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La Suède souffre-t-elle d'une épidémie de violences sexuelles? (09.07.2017)
La Suède souffre-t-elle d'une épidémie de violences
sexuelles? (09.07.2017)
Par Lou Marillier, Correspondance à Stockholm — 9 juillet
2017 à 14:55
Après plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles
commis lors de l'édition 2017, le plus gros festival de pop du royaume a annulé
son édition de l'année prochaine. Que se passe-t-il dans ce pays censé être
l'étendard de l’égalité des genres, premier et seul au monde à se targuer
d’avoir un «gouvernement féministe» ?
La popstar suédoise Hakan Hellström entonnait l’un de ses
tubes au festival de Bravalla lorsqu’une jeune fille de 15 ans a été violée au
cœur de la foule. La victime, sous le choc, s’est confiée à une amie, qui a rapporté
le crime aux autorités. Au total, pas moins de quatre viols et 23 agressions
sexuelles ont été signalés cette année lors du festival, qui s’est déroulé du
28 juin au 1er juillet. La réaction des organisateurs de Bravalla, le plus gros
festival de musique du royaume, a été immédiate et radicale, puisque l’édition
2018 du festival a été purement et simplement annulée. «On parlait moins de
musique que de crimes et de violence», a regretté Folkert Koopmans, PDG de la
société allemande FKP Scorpio qui possède le festival, auprès de l’agence de
presse suédoise TT.
L’édition 2016 de Bravalla avait déjà été marquée par des
agressions sexuelles qui, selon les organisateurs, peuvent expliquer la
relative désaffection du public cette année : 45 000 billets y ont été vendus,
contre 52 000 l’an dernier. Le phénomène n’est pas circonscrit au seul festival
de Bravalla, puisque en 2016, 110 plaintes pour viol ou agressions sexuelles
ont été enregistrées lors de 13 festivals dans toute la Suède.
Plus de crimes signalés et une définition plus large du viol
La Suède semble souffrir d’une épidémie de violences
sexuelles, qui surprend dans un pays étendard de l’égalité des genres, premier
et seul au monde à se targuer d’avoir un «gouvernement féministe». Depuis le
début des années 2000, le nombre de plaintes pour viols et agressions sexuelles
a doublé dans le royaume, passant de 10 419 par an en 2004 à 20 284 en 2016,
selon les données du Conseil national de la prévention des crimes suédois, Bra.
Cette impressionnante hausse a entraîné l’ancien leader britannique de UKIP
Nigel Farage à qualifier la Suède de «capitale européenne du viol». Seulement,
si les plaintes pour violences sexuelles et viols sont si nombreuses, ce n’est
pas nécessairement car le crime en lui-même est plus répandu, mais peut-être
parce que les Suédoises et les Suédois sont de plus en plus enclins à les
signaler.
«Les données ne montrent pas qu’il y a plus de crimes
commis, mais seulement plus de crimes signalés», explique Anna Kaldal,
professeure de droit spécialisée dans les violences sexuelles. «Nous avons une
définition plus large du viol qu’il y a dix ans, et la Suède est un pays ouvert
où on en parle», explique-t-elle. La loi relative aux violences sexuelles a en
effet été élargie deux fois, en 2005 et 2013. Désormais, tout rapport sexuel
avec une personne incapable d’y consentir – car ivre, endormie, handicapée, par
exemple – est considéré comme un viol. Contrairement à la France, la
pénétration n’est pas nécessaire en Suède pour qu’un crime soit catégorisé
comme viol. Le terme d’agression sexuelle s’applique également à de nombreux
crimes qui, ailleurs, seraient de simples agressions. Le 2 juillet, un homme
d’affaires suédois a par exemple été accusé par une femme politique d’avoir
pris une photo sous sa jupe lors d’un camp d’été politique. Un tel acte est,
depuis une décision de la Cour suprême en 2015, considéré comme une agression
sexuelle.
«Tout viol compte»
D’autre part, si le royaume a en effet les taux de plaintes
les plus forts d’Europe, selon les chiffres de l’ONU, ces comparaisons
demeurent très bancales car il n’existe pas de norme internationale pour
comptabiliser et catégoriser les violences sexuelles. «En Suède, tout viol
compte», explique Emma Moderato, avocate et membre du conseil d’administration
de l’ONG Fatta. Si une femme signale avoir été violée tous les soirs par son
mari pendant un an par exemple, cela comptera comme 365 viols. Enfin, la forte
médiatisation de la question ces dernières années a probablement joué un rôle
dans la libération de la parole des victimes. «Nous parlons enfin de quelque
chose que nous avons ignoré pendant des années, qui a été normalisé, explique
Lisen Andréasson Florman, fondatrice de NattSkiftet, une association qui
organise des rondes dans les festivals pour prévenir les violences sexuelles.
