venger le Bataclan et les Champs-Elysées».


Selon un communiqué publié par la préfecture de Police, l'"individu a bord de son véhicule 4 X 4 a heurté à plusieurs reprises les plots et barrières placés en protection de la mosquée de Créteil (...) Ne parvenant pas à passer les obstacles le conducteur du véhicule a poursuivi sa course, percuté un terre-plein, puis a pris la fuite".


Pas un jour ou presque ne se passe en France sans au moins un attentat ou une tentative d'attentat déjouée, sans compter les viols et autres violences. Seules les attaques les plus meurtrières sont relayées, quand elles le sont, par les médias. Les autres apparaissent dans les rubriques "faits divers" des journaux locaux. On dirait vraiment que la politique conquérante de certains courants musulmans (Frères musulmans, mosquées radicales, etc.), la politique de l'autruche, voire la collaboration éhontée, des hommes politiques et la culture de la repentance des médias ajoutée à la victimisation des ressortissants du tiers-monde, voire la collaboration éhontée de certains, œuvrent ensemble pour faire de l'Europe le futur champ de bataille d'une immense guerre civile et religieuse. J'espère sincèrement me tromper. Malheureusement, de nombreux signes font penser de plus en plus à l'avènement prochain de la décennie noire en Algérie. Et notamment, le fait que j'écrive cet article. La peur engendre aussi des réactions inappropriées. Il faut savoir raison garder.

Il ne faut pas désespérer outre mesure : si chacun remplit sa part de justice, d'enseignement, de protection, d'information, sans se décharger de sa responsabilité sur un Etat depuis longtemps fautif et toujours susceptible de fauter jusqu'à preuve du contraire, le pire peut encore être évité. Le combat sera long et durera des années pour restaurer la laïcité et les droits de l'homme partout en France, restaurer un enseignement de l'histoire digne de ce nom qui ne privilégie pas la dénonciation des crimes de l'Occident sur ceux de l'Islam et des autres pays du tiers-monde, restaurer les disciplines scolaires nécessaires à l'épanouissement de l'esprit critique (littérature, mathématiques, géométrie, analyse grammaticale, allemand, latin, grec), faire la lumière sur ce qu'est réellement l'Islam et son influence globalement néfaste pour l'humanité depuis ses origines. 

Pas-de-Calais: un chauffeur tué dans un barrage de migrants (20.06.2017)

Publié le 20/06/2017 à 07:03

Le chauffeur d’une camionnette est décédé dans la nuit de lundi à mardi dans un accident provoqué par un barrage de migrants sur l’autoroute A16 au niveau de la commune de Guemps, a annoncé cette nuit la préfecture du Pas-de-Calais.
La camionnette, immatriculée en Pologne, s’est encastrée dans l'un des trois poids-lourds bloqué par un barrage de troncs d'arbres. Elle s'est embrasée dans l’accident. L’identité du conducteur n’est pas connue à ce stade, « compte tenu de l’état du corps », précise la préfecture.

Neuf migrants de nationalité Erythréenne ont été interpellés dans l’un des trois poids-lourds bloqués par
le barrage, installé au niveau des échangeurs 49 et 50 de l’autoroute A16, à 15 kilomètres de Calais. Ils ont été placés en garde à vue.

Les barrages refont leur apparition dans le Nord-Pas-de-Calais, signe d'un retour croissant des migrants qui veulent passer en Angleterre, malgré le démantèlement de la Jungle en octobre dernier.


Attaques djihadistes : ces individus déjà repérés qui sont passés à l'acte (20.06.2017)
Par Caroline Piquet Mis à jour le 20/06/2017 à 12:55 Publié le 27/07/2016 à 12:39
Ils avaient été condamnés par la justice, faisaient l'objet d'une fiche S ou d'un mandat d'arrêt international.

VIDÉO - Ils étaient connus de la justice, faisaient l'objet d'une fiche S ou d'un mandat d'arrêt international. Le Figaro fait le point sur ces individus qui étaient connus des services antiterroristes mais qui sont parvenus à déjouer leur vigilance.

