3 juillet 2017

Iran

Total confirme la signature du contrat avec l'Iran (03/07/2017)
L’Iran et Total signent un accord gazier pour 4,8 milliards de dollars (02/07/2017)

Total confirme la signature du contrat avec l'Iran (03/07/2017)
Par Le Figaro.fr avec ReutersMis à jour le 03/07/2017 à 13:59 Publié le 03/07/2017 à 13:47

Le géant français du pétrole a confirmé avoir signé le contrat avec l'Iran pour la phase 11 d'exploitation du gisement de gaz naturel de South Pars, dans un communiqué, ce lundi. La production dans le cadre de ce projet devrait débuter quarante mois après la signature de l'accord, a spécifié une source au ministère iranien du pétrole à Reuters. Ce contrat est ainsi estimé à 4,8 milliards de dollars, selon cette même source. Pour rappel, ce projet avait fait l'objet d'un protocole d'accord en novembre 2016 entre le groupe pétrolier français et NIOC, la compagnie nationale iranienne.


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Iran: Total and NIOC sign contract for the development of phase 11 of the giant South Pars #gas field http://tot.al/MUsptP
14:38 - 3 Jul 2017
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"Le développement de SP11 se fera en deux phases : la première, d’un montant estimé à 2 milliards de dollars équivalent, verra le forage de 30 puits, la construction de 2 plateformes et l’installation de deux lignes de connexion à des installations de traitement à terre déjà existantes", détaille Total dans son communiqué. "Ultérieurement, lorsque cela sera rendu nécessaire par les conditions du gisement, une seconde phase d’investissement prévoit la mise en place d’installations de compression offshore, ce qui constituera une première sur le gisement de South Pars".

Il s'agit du premier investissement occidental de grande ampleur depuis la levée des sanctions contre l'Iran. En développement depuis les années 1990, South Pars est le plus grand gisement de gaz naturel au monde. Total avait confirmé récemment son intention d'y lancer cet été une nouvelle phase d'exploitation, avec un investissement initial d'un milliard de dollars.

"Ça vaut la peine de prendre un risque d'un milliard de dollars car c'est un énorme marché. Nous sommes parfaitement conscients de certains risques. Nous avons pris en compte la possibilité d'un revirement (sur les sanctions), nous devons tenir compte des changements de réglementation", a déclaré en juin le PDG de Total, Patrick Pouyanné, lors d'un entretien à Reuters. "Les exemptions américaines ont été renouvelées et elles le seront tous les six à huit mois. Nous devons vivre avec ce degré d'incertitude", a-t-il ajouté.

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L’Iran et Total signent un accord gazier pour 4,8 milliards de dollars (02/07/2017)

Total devient la première compagnie occidentale du secteur à revenir dans le pays.

Le Monde.fr avec AFP | 02.07.2017 à 12h36 • Mis à jour le 02.07.2017 à 13h58

De gauche à droite, Ali Kardor, directeur de la National Iranian Oil Company (NIOC), Stéphane Michel, directeur de Total exploration et production pour le Moyen-Orient, Hamid Akbari, directeur de Petropars, et Jean Ping Zhou, de la China National Petroleum Corporation (CNPC) lors de la signature de l’accord sur le développement de la phase 11 du champ gazier South Pars, à Téhéran, le 8 novembre 2016.
De gauche à droite, Ali Kardor, directeur de la National Iranian Oil Company (NIOC), Stéphane Michel, directeur de Total exploration et production pour le Moyen-Orient, Hamid Akbari, directeur de Petropars, et Jean Ping Zhou, de la China National Petroleum Corporation (CNPC) lors de la signature de l’accord sur le développement de la phase 11 du champ gazier South Pars, à Téhéran, le 8 novembre 2016. ATTA KENARE / AFP

Le groupe français Total va signer lundi 3 juillet un accord de 4,8 milliards de dollars pour développer le projet South Pars, un important champ gazier en Iran, a annoncé dimanche le ministère iranien du pétrole. Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, assistera en personne à la signature de cet accord international, qui avait été initié en novembre 2016 à Téhéran.

Total détiendra 50,1 % des parts du consortium qui exploitera le champ gazier, suivi du groupe China National Petroleum Corporation (CNPCI) à hauteur de 30 % et de l’Iranien Petropars (19,9 %). Le groupe français deviendra, ce faisant, la première compagnie occidentale du secteur à revenir dans le pays, après la levée le 16 janvier des sanctions économiques imposées à l’Iran durant la crise du nucléaire, en application de l’accord de Vienne.


L’accord définitif devait être signé au début de 2017, mais Patrick Pouyanné avait affirmé en février vouloir attendre les détails de la politique de l’administration du président américain Donald Trump, qui a désigné l’Iran comme « nouvel axe du Mal » et initié de nouvelles sanctions contre le pays.
La conclusion en juillet 2015 de l’accord nucléaire avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avait permis la levée en janvier 2016 d’une partie des sanctions internationales contre Téhéran.

Total espère que l’accord sur le projet South Pars ouvrira d’autres « opportunités » dans les secteurs pétrolier, gazier et pétrochimique de l’Iran. Téhéran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz après la Russie et des quatrièmes réserves mondiales de pétrole.



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