On est censé tolérer une main sous la jupe, mais ce n’est pas acceptable, c’est
un crime.»
Bracelets «Ne tripote pas»
L’association Nattskiftet travaille auprès du festival
Bravalla depuis quatre ans. «Il est très facile de signaler un crime à
Bravalla, explique Lisen Andréasson Florman. Il y a des écrans sur la scène, et
les artistes en parlent.» L’année dernière, la police y distribuait même des
bracelets avec la mention «Ne tripote pas». Selon Emma Moderato, le nombre de
plaintes en hausse est donc plutôt bon signe. «La plupart des festivals qui
travaillent sur la violence sexuelle reçoivent également le plus de plaintes :
c’est qu’ils font un meilleur boulot que les autres.»
Un engagement fort dans la lutte pour l’égalité des sexes et
des chiffres effarants en termes de violences sexuelles ne sont donc pas
forcément contradictoires. Une étude de l’Agence des droits fondamentaux de
l’Union européenne de 2014, qui montrait que 18% des Suédoises se disaient avoir
été victimes de violences sexuelles, notait qu’«un niveau élevé en termes
d’égalité des genres entraîne un niveau plus élevé de divulgation des violences
contre les femmes» et donc que «les Etats membres avec les taux les plus forts
en termes d’égalité des genres ont également tendance à avoir des niveaux plus
hauts en termes de violence contre les femmes».
Les réfugiés, boucs émissaires idéaux
Si les plaintes augmentent, les taux d’inculpations
demeurent cependant très bas, à environ 12% en 2016. La Suède travaille
désormais à modifier sa loi une troisième fois, pour y inclure une «clause de
consentement». Cela signifierait, en clair, qu’il ne faudrait désormais plus
prouver le manque de consentement de la victime (ou sa résistance) pour
déterminer un viol, mais au contraire prouver son consentement. «Cette
proposition traite avec modernité de l’intégrité sexuelle et du droit de
prendre ses propres décisions, explique Emma Moderato. Cela permet de montrer
que tout ce qui n’est pas un "oui" est un "non"».
Supprimer un festival entier est-il pour autant la solution
? «Ce n’est pas le bon moyen d’aborder le problème : dans ce cas, il faudrait
aussi fermer les écoles, les boîtes de nuit, et la société tout entière»,
réagit Emma Moderato. Le problème ne se limite en effet pas aux festivals. Il
réside dans la société suédoise tout entière – même si, naturellement, les
ultraconservateurs préfèrent en imputer la responsabilité aux réfugiés. Ainsi,
et on a vu la même chose au moment des viols et agressions sexuelles de
Cologne, les médias xénophobes du monde entier, de Fox News à Breitbart en
passant par le Daily Mail, hurlent à la chute de la Suède dans la barbarie et
blâment sa politique migratoire. Le débat demeure cependant complexe, et
facilement instrumentalisé, notamment car des groupes de jeunes migrants
mineurs non accompagnés ont harcelé sexuellement de très jeunes filles dans un
autre festival, à Stockholm, en 2014 et 2015.
Rien, cependant, ne montre que la majorité des crimes
sexuels ces dernières années a été commise par des migrants. «Nous devons
parler du vrai problème, et ce n’est pas l’immigration. Les violences sexuelles
existent depuis des années», explique Lisen Andréasson Florman. Le comportement
des femmes, l’immigration ou les festivals trop dangereux sont, selon elle,
autant de boucs émissaires qui font distraction face aux vrais fautifs, les
responsables des crimes. «97% des auteurs de ces crimes sont des hommes, point
final», explique-t-elle. Emma Moderato partage ce constat : «C’est là qu’il
faut commencer à travailler, pour que les hommes fassent partie de la solution,
et pas du problème.»
Lou Marillier Correspondance à Stockholm
Suède : le plus grand festival de musique annulé après des viols (03/07/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 03/07/2017 à 15:45
Publié le 03/07/2017 à 15:40
Les organisateurs du plus grand festival de musique en Suède
ont annulé l'édition 2018 après une série de viols et d'autres agressions
sexuelles commis ce week-end et l'an dernier, des actes qualifiés de
"répugnants" par le premier ministre.