Les mois passent et la liste des individus déjà repérés mais qui ont réussi à déjouer la vigilance des services antiterroristes s'allonge. L'homme qui a foncé lundi sur un fourgon de la gendarmerie près des Champs-Elysées était, lui aussi, connu des services de renseignement. Né en France, Adam D., 31 ans, était fiché S depuis septembre 2015, en raison de son appartenance à la «mouvance islamiste radicale». Plus surprenant, l'assaillant qui transportait un important arsernal de guerre lors de son attaque bénéficiait d'un permis de détention d'arme et disposait de plusieurs armes, dont trois carabines et deux fusils de chasse. Il était assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence et s'était déjà rendu en Turquie à trois reprises entre mars et août 2016. Sa famille est connue pour faire partie de la mouvance «salafiste».
Avant lui, d'autres individus ayant commis des attentats ou projeté de le faire étaient aussi dans le collimateur des services de renseignements.

» LIRE AUSSI - Fiches S: enquête sur le fichier au cœur de la traque antiterroriste
» LIRE AUSSI - Qu'est-ce qu'une fiche S?

• Mohamed Merah, l'assassin de Toulouse et Montauban

L'auteur des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban était connu des services de police. Dès octobre 2006, ce petit délinquant faisait l'objet d'une fiche de «mise en attention» des ex-renseignements généraux. Ce qui ne l'a pas empêché de se rendre au Moyen-Orient et en Afghanistan à plusieurs reprises. Notamment en 2011, où il a passé deux semaines au Pakistan. Le 11 mars 2012, le jeune homme de 23 ans, qui s'était autoradicalisé selon le procureur de la République François Molins, tue un premier militaire puis deux autres le 15. Son équipée sanglante se termine le 19 mars dans une école juive toulousaine. Il y assassine un adulte et trois enfants.
» LIRE AUSSI - Il y a quatre ans, Mohamed Merah faisait basculer la France dans le terrorisme
• Mehdi Nemmouche, le tueur présumé de Bruxelles

Mehdi Nemmouche, le tueur présumé de l'attaque du musée juif de Bruxelles.
Soupçonné d'être l'auteur de l'attentat du Musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts le 24 mai 2014, Mehdi Nemmouche avait été fiché par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) à son retour en Europe en mars 2014. Avant cela, ce délinquant multirécidiviste - condamné à sept reprises entre 2004 et 2009 - avait séjourné un an en Syrie, où il aurait rejoint les rangs d'organisations terroristes djihadistes.

» LIRE AUSSI - Mehdi Nemmouche, multirécidiviste radicalisé en prison

• Les frères Kouachi

Magistrats, policiers, spécialistes du terrorisme... Ils étaient nombreux à connaître Chérif et Saïd Kouachi avant le massacre de Charlie Hebdo. Surtout, ces derniers étaient depuis longtemps dans les radars des services de renseignements. Dès 2005, Chérif Kouachi avait été arrêté alors qu'il s'apprêtait à rejoindre la Syrie via une filière de djihadistes. Il sera d'ailleurs condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis. Entre 2010 et 2013, ce qu'on appelait encore la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait aussi collecté de nombreuses données sur les deux terroristes en puissance. Les autorités américaines avaient d'ailleurs alerté la France sur la présence de l'aîné, Saïd, dans un camp d'entraînement d'al-Qaida au Yemen en 2011. Comme le relate Le Monde, des écoutes téléphoniques et une surveillance physique avaient été mises en place. Mais en 2014, le suivi des deux hommes s'était arrêté au motif qu'il n'avait pas permis de «détecter d'éléments relatifs à la préparation d'une action violente» ni «de matérialiser des éléments permettant l'ouverture d'une enquête judiciaire». Le dossier avait alors été transmis à un échelon inférieur...

