La France insoumise = "danger pour notre démocratie", ose Valls (04.07.2017)
"Nous ne sommes rien, soyons tout", clament les Insoumis de Mélenchon place de la République (04.07.2017)
"Nous ne sommes rien, soyons tout", clament les Insoumis de Mélenchon place de la République (04.07.2017)
Le retour des gauchistes (30/06/2017)
VIDEO - La France insoumise = "danger pour notre
démocratie", ose Valls (04.07.2017)
Manuel Valls a expliqué ce mardi 4 juillet, dans
"Bourdin direct" sur BFMTV et RMC, que les candidats aux législatives
de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon étaient "dangereux pour notre
démocratie et pour la République".
Il se présente comme le sauveur. Victorieux d'une courte
tête aux élections législatives dans l'Essonne face à Farida Amrani, candidate
de la France insoumise - qui conteste le résultat -, Manuel Valls a expliqué ce
mardi 4 juillet sur BFMTV et RMC à quel point les électeurs d'Evry, et la
France avec eux, avaient échappé grâce à lui à une terrible menace :
"Je ne voulais pas laisser cette circonscription dans
la main de gens que je considère dangereux pour notre démocratie et pour la
République".
"La France insoumise se compromet avec les
islamistes"
"Qui est dangereux, la France insoumise ?",
relance Jean-Jacques Bourdin. "Oui, les candidats de la France insoumise,
(dangereux) pour une certaine vision de la République, pour cette République
forte, pour une certaine idée de la France…", assène l'ex-Premier
ministre.
Pour preuve, Manuel Valls cite : "La campagne qui a été
menée contre moi au nom même des idées que je défendais, sur la République, la
laïcité, l'égalité entre les hommes et les femmes, oui je pense que c'était un
projet dangereux…"
"Vous avez dit : 'la France insoumise se compromet avec
les islamistes'", veut encore expliciter le journaliste. Réponse de Manuel
Valls : "Oui, je le pense, d'une manière générale et pas que dans cette
circonscription (…) Je l'ai vu surle terrain, en tout cas un déni de refus d'un certain nombre
de soutiens…"
Vous reprendrez bien un petit tour de guerre des gauches ?
"Nous ne sommes rien, soyons tout", clament les
Insoumis de Mélenchon place de la République (04.07.2017)
Par Robin Gabaston
Publié le 04/07/2017 à 11:06
[Commentaire blog : La reprise du slogan "Je suis Charlie" est ignoble. Cela équivaut à se comparer avec des journalistes assassinés pour délit de blasphème et comparer Macron avec un terroriste pour avoir dit « Les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ». Mais il n'a tué personne avec une kalach en criant "Argent akhbar", lui.
Je ne défends pas Macron, mais je m'insurge contre la minimisation - volontaire ou non - qui est faite ici au travers de ces deux affiches JE SUIS RIEN du crime de ces musulmans qui ont assassiné des journalistes avec le silence, voire le consentement de nombreux autres musulmans et de leurs idiots utiles dans la presse et la politique.]
À l'appel de Jean-Luc Mélenchon, un rassemblement de
sympathisants insoumis s'est tenu place de la République à Paris ce lundi 3
juillet. En marge du discours du président de la République au Congrès, ils
entendent incarner l'opposition au gouvernement.
Une pancarte affirme "on ne restera pas sans
voix", une autre clame "nous ne sommes rien, soyons tout", en
référence aux récents propos d'Emmanuel Macron lors de l'inauguration de la
station F à Paris. À l'appel de leur leader Jean-Luc Mélenchon, les
sympathisants et militants de la France insoumise se sont donné rendez-vous
place de la République à Paris ce lundi 3 juillet, après le discours du
président de la République au Congrès de Versailles.
Ce Congrès, un "coup de force démocratique",
pointe Guillaume, la vingtaine, "qui fait suite à une semaine ubuesque à
l'Assemblée" durant laquelle le groupe LREM majoritaire s'est imposé aux
divers postes clés. Victor, un militant insoumis qui l'accompagne, abonde:
"On vient protester contre cette vision du pouvoir, montrer une autre
forme de rassemblement". L'hyper-présidentialisme qu'imprime Emmanuel
Macron en ce début de quinquennat inquiète, voire énerve beaucoup d'Insoumis.