"Certains hommes, car ce sont des hommes, ne peuvent
manifestement pas se comporter correctement. C'est une honte. C'est pourquoi
nous avons décidé de ne pas rééditer Bråvalla en 2018", ont fait savoir
dans un communiqué les organisateurs du festival de Bråvalla qui s'est déroulé
du 28 juin au 1er juillet près de Norrköping (sud-est).
La police locale a déclaré aujourd'hui avoir reçu quatre
plaintes pour viol et 23 plaintes pour d'autres agressions sexuelles. Selon le
responsable de l'enquête Martin Hedberg, aucun suspect n'avait été identifié.
L'édition 2016 avait également été marquée par des
agressions sexuelles qui, selon les organisateurs, peuvent expliquer la
relative désaffection du public cette année : 45.000 billets ont été vendus
contre 52.000 l'an dernier.
La Suède, capitale du viol en Occident (28.01.2016)
par Ingrid Carlqvist et Lars Hedegaard
28 janvier 2016
Traduction du texte original: Sweden: Rape Capital of the
West
Quarante ans après que le parlement suédois a décidé à
l'unanimité de transformer la Suède autrefois homogène en un pays
multiculturel, les crimes violents ont augmenté de 300% et les viols de 1.472%.
La Suède est maintenant numéro deux des pays du monde en matière de viols,
dépassée seulement par le Lesotho en Afrique australe.
Fait significatif, le rapport n'aborde pas la question de
l'origine des violeurs. Il ne faut cependant pas oublier que dans les
statistiques les immigrants de deuxième génération sont considérés comme
suédois.
Dans un nombre incroyable de cas, les tribunaux suédois ont
montré de la sympathie pour les violeurs et ont acquitté des suspects qui ont
prétendu que la jeune fille voulait avoir des relations sexuelles avec six,
sept ou huit hommes.
La station de radio sur Internet, Granskning Sverige, a
appelé les grands journaux Aftonbladet et Expressen à se demander pourquoi ils
avaient décrit les auteurs comme étant « suédois », alors qu'en réalité,
c'étaient des Somaliens qui n'avaient pas la nationalité suédoise. Ils ont été
vraiment offusqués quand on leur a demandé s'ils pensaient avoir la moindre
responsabilité et devaient avertir les Suédoises de se tenir à l'écart de
certains hommes. Un journaliste a demandé pourquoi cela devrait relever de leur
responsabilité.
En 1975, le Parlement suédois a décidé à l'unanimité de
transformer l'ancienne Suède homogène en un pays multiculturel. Quarante ans
plus tard, les conséquences dramatiques de cette expérience apparaissent : les
crimes violents ont augmenté de 300%.
Si l'on regarde le nombre de viols, toutefois,
l'augmentation est encore pire. En 1975, quatre cent vingt et un viols ont été
signalés à la police ; en 2014, ils étaient six mille six cent vingt. Soit une
augmentation de 1.472%.
La Suède est maintenant numéro deux des pays du monde en
matière de viols. Selon une enquête de 2010, la Suède, avec 53,2 viols pour
cent mille habitants, n'est dépassée que par le minuscule Lesotho, en Afrique
du Sud, avec 91,6 viols pour cent mille habitants.
Taux des viols pour une population de cent mille personnes (
les pays aux taux les plus élevés et les plus bas ont été sélectionnés ),
statistiques de 2012 de L'Office des Nations unies contre la drogue et le
crime. ( Source de l'image : Wikimedia Commons )
Selon les chiffres publiés par le Conseil National Suédois
pour la Prévention du Crime (Brottsförebyggande de rådet, connu comme Brå) -
organisme relevant du ministère de la Justice – , en 2011, vingt-neuf mille
Suédoises ont signalé qu'elles avaient été violées (ce qui semble indiquer que
moins de 25% des viols ont été déclarés à la police).
D'étranges explications
Plutôt que d'agir contre le problème de la violence et des
viols, les politiciens suédois, les autorités publiques et les médias font de
leur mieux pour justifier les faits. Voici quelques-unes de leurs explications
:
Les Suédois signalent plus volontiers les crimes.
La loi a été modifiée de telle sorte qu'un plus grand nombre
d'agressions sexuelles sont désormais considérées comme des viols.
Les Suédois ne peuvent pas gérer une plus grande égalité
entre les sexes et réagissent violemment contre les femmes (peut-être l'excuse
la plus fantaisiste).