• Amedy Coulibaly

L'auteur de la tuerie de l'HyperCacher était aussi fiché à l'antiterrorisme. Ce délinquant multirécidiviste avait été incarcéré en 2010 avec Djamel Beghal - un djihadiste aujourd'hui basé en Syrie - pour son implication dans une tentative d'évasion du terroriste islamiste Smaïn Aït Ali Belkacem. Pour ces faits, il sera condamné à 5 ans de prison ferme en décembre 2013. À sa sortie, il sera contrôlé plusieurs fois par la police, sans éveiller les soupçons. Le 8 janvier 2015, au lendemain de l'attentat à Charlie Hebdo, Amedy Coulibaly tue une policière de 26 ans à Montrouge, au sud de Paris. Le jour suivant, il commet une prise d'otages dans une supérette cacher située porte de Vincennes à Paris, en se revendiquant de l'État islamique et assassine quatre personnes de confession juive.

Sid Ahmed Ghlam, auteur présumé de l'attentat échoué de Villejuif.

• Sid Ahmed Ghlam, l'homme qui voulait frapper une église à Villejuif

Cet étudiant algérien de 24 ans est soupçonné d'avoir fomenté un attentat contre une église de Villejuif et d'avoir tué une jeune femme dans sa voiture l'année dernière. Arrêté fortuitement le 19 avril 2015 avant qu'il ne passe à l'acte, Sid Ahmed Ghlam a dans la foulée été mis en examen puis incarcéré à la prison de Fresnes. Avant cela, le suspect avait attiré l'attention des services de renseignements. Parti en Turquie au mois de février 2014, il avait été placé en garde à vue à son retour. Faute d'éléments suffisants, aucune information judiciaire n'avait été ouverte mais le jeune homme s'était retrouvé fiché S pour «velléité de départ en Syrie». Quelques semaines plus tard, son frère avait signalé aux autorités que son aîné se radicalisait. Alertée, la police avait procédé à son audition et à un suivi téléphonique. Probablement menées en 2014 et 2015, ces écoutes n'avaient alors révélé aucun élément compromettant.

• Yassin Salhi, l'homme qui a décapité son patron

Le chauffeur livreur de 35 ans qui a décapité son patron à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) était en lien avec la mouvance salafiste et connu des services de renseignement. Il n'avait jamais fait parler de lui pour des faits délictueux mais avait été fiché S, de 2006 à 2008, en raison de sa radicalisation. Plus tard, entre 2011 et 2014, les services de renseignements l'avaient repéré pour ses liens avec la mouvance salafiste. L'homme avait fait l'objet de plusieurs notes, notamment sur ses fréquentations, la teneur de ses conversations et son changement de comportement. Une surveillance qui n'empêchera pas l'homme d'attaquer un site gazier avant d'assassiner son patron le 26 juin 2015. Il s'est suicidé six mois plus tard en prison.

• Ayoub El Khazzani, «le tireur du Thalys»

Ayoub El Khazzani avait prévu un attentat à bord du Thalys reliant Amsterdam à Paris en août 2015.
On l'avait surnommé le «tireur du Thalys». Vivant en Espagne, Ayoub El Khazzani était lui aussi dans le viseur des services de renseignements. Dès février 2014, il avait fait l'objet d'une fiche S, de niveau 3 (sur 16). Sauf qu'il n'a jamais été signalé sur le sol français. Trois mois plus tard, sa fiche «sonne» à Berlin alors qu'il prend un vol pour la Turquie. Les services de renseignements français préviennent leurs homologues espagnols et apprennent que le jeune homme ne vit plus en Espagne mais en Belgique, depuis 2014. Le 21 août 2015, en fin de journée, l'homme équipé d'une kalachnivok monte dans le train Amsterdam-Paris pour tuer des passagers à bord. C'est un incroyable concours de circonstance qui a permis à deux militaires américains de neutraliser le terroriste présumé, qui a été depuis mis en examen et écroué.

