2 juillet 2017

Relations entre Syrie et Israël

Israël bombarde à nouveau la Syrie (30/06/2017)
Une roquette en provenance de Syrie tombe dans le Golan (30/06/2017)
Israël frappe le Hezbollah à Damas (27/04/2017)
Israël se tient prêt face au risque d’embrasement (07/04/2017)
L'aviation israélienne visée par l'armée syrienne (17/03/2017)


Israël bombarde à nouveau la Syrie (30/06/2017)

Le Monde.fr avec AFP | 30.06.2017 à 16h37 • Mis à jour le 30.06.2017 à 17h02

La tension monte sur le plateau du Golan. L’aviation israélienne a de nouveau bombardé, vendredi 30 juin, une position de l’armée syrienne, quelques heures après qu’une roquette tirée depuis la Syrie a frappé cette région occupée par l’Etat hébreu, a annoncé l’armée israélienne.

Selon elle, une roquette a été « tirée de Syrie dans une zone inhabitée dans le nord du plateau du Golan », sans faire de dégâts ni de blessé. Elle a précisé que ce projectile résultait de « combats internes en Syrie ».


C’est la quatrième fois en une semaine que des roquettes et projectiles atterrissent dans la partie du Golan occupée par Israël. La région est également connue pour être le lieu d’affrontements entre les forces du régime de Bachar Al-Assad et des groupes rebelles.

En état de guerre

Lors d’un discours tenu mercredi, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a assuré qu’Israël ne tolérerait aucun tir contre son territoire et répliquerait en cas d’attaque. « Quiconque nous attaque, nous l’attaquerons. Telle est notre politique et nous la poursuivrons », a-t-il lancé.

L’armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes en Syrie depuis 2011, date du début de la guerre, la plupart visant, selon elle, des convois ou entrepôts d’armes destinées au Hezbollah, mouvement chiite libanais, allié du régime syrien.

Israël occupe depuis 1967 et la guerre de Six-Jours quelque 1 200 km2 du plateau du Golan. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.

Les deux pays sont officiellement toujours en état de guerre.


Une roquette en provenance de Syrie tombe dans le Golan (30/06/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 30/06/2017 à 13:51 Publié le 30/06/2017 à 13:44

L'armée israélienne a annoncé aujourd'hui que des projectiles en provenance de Syrie avaient atterri dans la partie du Golan occupée par l'Etat hébreu, sans faire de dégâts ni blessé. "Une roquette a été tirée de Syrie dans une zone inhabitée dans le nord du plateau du Golan", affirme l'armée israélienne dans un communiqué.

C'est la quatrième fois en une semaine que des roquettes et projectiles atterrissent dans la partie du Golan occupée par Israël depuis 1967. L'armée a indiqué que les tirs de projectiles résultaient de "combats internes en Syrie", autrement dit qu'ils ne visaient pas ce secteur du Golan.


Des tirs de roquettes ou de projectiles en provenance de Syrie ont régulièrement lieu dans cette région à la suite d'affrontements entre les forces du régime de Bachar al-Assad et des groupes rebelles. L'armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes en Syrie depuis 2011, date du début de la guerre civile, la plupart visant selon elle des convois ou entrepôts d'armes destinées au mouvement chiite libanais Hezbollah, allié du régime syrien.

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. Israël et la Syrie sont techniquement toujours en état de guerre.

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 Tsahal @Tsahal_IDF
Il y a qques instants, un projectile perdu en provenance de Syrie a explosé dans une aire ouverte du nord du plateau du Golan. Pas de blessé
14:00 - 30 Jun 2017

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Israël frappe le Hezbollah à Damas (27/04/2017)

 Par Cyrille Louis Mis à jour le 27/04/2017 à 19:33 Publié le 27/04/2017 à 19:18

Photo prise depuis la ville de Douma, tenue par les rebelles, montrant des flammes s'élevant près de l'aéroport international de Damas. Un site militaire syrien proche de l'aéroport a été bombardé ce jeudi au petit matin.
Photo prise depuis la ville de Douma, tenue par les rebelles, montrant des flammes s'élevant près de l'aéroport international de Damas. Un site militaire syrien proche de l'aéroport a été bombardé ce jeudi au petit matin.