Un mythe féministe qui existe de longue date est que
l'endroit le plus dangereux pour une femme est sa propre maison, que la plupart
des viols sont commis par quelqu'un qu'elle connaît. Cette affirmation a été
démentie par le rapport de Brå :
« Dans 58% des cas, l'agresseur était tout à fait inconnu de
la victime. Dans 29% des cas, l'agresseur était une connaissance, et dans 13%
des cas, l'agresseur était une personne proche de la victime. »
Selon les rapports de Brå il n'y a pas de grandes
différences entre les femmes d'origine suédoise et d'origine étrangère en ce
qui concerne le risque d'être violées. Fait significatif, le rapport n'aborde
pas la question de l'origine des violeurs.
Sans parallèle
En 1975, année où les politiciens ont décidé que la Suède
devait devenir multiculturelle, la population suédoise était de 8.208.442
personnes. En 2014, elle était passée à 9.743.087 - soit une augmentation de
18,7%. Cette croissance est entièrement attribuable à l'immigration car les
femmes suédoises donnent naissance en moyenne à 1,92 enfant, par rapport à la
moyenne de 2,24 pour les femmes immigrées. Il faut, cependant, ne pas oublier
que dans les statistiques, les immigrants de deuxième génération sont
considérés comme suédois.
La croissance récente de la population en Suède est sans
parallèle. Jamais auparavant dans l'histoire du pays le nombre d'habitants n'a
augmenté si rapidement. La Suède est désormais le pays d'Europe à plus forte
croissance.
Au cours des dix à quinze dernières années, les immigrants
sont venus principalement de pays musulmans comme l'Irak, la Syrie et la
Somalie. Cet afflux massif pourrait-il expliquer l'explosion du nombre de viols
en Suède ? Il est difficile de donner une réponse précise, parce que la loi
suédoise interdit l'enregistrement sur la base de l'ascendance ou de la
religion des personnes. Une explication possible est que, en moyenne, les
personnes venant du Moyen-Orient ont une vision très différente de celle des
Scandinaves concernant les femmes et la sexualité. Et malgré les tentatives
faites par les pouvoirs établis suédois pour convaincre la population que tous
ceux qui mettent le pied sur le sol suédois deviennent exactement comme ceux
qui ont vécu ici depuis des dizaines de générations, les faits indiquent tout
autre chose.
La dernière enquête statistique sur la criminalité des
immigrants par rapport à celle des Suédois a été réalisée en 2005. Les
résultats ne sont pratiquement jamais mentionnés. Et ce n'est pas tout :
quiconque ose s'y référer, par exemple dans les médias sociaux, est violemment
critiqué.
Dénigrement de groupes ethniques
Michael Hess, un politicien local du Parti Démocrate de
Suède a encouragé les journalistes suédois à se familiariser avec le point de
vue de l'Islam sur les femmes, à propos des nombreux viols commis sur la place
Tahrir au Caire au cours du « printemps arabe ». Hess a écrit: « Quand
allez-vous, vous les journalistes, vous rendre compte que violer et brutaliser
les femmes qui refusent de se conformer aux enseignements de l'Islam, cela est
profondément enraciné dans la culture de l'Islam. Il ya un lien très fort entre
les viols en Suède et le nombre d'immigrants en provenance des pays de la
région MENA [Moyen-Orient et Afrique du Nord] » .
Cette remarque a valu à Michael Hess d'être inculpé pour «
dénigrement de groupes ethniques » [hets mot de folkgrupp], un délit en Suède.
En mai de l'année 2014 il a été condamné à une peine de prison avec sursis et à
une amende - la suspension était due au fait qu'il n'a pas de condamnations
antérieures. Il a été fait appel du verdict devant une juridiction supérieure.
Pendant de nombreuses années, Michael Hess a vécu dans des
pays musulmans et il connaît bien l'Islam et son point de vue sur les femmes.
Lors de son procès, il a fourni des preuves quant à la manière dont la charia
traite du viol et il a donné des statistiques pour indiquer que les musulmans
sont largement surreprésentés parmi les auteurs de viol en Suède. Cependant, le
tribunal a décidé que ces faits n'étaient pas pertinents :
« La Cour [tingsrätt] note que la question de savoir si ce
qu'a affirmé Michael Hess est vrai ou non, ou semblait vrai à Michael Hess, n'a
aucune incidence sur ce cas. La déclaration de Michael Hess doit être jugée en
fonction de son timing et du contexte... au moment du délit, Michael Hess ne
s'est référé ni à des études fiables ni à des sources islamiques. Ce n'est que
dans le cadre de sa mise en accusation que Michael Hess a essayé de s'appuyer
sur des recherches et des écrits religieux. La Cour constate donc que, de toute
évidence, la déclaration de Michael Hess ne s'inscrivait pas dans le cadre d'un
débat raisonné [saklig] ou crédible [vederhäftig]. Les propos de Michael Hess
doivent donc être considérés comme une expression de dédain envers les
immigrants de religion islamique. »
Preuves statistiques
Que peut-on conclure à partir des statistiques disponibles ?