• Les trois kamikazes du Bataclan

Les trois terroristes qui ont causé la mort de 90 personnes dans la salle de concert parisienne le 13 novembre 2015 étaient également connus des services de renseignement. Ismaël Omar Mostefaï avait été condamné huit fois pour des faits de droit commun sans jamais être incarcéré. Ce Français de 29 ans, résidant à Chartres, avait effectué un séjour en Syrie entre 2013 et 2014 et faisait l'objet d'une fiche S depuis 2010.

De même, Samy Amimour était recherché par les autorités françaises. Après un projet de départ avorté pour le Yémen, ce chauffeur de la RATP - qui avait démissionné en 2012 - avait été mis en examen la même année pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. En 2013, il avait violé son contrôle judiciaire et était parti en Syrie. Un mandat d'arrêt international avait alors été lancé par les services français.

Identifié trois semaines après les attentats, Foued Mohamed-Aggad, faisait l'objet d'une fiche S pour radicalisation et d'une notice bleue d'Interpol. C'est-à-dire une demande d'information sur la localisation, l'identité, l'origine ou les activités de personnes pouvant présenter un intérêt pour une enquête. En décembre 2013, le jeune homme de 23 ans originaire du quartier sensible de La Meinau à Strasbourg était parti en Syrie avec son frère et un groupe d'amis. La plupart d'entre eux étaient rentrés en France et avaient été interpellés en mai 2014, mais lui était resté sur place. Jusqu'à ce qu'il rentre clandestinement en France. Il est probablement parvenu à déjouer les services de surveillance en voyageant avec de faux papiers.

Larossi Abballa a assassiné un couple de policiers à Magnanville en juin dernier.
• Larossi Abballa, le tueur de Magnanville

Lui aussi est «sorti des radars». Arrêté en 2011, condamné en 2013 pour son passé de djihadiste, Larossi Abballa avait, à sa sortie de prison, fait l'objet d'un suivi. Jusqu'à la fin 2015, le jeune homme de 25 ans avait été astreint à un certain nombre d'obligations et notamment des convocations de la part du service pénitentiaire d'insertion et probation. Plus récemment, il était surveillé de près par les autorités. Il avait été mis sur écoute dans le cadre d'un autre dossier antiterroriste, une procédure ouverte en février dernier sur une filière djihadiste. Il faisait l'objet d'une fiche S mais «ne semblait pas présenter de menace concrète et suffisante», selon les services de renseignements cités par Le Parisien. Le 13 juin au soir, le jeune homme a assassiné au nom de Daech un couple de policiers à Magnanville, dans les Yvelines.

• Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, les auteurs de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray

Abdel Malik Petitjean
Le 26 juillet 2016, deux terroristes pénètrent dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, dans l'ouest de la France, et égorgent le père Jacques Hamel, avant d'être abattus par la police. L'assassinat est revendiqué par l'EI. Adel Kermiche, l'un des deux terroristes identifié, était connu des services antiterroristes. Ce Français de 19 ans avait déjà été inculpé pour avoir tenté à deux reprises, en 2015, de se rendre en Syrie. Il avait par la suite été assigné à résidence avec un bracelet électronique après une dizaine de mois en prison. Son complice Abdel Malik Petitjean, un Savoyard de 19 ans, avait pour sa part réussi à échapper aux radars antiterroristes pendant six semaines avant de passer à l'action. Il avait été détecté en Turquie dès le 10 juin par les services locaux et était revenu en France sans déclencher la moindre alerte puisque les services français n'avaient pas été avertis à temps par leurs homologues turcs. À la réception de ce précieux signalement, les policiers français avaient aussitôt diffusé une fiche S et versé Abdel Malik Nabil Petitjean au fichier SIS Schengen dans l'espoir de l'intercepter à son retour sur le sol national. Mais il était trop tard.

» Adel Kermiche, un ado perturbé devenu terroriste

• Karim Cheurfi, tueur de policier

Le 20 avril dernier, un homme abat un policier sur les Champs-Elysées à Paris. Karim Cheurfi, 39 ans, était visé depuis mars 2017 par une enquête antiterroriste, sans être fiché S, pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers. Dans le cadre de cette enquête, il avait été arrêté le 23 février, avant d'être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes. Il avait été condamné en 2005 à quinze ans de réclusion pour tentatives d'homicide volontaire sur un policier, un élève gardien de la paix, et sur le frère de celui-ci, dans la région parisienne.