L'armée israélienne a mené sa deuxième attaque en quatre jours contre des cibles en Syrie.
Correspondant à Jérusalem


Les autorités israéliennes ont implicitement reconnu être à l'origine de la série d'explosions qui a frappé un site militaire situé aux abords de l'aéroport international de Damas, en Syrie, dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon une source proche d'un service de renseignements citée par l'agence Reuters, l'attaque a visé un dépôt d'armes géré par la milice chiite libanaise Hezbollah et dont l'approvisionnement serait ...

Israël se tient prêt face au risque d’embrasement (07/04/2017)

Par Nissim Behar, à Tel-Aviv — 7 avril 2017 à 20:36

Benyamin Nétanyahou à Jérusalem en février.
Benyamin Nétanyahou à Jérusalem en février. Photo Gali Tibbon. Reuters 

La mobilisation autour du plateau du Golan, disputé avec la Syrie, a été renforcée du côté de l’Etat hébreu, où l’on se prépare à des attaques du Hezbollah, allié de Bachar al-Assad.

Israël se tient prêt face au risque d’embrasement

A l’instar de plusieurs autres dirigeants occidentaux, Benyamin Nétanyahou avait été prévenu de la frappe américaine sur la Syrie. Les troupes israéliennes stationnées sur la partie du plateau du Golan conquise durant la guerre des Six Jours en 1967 et annexée par l’Etat hébreu en 1981 ont alors été placées en état d’alerte maximale. Tout comme les services de renseignement et les nombreux postes d’observation installés le long du no man’s land séparant l’Etat hébreu de la Syrie, mais également les batteries de roquettes antiroquettes «Dôme d’acier» ainsi que le tout nouveau «Bouclier de David», un système censé abattre les missiles de courte et moyenne portée susceptibles d’être tirés à partir des pays voisins.

Mercredi, au lendemain du bombardement d’Idlib par l’aviation de Bachar al-Assad, l’état-major de l’armée israélienne avait déjà ordonné au Pikoud Haoref (la Défense passive) de se tenir prêt à toute éventualité. Des réservistes de cette force avaient été mobilisés en toute discrétion pour vérifier l’état des masques à gaz et la validité des médicaments susceptibles d’être distribués aux civils visés par des frappes chimiques. «L’idée générale est que la Syrie, ou plutôt le Hezbollah [son allié pro-iranien, ndlr], peut décider d’élargir le conflit en cours chez elle en tirant des missiles sur le Golan, voire sur le centre d’Israël, explique l’un de ses réservistes, médecin dans le civil. Ces précautions sont d’autant plus nécessaires que ces ennemis peuvent aussi décider de riposter aux frappes américaines de la nuit dernière en nous visant, puisque nous sommes le meilleur allié des Etats-Unis. Bien sûr, ce n’est pas écrit dans les astres, mais rien n’est prévisible au Proche-Orient et il vaut mieux se tenir prêt.»

L’hypothèse d’un embrasement régional est envisagée de longue date par les stratèges israéliens. Parce que le Hezbollah dispose d’un arsenal de plusieurs dizaines de milliers de vecteurs susceptibles de frapper l’Etat hébreu sur toute sa superficie ? Sans doute. Mais aussi parce que les chasseurs-bombardiers frappés de l’étoile de David interviennent de plus en plus souvent en Syrie. Ils ciblent les convois de missiles que la Russie, l’Iran ou la Corée du Nord livrent au Hezbollah, ainsi que les bases syriennes où ils sont stockés.

Jusqu’à ces derniers jours, le régime de Damas ne ripostait jamais. Mais le 16 mars, l’armée syrienne a tiré plusieurs missiles sol-air S-500 sur les quatre chasseurs bombardiers d’Israël qui venaient de pulvériser un convoi d’armement a priori destiné au Hezbollah. Les S-500 n’ont pas touché les avions israéliens, mais l’un de ces missiles a été intercepté au-dessus de la Cisjordanie et l’affaire a failli dégénérer.