Concernant les preuves présentées par Michael Hess au
tribunal, celui-ci a utilisé les statistiques existantes sur la criminalité des
immigrants en Suède avant que les autorités statistiques n'arrêtent ces
calculs. Michael Hess a essayé de trouver des réponses à deux questions:
Y at-il un lien entre l'incidence des viols et le nombre de
personnes d'origine étrangère en Suède?
Y at-il un lien entre l'incidence des viols et un groupe
spécifique d'immigrants en Suède?
La réponse à ces deux questions est un oui » sans équivoque.
Vingt et un rapports de recherche depuis les années 1960 jusqu'à aujourd'hui
sont unanimes dans leurs conclusions : qu'ils aient ou non mesuré le nombre de
violeurs reconnus coupables ou d'hommes présumés coupables de viol, les hommes
d'origine étrangère étaient représentés beaucoup plus que les Suédois. Et cette
représentation plus importante de personnes d'origine étrangère ne cesse
d'augmenter:
1960-1970 - 1,2 à 2,6 fois plus que les Suédois
1980 - 2,1 à 4,7 fois plus que les Suédois
1990 - 2,1 à 8,1 fois plus que les Suédois
2000 - 2,1 à 19,5 fois plus que les Suédois
Même après ajustement pour les variables tels que l'âge, le
sexe, la classe et le lieu de résidence, l'écart énorme entre les immigrants et
les Suédois demeure.
Les rapports de recherche sur la criminalité en Suède sont
devenus très rares, mais parmi les dix-huit rapports faits au cours des années
1990 et 2000, onze ont traité des viols. Deux de ces rapports portaient sur le
lien entre le viol et l'immigration et ils ont tous deux confirmé qu'il y a
bien un lien.
Ces chiffres sont à la disposition des autorités, des
politiciens et de la presse, ceux-ci insistent pourtant sur le fait que ces
chiffres ne reflètent pas la réalité.
Écarts flagrants
Comment se fait-il, alors, qu'en 2008, le Danemark, voisin
de la Suède, avait seulement 7,3 viols pour cent mille habitants par rapport à
53,2 en Suède ?
La législation danoise n'est pas très différente de celle de
la Suède et il n'y a aucune raison évidente pour laquelle les femmes danoises
auraient moins tendance à signaler un viol que les femmes suédoises.
En 2011, six mille cinq cent neuf viols ont été signalés à
la police suédoise - mais seulement trois cent quatre vingt douze au Danemark.
La population du Danemark est d'environ la moitié de celle de Suède et, même
ajustée à ces chiffres, la différence est donc significative.
En Suède, les autorités font ce qu'elles peuvent pour
dissimuler l'origine des violeurs. Au Danemark, l'Office Statistique Officiel
de l'État, Statistics Denmark, a révélé qu'en 2010, plus de la moitié des
violeurs condamnés étaient issus de l'immigration.
Les étrangers surreprésentés
Depuis 2000, il n'y a eu qu'un seul rapport de recherche sur
la criminalité des immigrants. Cela a été fait en 2006 par Ann-Christine Hjelm
de l'Université Karlstads.
Il est apparu que, en 2002, 85% des personnes condamnées à
au moins deux ans de prison pour viol par Svea hovrätt, une cour d'appel,
étaient nées à l'étranger ou étaient des immigrants de deuxième génération.
Un rapport de 1996 du Conseil National Suédois pour la
Prévention du Crime est arrivé à la conclusion que les immigrants en provenance
d'Afrique du Nord (Algérie, Libye, Maroc et Tunisie) étaient vingt-trois fois
plus susceptibles de commettre des viols que les Suédois. Les chiffres pour les
hommes venus d'Irak, de Bulgarie et de Roumanie étaient, respectivement de
vingt, dix-huit et dix-huit. Les hommes venant du reste de l'Afrique étaient
seize fois plus susceptibles de commettre un viol ; et les hommes originaires
d'Iran, du Pérou, de l'Équateur et de Bolivie, dix fois plus enclins à en
commettre que les Suédois.