» Karim Cheurfi, multi-condamné dès 2001

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Champs-Élysées: un «stock d'armes» retrouvé au domicile de l'assaillant (20.06.2017)

Un "stock d'armes" a été saisi au domicile de l'assaillant de 31 ans mort hier dans un attentat manqué sur les Champs-Elysées, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

Adam Djaziri, fiché S depuis 2015 pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, détenait neuf armes connues des autorités, dont trois soumises à autorisation - des pistolets Sig-Sauer 9mm et Glock 9mm ainsi qu'un fusil de type kalachnikov, a confirmé cette source.


Champs-Elysées : des gendarmes attaqués, Collomb dénonce une « tentative d’attentat »

Timbaut (47) : un agriculteur poignardé par un homme au cri d’ « Allahu Akbar » (19.06.2017)
Deux hommes ont été interpellés, dimanche soir à Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), par les gendarmes, qui recherchaient l’un d’eux, suspecté d’avoir poignardé un agriculteur et connu pour être radicalisé.
Vers 21 heures, une altercation éclate entre les conducteurs d’une voiture, celui d’un scooter et un agriculteur. Selon nos informations, les deux hommes reprochent au paysan de provoquer des nuisances avec sa moissonneuse batteuse. Le ton monte, le conducteur de la voiture aurait crié «Allahu Akbar» (« Dieu est [le] plus grand », ndlr) et asséné un coup de couteau à l’agriculteur.
Les deux hommes auraient ensuite pris la fuite, laissant la victime, gravement blessée à un bras. Elle sera prise en charge par les secours et évacuée vers le centre hospitalier d’Agen. Les militaires identifient et arrêtent les deux suspects peu de temps après. La brigade de recherches d’Agen est saisie de l’enquête.
source : Le Parisien

> Policiers blessés à La Réunion : le suspect radicalisé et sa mère mis en examen

> Gard : enquête ouverte après la diffusion d'une vidéo de Daech par un élève policier

> L'ex-militaire radicalisé arrêté à Evreux avait envisagé une attaque en France


«Je me suis vu mourir» : l'agriculteur poignardé par un fiché S se confie au Figaro
Par Edouard de Mareschal Mis à jour le 28/06/2017 à 21:09 Publié le 28/06/2017 à 21:05

Au cri d'«Allah akbar», un radicalisé a poignardé de plusieurs coups de couteau un cultivateur du Lot-et-Garonne, occasionnant à la victime une incapacité de travail de 21 jours. L'agriculteur raconte les faits et demande des explications aux autorités.

Le gaillard a beau dépasser le quintal et mesurer un mètre quatre-vingt-dix, l'attaque l'a mis par terre. «Je n'oublierai jamais ce qui m'est arrivé, car je me suis vu mourir», raconte au Figaro cet agriculteur de Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), violemment poignardé le 18 juin dernier par un individu fiché S alors qu'il moissonnait son champ. «Les journaux parlent d'un fait divers, mais moi je l'ai eu en face de moi…, s'émeut-il. Je l'ai vu faire tourner sa lame en criant “Allah akbar” ou je ne sais quoi…». Son jeune collègue, qui moissonnait avec lui ce jour-là, lui a sauvé la vie. «Sans lui, l'autre m'aurait achevé au sol», assure-t-il.

L'agriculteur ...
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/28/01016-20170628ARTFIG00370-je-me-suis-vu-mourir-l-agriculteur-poignarde-par-un-fiche-s-temoigne.php


Sur les Champs-Elysées, les gendarmes échappent à un nouvel attentat (19.06.2017)
Par Willy Le Devin, Photo Stéphane Remael pour «Libération» — 19 juin 2017 à 20:16
Lundi, sur l’avenue des Champs-Elysées, lors de l’opération de police qui a fait suite à l’attaque ratée.
Lundi, sur l’avenue des Champs-Elysées, lors de l’opération de police qui a fait suite à l’attaque ratée. Photo Stéphane Remael pour «Libération»
Une Megane s’est embrasée après avoir heurté un fourgon de militaires, lundi. Le conducteur, qui était fiché S, est mort.