Vendredi, tout en «soutenant totalement» le bombardement ordonné par Trump, Nétanyahou et les autres dirigeants israéliens ont multiplié les mises en garde à la Syrie, au Hezbollah et à l’Iran. «Le boucher de Damas et ses alliés savent très bien ce qui les attend s’ils osent s’en prendre à nous pour riposter aux frappes américaines. Je ne leur conseille pas de tenter quoi que ce soit», a déclaré Arié Dery, leader du parti orthodoxe séfarade Shas et ministre de l’Intérieur. Et d’ajouter : «Israël n’a besoin de personne pour se défendre. S’il faut faire le travail, nous le ferons.»


Nissim Behar à Tel-Aviv

L'aviation israélienne visée par l'armée syrienne (17/03/2017)

Un F-16 de l'armée israélienne. Photo d'illustration.
Un F-16 de l'armée israélienne. Photo d'illustration.

Damas affirme avoir «abattu un appareil» qui venait d'effectuer une mission dans la région de Palmyre. Tsahal dément, expliquant avoir intercepté un projectile. Les décombres d'un missile antiaérien ont été retrouvés.

Les habitants de plusieurs localités situés au nord de la vallée du Jourdain ont été réveillés dans la nuit de jeudi à vendredi par le son des sirènes suivi d'au moins deux puissantes explosions. Selon le porte-parole de Tsahal, il était environ 2h30 quand le système de défense antimissile Arrow a intercepté un projectile tiré contre un avion israélien qui rentrait de mission.

Un communiqué diffusé à l'aube précise que l'armée de l'air israélienne venait de frapper «plusieurs cibles» sur le territoire syrien lorsque des missiles antiaériens ont été tirés dans leur direction, vraisemblablement par l'armée de Bachar el-Assad. «À aucun moment la sécurité des civils israéliens ou des appareils l'armée de l'air n'a été menacée», assure le porte-parole. L'armée syrienne affirme de son côté qu'elle «a abattu un appareil, en a touché un second et a forcé les autres à fuir».

Cette passe d'armes, dont les détails restent à préciser, est décrite par les médias israéliens comme l'incident le plus sérieux entre les deux pays depuis le début de la guerre au printemps 2011. L'armée syrienne indique que les appareils israéliens arrivaient de l'espace aérien libanais lorsqu'ils ont visé «une cible militaire» dans la région de Palmyre. Le porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Peter Lerner, affirme que le raid «visait des composants stratégiques destinés au Hezbollah». Selon les médias jordaniens, les décombres d'un missile antiaérien ont été retrouvés dans la région d'Irbid, près de la frontière entre le Royaume hachémite et la Syrie.

Un semblant de dissuasion

L'armée israélienne, si elle a jusqu'à présent refusé d'intervenir dans le conflit, n'en a pas moins mené plusieurs dizaines de frappes aériennes contre des dépôts ou des convois d'armes sophistiquées - notamment des missiles sol-air et sol-mer fabriqués par la Russie - afin d'empêcher leur transfert au Hezbollah. Les stratèges israéliens refusent que la milice chiite profite du chaos syrien pour se doter d'équipements qui lui permettrait de modifier le rapport de force.

Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a longtemps privilégié une certaine discrétion pour permettre à Bachar el-Assad de ne pas répliquer sans perdre la face. Il a cependant fini par reconnaître il y a quelques mois son implication dans des raids de ce type. Mais la revendication par l'armée des frappes conduites dans la nuit de jeudi à vendredi constitue une première, sans doute destinée à faire comprendre que l'irruption de l'armée russe dans le conflit syrien n'a pas dissuadé Israël de faire respecter ses lignes rouges.

Le régime de Bachar el-Assad, manifestement regonflé par la reconquête d'Alep et le recul militaire de l'opposition, semble de son côté vouloir rétablir un semblant de dissuasion face à l'aviation israélienne. Il a menacé vendredi matin de répondre au raid israélien «directement et par tous les moyens à [sa] disposition».

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