Les viols collectifs
Une nouvelle tendance a frappé la Suède de plein fouet au
cours des dernières décennies : le viol collectif - pratiquement inconnu
auparavant dans l'histoire criminelle suédoise. Le nombre de viols collectifs a
augmenté de façon spectaculaire entre 1995 et 2006. Depuis lors, aucune étude
n'a été faite à ce sujet.
L'un des pires cas s'est produit en 2012, quand une femme de
trente ans a été violée par huit hommes dans une cité pour demandeurs d'asile,
dans la petite ville de Mariannelund. Cette femme était une connaissance d'un
Afghan qui avait vécu en Suède pendant un certain nombre d'années. Il l'a
invitée à sortir avec lui. Elle avait accepté. Cet Afghan l'avait emmenée dans
une cité pour réfugiés et l'y avait laissée, sans défense. Pendant la nuit,
elle a été violée à plusieurs reprises par des demandeurs d'asile et quand son
« ami » est revenu, il l'a violée aussi. Le lendemain matin, elle a réussi à
appeler la police. Le Procureur de la Suède a qualifié cet incident de « pire
crime de viol de l'histoire criminelle suédoise. »
Sept de ces hommes ont été condamnés à entre quatre ans et
demie et six ans et demie de prison. Le temps passé en prison est généralement
réduit d'un tiers, de sorte que dans peu de temps ils seront prêts pour de
nouvelles agressions - vraisemblablement contre des « Infidèles ».
En cas de viol collectif, les coupables et les victimes sont
le plus souvent jeunes et presque dans tous les cas, les auteurs sont issus de
l'immigration, la plupart de pays musulmans. Dans un nombre incroyable de cas,
les tribunaux suédois ont montré de la sympathie pour les violeurs. Plusieurs
fois, les tribunaux ont acquitté les suspects qui ont prétendu que la jeune
fille voulait du sexe avec six, sept ou huit hommes.
Un incident frappant s'est produit en 2013, à Tentsa, dans
la banlieue de Stockholm. Une adolescente de quinze ans a été enfermée pendant
que six hommes d'origine étrangère avaient des relations sexuelles avec elle.
Le tribunal de première instance a condamné les six hommes, mais la cour
d'appel les a acquittés car il n'y avait eu aucune violence et parce que le tribunal
a estimé que la jeune fille « n'était pas sans défense ».
L'année dernière, tous les grands médias suédois ont
rapporté un viol collectif brutal à bord du Ferry Finlande Amorella, entre
Stockholm et Åbo en Finlande. Des gros titres ont rapporté aux lecteurs que les
auteurs étaient suédois: « Plusieurs Suédois soupçonnés de viol ou sur le Ferry
Finlande » (Dagens Nyheter). « Six Suédois ont violé une femme dans une cabine
» (Aftonbladet). « Six Suédois arrêtés pour viol sur le Ferry » (Expressen). «
Huit Suédois soupçonnés de viol sur le Ferry » (TT - l'Agence Suédoise de
Presse ).
En regardant les choses de plus près, il s'avère que sept
suspects sur huit étaient somaliens et un suspect était irakien. Aucun d'entre
eux avait la nationalité suédoise, ils n'étaient même pas suédois dans ce
sens-là. Selon des témoins, le groupe d'hommes avait fouillé le ferry à la
recherche de sexe. La police en a libéré quatre (mais ils sont toujours
considérés comme suspects), tandis que quatre d'entre eux (tous les Somaliens)
restent en détention.
La station de radio sur Internet Granskning Sverige a appelé
les grands journaux Aftonbladet et Expressen à se demander pourquoi ils avaient
décrit les auteurs comme « suédois » alors que c'étaient, en réalité, des
Somaliens qui n'avaient pas la nationalité suédoise. Ils ont été vraiment offusqués
quand on leur a demandé s'ils pensaient avoir la moindre responsabilité et
devaient avertir les Suédoises de se tenir à l'écart de certains hommes. Un
journaliste a demandé pourquoi cela devrait relever de leur responsabilité. «
Si les femmes le savaient, alors, peut-être se seraient-elles tenues à l'écart
de ces hommes et auraient évité d'être violées », a répondu le reporter de
Granskning Sverige. Sur ce, l'autre journaliste a violemment raccroché le
téléphone.
A partir de ce jour, Gatestone et Ingrid Carlqvist ne sont
plus associés d'une quelconque manière. Néanmoins, Gatestone conserve et assume
tous les articles écrits pour lui par Ingrid Carlqvist.
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