Sur les Champs-Elysées, les gendarmes échappent à un nouvel attentat
Il est 15 h 48, lundi, lorsqu’une Renault Megane double un fourgon de l’escadron de gendarmerie de Chaumont (Haute-Marne) et le percute par la droite aux bas de l’avenue des Champs-Elysées. D’après plusieurs témoins, cela ressemblait au départ à une manœuvre de dépassement très audacieuse. Mais lorsque les gendarmes s’approchent du véhicule accidenté, la scène bascule dans une autre dimension. Eric Favereau, journaliste à Libération, y assiste de visu : «Là, je vois une implosion dans l’habitacle de la voiture à l’arrêt, avec un jet de flamme qui sort. Les gendarmes se précipitent dans leur camion pour prendre des outils et cassent les vitres de la voiture. Un motard les aide. Ils arrivent à ouvrir la voiture, qui est toujours en feu. Ils sortent un homme et le tirent jusqu’au sol pendant que d’autres utilisent des extincteurs.» Une épaisse fumée orangée se dégage alors au-dessus de la célèbre avenue parisienne.

Gaz.
En fouillant la Mégane, les gendarmes comprennent qu’ils viennent d’essuyer ce que le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qualifiera de «tentative d’attentat». Ils découvrent deux bonbonnes de gaz, deux armes de poing, deux kalachnikov et des cartouches. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie des investigations, et a confié l’enquête de flagrance à la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres (SAT) et à la DGSI.

D’après les premiers éléments, le conducteur du véhicule aurait foncé délibérément sur le fourgon des militaires. Selon notre journaliste présent sur les Champs-Elysées, «ce n’est que dans un deuxième temps, au moment où les gendarmes s’approchaient de la vitre avant du véhicule suspect, que l’implosion s’est produite.» «J’ai vraiment été impressionné par le calme des fonctionnaires, poursuit Eric Favereau. Ils ont d’abord secouru le conducteur, ont éteint l’incendie, puis ont sécurisé le périmètre. C’était vraiment impressionnant. Il n’y a pas eu de mouvement de panique.»

Malgré l’arrivée rapide des secours, le suspect est décédé des suites de ses blessures. Une carte d’identité a été retrouvée dans la Megane. Sous réserve qu’elle soit authentique, elle révèle qu’Adam D. est né en 1985 à Argenteuil (Val-d’Oise). Connu de la DGSI, il était fiché S (pour Sûreté de l’Etat). Dans la soirée de lundi, la police analysait les substances retrouvées dans la Megane et la Brigade de recherche et d’intervention effectuait une opération au domicile des parents du suspect au Plessis-Pâté (Essonne).

Projet de loi.
Le 20 avril, les Champs-Elysées avaient déjà été le théâtre d’un attentat contre les forces de sécurité. Karim Cheurfi, 39 ans, avait mitraillé des policiers en faction devant l’office de tourisme de Turquie. Un des fonctionnaires visés, Xavier Jugelé, est décédé. Un message manuscrit défendant la cause de l’Etat islamique avait été retrouvé sur un papier près du corps de Cheurfi.

Lors d’une courte allocution sur les Champs-Elysées, le ministre de l’Intérieur a rappelé «le niveau de menace extrêmement élevé» pesant sur la France. Mercredi, Gérard Collomb présentera au Conseil des ministres un projet de loi introduisant les dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun.

Un islamiste tente de faire exploser sa voiture sur les Champs-Élysées (19.06.2017)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/19/01016-20170619ARTFIG00363-il-tente-de-faire-exploser-sa-voiture-sur-les-champs-elysees.php
Par 3 auteurs Mis à jour le 19/06/2017 à 21:49 Publié le 19/06/2017 à 20:40

La police criminelle inspecte les lieux de l'attentat, lundi sur les Champs-Élysées, et recouvre le corps de l'assaillant.