"Il ne faut pas le laisser tout concentrer autour de sa personne avec un
Premier ministre marionnette et une assemblée aux ordres", affirme Samia,
venue seule écouter les députés FI qui prennent la parole sur une estrade au
pied de la statue de Marianne. "Son fonctionnement est tout simplement
monarchique", résume, lapidaire, Frank.
LIRE AUSSI
Des propositions "démago" pendant le congrès
Tous ou presque soutiennent la décision du groupe
parlementaire de la France insoumise d'avoir boycotté le Congrès versaillais.
Des personnes interrogées, seule Agnès, agent municipale d'une quarantaine
d'années avec un sticker aux couleurs du mouvement sur le pull, affirme qu'ils
auraient dû s'y rendre, quitte à maintenir ce rassemblement le soir :
"Macron est un adversaire mais ils pouvaient y aller sans se mettre au
garde-à-vous". Des diverses annonces du discours du Président, ils ne
retiennent rien ou presque. "La sortie de l'état d'urgence, c'est pour le
passer dans le droit commun", regrette Guillaume. "Quant à la baisse
du nombre de parlementaires, c'est purement démago", rebondit Victor,
craignant un contrôle accru de l'exécutif sur le Parlement.
Une banderole "sommes-nous encore en démocratie"
devant lui, Frédéric, informaticien de trente ans, s'interroge : "Imposer
les ordonnances au Parlement, en plus pendant les vacances, c'est tout sauf
démocratique. Ils justifient ça par le besoin d'aller vite mais c'est surtout
l'envie de faire passer les amendements pendant les vacances, pour être
tranquilles, qui prime". Face à une droite coupée en deux, entre Les
Républicains "constructifs" et les autres, et un PS atone, il estime
que la France insoumise peut et doit être la première force d'opposition. Et
ce, même s'il trouve "dommage" les divisions avec les communistes.
Lui comme la plupart des sympathisants se disent prêt à assumer ce rôle,
certains que les manifestations ne manqueront pas à la rentrée contre la
réforme du code du travail en préparation. Avant cela, Jean-Luc Mélenchon les
appelle à un nouveau rassemblement sur cette même place de la République le 12
juillet prochain. C'est à cette date que le texte d'habilitation pour autoriser
le gouvernement à légiférer par ordonnances sera voté. En clôture de son
discours, le leader de la France insoumise rappelle que c'est aussi un 12
juillet qu'a commencé la révolution française.
Le retour des gauchistes (30/06/2017)
Par Carl Meeus Mis à
jour le 30/06/2017 à 11:22 Publié le 30/06/2017 à 09:00
Jean-Luc Mélenchon et ses députés insoumis devant
l'Assemblée nationale la semaine dernière.
ENQUÊTE - Ce sont les arrière-petits-enfants de Léon
Trotski. De lui et de Lénine, ils ont hérité le refus de la démocratie
libérale, ainsi que la haine du capitalisme et de son économie de marché.
Emmenés par Jean-Luc Mélenchon, ils parient sur des lendemains qui feraient
déchanter Emmanuel Macron et s'organisent pour cela. Plongée dans cette étrange
sphère politique nourrie par les extrémismes et les radicalismes.
François Bayrou a confié un jour à ses enfants, après sa
décision de rompre les ponts avec la droite au lendemain dela présidentielle de
2007: «Généralement, les gens commencent révolutionnaires et finissent
ministres. Moi, j'ai commencé ministre et je finis révolutionnaire.» C'était
bien avant son rapprochement avec Emmanuel Macron. A l'autre bout de
l'échiquier politique, un autre homme pourrait compléter cette phrase: «J'ai
commencé révolutionnaire, je suis devenu ministre, mais je finirai
révolutionnaire.» Cet homme c'est Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la France
insoumise, trotskiste dans sa jeunesse, devenu sénateur puis ...
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