VIDÉO - L'individu a percuté un fourgon de gendarmes. Des bonbonnes de gaz et des dispositifs de mise à feu ont été découverts.
Pour la seconde fois en moins de deux mois, les Champs-Élysées ont été le théâtre d'une attaque terroriste. Cette fois, le stratagème de la voiture piégée semble avoir été privilégié, mais l'attentat a tourné court. Un miracle au regard de l'arsenal guerrier que transportait l'assaillant.

Lundi vers 15 h 40, à deux pas du square Marigny, un automobiliste a lancé sa voiture, une Renault Megane, sur un fourgon Iris, qui, transportant entre huit et dix hommes de la gendarmerie mobile, descendait les Champs-Élysées. La voiture s'est enflammée lors de la collision, sans faire de blessé parmi les militaires. Le conducteur, porteur de deux armes, a été extrait de l'habitacle calciné. Il a trouvé la mort dans des circonstances qui restent à déterminer. Son corps à moitié dénudé était à même le sol. Un fusil d'assaut de type kalachnikov ainsi qu'un pistolet automatique autrichien, modèle Glock 26, ont été retrouvés à ses côtés. Selon une source policière, le terroriste présumé, Djaziri Adam L., âgé de 31 ans et né en France, était fiché S depuis septembre 1995, en raison de son appartenance à la «mouvance islamiste radicale», et avait fait une demande de port d'arme. Son père, interrogé par l'AFP, précise qu'il «avait une arme qui était déclarée, il s'entraînait au tir». Il bénéficiait d'un permis de détention d'arme, selon une source proche du dossier. Il était assigné à résidence dans le cadre de l'Etat d'urgence et s'était déjà rendu en Turquie. Des perquisitions étaient en cours lundi en début de soirée à son domicile du Plessis-Pâté, dans l'Essonne. Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, la famille de l'individu était également connue pour faire partie de la mouvance «salafiste».

Les artificiers du laboratoire central de la Préfecture de police ont découvert deux bonbonnes de gaz ainsi que deux dispositifs de mise à feu dans la Megane. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure. Aucune référence au djihad n'a été retrouvée sur les lieux de l'attaque.

Cette «tentative d'attentat», pour reprendre les propos tenus sur les lieux par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, est d'autant plus symbolique qu'elle intervient aux abords de la «plus belle avenue du monde», très sécurisée et aimée des touristes.

Après un bref instant de panique, ces derniers, bloqués dans leur promenade, étaient au demeurant étrangement calmes lundi, guère étonnés des gendarmes et militaires, casqués et avec des armes automatiques. Un passant renseignait des Espagnols de passage : «Quelqu'un a foncé sur des policiers ou des gendarmes ?» «Encore ?» lâchait un touriste sur un ton à peine surpris. Comme si les esprits étaient déjà habitués à de pareils actes. Le ministre de l'Intérieur a souligné quant à lui que ces faits rappelaient que «le niveau de la menace en France est extrêmement élevé».

L'attaque de lundi survient en effet après une série d'attentats visant notamment les forces de l'ordre. Les faits sont survenus à quelques centaines de mètres du lieu de l'assassinat, revendiqué par Daech, dont a été victime le capitaine Xavier Jugelé, le 20 avril dernier.

Des fonctionnaires de police sont visés

Plus récemment, le 6 juin, une attaque terroriste, perpétrée au nom de l'État islamique, a été commise devant la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce jour-là, un étudiant algérien âgé d'une quarantaine d'années s'était dirigé vers trois fonctionnaires de la Préfecture de police. Brandissant un marteau, il avait attaqué l'un d'eux par-derrière, en criant: «C'est pour la Syrie!» Un policier âgé de 22 ans avait été légèrement touché au cou. Blessé par des tirs de riposte, l'assaillant a été arrêté et mis en examen.

Déjà, le 18 mars dernier, un Français d'origine tunisienne de 39 ans avait dû être abattu alors qu'il tentait de s'emparer du fusil d'une militaire de «Sentinelle» à l'aéroport d'Orly. Connu pour des faits de droit commun, il s'était radicalisé en prison.

Depuis les assassinats de Mohamed Merah, en mars 2012, les forces de sécurité paient un lourd tribut à la lutte antiterroriste. Elles n'ont pas oublié le meurtre barbare de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, couple de policiers tué au couteau le 13 juin 2016 à leur domicile de Magnanville (Yvelines). Ou les attentats qui ont coûté, le 7 janvier 2015, la vie à Ahmed Merabet, un policier affecté au commissariat du XIe arrondissement de Paris et achevé au sol par les frères Kouachi, ainsi qu'à Franck Brinsolaro, brigadier chargé de la protection du dessinateur Charb et tué lors de l'attaque de Charlie Hebdo.

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Un homme a percuté en voiture un fourgon de gendarmerie à Paris, sans faire de blessés parmi les forces de l’ordre. Le ministre de l’intérieur a annoncé sa mort. (19.06.2017)
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 19.06.2017 à 16h28 • Mis à jour le 19.06.2017 à 22h15


Vers 15 h 48, lundi 19 juin, un homme a percuté volontairement un véhicule de gendarmes mobiles qui descendait les Champs-Elysées, à proximité du square Marigny, dans le 8e e arrondissement de Paris, sans faire de blessé parmi les gendarmes ou les passants. A la suite du choc, une épaisse fumée orange, dont l’origine n’est pas encore déterminée, se dégageait de l’habitacle de sa voiture.

Le conducteur a été extrait du véhicule, une Renault Mégane blanche, à bord de laquelle des bonbonnes de gaz, des armes de poing, une kalachnikov et de l’explosif ont été retrouvés. Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur, a dénoncé une « tentative d’attentat » et a précisé que l’auteur des faits était mort. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle de la préfecture de police de Paris (SAT) et à la DGSI.

Selon une source proche de l’enquête, contactée par Le Monde, l’identité de l’assaillant est en cours de vérification, mais selon les papiers d’identité retrouvés dans la voiture, il pourrait s’agir d’un homme né en 1985, originaire d’Argenteuil (Val-d’Oise) et fiché S. Une perquisition était en cours lundi soir à son domicile, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne, a-t-on appris auprès de sources proches de l’enquête.

La préfecture de police, qui avait annoncé qu’une opération était en cours et avait recommandé d’éviter le secteur, a fait savoir un peu plus tard que la situation était maîtrisée. Un important dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux. La RATP a fermé les stations Concorde (lignes 1, 8 et 12) et Champs-Elysées-Clemenceau (lignes 1 et 13), et les correspondances n’y sont pas assurées.
Policiers et militaires, cibles privilégiées

« Une nouvelle fois, les forces de sécurité en France ont été visées, a déclaré Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur. Cela montre une fois de plus que le niveau de la menace en France est extrêmement élevé. »

Le 20 avril, les Champs-Elysées avaient déjà été le théâtre d’un attentat, lorsque Karim Cheurfi avait tué par balle un policier et en avait blessé deux autres, avant d’être abattu. Un message manuscrit « défendant la cause de l’Etat islamique [EI] » avait été retrouvé sur un papier près de son corps et l’attaque avait été immédiatement revendiquée par le groupe djihadiste.

Le 6 juin, Farid Ikken avait, quant à lui, attaqué un membre d’une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame de Paris, en plein cœur du Paris touristique, et s’était revendiqué « soldat du califat », un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 du groupe EI, selon une source proche de l’enquête. Le policier agressé avait été légèrement blessé au cou.


Depuis janvier 2015, les attentats en France ont fait au total 239 morts. Les policiers et les militaires sont depuis quelques années des cibles privilégiées d’attaques terroristes.







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